Panhard

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Panhard & Levassor est le constructeur automobile français (à moteur à explosion) le plus ancien, surnommé « la doyenne des marques », créée en 1891, dont l'activité civile a été arrêtée en 1967, après sa reprise par Citroën. L'entreprise poursuit la production des véhicules militaires, essentiellement des blindés légers [[Véhicule tout-terrain|Modèle:Dunité]], produits en France dans deux usines à Marolles-en-Hurepoix (Essonne) et Saint-Germain-Laval (Loire). Prenant le nom de Panhard Defense en 2012, elle est rachetée par Renault Trucks Defense et absorbée par Arquus en 2018.

Histoire de Panhard & Levassor

Fichier:Rétromobile 2017 - Panhard & Levassor charette anglaise - 1897 - 003.jpg
Logo de 1897.
Photo d'une voiture d'apparence hippomobile sur lequel quatre personnes sont assises.
Panhard, Levassor et Mayade en 1892.
Fichier:Avril 1905, le 'Panhard et Levassor' du comte R. de Vogüe gagne le 'Championnat de la Mer' organisé Monaco, en battant tous les RM à partir de 50 kilomètres.jpg
Victoire du canot automobile Panhard-Levassor du comte Robert de Vogüé au "Championnat de la Mer" annuel de Monaco en 1905.
Photo d'une voiture d'apparence hippomobile avec un chauffeur et un passager.
Véhicule Panhard-Levassor, vers 1890-1895.

Vers 1800, le Breton François-René Panhard<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> vint à Paris travailler comme sellier, puis comme carrossier. Son fils Adrien Panhard développa les affaires et se lança, avec succès, dans la location de voitures hippomobiles.

Le fils d'Adrien, René Panhard, fit l'École centrale de 1861 à 1864<ref>http://centrale-histoire.centraliens.net/divpdf/panhard.pdf</ref> et entra comme cadre à la Société Perin, machines à bois.

Jules Périn, découpeur de bois chez les « Meubliers du Faubourg », déposa, en 1845, le brevet d'un guide-lame de scie, et devint fabricant de machines à bois de divers types : scies, dégauchisseuses, mortaiseuses… En 1867, Perin s'associa avec René Panhard, pour fonder la « Perin, Panhard & Modèle:Cie ».

René Panhard fit appel, en 1872, à l'ingénieur Émile Levassor, son condisciple de l'École centrale, qui devient actionnaire de la « Périn, Panhard & Cie » à 10 %<ref> Modèle:Lien web</ref>. Ils s'intéressèrent aux moteurs à gaz à partir de 1875 et leur production en série débuta l'année suivante. Le représentant pour la France des moteurs à pétrole Gottlieb Daimler, Édouard Sarazin, entra en contact avec Émile Levassor. Ce dernier épousa, en 1890, la veuve d'Édouard Sarazin et commença la production sous licence des moteurs « Daimler » puis la construction de voitures à pétrole. En 1886, à la mort de Jules Perin, Emile Levassor entre dans le capital de l'entreprise, qui prend une nouvelle raison sociale : « Panhard & Levassor ».

Le Modèle:Date, Levassor écrit à Gottlieb Daimler en lui demandant de venir le rejoindre à Paris, pour voir la voiture à quatre places qu'il venait de mettre au point et le quadricycle qu'Armand Peugeot venait d’envoyer chez « Panhard » pour mise au point, car son fonctionnement était défectueux. Ce quadricycle, le premier fabriqué par l'entreprise Peugeot, fut finalement vendu par René Panhard le Modèle:Date à un Suédois après qu’il eut été mis au point par la maison Panhard & Levassor<ref name="automobileclubdefrance 16">Modèle:Lien web</ref>.

L’allumage par brûleurs fonctionnant irrégulièrement, Émile Levassor met au point l'allumage par incandescence, brevet déposé par « Panhard & Levassor », le 24 août 1891. En novembre 1891 débute la production en série de trente automobiles « Panhard & Levassor »<ref name="automobileclubdefrance 16"/>, dont cinq qui furent vendues la première année. L'industrie automobile était née.

Après le rachat de la société en difficulté par Citroën en 1965, la production d'automobiles civiles cesse le 20 juillet 1967. La division des machines à bois Perin-Panhard avait été vendue en 1952.

Emblèmes de Panhard & Levassor

Les carrossiers hippomobiles puis automobiles marquaient de leur nom ou de leur monogramme les cabochons des moyeux - ou cache-moyeux - de leurs voitures. Les premiers constructeurs de châssis automobiles conservèrent cette tradition. Cette marque de fabrique était assez discrète et il fallait se courber le dos pour la reconnaître. La réclame triomphante de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ainsi que la naissance de firmes concurrentes porta Panhard à se distinguer par l'apposition d'un monogramme cerclé mêlant les initiales des fondateurs Levassor et Panhard en un chiffre PL sur le radiateur et plus tard sur la calandre de leurs autos. Un monogramme de ce type était alors un emblème très banal, mais encore jamais vu sur une voiture, sinon sur les rares véhicules d'Amédée Bollée. Panhard-Levassor étant alors, avec de Dion-Bouton, le plus grand constructeur mondial et ses voitures se voyant partout dans les villes, de l'Angleterre à la Russie et jusqu'au Japon, le succès fut immédiat. Dans une France cocardière pavoisant à chaque fête ses bâtiments publics des emblèmes de la Troisième République, la ressemblance du monogramme "FR" de celle-ci avec le chiffre "PL" de Panhard en augmenta le retentissement. Le cerclage de ce logo avant la lettre fut flanqué d'un double "S" quand Panhard adopta le moteur Knight sans-soupape, puis fut évidé et coloré de rouge dans les années 1930.

Devant ce résultat enviable, les autres constructeurs s'empressèrent de faire de même et l'on vit fleurir pléthore de double D (Darracq), de RS (Rochet-Schneider), de RR (Rolls-Royce) et de TM (Turcat-Méry). D'autres concurrents ajoutèrent à leur nom en lettres de métal découpé des emblèmes figurés sur leurs calandre, comme la roue ailée de De Dion-Bouton ou le trèfle à quatre feuilles de Georges Richard.

Sa calandre particulière en coupe-vent fut un autre élément de l'identité visuelle de Panhard. Cette calandre fut inclinée et arrondie sur la Dynamic au style très "Louis XV" avant d'être abandonnée sur les modèles de l'immédiat après-guerre. Simultanément le nom Panhard était occulté par celui de Dyna, considéré plus moderne, tandis que disparaissait aussi le monogramme PL. A cette époque Simca faisait de même avec le nom "Aronde". Ce n'est qu'avec les dernières versions de la 17 en 1961 que le monogramme PL réapparut dans un écusson plastique du plus bel effet, pour s'éteindre en même temps que la production des 24 et de toute voiture de tourisme de la marque en 1967.

La société ne disparut pas pour autant, se concentrant sur ses véhicules militaires sous la houlette de Michelin/Citroën, Peugeot, Auverland (ex-Cournil), Renault Truck Défense (Volvo) puis Arquus. Cette société Panhard Défense utilisa un logo mêlant le chamois d'Auverland à une graphie inspirée de celle du nom Panhard sur ses réclames des années 1920 à 1950. Seule cette dernière est conservée actuellement.

Aux marques distinctives qu'étaient son nom, son chiffre, sa calandre et sa typographie, Panhard ajouta en 1933 un bouchon de radiateur en cimier de capot, comme s'en était développé l'usage chez ses concurrents. Cette mascotte fut nommée l'Eclair. Elle figurait la foudre en deux ailes d'un dessin très art déco. Elle fut posée sur les calandres puis les capots des Panhard jusqu'en 1954 avec sa version simplifiée sur la Dyna X. Elle ne fut pas reprise sur la très profilée Dyna Z où elle aurait détonné, et de toute façon les autorités interdirent la présence dangereuse de ces décors débordant sur les capots afin d'éviter d'aggraver les blessures d'un piéton en cas de heurt.

Historique de la production automobile

1891-1918

Photo d'un véhicule d'apparence hippomobile exposé dans un musée.
Panhard - Levassor Type P2D (1890 - 1896).

Panhard, de son nom complet Panhard & Levassor, est une société de construction d'automobiles française. Héritière de la société Périn-Panhard, elle fut établie en tant que constructeur d'automobiles en 1891, par les deux associés Louis-François-René Panhard et Émile Levassor, avec la participation de Louise Sarazin, veuve d'Édouard Sarazin, lors de l'ouverture de la première usine d'automobiles à pétrole au monde, au 16, avenue d'Ivry, dans le [[13e arrondissement de Paris|Modèle:13e de Paris]]<ref>Modèle:Lien web</ref>. C'est par la fabrication sous licence du moteur bi-cylindre Daimler que la maison Panhard & Levassor va commencer sa production de véhicules.

C'est à cette primauté industrielle dans la production de voitures automobiles à moteur à explosion que Panhard & Levassor doit son titre de marque doyenne, qui la place avant Carl Benz, Gottlieb Daimler ou Armand Peugeot. Les marques Bollée, de Dion-Bouton et Serpollet l'avaient précédée dans la production d'automobiles à vapeur. Panhard & Levassor devint un des premiers constructeurs d'automobiles du monde, derrière le meneur, de Dion-Bouton. À cette époque, toute automobile était un objet de luxe. Malgré la naissance de l'industrie de la voiture populaire avec Le Zèbre ou Citroën, Panhard conserva son orientation initiale jusqu'à l'Occupation. En 1894, le Petit Journal (journaliste Pierre Giffard) lance un concours, ou pseudo course, pour tout véhicule sans chevaux, entre Paris et Rouen, Peugeot arrive en tête avec 2 véhicules, Panhard, troisième, après le déclassement du comte De Dion-Bouton<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. En 1895, la marque s'illustre en étant la plus rapide de la course Paris-Bordeaux-Paris, Modèle:Unité en Modèle:Heure. Un monument commémore cet évènement à la première course d'automobiles au monde, il se situe à Paris, dans le jardin de la place de la Porte Maillot, en face du Palais des congrès. La 6hp gagne Paris-Dieppe et Paris-Marseille avec Hourgières en 1897, puis Paris-Bordeaux avec de René de Knyff<ref>Lors du quadruplé obtenu au premier tour de France automobile en 1899 par Panhard, "Pinson" est le quatrième classé. Affilié à l'AVCNA de Nice, il gagne la Coupe-Challenge de Paul Chauchard en 1900, sur un trajet Nice-Puget-Théniers-Nice de 213 kilomètres. Il termine encore en 1900 sur voiture de la marque deuxième de Paris-Toulouse-Paris, course sous les auspices de la commission d'exécution des concours dans le cadre des Sports de l'Exposition Universelle de 1900, ce qui lui vaut une médaille d'argent de l'Exposition en catégorie voitures (vitesse moyenne supérieure à Modèle:Unité) (Modèle:Lien web) et il obtient deux autres quatrième places, à Nice-Marseille en 1900, et à Paris-Bordeaux en 1901, puis il est Modèle:10e de Paris-Vienne en 1902 (Modèle:Lien web).</ref> et enfin Marseille-Nice en 1898 avec Charron. En 1900 et 1901, des Panhard s'imposent lors des deux premières Coupe Gordon Bennett. En 1904, la marque remporte également la première Coupe Vanderbilt, à Long Island, et son vainqueur le parisien d'adoption George Heath obtient -à postériori- le titre de Champion d'Amérique de course automobile. Durant les douze premières années de la compétition automobile sur route, Panhard est le constructeur engrangeant largement le plus de victoires, avec un gros quart des succès obtenus dans les épreuves alors offertes aux quatre roues motorisées. Mais outre-Atlantique le bilan est maigre pour des pilotes locaux, Joe Tracy seul obtenant quelques résultats en courses en 1903.

Photo d'une voiture de course à deux places de couleur bleue dans un stand.
La Panhard Grand Prix Modèle:Unité/2 4I de 1908 (exposée ici en 2008).

Après la mort d'Émile Levassor en 1897 Modèle:Incise, Panhard & Levassor diminue lentement sa participation aux compétitions sportives avant de l'interrompre totalement en 1908 à la suite d'un drame au Grand Prix de Dieppe qui entraine le décès d'Henri Cissac. Depuis plusieurs années déjà le palmarès des Panhard avait pâli devant la concurrence des Peugeot, Mors, Richard-Brasier ou Darracq. La marque, qui pourtant avait pour la première fois engagé trois véhicules dans ce Grand Prix de l'ACF, va se concentrer désormais sur la production de camions et de voitures de luxe. Ces prestigieuses voitures figuraient dans le peloton de tête de cette catégorie, en France, aux côtés des Amédée Bollée, Delaunay-Belleville, Hispano-Suiza, Delage ou Voisin. Arthur Krebs succède à Levassor et sera le directeur de la marque de 1897 à 1916. Entre 1901 et 1903 Henri Jeannin est le fabricant de la marque en Allemagne. Avant la Première Guerre mondiale, Panhard est le premier constructeur français. Loin devant Renault.

Dès avant le conflit de 1914-1918, Panhard & Levassor lie des contacts étroits avec le ministère de la guerre grâce à Krebs, ancien militaire. Panhard & Levassor va participer à l'effort de guerre et va demeurer l'un des grands fournisseurs de l'armée, encore jusqu'à nos jours.

L'ère des sans-soupape : 1910-1940

Fichier:Panhard Levassor 35 CV (1926), Paris Motor Show 2018, IMG 0325.jpg
Panhard 35CV modifiée, propriété de George Eyston en 1926 et qui établit avec le record du monde de l'heure en février 1934 (Modèle:Unité parcourus, à Montlhéry).
Fichier:Michel Doré sur Panhard 8 cylindres en août 1930 au 'Meeting des records' du M.C.F. à Arpajon (RM de catégorie sur le km et le mille lancés, à plus de 222 kmh).jpg
Michel Doré sur Panhard 8 cylindres, en août 1930 au 'Meeting des records' du M.C.F. à Arpajon (RM de catégorie sur le kilomètre et le mille lancés, à plus de Modèle:Unité).
Fichier:British Empire Trophy 1932.jpg
G. Eyston de nouveau, deuxième du premier Modèle:Lang en 1932, sur Panhard 8C cette fois.
Fichier:Paris - Retromobile 2013 - Panhard et Levassor X66 cabriolet - 1932 - 001.jpg
Panhard X66 cabriolet de 1932.
Fichier:1933 Panhard et Levassor X72, 6CS, RL pic1.JPG
Panhard et Levassor 6CS (X72) 1933
Fichier:Panhard et Levassor X76 Dynamic 1937 Musée Henri Malartre-3425.jpg
Panhard et Levassor X76 Dynamic 1937 Musée Henri Malartre
Fichier:Publicité Panhard 1924.jpg
Publicité 1924

Dès 1910, Panhard s'intéressa au moteur sans soupape, selon un brevet déposé par Modèle:Lien. Les soupapes étaient remplacées par des chemises coulissantes couvrant et découvrant les ouvertures d'admission et d'échappement. De 1910 à 1924, Panhard & Levassor proposera à son catalogue aussi bien des voitures mues par des moteurs conventionnels à soupapes que des moteurs sans soupape. Par la suite et jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, tous les modèles de la marque seront équipées de moteurs sans soupape à essence, à gazogène et même Diesel. À l'origine, les chemises coulissantes sont réalisées en fonte, matériau auto-lubrifié. Ces chemises sont épaisses et lourdes et empêchent les montées en régime rapide et les vitesses de rotation élevées. À partir de 1923, Panhard & Levassor innove avec de nouvelles chemises minces, en acier, beaucoup plus légères. Pour éviter le grippage, les chemises externes, moins sollicitées thermiquement, sont revêtues intérieurement de régule, un matériau anti-friction. Grâce à cette avancée technique, les moteurs tournent plus vite et gagnent en nervosité. En 1925, une Modèle:Nobr de Modèle:Unité conquit le record du monde de l'heure, avec une moyenne de Modèle:Unité. En 1929, fut conçue la barre Panhard, une barre stabilisatrice anti-roulis, qui est encore utilisée pour la suspension arrière de nombreux véhicules à essieu rigide, partout dans le monde.

Les moteurs à doubles chemises coulissantes avaient pour avantage un grand silence de fonctionnement, un couple élevé, garant d'une grande souplesse, présente dès les plus bas régimes ainsi qu'une grande solidité, mais pour inconvénient une consommation d'huile assez élevée due aux importantes surfaces coulissantes des chemises mobiles qu'il fallait bien lubrifier. De plus la précision d’ajustage était élevée et l'usinage était complexe, rendant le coût de fabrication de ces moteurs élevé. Ils étaient donc réservés à des voitures haut de gamme telles que l'étaient les Panhard & Levassor. Quelques tentatives de voitures de moyenne puissance furent tentées avec des Modèle:Unité, mais elles furent toujours beaucoup trop chères face à la concurrence.

Durant la présidence de Raymond Poincaré Panhard & Levassor est la marque officielle de l'Élysée avec ses Modèle:Unité/2.

En 1924, Panhard & Levassor rachète la petite marque Delaugère & Clayette, située à Orléans. Désormais, Delaugère & Clayette va devenir l'atelier de carrosserie de Panhard & Levassor.

À la fin des années 1920, la gamme Panhard & Levassor est pléthorique, avec des modèles à moteurs quatre ou six-cylindres (plus quelques confidentielles huit-cylindres) qui se concurrencent au sein de la même gamme. Une rationalisation de la gamme a lieu à partir de 1930 avec les modèles 6CS et 6DS (plus la très rare 8DS). Ces modèles sont presque systématiquement carrossés à l'usine, ce qui est encore assez peu fréquent chez les autres marques de haut de gamme françaises chez qui les voitures sont souvent livrées en châssis puis carrossées à l'extérieur. Les conduites intérieures sont carrossées à l'usine d'Orléans (anciennes usines Delaugère et Clayette), tandis que les carrosseries spéciales (cabriolets, coupés chauffeur…) sont carrossées à l'extérieur, le plus souvent chez Janssen.

En 1934, le modèle évolue avec la carrosserie « Panoramique ». Ce nouveau modèle comporte deux petites vitres, très fortement cintrées, de part et d'autre du pare-brise. Avec ses deux montants très fins, ce dispositif assure une visibilité totale, sans angle mort. Cette période marque l'âge d'or de Panhard & Levassor avant la guerre. C'est à cette époque que les chiffres de production vont atteindre leur sommet. La Modèle:Nobr sans soupape Modèle:Nobr modifiée de Eyston (associé à Froy) établit, en 1934 toujours, au mois de juin, les records du monde des Modèle:Unité, Modèle:Unité, Modèle:Unité, Modèle:Unité, Modèle:Unité et six heures, sur l'autodrome de Linas-Montlhéry<ref>Omnia, Modèle:N°, juillet 1934, Modèle:P..</ref>, après celui de l'heure au mois de février, et après ceux de Michel Doré sur le kilomètre et le mille en août 1930.

À partir des 6CS et 6DS, et jusqu'à la disparition de la marque, Louis Bionier assure le dessin des modèles. Pendant cette période, Panhard développe une grande gamme d'utilitaires : camions, autocars, autobus, et travaille sur la technologie du gazogène.

En 1936, en pleine mode « aérodynamique », Panhard & Levassor présente la Dynamic. C'est une voiture extrêmement moderne : carrosserie autoporteuse en acier, freinage hydraulique à double circuit, suspension par barres de torsion sur les quatre roues, indépendante à l'avant, vitres panoramiques, et bien sûr moteur six-cylindres sans soupape (Modèle:Unité/2 de Modèle:Unité, Modèle:Unité/2 de Modèle:Nobr ou Modèle:Unité/2 de Modèle:Nobr). Cette vaste voiture (trois places de front à l'avant et quatre à l'arrière) se distingue par son style exubérant et sa direction presque centrale (en fait légèrement décalée sur la droite). La présentation de la Dynamic a lieu au mois de mai, en pleines grèves à la suite de l'arrivée du Front populaire… La clientèle bourgeoise de la marque cherche la discrétion et a d'autres préoccupations que d'acheter une voiture aussi voyante. La Dynamic sera un échec commercial avec seulement Modèle:Unité vendues entre 1936 et 1940.

La production de la Dynamic sera interrompue en 1940. Malgré tout, quelques Dynamic seront encore assemblées, à partir de pièces détachées stockées à l'usine et commercialisées (difficilement) jusqu'en 1948.

L'ère du flat-twin : 1945-1967

Fichier:Panhard-Levassor Dynavia (1948) pic2.JPG
Panhard-Levassor Dynavia (1948)
Fichier:Opbouw van de autotentoonstelling in de RAI Panhard, Bestanddeelnr 909-3284.jpg
Panhard Dyna Z exposée au RAI Amsterdam en 1958

En 1945, après la Seconde Guerre mondiale, les conditions économiques vont obliger "Panhard" à produire des voitures plus abordables. Panhard va alors fabriquer des voitures légères, comme les Dyna X, Junior, Dyna Z, PL 17, qui deviendra la 17 (cette appellation de « 17 » vient de l'addition des chiffres Modèle:Unité de consommation aux Modèle:Unité, Modèle:Unité et Modèle:Nobr fiscaux), enfin, l'ultime Panhard : la 24, nommée en hommage aux 24 Heures du Mans.

La firme Panhard, en 1947, sera la première en France à étudier l'aérodynamisme de ses modèles d'après des prototypes en soufflerie, par exemple la "Dynavia", présentée au Salon en 1948 et exposée actuellement à la Cité de l'Automobile – Musée National – Collection Schlumpf. De ce prototype naîtra la Modèle:Nobr, modèle très arrondi et aérodynamique offrant six places et consommant Modèle:Unité aux Modèle:Unité/2.

La société parvint à contourner les restrictions gouvernementales du plan Pons lui interdisant de poursuivre son activité automobile. Pour cela, Panhard devra faire appel à l'aluminium pour la construction de la structure et de nombreux composants de ses véhicules. Les Modèle:Nobr et les premières Z avaient une carrosserie en aluminium.

Les dernières Z et les PL 17 furent construites en tôles d'acier embouties. Les carrosseries étaient arrondies et très aérodynamiques, ce qui les rendait différentes de leurs contemporaines. La Modèle:Nobr était un 2+2, et la Modèle:Nobr, avec un empattement plus long, était assez spacieuse pour quatre ou cinq personnes.

La construction des moteurs sans soupape, devenus désuets par les progrès faits sur les moteurs classiques, fut abandonnée, et tous ces modèles se trouvèrent motorisés par des bicylindres à plat et opposés, refroidis par air. Ce type de moteur à haut rendement, jusqu'à soixante chevaux SAE (Modèle:Unité) pour Modèle:Unité/2 sur la Modèle:Nobr, perfectionné à de multiples reprises par l'ingénieur Delagarde, présentait de nombreuses originalités techniques :

  • Des cylindres borgnes : culasse non détachable de son cylindre
  • Un embiellage équipé de roulements à rouleaux, selon un brevet Panhard
  • Des soupapes rappelées par des barres de torsion, dotées d'un rattrapage de jeu hydraulique

"Panhard" fut également le premier constructeur à concevoir un moteur turbo Diesel (Clerget).

Une gamme réduite de véhicules, des moyens financiers trop mesurés par une direction timorée, une distribution limitée à la France et la Belgique, une mécanique à l'entretien délicat ont handicapé la firme "Panhard" qui chercha un soutien chez Citroën qui y prit en 1955 une participation de 25 %, qu'elle porta à 45 % en 1958. En 1965, Citroën acheta ce qui restait pour atteindre les 100 %. Mais celui qui aurait pu être le sauveur se révéla être l'exécuteur, et si Citroën distribua les Panhard dans son réseau de concessionnaires, il refusa les investissements nécessaires pour développer de nouveaux moteurs ou des modèles (notamment des berlines) qui auraient concurrencé ses propres véhicules. Citroën utilisa aussi les usines Panhard d'Ivry pour y produire des 2CV fourgonnette. Faute d'avoir obtenu les moyens pour produire le cabriolet, le break et surtout la berline 4 portes qui étaient dans les cartons pour compléter l'offre du coach 24, les ventes s'effondrent et Citroën annonce en 1967 l'arrêt de la production des automobiles particulières Panhard. Malgré l'évident potentiel de cet ultime modèle, le couperet est tombé. Citroën, absorbé par ses propres projets (dont ceux de ses futures GS et SM) et où règne une forte culture citroënniste, ne veut pas de doublons "étrangers" dans sa gamme. Son patron Pierre Bercot, récupère quelques ingénieurs, les usines, les droits sur le nom de "Dyane" (affecté à une évolution de la 2 CV dessinée par le styliste maison de Panhard : Louis Bionnier), la production des véhicules militaires et sacrifie une firme qu'il juge sans avenir. À partir de cette date, l'usine de l'avenue d'Ivry ne construira plus que des 2 CV fourgonnette. Le nom Panhard est conservé pour la production de véhicules militaires jusqu'en 2018.

Modèles

Liste (non exhaustive) des modèles d'avant-guerre de la marque :

  • 1890-1891 : deux premiers prototypes de voiture à pétrole : moteur V2 sous licence Daimler, carrosserie dos-à-dos
  • 1891-1897 : première série de trente voitures : moteur V2 sous licence Daimler P2C ou P2D ; l'industrie automobile est née
  • 1895 : apparition du moteur Phénix à 2 ou 4 cylindres développé par Daimler et construit sous licence
  • 1900 : apparition du moteur Centaure à 2 ou 4 cylindres développé par Krebs : après la mort de Levassor, la marque devait verser des royalties à sa veuve pour chaque moteur sous licence Daimler. Panhard & Levassor se libère de cette obligation avec ce nouveau moteur
  • 1910 : premier moteur sans soupape commercialisé par Panhard & Levassor
  • 1923 : apparition des chemises minces en acier
  • 1924 : arrêt de la fabrication des moteurs conventionnels à soupapes
  • 1929 : présentation de la 6DS, suivie en 1930 de la plus petite 6CS
  • 1934 : carrosserie « Panoramique »
  • 1936 : présentation de la Dynamic
  • 1940 : fin de production (avec des pièces d'avant-guerre en stock, quelques Dynamic seront vendues jusqu'en 1948)

Liste des véhicules produits entre 1890 et 1922

Fichier:Pinson, sur Panhard 16 hp M4I 4.4L. - victoire à la Coupe-Challenge Chauchard 1900 de l'A.V.C.N.A (3 partants).jpg
Pinson en février 1900, sur Panhard 16 hp M4I Modèle:Unité/2.
Tableau synthétique des véhicules produits entre 1890 et 1922
Type Années Motorisation Châssis Cylindrée production
2 / 2¾ / 3 1/3 / 3¾ CV 1890–1896 P2D / 2 Cyl. Modèle:Unité/2 180
1½ CV 1891–1893 P2C / 2 Cyl. Modèle:Unité/2 15
1 CV 1895 M2A / 2 Cyl. Modèle:Unité/2 1
4 / 5 CV 1895–1902 M2E / 2 Cyl. A1 / A2 Modèle:Unité/2 371
10 CV 1895–1897 M2K / 2 Cyl. Modèle:Unité/2 2
6 / 7 CV 1896–1902 M2F / 2 Cyl. A1 / A2 Modèle:Unité/2 992
8 / 10 CV 1896–1902 M4E / 4 Cyl. B1 / B2 Modèle:Unité/2 769
Prototype 1897 M1E / 1 Cyl. Modèle:Unité/2 1
12 CV 1897–1902 M4F / 4 Cyl. B1 / B2 Modèle:Unité/2 514
16 CV 1899–1902 M4I / 4 Cyl. Modèle:Unité/2 52
16 / 18 CV 1901–1904 O4F / 4 Cyl. E / F Modèle:Unité/2 188
30 / 35 CV 1901–1903 O4L / 4 Cyl. G Modèle:Unité/2 27
5 CV 1902 O2E / 2 Cyl. A Modèle:Unité/2 14
7 CV 1902–1905 O2R / 2 Cyl. A / D / N Modèle:Unité/2 583
10 CV 1902–1905 O4E / 4 Cyl. B / E Modèle:Unité/2 791
15 CV 1902–1905 O4R / 4 Cyl. C / H Modèle:Unité/2 731
20 / 24 CV 1902–1905 O4I / 4 Cyl. F / H Modèle:Unité/2 176
24 CV 1902–1903 O²4I / 4 Cyl. L Modèle:Unité/2 11
50 / 60 CV 1902–1903 O²4M / 4 Cyl. M Modèle:Unité/2 12
8 CV 1903–1909 S3E / 3 Cyl. P Modèle:Unité/2 649
70 CV 1903–1904 S²4M / 4 Cyl. R Modèle:Unité/2 16
10 CV 1904–1907 S4E / 4 Cyl. S Modèle:Unité/2 29
15 CV 1904–1907 S4R / 4 Cyl. I / J / S Modèle:Unité/2 896
18 CV 1904–1907 S4F / 4 Cyl. J Modèle:Unité/2 471
35 CV 1904–1905 O²4L / 4 Cyl. G Modèle:Unité/2 24
24 CV 1905–1906 S4I / 4 Cyl. J / O Modèle:Unité/2 260
35 CV 1905–1906 S4L / 4 Cyl. O Modèle:Unité/2 59
50 CV 1905–1909 Z4O / 4 Cyl. Q Modèle:Unité/2 108
24 CV 1906–1908 Z4I / 4 Cyl. U1 Modèle:Unité/2 774
35 CV 1906–1909 Z4L / 4 Cyl. U1 Modèle:Unité/2 335
15 CV 1907–1912 T4R / 4 Cyl. U2 / U7 / X / X4 / X11 Modèle:Unité/2 777
18 CV 1907–1913 T4F / 4 Cyl. U2 / U6 / X1 / X12 Modèle:Unité/2 1 715
24 / 25 CV 1907–1914 T4I / 4 Cyl. K / U1 / U3 / U10 Modèle:Unité/2 472
10 CV 1908–1910 T4E / 4 Cyl. X Modèle:Unité/2 105
65 CV 1908–1910 T²6S / 6 Cyl. U4 Modèle:Unité/2 15
120 CV 1908 T³4V / 4 Cyl. Modèle:Unité/2 3
8 CV 1909–1912 U2E / 2 Cyl. X2 / X6 Modèle:Unité/2 248
12 CV 1909–1912 U4E / 4 Cyl. X5 Modèle:Unité/2 1 422
24 CV 1909–1910 W6R / 6 Cyl. U5 Modèle:Unité/2 26
24 / 25 / 30 CV 1909–1916 V6R / 6 Cyl. U8 / X3 / X13 Modèle:Unité/2 170
28 / 35 CV 1910–1915 V6F / 6 Cyl. Y Modèle:Unité/2 59
35 CV 1910 T4L / 4 Cyl. U1 Modèle:Unité/2 18
50 CV 1910 ZZ4O / 4 Cyl. Q Modèle:Unité/2 1
12 CV 1911–1914 LU4E / 4 Cyl. X10 / X16 Modèle:Unité/2 1 169
18 CV 1911–1912 U6E / 6 Cyl. X8 / X15 Modèle:Unité/2 125
10 CV 1912–1921 SU4E / 4 Cyl. X19 Modèle:Unité/2 3 020
12 CV 1913–1914 LU4E2 / 4 Cyl. X20 Modèle:Unité/2 701
12 CV 1914–1918 SU4E / 4 Cyl. X25 Modèle:Unité/2 881
7 CV 1915 TU4C / 4 Cyl. X27 Modèle:Unité/2 1
12 CV 1920–1922 SU4D2 / 4 Cyl. X31 Modèle:Unité/2 1 376

Liste des véhicules produits entre 1910 et 1940

Modèle:Section à sourcer

Tableau synthétique des véhicules produits entre 1910 et 1940
Type Années Motorisation Châssis Cylindrée production
20 CV 1910–1915 K4F / 4 Cyl. U9 / X7 / X9 / X14 Modèle:Unité/2 1 288
15 CV 1912–1915 SK4E / 4 Cyl. X17 / X21 Modèle:Unité/2 752
30 CV 1912–1914 RK6F / 6 Cyl. X18 Modèle:Unité/2 30
20 CV 1913–1917 SBK4F / 4 Cyl. X22 Modèle:Unité/2 100
20 CV 1913–1922 SK4F / 4 Cyl. X23 / X29 / X34 Modèle:Unité/2 1 012
35 CV 1913–1919 SK4L / 4 Cyl. X24 Modèle:Unité/2 73
16 CV 1914–1929 SK4E2 / 4 Cyl. X26 / X28 / X36 / X40 / X46 Modèle:Unité/2 7 141
6 CV 1917 K4C / 4 Cyl. X30 Modèle:Unité/2 1
7 CV 1920–1921 K4C2 / 4 Cyl. X32 Modèle:Unité/2 6
10 CV 1921–1924 SK4C / 4 Cyl. X37 Modèle:Unité/2 1 392
16 CV 1921–1922 SK4E3 / 4 Cyl. X33 Modèle:Unité/2 72
35 CV 1921–1930 SK8E / 8 Cyl. X38 / X42 / X54 Modèle:Unité/2 242
12 CV 1922–1930 SK4D / 4 Cyl. X39 / X43 / X45 Modèle:Unité/2 3 506
20 CV 1922–1929 SK4F2 / 4 Cyl. X35 / X41 / X48 / X53 Modèle:Unité/2 830
10 CV 1924–1925 SK4C3 / 4 Cyl. X44 Modèle:Unité/2 776
10 CV 1924–1929 SK4C4 / 4 Cyl. X47 / X60 Modèle:Unité/2 4 016
15 CV 1924 SK4D2 / 4 Cyl. X50 Modèle:Unité/2 1
20 CV 1924–1927 SK4F5 / 4 Cyl. X49 Modèle:Unité/2 242
20 CV 1924 / 1928 SK4E4 / 4 Cyl. X51 / X62 Modèle:Unité/2 2
10 CV 1925–1926 SK4?? / 4 Cyl. X52 Modèle:Unité/2 2
10 CV 1925–1926 SK4?? / 4 Cyl. X55 Modèle:Unité/2 2
16 CV 1926–1931 SK6D / 6 Cyl. X57 Modèle:Unité/2 657
10 CV 1927–1930 SK6C2 / 6 Cyl. X59 Modèle:Unité/2 636
12 CV 1927 SK4D5 / 4 Cyl. X58 Modèle:Unité/2 1
20 CV 1927–1930 SK4F6 / 4 Cyl. X56 Modèle:Unité/2 76
11 CV 1928 SK6?? / 4 Cyl. X64 Modèle:Unité/2 1
12 CV 1928 SK6C3 / 6 Cyl. X61 Modèle:Unité/2 8
12 CV 1928–1931 SK6C4 / 6 Cyl. X63 Modèle:Unité/2 1 629
11 CV 1929 SK4C10 / 4 Cyl. X65 Modèle:Unité/2 1
6 DS 1929–1932 SK6D6 / 6 Cyl. X66 Modèle:Unité/2 509
8 DS (Prototyp) 1929 SK8E / 8 Cyl. X67 Modèle:Unité/2 1
8 DS / 8 cylindres 1930–1938 SK8D / 8 Cyl. X67 Modèle:Unité/2 43
6 CS 1930–1932 SK6C4 / 6 Cyl. X68 Modèle:Unité/2 1 028
6 CS Spécial 1930–1933 SK6C5 / 6 Cyl. X69 Modèle:Unité/2 1 310
6 CS RL / CS 1932–1936 SK6C5 / 6 Cyl. X72 Modèle:Unité/2 2 173
6 DS RL / DS 23 CV/ DS 1932–1938 SK6D7 / 6 Cyl. X70 / X71 Modèle:Unité/2 509
CS Spécial 1934–1938 SK6C7 / 6 Cyl. X73 Modèle:Unité/2 1 535
6 DS RL N Spécial / DS Spécial 1934–1937 SK6D8 / 6 Cyl. X74 Modèle:Unité/2 142
DS Gazogène 1934 SK6C7G / 6 Cyl. X75 Modèle:Unité/2 1
Dynamic 130 1936–1938 SK6C8 / 6 Cyl. X76 Modèle:Unité/2 358
Dynamic 140 1936–1940 SK6C9 / 6 Cyl. X77 / X81 Modèle:Unité/2 2 230
Dynamic 20 CV 1936 SK6?? / 6 Cyl. X78 Modèle:Unité/2 1
DS Gazogène 19 CV 1936 SK6D8 / 6 Cyl. X79 Modèle:Unité/2 4
Dynamic 160 1937–1938 SK6C10 / 6 Cyl. X80 / X82 Modèle:Unité/2 153

Liste des véhicules produits entre 1946 et 1967

Fichier:PanhardDynaZ1.jpg
Panhard Dyna Z 1954.

Liste (non exhaustive) des modèles d'après-guerre de la marque :

Victoires d'un moteur Panhard au Mans

Fichier:1956 Monopole-Panhard X86.jpg
Monopole-Panhard X86 1956
Fichier:DB Le Mans (26512063331).jpg
DB Le Mans (1959-62) sur châssis PL 17
Fichier:Panhard-Levassor Coach Cd Le Mans (1962) pic2.JPG
Panhard-Levassor Coach CD Dyna Coupé Le Mans, de 1962 (vainqueur de classe Modèle:Unité/2).
  • Indice de performance (10 - record)<ref>Modèle:Lien web</ref> :
    • 1950, 1951 et 1952 (avec Monopole - pilotes De Montremy, Hémard et Dussous);
    • 1953 (les frères Chancel);
    • 1954, 1956, 1959, 1960 et 1961 (avec DB - pilotes Bonnet, Bayol, Laureau, Armagnac, Cornet, Cotton et Bouharde);
    • 1962 (avec CD - pilotes Guilhaudin et Bertaut).
  • Coupe Biennale (8 - record) :
    • 1949-50, 1950-51 et 1951-52 (avec Monopole);
    • 1952-53
    • 1953-54, 1955-56, 1958-59 et 1959-60 (avec DB).
  • Indice de rendement énergétique:
    • 1959 (avec DB - pilotes Consten, Armagnac).

Titres d'un moteur Panhard aux États-Unis

(avec des véhicules Deutsch-Bonnet type HBR5 et Le Mans) :

  • Modèle:Lien classe H Production 1958 (Howard Hanna) et 1959 (Ray Heppensta);
  • SCCA National Sports Car Championship classe F Production 1961 et 1962 (Howard Hanna).

Poursuite de la production de véhicules militaires

La société Panhard conclut des accords avec Citroën, puis Peugeot, et s'oriente vers la construction d'engins blindés sous la dénomination de Société de constructions mécaniques Panhard-Levassor. Alors que Panhard fusionne avec Citroën en 1965, la société en est détachée en 1975 pour devenir une filiale de Peugeot S.A, sous la dénomination de SCMPL, Société de Construction Mécaniques Panhard-Levassor, avec un siège au 18 avenue d'Ivry à Paris. Jean Panhard en est le président de 1965 à 1981<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Panhard : 1967-2005

À partir de 1967, Panhard ne construit plus de véhicules civils, mais la firme poursuit la production des véhicules militaires blindés dans son usine de Marolles-en-Hurepoix, l'engin blindé de reconnaissance.

Panhard general défense : 2005-2012

Modèle:Loupe

Début 2005, PSA Peugeot Citroën vend la société Panhard aux automobiles Auverland, fondée vingt ans plus tôt par François Servanin, mais conserve le nom prestigieux de « Panhard » pour une éventuelle utilisation civile future. Déjà en 1979, PSA Peugeot-Citroën avait envisagé de ressusciter le nom de Panhard pour l'appliquer aux modèles de Chrysler-Europe, avant de choisir finalement Talbot. Le nouvel ensemble prend le nom de « Panhard General Defense » sous la direction de Christian Mons.

En 2010, « Panhard General Defense » déploie une activité de production de véhicules militaires, avec un chiffre d'affaires de Modèle:Unité d'euros en 2007, dix fois plus petit que celui de son concurrent GIAT. Ses véhicules sont en première ligne en Afghanistan, au Kosovo et chaque année lors du défilé du 14 juillet sur les Champs-Élysées. Son catalogue propose une quinzaine de véhicules légers et sa production se monte annuellement à Modèle:Unité.

Panhard Défense : 2012-2018

Modèle:Loupe En 2012, « Panhard General Defense » est racheté par Renault Trucks qui appartient au groupe Volvo et devient « Panhard Defense »<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2016, Volvo avait souhaité vendre ses activités de défense dont Panhard, mais en octobre 2017, le groupe suédois a finalement décidé de retirer son offre, car il n’était pas satisfait des propositions de rachats<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les véhicules militaires

Modèle:Article détaillé

Fichier:Le premier chauffeur automobiliste militaire, Joseph Journu sur Panhard en 1897 (manœuvres du Sud Ouest, au sein du 18e corps).jpg
Le premier chauffeur automobiliste militaire, Joseph Journu sur Panhard en 1897 (manœuvres du Sud Ouest, au sein du Modèle:18e).
Fichier:French VBL DSC00823.jpg
Véhicule VBL.

Panhard développe et produit des véhicules militaires depuis 1906<ref name="Vauvillier2012">Modèle:Article</ref>. Détenu par le groupe PSA Peugeot Citroën, Panhard a été cédé en février 2005 à son concurrent Auverland et la nouvelle entité a pris le nom de « Panhard General Defense ». Panhard comptait un effectif de Modèle:Unité à la fin 2010 et réalisait plus de Modèle:Unité d'euros de chiffre d'affaires. En octobre 2012, alors qu'elle employait Modèle:Nombre et avait un chiffre d'affaires de Modèle:Unité, elle est rachetée par Renault Trucks Defense et devient « Panhard Defense ».

Emplacements

Fichier:Les usines Panhard d'Ivry en 1900.jpg
Les usines d'Ivry en 1900.

L'usine historique Panhard et Levassor, construite en 1891, était située dans le Modèle:Arrondissement, dans un triangle formé par les rues Nationale (Modèle:N°), boulevard Masséna (Modèle:N°), avenue d'Ivry (Modèle:N°) et les voies ferrées de la petite ceinture en bordure de la rue Regnault (Modèle:N°)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

À partir du printemps 1970, l'usine est démolie pour laisser place à la construction du grand ensemble Masséna et des tours de la porte de Choisy, dans le cadre de l'opération d'urbanisme Italie 13.

Un seul bâtiment échappe à la destruction, au Modèle:N° avenue d'Ivry (triangle rue Nationale - avenue d'Ivry - rue Regnault). Ce site est réhabilité et transformé à partir de 2007, tout en conservant les façades en brique et les sheds, pour accueillir des bureaux<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Un autre vestige de l'activité Panhard dans ce quartier est l'église Saint-Hippolyte, située avenue de Choisy, construite de 1909 à 1924 sur un terrain de l'usine donné par Hippolyte Panhard.

Hommage à la marque

Notes et références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Panhard, la doyenne d'avant-garde, éditions E.P.A.
  • LA SAGA PANHARD Documentaire Histoire automobile, de Bernard Saint-Jacques, youtube: [1], consulté le 14-8-2022.
  • Panhard, ses voitures d'après guerre, par Bernard Vermeylen, éditions E.T.A.I, 1995. Modèle:ISBN
  • Les Panhard et Levassor : une aventure collective, par Claude-Alain Sarre, éd. E.T.A.I, 2000 Modèle:ISBN
  • Modèle:Ouvrage.

Articles connexes

Modèle:Colonnes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail