Pailharès
Modèle:Infobox Commune de France Pailharès, en occitan Palharèi, est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants sont appelés les Pailherous. Modèle:Sommaire
Géographie
Situation et description
Petit village à l'aspect essentiellement rural, bâti au sommet d'une colline, en amont de Saint-Félicien dans la vallée de la Daronne, rejoint Nozières et Lamastre par le col du Buisson, et Lalouvesc et Satillieu par le col du Marchand. Le point culminant se trouve à Modèle:Unité, dans le massif du Sardier.
Communes limitrophes
Géologie
Climat
Modèle:Article connexe Modèle:...
Hydrographie
Le territoire communal est traversé par la rivière, la Daronne, un affluent en rive gauche du Doux.
Toponymie
Urbanisme
Typologie
Pailharès est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,5 %), zones agricoles hétérogènes (23,1 %), prairies (18,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Modèle:Article connexe Des bracelets de bronze retrouvés à Vinson témoignent d'une occupation humaine millénaire. Pailharès fut probablement fortifié dès l'époque romaine. Pendant l'époque carolingienne, Pailharès s'étendait sur une superficie beaucoup plus importante, mais il est difficile à ce jour d'en cerner les contours. Selon le chanoine Rouchier, la viguerie comportait un ou plusieurs cantons. Notons que le Haut-Vivarais comportait quatre vigueries ou vicarias (Annonay, Tournon, Pailharès et Colombier-le-Vieux). Au fil du temps les chatellenies prirent plus d'importance, tandis que les vigueries tombaient en désuétude. Celle de Pailharès fut démembrée, le village étant intégré dans la chatellenie de Rochebloine.
Dans son article sur la commanderie des Antonins d'Aubenas, le docteur Francus (alias Albin Mazon) mentionne une commanderie de « Pailharès » dépendant de celle d'Aubenas.
Pailharès devint une enclave du Forez en 1296. Elle fut rattachée au Vivarais lors de la Révolution française.
Modèle:Date- : vers 23 heures, deux appareils de la 5e escadre de chasse basée à Orange se percutent à la verticale de Pailharès et de Vaudevant. Le pilote d'un Fouga-Magister sera tué, et son navigateur, le lieutenant Jacques Ybert, éjecté, sera retrouvé grièvement blessé sur le territoire de la commune d'Étables<ref>Jacques Ybert, article paru dans la revue « Azur & Or » éditée par l'Association nationale des officiers de réserve de l'Armée de l'air (ANORAA), n° 215, Modèle:Date-, pages 31 à 33.</ref>.
La commune de Pailharès a subi un important feu de forêt sur le Sardier en 2003, provoqué par la foudre.
Politique et administration
Administration municipale
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Médias
Deux organes de presse écrite de niveau régional sont distribués dans la commune :
- Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et diffusé à Privas depuis 1999. Il couvre l'actualité pour tout le département de l'Ardèche.
- Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition du Centre-Ardèche (Annonay - Le Cheylard).
Cultes
La communauté catholique et l'église paroissiale (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse Saint François Régis (Ay et Daronne), elle-même rattachée au diocèse de Viviers<ref>Site ardeche.catholique.fr, page sur la paroisse Saint François Régis.</ref>.
Économie
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- Église néo-romane : lieu de culte du chef-lieu, elle est dédiée à la Vierge sous le vocable de la «Nativité de Marie »<ref name="DV">Modèle:Ouvrage.</ref>. Elle est un des lieux de culte de la paroisse catholique « Saint-François Régis des vals d’Ay et de la Daronne »<ref name=vals>Modèle:Lien web.</ref>.
- Les ruelles étroites du chef-lieu.
- Le village miniature, au col du Buisson, entre Pailharès et Nozières qui est situé sur la commune de Nozières.
- Le hameau de Molière : son église Saint-Joseph<ref name="DV" /> est, avec l'église du village, un autre lieu de culte de la paroisse catholique « Saint-François Régis des vals d’Ay et de la Daronne »<ref name=vals/>.
Personnalités liées à la commune
- Xavier Vallat, ancien commissaire aux questions juives sous le régime de Vichy, ancien député, ancien maire de Pailharès, y est enterré.
- Les trois frères et sœur Bernard, Jean-Pierre et Catherine Fraisse, propriétaires du groupe Fareva, ont grandi à Pailharès<ref>Site Ardéchois à Paris, FAREVA : "Faire rêver" en patois ardéchois.</ref>.