Pierre Dubreuil (artiste)
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Pierre Dubreuil, né à Quimper (Finistère) le Modèle:Date, mort à Paris le Modèle:Date, est un peintre et graveur français dont l’œuvre est située à la frontière entre le figuratif et l'abstraction.
Biographie
Pierre Dubreuil perd son père à un an ; sa mère quitte le Finistère et se rapproche de sa famille du Morbihan où il « passera toute son enfance et son adolescence. Il fait ses études au lycée de Vannes et bachelier à seize ans, il commence à peindre et dessiner puis quitte la Bretagne pour Paris en 1907, où il s'installe dans le quartier de Montparnasse »<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.
Quittant après un trimestre l'École des Beaux-Arts et conseillé par Per Krogh, Dubreuil entre en 1909 à l'atelier d'Henri Matisse qui lui fait connaître les fauves et les cubistes, et où il étudie la peinture et la sculpture<ref name=":1">Grand Larousse encyclopédique en dix volumes, vol. 4, 1961, cité in artenscene.com.</ref> : « peinture et dessin le matin, modelage l'après-midi, il est assidu à l'atelier jusqu'à sa dissolution au printemps 1912 »<ref name=":0" />. À cette date, il est mobilisé jusqu'en Modèle:Date-. Entretemps, il épouse Elvire Ventri d'origine italienne, en 1913<ref name=":0" />.
À Montparnasse, il fréquente divers ateliers et académies où il rencontre Marcel Gromaire, Jules Pascin ou encore Per Krohg, qui deviendront ses amis. S'ensuit une période féconde, où il réalise principalement des natures mortes, et ponctuée d'importants achats de la galerie Barbazanges-Hodebert. Les années 1920 sont une période prolifique : il peint Paris, la Bretagne, des portraits. Démobilisé, il peut exposer à partir de 1921 aux Salon des Indépendants, au Salon d'Automne dont il devient sociétaire la même année ; il expose aussi aux Tuileries, à la galerie Georges Petit, chez Berthe Weill. « Il participe à plusieurs expositions collectives, notamment au Japon où le musée de Tokyo acquiert un de ses portraitsModèle:Note. Il s'initie également à la gravure qui prendra, par le biais des illustrations, une place décisive dans son œuvre »<ref name=":0" />.
On lui doit la décoration murale de l'École de Navigation de Paimpol ; il travaille sur ce projet avec Jean Émile Laboureur et Jean Frélaut. On cite encore de ce moderne si libre d'aucune tyrannie moderniste : « Concert champêtre », « Repos de Moissonneurs ». Il fait partie de la trentaine d'artistes de Montparnasse Modèle:Citation
Il présente deux peintures au Salon des indépendants de 1927 et, en 1929, au Salon des Tuileries, un Nu et Le Train de ceinture<ref>René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, Modèle:P..</ref>.
Graveur, sociétaire des Peintres-Graveurs Indépendants et des Peintres-Graveurs français en 1935, il se consacre à la gravure tout en continuant d'exposer ses peintures au Salon des Tuileries, chez Eugène Druet ou encore dans la revue Temps présent. Il a exécuté nombre de planches recherchées des amateurs et beaucoup travaillé pour l'illustration d'ouvrages parmi lesquels :
- La Chaumière indienne de Bernardin de Saint-Pierre - Henri Babou, Paris 1930
- La Double Maîtresse, de Henri de Régnier aux éditions du Trianon, 1930
- Fébronie de Marcel Prévost - Le Livre de demain, Fayard, Paris 1941<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Nichina d’Hugues Rebell
- Sonnets pour Marie de Pierre de Ronsard<ref name=":1" />.
En 1939, il réalise pour l'État des cartons de tapisserie pour les Gobelins, intitulés Les Quatre parties du Monde mais la Seconde Guerre mondiale l'empêche d'achever ce projet<ref name=":0" />. Modèle:Citation
Œuvre
- Pierre Dubreuil : L'église de l'Île d'Arz<ref>Revue L'art et les artistes, mars 1926, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5860228b/f138.image.r=Ile%20d'Arz?rk=21459;2</ref>.
Citation
Notes et références
Annexes
Bibliographie
- Jean-Pierre Zingg, Pierre Dubreuil, éd. Avant et Après, 1991 Modèle:ISBN.