Saint-Didier-en-Velay

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Didier-en-Velay est une commune française située dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle porte ce nom depuis 1925 (loi du Modèle:Date-<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>) à la suite de la création de la commune de la Séauve-sur-Semène dont le territoire s'est détaché de celui de Saint-Didier. Avant cette date, elle portait le nom de Saint-Didier-la-Séauve. Déjà en 1866, le territoire de Saint-Didier avait été amputé d'une partie de ses terres lors de la création de la commune de Pont-Salomon<ref name=":1" />.

Ses habitants sont appelés les Désidériens, le nom venant du latin Desiderius (Didier).

Modèle:Sommaire

Géographie

Le village se situe depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au moins, dans le Velay. Il tire une partie de son nom de association au Velay, se trouvant en zone frontalière. Il est situé à une moyenne de 850 mètres d'altitude.

Localisation

Modèle:Maplink

La commune de Saint-Didier-en-Velay se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> du Puy-en-Velay<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité d'Yssingeaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Sainte-Sigolène<ref>Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton des Deux Rivières et Vallées dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : La Séauve-sur-Semène (Modèle:Unité), Saint-Victor-Malescours (Modèle:Unité), Pont-Salomon (Modèle:Unité), Saint-Just-Malmont (Modèle:Unité), Saint-Ferréol-d'Auroure (Modèle:Unité), Saint-Romain-Lachalm (Modèle:Unité), Saint-Pal-de-Mons (Modèle:Unité), La Chapelle-d'Aurec (Modèle:Unité).

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Urbanisme

Typologie

Saint-Didier-en-Velay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Didier-en-Velay, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (53,1 %), forêts (31,3 %), zones agricoles hétérogènes (9,9 %), zones urbanisées (5,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 762, alors qu'il était de 1 709 en 2013 et de 1 597 en 2008<ref name="LogCom" group="I"/>.

Parmi ces logements, 80,2 % étaient des résidences principales, 6,3 % des résidences secondaires et 13,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 70,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 29,7 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Didier-en-Velay en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (6,3 %) inférieure à celle du département (16,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 71,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (68,6 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le logement à Saint-Didier-en-Velay en 2018.
Typologie Saint-Didier-en-Velay<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> Haute-Loire<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 80,2 71,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 6,3 16,1 9,7
Logements vacants (en %) 13,5 12,4 8,2

Toponymie

Le nom de Saint-Didier-en-Velay conserve la trace de plusieurs éléments toponymiques. Le premier est l'importance de l'église locale dont le saint patron donne la première partie du nom: saint Didier (un débat existe afin de savoir s'il s'agit à l'origine de saint Didier l'évêque de Cahors ou de saint Didier, l'évêque de Vienne)Modèle:Sfn. Le second concerne l'installation en Velay de cette terre. Le terroir de Saint-Didier ne figure pas dans la liste des églises du Velay réalisée au XIIe siècle par l'hostier du Monastier Saint-Chaffre<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Histoire

La commune de Saint-Didier est mentionnée pour la première fois au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle dans le cartulaire de Chamalières-sur-Loire, sous l'appellation : « Parochia castri de S. Desiderio »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette appellation souligne le lien important qui existe dès l'origine entre l'église et le château local<ref>Modèle:Article.</ref>.

Quelques découvertes fortuites plaident en faveur d'une présence ponctuelle de personnes dans ce secteur dès l'époque préhistorique, sans qu'aucun élément structuré n'atteste d'une réelle occupation des lieux à cette époque.

Les recherches archéologiques réalisées sur la commune démontrent que l'espace connaît une certaine occupation antique. Il existe plusieurs petites exploitations rurales sur le territoire de cette commune à l'époque gallo-romaine, certaines étant spécialisées dans la production de péjat<ref>Modèle:Article</ref> (goudron de bois) utilisé alors notamment pour enduire les amphores. À partir des premiers temps médiévaux ce secteur connaît un développement significatif. À la fin du XIIe siècle, la paroisse de Saint-Didier ne semble pas rattachée, d'un point spirituel au moins, aux terres vellaves.

Tel n'est plus cas au XIIIe siècle. Saint-Didier devient alors le centre d'une des principales baronnies du Velay (ayant droit d'entrée aux États), et même la plus importante dans la partie orientale de ce territoire. En 1600, le duc de Montpensier la vend à Philibert de Nérestang, qui la fait ériger, avec Aurec (sa résidence) et autres terres, en marquisat de Nérestang (1619). À la mort du dernier marquis (1733), elle est vendue aux Genestet, qui en reprennent le titre<ref>Henri Woelmont de Brumagne, Notices généalogiques, Paris, Champion, vol. 7 (1930), p. 704 (Nérestang).</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Saint-Didier est la deuxième ville du VelayModèle:Sfn au coude à coude avec celle voisine de Monistrol et bien avant la cité d'Yssingeaux. Elle dispose dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle d'un jeu de paume, signe de l'importance de la villeModèle:Sfn. À partir de cette période et jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, la cité de Saint-Didier est réputée pour ses fromages vendus sur un marché spécifique une fois par semaineModèle:Sfn. Elle est aussi connue pour son carnaval<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le tissage de la soieModèle:Sfn prend peu à peu le relais de l'activité de travail du cuirModèle:Sfn. Les tanneries de la PêchoireModèle:Sfn installées au Moyen Age fonctionnent jusqu'au XIXe siècle.

Au cours de la Convention nationale (1792-1795), la commune, alors appelée Saint-Didier-la-Séauve, porte provisoirement le nom de Mont-Franc<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

En 1865, une portion du territoire communal a été cédée pour la création de Pont-Salomon, conjointement avec des contributions des communes d'Aurec-sur-Loire et de Saint-Ferréol-d'Auroure. En 1925, une autre partie du territoire communal a servi à la création de la commune de La Séauve-sur-Semène<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de Saint-Didier-en-Velay est membre de la communauté de communes Loire et Semène<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à La Séauve-sur-Semène. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Yssingeaux, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>.

Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Deux Rivières et Vallées pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la première circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:Élu actuel Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Équipements et services publics

Modèle:...

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 34 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 26,5 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,68 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (50,87 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Sports et loisirs

Aujourd'hui, la ville de Saint-Didier-en-Velay a des équipes sportives dans diverses disciplines.

Football

  • Le club de l'AS Saint-Didier Saint-Just-Malmont (ASSDJ) qui évolue au premier niveau régional de la ligue Auvergne/Rhône-Alpes (R3) depuis quelques années. Son équipe 2 évolue en District 3. En 2020, l'ASSDJ crée une section jeunes.
  • En 2022 est créé un second club : le FC Saint-Didier, qui ne comprend actuellement que des équipes jeunes.

Basketball

Depuis 2009, les clubs de basket de Saint Didier en Velay et de La Séauve Sur Semène ne forment plus qu’un seul et unique club : le BCDS (Basket Club Désidérien Séauvois).

Économie

Revenus

En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 48 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (42,8 % dans le département).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 77,6 % d'actifs (72,1 % ayant un emploi et 5,5 % de chômeurs) et 22,4 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 1 068 en 2013 et 1 130 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 487, soit un indicateur de concentration d'emploi de 68,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,1 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 1 487 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 417 travaillent dans la commune, soit 28 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 87,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 7,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Musées

  • Musée d'Arts et de traditions populaires

Lieux et monuments<ref>Modèle:Lien web.</ref>

La première église Saint-Didier<ref>Source: Base Mérimée.</ref>

Elle a été bâtie dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle comme l'attestent les résultats des recherches archéologiques menées sur place<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La première mention de l'édifice date du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. L'édifice actuel n'est cependant pas antérieur au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<Modèle:Sfn. Il comprend des parties de diverses périodes avec des agrandissements et des restaurations nombreusesModèle:Sfn. La nef date pour sa partie romane du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (notamment les chapiteaux historiés)Modèle:Sfn. La partie gothique date globalement du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIVe{{#if:s| s }} }}Modèle:Sfn. Une reprise de la voûte de l'ancien chœur a été réalisée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, comme l'atteste la présence de quatre blasons sculptés de dames de la famille de La Fressange<ref>Modèle:Article.</ref>. Le clocher est une tour carrée surmontée d’une flèche du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn.

Fichier:L'ancien couvent des soeurs de Jésus.jpg
L'ancien couvent des Soeurs de Jésus
Fichier:Vitraux Claire Joie Saint Didier en Velay.jpg
Les vitraux de la Chapelle Claire-Joie ont été réalisés par le maître verrier Louis-René Petit en 1964.
Fichier:Les vitraux de Louis-René Petit ont été ajoutés en 1964 à la Chapelle Claire-Joie de Saint Didier-en-Velay.jpg
Les mêmes vitraux vu de l'extérieur

Le centre du bourg de Saint-Didier-en-Velay est composé de rues pavées et de bâtiments anciens aux façades en pierres apparentes : la maison Guilhomon (XVIe s.)Modèle:Sfn, la maison Pradel (vestiges XVIe s.)Modèle:Sfn, la maison La FayetteModèle:Sfn, la maison MontmorencyModèle:Sfn, l'hôtel particulier de la FressangeModèle:Sfn et les HallesModèle:Sfn.

Fichier:Chapelle Claire Joie.jpg
La chapelle Claire-Joie a vu le jour en 1931 grâce à une souscription organisée par les Soeurs de Jésus.

La Halle aux grains

Une halle aux grains existe à Saint-Didier au moins depuis le XVe siècle, elle est qualifiée de marché aux grains au XVIe siècle<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. C'est au milieu du XIXème qu'un nouveau marché couvert vient remplacer et agrandir l'espace jadis occupé par l'ancienne halle médiévale. Les marchés très fréquentés se tenaient sur les places et dans les rues sans abri en cas d'intempéries. Le premier emplacement choisi est le Pré de la Foire (l'actuelle place Foch). Le projet d'une halle en fer n'a jamais été réalisé. Après les élections municipales de 1878, la nouvelle équipe plus républicaine que la précédente s'engage dans des travaux importants. Elle construit une école qui hébergera plus tard la Mairie puis la Médiathèque. Le projet de la halle d'un étage est décidé, en centre-ville, plusieurs maisons sont achetées pour être démolies. Il devait s'agir d'une halle aux grains, mais celle-ci n'a jamais été réalisée en raison de l'arrivée du train en gare de Saint-Didier-la-Séauve. Cette nouvelle configuration va nuire à l'attractivité de la ville et de ses marchés, au profit de Firminy. L'étage est aménagé pour l'école de garçons et une école d'industrie. Une salle est dédiée à la fanfare des enfants de Saint Didier, une autre aux sapeurs-pompiers dont les garages se trouvent au rez-de chaussée, à l'emplacement de la Place des Droits de l'Homme, la salle du fond qui sert pour les réunions, a également été utilisée comme cinéma. En 1970, La Maison des Jeunes est créée. En 1975, le maire crée le Musée des Arts et Traditions Populaires qui ferme en 2010 avec la vente de la collection privée.

Des travaux de rénovations de ce bâtiment sont en cours. La nouvelle Halle sera terminée avant l'été 2021 (actualisation nécessaire ?).

Les Sœurs de Jésus et la Chapelle Claire Joie

Les Sœurs de Jésus ont longtemps animé la vie sociale de la commune. Ce sont elles qui ont fait construire la chapelle Claire-Joie. L’histoire de la résidence Claire Joie est liée à celle des sœurs de Jésus, une congrégation qui s'occupait des plus pauvres. Elles héritent de l’actuelle propriété Claire-Joie en 1858, lorsque, sur son lit de mort, l’ancien maire, Amable Sovignet, leur cède son château et une usine de rubans, la Grand’Maison, sur le pré de la Foire (aujourd’hui la place Foch). Le château devient tour à tour école, patronage pour jeunes filles, lazaret et maison de retraite pour les sœurs ursulines. Pendant plusieurs siècles, les religieuses avaient occupé une maison dans le faubourg de Lyon , et qui a brûlé en 1934. Elles s’occupaient des malades, des orphelins et de l’enseignement des pauvres, non seulement dans leur fief mais aussi à l’ancien hôtel-dieu et à la Charité, situés faubourg de la Pêchoire, jusqu’à la création, au milieu du XVIIIe siècle, du futur Ehpad, l’hôpital général, au faubourg de La Séauve. Quatre classes d'école seront construites dans leur nouvelle demeure, le long du Charreyron et, en 1894, une cinquième classe voit le jour. L’école fermera ses portes en 1905 à cause de la loi de séparation de l'Église et de l'État. En 1911, elles cèdent la Grand’Maison à Pierre Goyet. En 1929, Marie Thérèse Marze fonde à Saint-Didier-en-Velay les sœurs de Jésus Rédempteur et de Marie-Médiatrice, communauté reconnue de droit diocésain par Norbert Rousseau, évêque du Puy<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Elles fusionnent en 2013 avec les sœurs de Notre Dame de La Salette<ref>Modèle:Lien web</ref>. L’ancienne chapelle étant devenue trop petite, il fallait construire un nouveau sanctuaire. Grâce à des dons et des billets de souscription, l’actuelle chapelle voit le jour en 1931. Parallèlement, le couvent devient une maison à caractère sanitaire. En 1933, les sœurs acquièrent, lors d’une vente aux enchères, l’ancienne usine de rubans Sangoy, construite dix ans plus tôt. Rebaptisée « clôs Sainte-Marie », l'usine y accueille dès 1935 des colonies de vacances. Leurs activités s’insèrent dans la pastorale paroissiale : catéchisme, visites et soins aux malades, participation à la vie liturgique. Elles créent le patronage qui accueille les enfants de la commune : les garçons au clos Sainte-Marie, les filles au couvent, puis à la maison commune, faubourg de Montfaucon. Mais les colonies et le patronage sont délaissés et à partir de 1960, les sœurs ne s’occupent plus que de soins infirmiers à domicile. En 1964, l’atelier monastique de Saint-Benoît-sur-Loire réalise des vitraux spécialement conçus par Louis-René Petit, maître verrier reconnu, qui ont été authentifiés par les services du ministère de la Culture<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1970, les bâtiments sont cédés à la congrégation des Ursulines pour une maison de retraite des religieuses âgées. C’est là où apparaît le nom "Claire-Joie". Le Modèle:Date-, Claire-Joie ferme ses portes et deux ans plus tard les Ursulines quittent le village.

Galerie

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

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Modèle:Palette Modèle:Portail