Lamastre
Modèle:Infobox Commune de France Lamastre (en provençal vivaro-alpin Modèle:Langue) est une commune française, située dans le département de l'Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Située dans la partie septentrionale du département de l'Ardèche, le territoire de la commune de Lamastre est situé en aval du confluent entre le Doux et la Sumène, sur la route qui relie les villes de Valence et Le Puy-en-Velay. Les habitants sont dénommés les Lamastrois(e)s<ref>site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Ardèche, consulté le 02 octobre 2019</ref>. Modèle:Sommaire
Géographie
Situation et description
La commune, traversée par le [[45e parallèle nord|Modèle:45e nord]], est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ Modèle:Unité).
Lamastre appartient à l'arrondissement de Tournon-sur-Rhône, sous-préfecture de l'Ardèche. Cette commune est le bureau centralisateur du canton du Haut-Vivarais composé de Modèle:Nobr. Sa position stratégique est intrinsèquement liée à son implantation au carrefour de deux axes de communication reliant Valence, préfecture de la Drôme, et le Puy-en-Velay, préfecture de la Haute-Loire ; et celui reliant Annonay, Aubenas et Alès.
À 120 km de Lyon, Lamastre se situe à Modèle:Nobr de Tournon dans la vallée du Rhône et de l’entrée de l’autoroute A7 (Tain-l'Hermitage). La gare de Valence TGV n’est qu’à Modèle:Nobr de route.
Communes limitrophes
Géologie et relief
Le territoire communal, de 2 545 hectares, est constitué d’un ensemble de massifs montagneux. Le point le plus haut de la commune de Lamastre culmine à 833 mètres, le plus bas se situe à 342 mètres. Le substratum géologique local émergeant sur environ 90 % de la zone communale, est formé de : formations granitiques (granites et anatexites) ; et de formations métamorphiques gneissiques (gneiss et leptynites). Ce substratum (ou substrat) est recouvert par les sédiments du quaternaire, constitués de blocs, galets, graviers et sables que l'on trouve principalement dans la vallée du Doux et de la Sumène.
De plus, côté environnement, Lamastre est l’une des six villes-portes du parc naturel régional des Monts d'Ardèche.
Hydrographie
Le territoire de Lamastre est principalement bordé par deux rivières : un affluent du Rhône, le Doux — rivière d'une longueur de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, qui s'écoule depuis les Monts du Vivarais jusqu'à Tournon-sur-Rhône où il conflue avec le fleuve méditerranéen — et un petit affluent du Doux, la Sumène (ne pas confondre avec la Sumène).
Climat
Modèle:Article connexe Le climat local est un climat tempéré avec quatre saisons qui varie en fonction de l’altitude des divers lieux de la commune. L'hiver est rigoureux avec des gelées dès le mois de novembre. Les premières chutes de neige apparaissent aussi durant cette période. Les mois de décembre, janvier et février sont généralement très froids. Les températures peuvent descendre jusqu'à Modèle:Unité et ne pas passer au-dessus de Modèle:Unité même au plus chaud de la journée. Le vent du nord soufflant en hiver accentue cette impression de froid. Les chutes de neige sont fréquentes en hiver mais depuis une décennie, la quantité (Modèle:Unité/chute) et la durée ont diminué. Les derniers flocons peuvent se voir jusqu'à Pâques. Le printemps est doux, souvent pluvieux. L'été est lui relativement chaud, Lamastre se situant dans une cuvette, la sensation de chaleur y est exacerbée. L'automne est très pluvieux, avec des nappes de brouillard fréquentes sur les collines alentour.
Quant aux précipitations, le département de l’Ardèche est touché régulièrement par de fortes pluies, accompagnées de vents violents, appelées « pluies cévenoles ». Ce phénomène saisonnier découle de la combinaison des facteurs climatique et topographique particuliers de cette zone géographique: la présence de reliefs le long de la vallée du Rhône, ce qui concentre la dépression ; les remontées d’air chaud de la mer Méditerranée; les descentes d’air froid des anticyclones mobiles polaires et la présence d’un anticyclone sur l’Europe centrale.
Voies de communication et transports
Voies routières
Le territoire de la commune est traversé par de nombreuses routes :
- la route départementale 236 (RD236) qui relie Lamastre à Lalouvesc (Col du Faux)
- la route départementale 533 (RD533), ancienne route nationale 533 qui relie Valence dans la Drôme à la commune de Saint-Agrève en Ardèche.
- la route départementale 534 (RD534), ancienne route nationale 534 qui relie Lamastre à Tournon-sur-Rhône.
- la route départementale 578 (RD578) qui relie Lamastre à Aubenas
Transports
De Lamastre part le petit train du Vivarais, train à vapeur traversant les gorges du Doux, de Lamastre à Tournon, également connu sous le nom de « Mastrou ». À cause de difficultés financières le Mastrou n'a pas circulé entre 2008 et 2013. En attendant la reprise du train touristique, un vélorail prototype a été mis en place chaque été. Ce fut un franc succès dès la première année<ref>Le vélorail des Gorges du Doux, article publié sur le site officiel de la commune</ref> ! La remise en service du Mastrou est effective depuis Modèle:Date-. En effet, des travaux ont été réalisés depuis, notamment sur le site de Lamastre où un atelier permettant la réhabilitation de nombreux matériels roulants (voitures pour transporter les futurs voyageurs, wagons divers et locomotives) a été construit<ref>Bulletin municipal, décembre 2012</ref>. La gare de Lamastre a été entièrement réhabilitée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Lamastre est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Lamastre, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,3 %), zones agricoles hétérogènes (25 %), prairies (11 %), zones urbanisées (5,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Lieux-dits, hameaux et écarts
Risques naturels et technologiques
Risques sismiques
Modèle:Article connexe La totalité du territoire de la commune de Lamastre est située en zone de sismicité Modèle:N°, comme la plupart des communes situées sur le plateau et montagne ardéchoise, les communes situées à l'est de son territoire et donc plus proche de la vallée du Rhône, sont en zone de sismicité Modèle:N°<ref>Préfecture du Rhône, page sur les risques sismiques</ref>.
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 2 | Sismicité faible | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques
Toponymie
Durant une longue période ou le latin étant la langue obligatoire pour tous les actes officiels, les notaires écrivaient Castrum mastrae pour désigner la cité.
Le nom de la commune peut provenir du nom d'un ancien château et de la présence d'une tour maîtresse (« magistra »), voire (selon Mistral) de l'occitan mastra (La Mastre) qui signifie « pétrin, maie », ou du gaulois Bast construction faite avec des pieux (et des pierres, de la terre : murus gallicus)<ref>Site lamastre.net chapitre « génèse », consulté le 17 mai 2020.</ref>.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Moyen Âge et Temps Modernes
- Les martyrs de Macheville
- Le Modèle:Date, une petite procession rendant gloire à la Vierge miraculeuse fut menée par les pères de La Gruterie et de La Roche, respectivement prieur et prêtre de Macheville.
- Une troupe huguenote, qui venait de prendre la ville de Desaignes, avec à sa tête le capitaine Jacques de Chambaud, baron de Privas, décida de s'en prendre au petit groupe de processionnaires. Selon l'abbé Paul-Hippolyte Mollier (1830-1911 ; chanoine de Viviers, curé de Montréal, historien du Vivarais), les protestants Modèle:Citation, après les avoir décapités<ref name=FMMSC>2017-50. Où l’on reparle des ecclésiastiques martyrisés par les huguenots à Lamastre le 3 mai 1587 et de la chapelle des Saints Os</ref>.
- La chapelle des Saints-Os fut construite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, à l'initiative des jésuites, afin d'y accueillir les restes de ces martyrs<ref>Église de macheville</ref>.
Époque contemporaine
Lamastre est née en 1790 à la suite d'un regroupement de trois communautés anciennes :
- Macheville, ancien prieuré bénédictin bâti sur un éperon entre Grozon et Condoie (deux petits affluents du Doux en aval de la Sumène, le Grozon arrosant aussi Grozon) ;
- La Mastre, avec sa ville haute dominée par le château de Peychelard — siège de la seigneurie de La Mastre (Lamastre ; voir plus bas) — et sa ville basse, le Savel, qui s’est construite le long de la très ancienne « voie du Doux » où se tenaient les foires et les marchés ;
- Retourtour, l'ancien fief des Retourtour, des Pagan-Retourtour, puis des Tournon (voir plus bas), situé dans une boucle du Doux.
Politique et administration
Administration municipale
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Le collège du Vivarais se trouve sur le côté gauche de la ville, moins de 300 élèves y étudient de la sixième à la troisième.
Sports
Clubs et associations
La commune de Lamastre possède plusieurs clubs et associations sportives, dont<ref>Modèle:Lien web</ref> : Modèle:Colonnes
Équipements et installations sportives
Tous ses clubs et associations peuvent compter sur de nombreux équipements sportifs plus ou moins récents :
- les stades de football Marc-Verdier et Pierre-Payet (stade d’entraînement).
- le stade de rugby de la Sumène.
- le boulodrome de Lamastre.
- le gymnase intercommunal de la communauté de communes du Pays de Lamastre (construit en 2008), regroupant les terrains de handball, basket-ball, volley-ball ou encore badminton ainsi qu'une salle de musculation, une salle de gymnastique et une salle de combat.
- de nouveaux terrains de tennis.
- un stand de tirs (construit en 1991).
Événements et compétitions
Au-delà de ce tissu associatif, la ville de Lamastre organise, participe ou accueille de nombreux événements sportifs tout au long de l'année :
- le dernier week-end de mai : de nombreux coureurs prennent le départ de la course Lamastre-Nozières ;
- en juin, Lamastre est une étape régulière de plusieurs circuits de la course cycliste l'Ardéchoise ;
- le Modèle:Date-, place au Triathlon de Lamastre ;
- le dernier week-end d'octobre a lieu le cross de la Châtaigne.
Le village est le théâtre historique et régulier du Rallye Monte-Carlo.
Médias
En 2014, la commune de Lamastre a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »<ref name=vilint2014>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune est située dans la zone de distribution de deux organes de la presse écrite :
- Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et diffusé à Privas depuis 1999. Il couvre l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
- Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition de Privas.
Cultes
La communauté catholique locale et l'église de Lamastre (propriété de la commune) est rattachée à la paroisse Saint Basile Entre Doux et Dunière, elle-même rattachée au diocèse de Viviers<ref>Site messes.info, page sur la paroisse Saint Basile Entre Doux et Dunière, consulté le 17 mai 2020.</ref>.
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de Peychelard (ruines), siège de la seigneurie de La Mastre (Lamastre). Modèle:Boîte déroulante/début
- La famille seigneuriale de La Mastre, connue depuis le {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:| }} }} siècle et rendant l'hommage au comtes de Valentinois, se fondit dans les Chapteuil-Faÿ quand Aigline, fille héritière de Guillaume de Lamastre<ref>Modèle:Lien web</ref>, épousa vers 1208 Jarenton de Chapteuil, fils de Pons (Pons ? ou du moins un parent), et en eut deux fils : Pons du Cheylard-Brion, et Eustache {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de La Mastre (Modèle:1re moitié du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:| }} }} siècle). Au fils de ce dernier, Eustache II, succéda son propre fils Pierre, père de Tiburge de La Mastre qui transmit à son époux Jocerand de St-Didier (Modèle:1re moitié du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIVe{{#if:| }} }} siècle).
- Leur fils Pierre de St-Didier fut le père de Thiburge de Saint-Didier, femme en 1379 de Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Joyeuse (cf. Père Anselme : Histoire de la Maison royale de France, sur Gallica, p. 836-837, et Thiburge de Saint-Didier, sur Paged'Histoire) à qui elle apporta St-Didier et Lamastre : ils furent les parents de Randon II de Joyeuse, les grands-parents de Louis II, et les arrière-grands-parents de Tanneguy de Joyeuse (v. 1420-v. 1486).
- Les Joyeuse gardèrent Lamastre jusqu'à Henriette-Catherine (1585-1656), épouse en premières noces d'Henri de Bourbon (1573 † 1608), duc de Montpensier : le couple vendit Lamastre en 1603 à François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Tournon-Meyres, mari de Marguerite de La Gruterie ; on trouve ensuite un arrière-cousin de cette dernière, Claude de La Gruterie de Maisonseule (La Gruterie était un fief à Lamastre et Désaignes).
- Le dernier seigneur de Lamastre fut en 1759 le marquis Pierre-Louis de Grollier (1730-guillotiné ou fusillé en décembre 1793 aux Brotteaux de Lyon pour avoir rejoint l'insurrection lyonnaise), descendant des La Gruterie de Maisonseule en lignée féminine par les Chevriers de La Flachère (famille du Mâconnais et du Lyonnais)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, mari de la peintre Charlotte-Sophie de Damas, aussi marquis de Treffort et Pont-d'Ain, seigneur de Désaignes et Maisonseule.
Modèle:Boîte déroulante/fin - Château de Retourtour (ruines) : La famille seigneuriale de Retourtour<ref>Modèle:Lien web</ref> détenait la seigneurie depuis la Modèle:2e moitié du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:| }} }} siècle au moins, voire depuis le {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:| }} }} siècle. Modèle:Boîte déroulante/début
- La maison féodale de Retourtour possédait aussi, au nord : Dunières, Raucoules, St-Just et Montfaucon, et au sud : Désaignes, Empurany, Nozières et Rochebloine, Colombier, Belcastel/Beauchastel etc. Ainsi, Eudes/Odon (fl. 1179) reçut Beauchastel et fut le père d'Armand {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} (fl. 1197, 1235), père lui-même de Maurice (sire de Retourtour, Désaignes, Beauchastel) et de Briand {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} (sire de Montfaucon-en-Velay et Dunières ; sans postérité). Armand II (fl. 1293, 1308), fils de Maurice et frère d'Eudes (IV), enfanta Eudes (V) († 1325 ; héritier en 1300 de son oncle Eudes IV) et Briand II († 1316 ; sire de Beauchastel).
- L'héritier Jean (né v. 1318), fils aîné d'Eudes/Odon V et de Raimbaude Pagan de Mahun, mourut vers 1338. Son frère cadet Briand III de Retourtour (né v. 1322-† en janvier 1379), fit en 1363 un magnifique héritage, en succession de son cousin germain Guigues/Guigon (V) Pagan de Mahun, mort jeune sans postérité<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les Pagan, grande famille féodale du Pilat aux confins du Forez, du Velay et du Haut-Vivarais, lui laissaient donc, au sud : les terres de Mahun, Vocance, Villevocance et St-Julien, Vanosc, Satillieu, Seray à Lalouvesc et St-Jeure d'Ay, Sarras et Ozon sur le Rhône (et même de Dionay en Dauphiné), et au nord : les terres d'Argental, Burdignes, St-Sauveur, St-Julien, St-Genest, La Faye à Marlhes, Riotord, etc. Ses deux garçons Armand et Eudes de Retourtour étant prédécédés, Briand III laissait trois filles :
- Dauphine († v. 1387/1389 ; x 1354 Jacquemet de Roussillon, fils d'Aynard : Postérité par sa fille Françoise de Roussillon, mariée en 1381 à Boniface de Challant),
- Baudonne/Baudouine (elle teste en 1411 ; x 1367 Joffrey de Clermont-Chatte : Postérité) (ces deux filles, comme leurs deux frères, étaient nées de la Modèle:1re femme de Briand, Eléonore de Canillac, mariée en 1338, sœur de Guérine de Canilhac qui convola en 1345 avec Guillaume II Roger de Beaufort),
- et leur demi-sœur consanguine, Aélis/Alix de Retourtour (née semble-t-il peu après 1370, fille de la Modèle:2e femme de Briand, Jeanne de Beauvoir, épousée en 1355 ; Briand III se remaria en 3° noces et sans postérité avec Maragde, fille d'Armand de La Roue, remariée veuve en 1380 avec Guy Ier de Saint-Priest-en-Jarez). Par testament paternel, ce fut la petite Aélis qui hérita des biens des Retourtour et des Pagan, et fut mariée ou du moins promise encore enfant (en 1376, âgée de moins de 5 ans !) à Jacques {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Tournon (du même âge ; † 1396 à Nicopolis ; fils de Guillaume III de Tournon qui mourut, lui, en décembre 1382 ; marié finalement en 1387 à Catherine de Giac, Jacques eut une fille, Jeanne de Tournon, femme en 1412 de Géraud IV Bastet de Crussol) ; mais Aélis s'éteignit encore enfant vers 1383/1385, et les Tournon gardèrent l'héritage après de longs procès (arrêts du Parlement de Paris d'avril et novembre 1380, puis des 15 janvier 1381, avril 1381, 26 avril 1382 et 31 août 1407). La sœur aînée d'Aélis, Dauphine de Retourtour, resta cependant la dame de Retourtour et d'Ozon jusqu'à sa disparition vers 1387/1389<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- La seigneurie-baronnie de Retourtour passa ensuite à une branche cadette des Tournon : les Tournon de Meyres et du Vergier, issus d'Alexandre de Tournon, très probablement fils naturel (légitimé en 1499) de Jacques II de Tournon († v. 1510 ; lui-même petit-neveu de Jacques {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Tournon) ; sa descendante Anne de Tournon porta Retourtour à son mari François de Chanaleilles du Pin de La Valette, marié en 1612, et leur fille aînée Louise-Geneviève de Chanaleilles en fit le retour aux Tournon par son mariage en 1630 avec son cousin germain François-Christophe de Tournon de Meyres et du Vergier (cf. La Maison de Chanaleilles, par Charles Poplimont, 1873, sur Gallica, p. 41 ; Armorial de la Noblesse du Languedoc, par Louis de La Roque, 1860 : Chanaleilles ; Chanaleilles, sur Man8Rove), d'où Jean-Antoine de Tournon (né en 1653 ; x 2° 1691 Marie-Louise de Simiane-Moncha) et succession dans leur postérité Tournon-Simiane-Moncha : avec leur fils Jacques (né en 1702) puis leur petit-fils Alexandre-François-Xavier de Tournon-Simiane (né en 1747 ; père lui-même de Philippe-Camille-Casimir-Marcellin de Tournon-Simiane).Modèle:Boîte déroulante/fin
- Château d'Urbillac.
- Temple protestant.
- Église priorale Saint-Domnin de Macheville.
- Chapelle des Saints-Os, dans le quartier de Machevile.
- Les Chopes du Moulin, micro-brasserie installée dans une ancienne minoterie (minoterie Mandon).
- Le Mastrou, train à vapeur circulant dans les gorges du Doux entre Tournon-sur-Rhône et Lamastre.
- Quelques photos de monuments de la commune de Lamastre
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Une rue du bourg central.
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Les ruines du château de Pecheylard.
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Les ruines du château de Retourtour.
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Les ruines du château de Retourtour.
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Le château d'Urbilhac.
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Les environs est de Lamastre à l'automne 2012.
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Eglise Saint-Domnin de Macheville, en Modèle:Date-.
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Le vieux quartier de Macheville a été rénové en 2018.
Personnalités liées à la commune
- André-Ferdinand Hérold (1865-1940), écrivain ayant vécu et étant mort à Lamastre
- François-Désiré Bancel (né à Lamastre le Modèle:Date, † Modèle:Date à Lamastre), avocat et député
- Charles Seignobos (né à Lamastre le Modèle:Date, † Modèle:Date), historien
- Pierre Grandcolas (né à Gripport le Modèle:Date, † Modèle:Date à Lamastre), médecin, maire, député
- Pierre Mathias (1957-1988), rugbyman né à Lamastre