Pierre Girieud
Modèle:Infobox Artiste Pierre Paul Joseph Girieud est un peintre français, né le Modèle:Date de naissance dans le [[10e arrondissement de Paris|Modèle:10e]] de Paris<ref>Archives de Paris Modèle:10e, acte de naissance no 2815, année 1876 (avec mention marginale de décès).</ref> ville où il est mort le Modèle:Date de décès dans le [[12e arrondissement de Paris|Modèle:12e]]. Il est une figure importante et méconnue de la scène artistique de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et de Montmartre<ref>Véronique Serrano, Modèle:" in Pierre Girieud et l'expérience de la modernité, musées de Marseille, 1996, p. 14.</ref>.
Biographie
Jeunesse et formation
Pierre Girieud est né au no 14 rue de Marseille à Paris, de Jeanne Rosalie Bernard et Joseph Gustave Girieud, ingénieur civil<ref name="Base Léonore Girieud">Archives nationales de France, base Léonore, cote 19800035/1338/55104.</ref>.
Il effectue son service militaire du Modèle:Date- au Modèle:Date-, affecté au Modèle:55e régiment d'infanterie<ref name="Base Léonore Girieud"/>.
La vocation de Pierre Girieud apparaît tôt et, refusant la formation scientifique que son père l'oblige à suivre, il se consacre à la peinture. Sa formation est autodidacte et résulte essentiellement de visites de musées parisiens, visites durant lesquelles il étudie les techniques de ceux qui l'ont précédé<ref>Véronique Serrano, « Expérience moderne et conviction classique » dans Pierre Girieud et l'expérience de la modernité 1900-1912, musées de Marseille, 1996, page 19.</ref>. La lecture du journal d'Eugène Delacroix a une grande influence sur sa vision de la peinture<ref name="facicule Girieud">Voir sur pgirieud.asso.fr.</ref>.
Admirant Paul Guigou et Monticelli, et grâce à Jules Monge et Edmond Lempereur, il est introduit dans le milieu des peintres montmartrois. Il découvre Paul Gauguin grâce à Durrio, puis les primitifs italiens lors de séjours artistiques à Venise et en Toscane<ref>André Salmon, L'Art vivant, éditions Crès, Paris, 1920, Modèle:Pages.</ref>.
Carrière de peintre
À l'automne 1900, Pierre Girieud fait partie du collectif de créateurs réunis autour de La Revue naturiste, qui préfigure le Collège d’esthétique moderne, et qui comprend Émile Dezaunay, Durio, Henri Delepouve (1869-1956), Charles Huard, Manolo Hugué, Frantz Jourdain, Fabien Launay, Alphée E. Iker, Mailhol, Raoul de Mathan, Charles Milcendeau, Tony Minartz, Ricardo Florès<ref>Journal des débats politiques et littéraires du 4 juin 1901, page 2 — sur Gallica.</ref>. En 1901, sous le nom de « Bilange » et avec la complicité de Fabien Launay<ref>Salon des refusés, La Petite République socialiste du 2 avril 1901.</ref>, il écrit les statuts d'un Salon des refusés, qui devient bientôt le Salon d'automne<ref>Hennecart, « Le Salon des Refusés », in La Presse, 31 mars 1901.</ref>. En 1903, il adhère au Groupe tendances nouvelles, et y rencontre Vassili Kandinsky en 1904<ref>Hans Christoph Von Tavel, catalogue d'exposition, Le Cavalier Bleu, Berne, 1986.</ref>.
En 1909, il participe à la création de la « villa Médicis libre » au château d'Orgeville, en compagnie de Georges Bonjean, Jean Metzinger, Albert Gleizes, et Georges Duhamel<ref>Modèle:Pdf [https://rhei.revues.org/435 « Entre monde judiciaire et philanthropie : la figure du juge-philanthrope au tournant des {{#switch: XX
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
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}} »] par Pascale Quincy-Lefebvre, in Revue d’histoire de l’enfance « irrégulière », Hors-série, 2001, Modèle:Pages — en ligne.</ref>. La même année, il est le premier artiste français à adhérer aux principes de la Nouvelle Association des artistes munichois (NKVM) lors de sa création à Munich et il fait le lien entre les artistes parisiens et allemands<ref name="Serrano 1912">Véronique Serrano, Modèle:Opcit, p. 122.</ref> en étant présent aux trois expositions de la NKVM en 1909<ref group="Notes">Exposition de 16 artistes de l'association Neue Kunstler Vereinigung (N.K.V.) 1 au 15 décembre 1909 Galerie Hans Golz Munich.</ref>,<ref>Annette et Luc Vezin, Kandinsky et le cavalier bleu, Pierre Terrail, Paris 1991 p. 87.</ref>, 1910<ref group="Notes">Exposition de 29 artistes de l'association N.K.V.Modèle:1er au 14 septembre 1910 Munich.</ref> et 1911<ref group="Notes">Troisième exposition de la Neue Künstler Vereinigung (N.K.V.), du 18 décembre 1911 à janvier 1912.</ref>. Lorsque Kandinsky quitte la NKVM, Pierre Girieud parvient à maintenir le contact avec le Blaue Reiter, rédigeant un article pour l'Almanach sur les primitifs siennois et les images d’Épinal<ref>Klaus Lankheit, Der Blaue Reiter, Herausgegeben von Wassily Kandinsky und Franz Marc, Dokumentarische Neuausgabe, München/Zürich 1984, S. 199.</ref>,<ref>Annette et Luc Vezin, Kandinsky et le cavalier bleu, Pierre Terrail, Paris 1991 pp. 151, 155.</ref>. Pierre Girieud réussit reste fidèle aux deux clans antagonistes : il apporte sa contribution à l’Almanach mais n’expose pas avec le Blaue Reiter, continuant à accrocher ses toiles dans les salles voisines réservées à la NKVM<ref name="Serrano 1912"/>,<ref>Rosel Gollek, Modèle:", in: Der Blaue Reiter im Lenbachhaus München, Munich 1982, p. 401.</ref>.
En 1910, pour se démarquer du cubisme, Pierre Girieud participe au canular de Boronali par lequel un tableau peint par la queue d'un âne devant huissier et intitulé Et le soleil s'endormit sur l’Adriatique, signé Joachim Raphaël Boronali, est exposé benoîtement au Salon des indépendants<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Pierre Girieud est considéré comme fauviste par les critiques de l’époque, marqués par la violence de ses couleurs. En 1905, il expose cinq tableaux dans la salle n° VII du Salon d'automne, qualifiée de « cage aux fauves » au milieu de sept autres peintres. Un article de Louis Vauxcelles dans le Gil Blas du Modèle:Date- considère que les jeunes artistes cernent Modèle:" l’œuvre classique du sculpteur Albert Marque<ref>Rémi Labrusse et Jacqueline Munck, Matisse-Derain. La vérité du Fauvisme, Paris, Hazan, 2005 Modèle:ISBN, Modèle:Où.</ref>. Au Salon des indépendants de 1905, les couleurs de La Tentation de Saint Antoine font scandale<ref>Article du Monde illustré du Modèle:Date-.</ref>,<ref>Toile conservée au musée Cantini de Marseille.</ref>.
À l'occasion de la rétrospective Gauguin en 1906, Pierre Girieud peint Hommage à Gauguin, tableau de style fauviste inspiré de la Cène ; Gauguin figure en position centrale dans le tableau représentant un banquet, entouré par ses disciples parmi lesquels Roderic O'Conor, George-Daniel de Monfreid, Paul Sérusier, Maurice Denis, etc. ; la collection Atchull possède une esquisse mais le tableau se trouve dans les collections du musée de Pont-Aven<ref>Musée de Pont-Aven et Laurent Silliau, Modèle:", journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest -du 29 juillet 2020.</ref>,<ref>Pierre Paul Plan, Modèle:" in Le Feu, Modèle:Date-, pp. 123 à 125.</ref>.
À partir de 1912, fortement uni à des intellectuels provençaux dont le chef de file est Joachim Gasquet, Girieud a la révélation, à leur contact, de la beauté des compositions classiques. Il en fait une source d’inspiration supplémentaire. Plénitude des formes et couleurs deviennent ses nouvelles règles de composition, synthétisant les concepts classiques et sa perception du monde dans la lumière du monde méditerranéen. À cette époque, il occupe avec Alfred Lombard un atelier au no 12 quai de Rive-Neuve sur le Vieux-Port de Marseille, atelier qui deviendra quelques années après celui de Jacques Thévenet, puis après guerre celui du peintre marseillais François Diana.
Il tente avec le peintre Alfred Lombard de créer à Marseille un salon, le Salon de Mai. En 1912<ref group="Notes">Salon de Mai, du Modèle:1er au 15 mai 1912, Ateliers du 12 quai de Rive Neuve, Marseille.</ref> et 1913<ref group="Notes">Salon de Mai, du 15 au 31 mai 1913, Ateliers du 12 quai de Rive Neuve, Marseille.</ref>, l'initiative fait venir les peintres montmartrois à Marseille. L'exposition, sur le modèle du Blaue Reiter tente d'associer tous les arts<ref>Véronique Serrano, Modèle:Opcit, p. 37.</ref>.
Pierre Girieud s'intéresse à plusieurs formes d'art : peinture, dessin, gravure, illustration, céramique, bijou. Il s'occupe beaucoup de décoration à travers de grands formats. À la suite de séjours en Italie, la fresque devient une de ses spécialités<ref>Charles Malpel, Notes sur l'art d'aujourd'hui et peut-être de demain, Grasset, Paris, 1910, T1 pp. 75 à 89.</ref> qu'il enseigne à l'école des beaux-arts du Caire<ref>Fabienne Pariente, Modèle:" in Pierre Girieud et l'expérience de la modernité 1900-1912, musées de Marseille, 1996, pp. 41 à 49.</ref>
En Modèle:Date-, Pierre Girieud décore la salle du conseil de l'université de Poitiers. Les douze panneaux sont exposés au musée de l'Orangerie avant leur mise en place sur le site<ref>Décorations pour l'université de Poitiers par Pierre Girieud, 20 au 24 mai 1931, musée de l'Orangerie, Paris.</ref>.
Vie privée
Pierre Girieud se marie à Rouen le Modèle:Date- avec Augusta Marie Émilie Girieud (1878–1947). Il se remarie à Marseille le Modèle:Date- à Marthe Gentille Cohen.
Mobilisé durant toute la durée de la Première Guerre mondiale, d'abord à la Modèle:15e de l'infirmerie militaire, puis comme ambulancier au front, il est nommé caporal en Modèle:Date-<ref name="Base Léonore Girieud"/>.
Entre 1900 et 1911, il vit autour de Montmartre et change presque chaque année d'adresse. Son premier atelier est au nº 32 de la rue Gabrielle. Il réside notamment rue Tourlaque, rue Caulaincourt, rue des Saules, rue Saint-Vincent<ref>Véronique Serrano, Modèle:Opcit, p. 17.</ref>. En 1912, il déménage à Marseille<ref>Fabienne Pariente, Modèle:Opcit, p. 44.</ref> pour revenir à Paris dès l'année suivante. Après la guerre, il habite rue de Saussure.
Durant les années 1920, après son remariage, il réside au no 40 de la rue Lauriston (Paris Modèle:16e) où Lombard travaille depuis 1910, et à la villa du château à Guillestre. Il demeure rue Lauriston jusqu'à son déménagement à la Maison des artistes de Nogent-sur-Marne, résidence privée pour artistes retraités, gérée par la Fondation des artistes.
Décoration
En 1929, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur grâce au parrainage de Georges Dufrénoy<ref name="Base Léonore Girieud"/>.
Style et réception critique
Admirateur de Paul Gauguin, Pierre Girieud peint selon les préceptes nabis. Il peint par larges aplats, cerne de noir les formes stylisées pour les souligner. Il se démarque de l’existant et tente de traduire ses sensations face au modèle grâce au jeu de la composition et des couleurs<ref name=Serrano29>Véronique Serrano, Modèle:Opcit, p. 29.</ref>. Il utilise des tons entiers et emploie des couleurs contre nature pour augmenter l’effet décoratif et créer une harmonique. Il étudie l’impact des couleurs en créant des variations sur un même sujet traité dans des tons différents ou en créant des séries destinées à être juxtaposées<ref>Louis Vauxcelles in Le Gil Blas du 11 novembre 1908.</ref>.
Pierre Girieud, adepte des primitifs et du fauvisme, s’investit également dans la peinture expressionniste aux contrastes excessifs, aux rapports de couleurs insolites dominés par l’abondance du noir, aux simplifications de formes toujours plus aiguës<ref name=Serrano29/>. De plus, il approuve totalement la philosophie qui préside à la création du Blaue Reiter pour qui l’art n’a pas de frontières, ni entre les États, ni entre les disciplines. Il s’est déjà battu en 1901 pour cette nouvelle perspective de l’art à laquelle peintres, écrivains et musiciens doivent contribuer.
Il est tour à tour symboliste, fauve, expressionniste avant de revenir à un certain classicisme. Il demeure un artiste inclassable et s’intègre mal dans un mouvement collectif. Son parcours solitaire est difficile, parfois incompris.
Louis Vauxcelles rapporte dans le journal Excelsior du Modèle:Date- : Modèle:Citation bloc
Expositions
À partir de 1910, Pierre Girieud expose aux Indépendants de Prague<ref group="Notes">Exposition de 16 artistes indépendants, février-mars 1910, Jardin Kinsky, Prague.</ref>, à l'exposition londonienne « Manet et les post-impressionnistes »<ref group="Notes">Modèle:" du 8 novembre au 15 janvier 1910, Grafton Galleries, Londres.</ref>, à Neue Secession de 1911<ref>Neue Secession, du 18 novembre 1911 au 31 janvier 1912, Berlin.</ref>, aux deux premières expositions de la galerie Der Sturm à Berlin<ref group="Notes">Modèle:", du 12 mars au 31 mai 1912, galerie Der Sturm Berlin ; Modèle:", du 12 avril au 31 mai 1912, galerie Der Sturm, Berlin.</ref>, à l'exposition d’art français de Budapest<ref>Modèle:", février 1912, galerie Müvèszhàz, Budapest.</ref>, à la Modèle:" de Londres<ref group="Notes">Modèle:" du 5 octobre au 31 décembre 1912, Grafton Galleries, Londres.</ref>, à la galerie Hans Goltz en Allemagne dans le cadre du Neue Kunst, à l'Armory Show de New York, Boston et Chicago<ref>Cf. Catalogue de l'exposition de New York février-mars 1913, en ligne ; Girieud y expose trois œuvres : Fleurs, Vitraux et Hommage à Gauguin.</ref>, à la Modèle:" de Cologne<ref group="Notes">Modèle:", 25 mai-30 septembre 1912, Cologne.</ref>, à l'exposition d’art français de Stockholm<ref group="Notes">Modèle:", du 2 au 25 février 1923, Stockholm.</ref>, à l’exposition des papiers de Montval de la galerie de la Licorne<ref group="Notes">Modèle:", du 6 au 19 avril 1923, galerie de la Licorne, Paris.</ref>, à la Biennale de Venise<ref group="Notes">Vingtième Biennale internationale, juin-septembre 1936, Venise.</ref>. Il participe en outre au Salon des indépendants, au Salon d’automne (à 34 reprises)<ref>34 expositions ont été recensées par P. Sanchez, Dictionnaire du Salon d'automne (1903-1945) – Répertoire des exposants et liste des œuvres présentées, préface d'Olivier Meslay, L'Échelle de Jacob, Dijon.</ref> et au Salon des Tuileries (à 6 reprises)<ref>6 expositions répertoriées par P. Sanchez, Dictionnaire du Salon des Tuileries (1923-1962) – Répertoire des exposants et liste des œuvres présentées, préface de Josiane Sartre, L'Échelle de Jacob, Dijon.</ref>.
À intervalles réguliers, Pierre Girieud expose également dans les galeries privées. Berthe Weill expose ses toiles en 1901<ref group="Notes">Galerie Berthe Weill, du 2 au 31 décembre 1901, exposition organisée par P. Manach de MM. Bocquet, Durrio, Girieud, Launay, Maillol, De Mathan, Mlle Warrick.</ref>,<ref>Invitation donnée à Girieud avec les exposants au dos.</ref>, et Clovis Sagot à partir de 1903. Kahnweiller lui consacre une exposition particulière en 1907<ref group="Notes">Galerie Kahnweiler, exposition Pierre Girieud et Paco Durrio, du 25 octobre au 14 novembre 1907.</ref>,<ref>Pierre Hepp, exposition Pierre Girieud et Fracisco Durrio, La Chronique des Arts, 15 novembre 1907, p. 332.</ref>, ainsi que la galerie Thannhauser de Munich en 1911<ref group="Notes">Exposition Girieud et Franz Marc, galerie Thannhauser, mai 1911.</ref>, Paul Rosenberg en 1914<ref group="Notes">Exposition Pierre Girieud, galerie Rosenberg, du 11 au 23 mai 1914, Paris.</ref>,<ref>Exposition Pierre Girieud, Paris Journal, 13 mai 1914.</ref> et 1920<ref group="Notes">Exposition Pierre Girieud, galerie Rosenberg, du 25 mai au 5 juin 1920, Paris.</ref>,<ref>Louis Vauxcelles, Modèle:", Excelsior. 30 mai 1920.</ref>, Berthe Weill en 1925<ref group="Notes">Exposition Pierre Girieud, du 2 au 15 février, galerie Berthe Weill, Paris.</ref>,<ref>Louis Vauxcelles, L’Ère nouvelle, 5 février 1925.</ref>, la galerie Charlet à Bruxelles<ref group="Notes">Exposition de MM. Durrio, Girieud, Guénot, du 13 au 26 mars 1925, galerie Charlet, Bruxelles.</ref>,<ref>Modèle:" par Gabriel Mourey in Le Flambeau du 31 mars 1925, Bruxelles, pp. 367 à 372.</ref>, et surtout la galerie Eugène Druet qui l'expose plusieurs fois (1926<ref group="Notes">Exposition Pierre Girieud, du 22 mars au 16 avril 1926, galerie Druet, Paris.</ref>,<ref>Semaine à Paris, 26 mars 1926.</ref>, 1929<ref group="Notes">Exposition Pierre Girieud, du 7 au 18 janvier 1929, galerie Druet, Paris.</ref>,<ref>André Warnod, Modèle:", Comœdia du 7 janvier 1929.</ref>) et lui consacre un album en 1931 : c'est notamment Eugène Druet qui prête Hommage à Gauguin en 1913 pour l'Armory Show.
Collections publiques
Ses œuvres sont présentes dans vingt-deux musées dont le musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg<ref>Voir sur hermitagemuseum.org.</ref>, le musée national d'art moderne à Paris<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le Lenbachhaus de Munich, le musée du Petit Palais de Genève, le musée de l'Annonciade à Saint-Tropez, le musée Cantini de Marseille<ref>Catalogue interministériel des dépôts d'œuvres d'art de l'État.</ref>.
Publications
Livres illustrés
- Gustave Flaubert, La Tentation de Saint Antoine, illustrations de Pierre Girieud, Édition du centenaire, Librairie de France, Paris, 1922
Notes et références
Dates des expositions
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- Francis Carco, L'Ami des peintres, Genève, Milieu du Nouveau Monde, p. 26 à 29
- Robert Rey, Pierre Girieud, Les albums d'art Druet, Paris, Librairie de France, 1931
- André Salmon, Souvenirs sans fin, Paris, Gallimard, pp. 185, 258, 259, 295, 296
- Berthe Weill, Pan ! dans l'œil ! ou trente ans dans les coulisses de la peinture contemporaine, Paris, Lipschutz, pp. 72, 105, 120,155, 302
- Pierre Girieud et l'expérience de la modernité 1900-1912, musées de Marseille, 1996