Pierre Michel (juge)
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Pierre Michel, né le Modèle:Date de naissance à Saint-Amans-Soult (Tarn) et mort assassiné le Modèle:Date de décès à Marseille (Bouches-du-Rhône), est un juge d'instruction français. Il est, après François Renaud en 1975, le deuxième juge assassiné en France depuis l'Occupation.
Biographie
Familles et études
Il est issu d'une famille de notaires et d'avocats de Metz. Son père Georges tient une étude de notaire mais, par indépendance, il refuse de rejoindre le cabinet d'avocat de son frère aîné, Bernard. Il a deux enfants. Son frère cadet est devenu magistrat et l'une de ses filles est devenue avocate<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 1965, il est professeur de sciences naturelles dans un lycée à Jarny (Meurthe-et-Moselle) où il rencontre sa future femme, Jacqueline, professeur d'histoire-géographie. C'est pour suivre Jacqueline mutée à Marseille en 1973 qu'il se retrouve dans cette ville. D'abord auditeur de justice, apprenant beaucoup auprès de René Saurel, le premier juge anti-drogue de la ville qui fait tomber la French ConnectionModèle:Sfn et qu'il remplacera par la suite.
Débuts
Après avoir obtenu son doctorat en droit, il entame sa carrière en 1974 et est nommé juge d'instruction le Modèle:Date- à Marseille<ref>« L'assassinat du juge Michel », Affaires sensibles, présenté par Fabrice Drouelle, France Inter, Modèle:Date-.</ref>,Modèle:Sfn, où il s'occupe d'abord d'affaires de mineurs, puis de stupéfiants (notamment les règlements de compte liés à la drogue comme la tuerie du Bar du Téléphone<ref>La tuerie du Bar de Téléphone au Canet.</ref> ou l'affaire du « pouf » de Calvi<ref group="note">Le « pouf » dans le jargon des soldats, traduction allemande du BMC, est un foyer culturel. En 1974, l'enquête sur le foyer du [[2e régiment étranger de parachutistes|Modèle:2e étranger de parachutistes]] révèle l'existence d'une véritable maison d'abattage. Il aboutit au procès de dix-sept inculpés, tous proxénètes, mais le juge Michel doit renoncer à inculper le commandant du camp Philippe Erulin pour proxénétisme.</ref>). En 1977, on lui demande de remplacer un collègue chargé du grand banditisme, mais cet intérim se prolonge et il hérite finalement du poste. Premier juge d'instruction au tribunal de grande instance de Marseille, nommé par la presse « le justicier » ou le « cow-boy », il secoue la police marseillaise qu'il ne juge pas assez motivée, réalisant lui-même certaines filatures<ref name="Tourre">Alain Tourre, Histoire de l'Évêché. La police judiciaire marseillaise, éd. Jacob-Duvernet, 2011.</ref>.
Quelques affaires traitées
Début 1975, alors que la juge d'instruction Ilda Di Marino est devenue juge du siège non spécialisée, il est chargé de reprendre son dossier d'instruction de Christian Ranucci, inculpé de l'enlèvement et du meurtre d'une fillette, de le clore et de le transmettre à la chambre d'accusation de la cour d'appel d'Aix-en-Provence. Il aurait confié à propos de cette affaire à son ami, le procureur adjoint Étienne Ceccaldi : Modèle:Citation Voulant effectuer des actes supplémentaires afin de clarifier ce qu'il perçoit comme des zones d'ombre, il en aurait été empêché par ses supérieurs hiérarchiques et pressé par eux de clore le dossier<ref>Yann Le Ny, « Sur les pas du juge Michel », sur Medium.com (consulté le Modèle:Date-).</ref>. Il qualifie même la procédure de Modèle:Citation<ref>Alain Laville, Le juge Michel, Paris, France Loisirs, 1984, p. 88.</ref>. Par la suite, il assiste à l'exécution de Ranucci (condamné à mort en Modèle:Date-), le Modèle:Date-<ref>« Plongée dans les années de plomb où le juge Michel fut tué », Corse-Matin, Modèle:Date- (consulté le Modèle:Date-).</ref>.
Il a dans sa carrière instruit des dossiers contre le proxénétisme, le trafic d'armes ou les violences aux personnes<ref name="24juillet2013_Faitesentrerlaccusé">Faites entrer l'accusé, présenté par Christophe Hondelatte, « L'assassinat du juge Michel », Modèle:Date-.</ref>. Mais il est surtout connu pour sa lutte acharnée contre le trafic de drogue dans Marseille, alors considérée comme la capitale mondiale de la drogueModèle:Refnec. Il a démantelé six laboratoires de transformation d'héroïne et a arrêté soixante-dix trafiquants en sept ans. Assisté des commissaires Gérard Girel et Lucien Aimé-Blanc, il est en première ligne dans le démantèlement des résurgences de la French Connection en utilisant des méthodes inédites pour l'époque, comme celle d'arrêter les compagnes des trafiquants de drogue.
Assassinat
Faits
Le Modèle:Date-, à Marseille, le juge Michel rentre chez lui à moto, une Honda 125 Twin<ref>Photographie du juge abattu sur sa moto, France 3, Modèle:Date-.</ref>, pour déjeuner avec son épouse et ses deux filles<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est suivi depuis son départ du palais de justice de Marseille par deux tueurs circulant sur une moto Honda CB 900 F Bol d'Or rouge. À Modèle:Heure, alors qu'il ralentit à une intersection sur le boulevard Michelet, il est abattu de trois balles de [[9 × 19 mm Parabellum|Modèle:Unité Parabellum]] par le tireur assis sur le siège passager de la moto. Une balle pénètre dans l'épaule, une autre dans le thorax, perforant le cœur et le poumon, une autre à la base du cou, sectionnant la moelle épinièreModèle:Sfn. La mort est instantanée.
Enquête
Premières pistes
Les investigations débutent immédiatement après la découverte du corps du juge Michel et donnent lieu à une très forte mobilisation des services de police. L'enquête est confiée au juge d'instruction de permanence Patrick Guérin et à la police judiciaire de Marseille.
La moto du crime, une Honda 900 Bol d'Or<ref>Modèle:Article</ref>, est retrouvée, Modèle:Nobr après l'assassinat, sur le parking d'un immeuble de l'avenue Clot-Bey, près du parc Borély, grâce à un témoin qui relève en partie son numéro d'immatriculation<ref name="24juillet2013_Faitesentrerlaccusé" />. Elle a été volée un an auparavant, vraisemblablement par une équipe spécialisée dans le vol et le recel de motos. Une empreinte digitale retrouvée sur un autocollant apposé sur la calandre arrière permet de retrouver le propriétaire de la moto, Charles Giardina. La surveillance de ce mécanicien dans un garage permet de remonter à deux de ses relations, les truands Gilbert Ciaramaglia<ref group="note">Assassiné par deux hommes à moto le Modèle:Date-, son rôle exact n'a pu être déterminé.</ref> et Daniel Danti. Interpellés, les trois suspects sont remis en liberté faute d'éléments probants<ref name="Tourre" />. Ce sont trois proches du parrain de Marseille Gaëtan Zampa, qui ne semble pas être directement impliqué dans l'affaire, même si de nombreuses personnes estiment que l'opération n'a pu avoir lieu sans qu'il en soit avisé<ref name="Assassinat du juge Michel à Marseille : 41 ans après, le magistrat en charge de l'enquête raconte">Modèle:Lien web</ref>.
Les investigations se poursuivent en se concentrant sur d'autres membres du milieu marseillais notamment ceux qui sont liés aux affaires de trafic de stupéfiants suivies par le juge Michel. Le juge Guérin effectue plusieurs recoupements qui le laissent penser qu'Homère Filippi, dit Modèle:Citation et proche de Zampa avait intérêt à voir le magistrat disparaître. Le juge Michel avait fait incarcérer Filippi dans les mois précédant son assassinat dans le cadre d'une affaire qui l'exposait à un procès pour trafic de stupéfiants en récidive. Les relations exécrables entre le juge Michel et François Girard, dit « le blond », un autre membre de la pègre que Filippi a côtoyé en prison, attire également l'attention du magistrat d'autant que Fillipi et Girard se sont côtoyés en prison<ref name="Le premier magistrat qui a instruit l'affaire parle du Juge Michel parle">Modèle:Lien web</ref>.
Cependant, la Police judiciaire ne parvient pas à récolter plus d'éléments et l'enquête piétine dans un contexte de loi du silence. D'autres pistes sont étudiées en parallèle, comme celles des mafias italiennes Cosa nostra et la Camorra, sans plus de succès.
En 1982, le juge Guérin, en stage à Paris, échange avec des policiers de l'Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants, dont le chef inspecteur Jean Marie Flori, et leur partage ses soupçons concernant Filippi et Girard<ref name="Assassinat du juge Michel à Marseille : 41 ans après, le magistrat en charge de l'enquête raconte" />. L'OCTRIS est déjà intervenu dans des dossiers où était impliqué François Girard et l'un de ses amis de jeunesse François Scapula avec qui il a grandi dans le quartier d'Endoume<ref name="Le premier magistrat qui a instruit l'affaire parle du Juge Michel parle" />. Vers 1984, le juge Guérin rejoint le parquet de Marseille et le juge d'instruction François Badie reprend le dossier.
Rebondissement
À l'automne 1985, une enquête menée conjointement par la DEA, l'OCTRIS et leurs homologues suissesModèle:Pas clair sur un trafic international d'héroïne mène à l'arrestation en Suisse de quatre membres du milieu marseillais : François Scapula, Charles Altiéri, Philippe Weisgrill et Jean Guy. Avec la complicité de deux Suisses, les quatre comparses avaient installés un laboratoire clandestin de transformation de la morphine base en héroïne dans un chalet aux Paccots. Une douzaine de kilos d'héroïne à destination des États-Unis est retrouvée, constituant une saisie record pour l'époque en Suisse ce qui mène la presse à attribuer la bande le titre de Modèle:Citation ou de Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Peu après leur interpellation, les membres du milieu sont interrogés en Suisse par deux inspecteurs de l'OCTRIS dont Jean Marie Flori. Après les avoir questionnés sur le trafic de stupéfiants, l'inspecteur Flori, qui se souvient du lien entre Scapula et Girard, évoque l'assassinat du juge Michel. À cette occasion, Weisgrill, qui a reconnu sa participation au trafic, semble indiquer que sa langue pourrait se délier sur cette affaire. Début 1986, Weisgrill livre finalement des aveux circonstanciés concernant l'assassinat du juge Michel. Il désigne le tueur comme étant François Checchi, sur une moto conduite par Charles Altiéri, et les commanditaires étant François Girard : Modèle:Citation<ref name="Assassinat du juge Michel à Marseille : 41 ans après, le magistrat en charge de l'enquête raconte" />,<ref name="L'assassinat du juge Michel aux assises des Bouches-du-Rhône François Girard était le patron accuse Philippe Wiesgrill">Modèle:Article</ref>.
À la suite de ces révélations, le juge d'instruction François Badie émet une commission rogatoire internationale afin d'entendre les suspects. Le juge Badie, le juge Guérin et l'inspecteur Flori se rendent donc en Suisse pour retrouver André Piller, le juge suisse chargé de l'affaire, qui va procéder à l'interrogatoire des suspects. Scapula, qui rechigne à balancer son ami de jeunesse d'Endoume, François Girard, exige de voir ses parents avant de parler. Le juge suisse organise donc la venue de ceux-ci dans la journée même. Puis, Scapula, mis sous pression par la peine de vingt ans de prison qu'il doit purger en France et le fait que Weisgrill a déjà lâché le morceau, décide à son tour de livrer des aveux. Il confirme avec précision l'essentiel des dires de Weisgrill. Interrogé en dernier, Altiéri nie en bloc<ref name="Assassinat du juge Michel à Marseille : 41 ans après, le magistrat en charge de l'enquête raconte" />.
François Checchi est interpellé et entendu en région parisienne par les inspecteurs de l'OCTRIS. Contre toute attente, il reconnaît avoir tiré sur le juge Michel mais explique qu'il croyait participer à un règlement de comptes entre voyous et qu'il ignorait donc qu'il s'agissait du juge Michel sur la mobylette<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il confirme également qu'Altiéri conduisait la moto mais dit ignorer qui sont les commanditaires. Checchi est inculpé et incarcéré tandis que Girard, déjà incarcéré dans le cadre de d'autres affaires, est inculpé.
Le 9 mai 1986, le procureur de Marseille et André Piller annoncent dans une conférence de presse simultanée à Fribourg et à Marseille, l'identification des auteurs de l'assassinat du juge Michel<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La suite de l'enquête met en évidence que Scapula était informé de l'opération<ref>Modèle:Lien web</ref> et qu'Altiéri était chargé du volet opérationnel de l'assassinat. Celui-ci avouera un peu plus tard au cours de l'année avant finalement de se rétracter<ref>Modèle:Article</ref>.
Le procès pour le laboratoire clandestin de Suisse se tient en octobre 1987 devant le tribunal de la Sarine. Scapula, Altiéri et Weisgrill sont condamnés à 20 ans de prison<ref>Modèle:Lien web</ref>. Alors qu'Altiéri est sur le point d'être extradé vers la France, il parvient à s'évader du pénitencier de Bochuz en novembre 1987.
Procès
Trois procès d'assises se sont tenus dans cette affaire en tout.
En juin 1988, se tient le procès de François Checchi et de François Girard devant la cour d'assises des Bouches-du-Rhône. Altiéri et Filippi en cavale ne sont pas jugés. Au cours du procès Checchi réitére ses aveux mais Girard continue de nier<ref name="L'assassinat du juge Michel aux assises des Bouches-du-Rhône François Girard était le patron accuse Philippe Wiesgrill" />. Les autorités suisses refusent de Modèle:Citation Scapula le temps du procès mais Weisgrill qui purge sa peine en France témoigne. Checchi et Girard sont reconnus coupables et sont condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité.
En avril 1991, Charles Altiéri et Homère Filippi sont jugés par contumace par la cour d'assises des Bouches-du-Rhône. Ils sont tous les deux reconnus coupables et sont condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité pour leur participation à l'assassinat du juge Michel.
Début février 1993, Charles Altiéri, porteur d'un faux passeport, est arrêté à Chypre en provenance d'Asie grâce à l'aide d'Interpol. Altiéri est ensuite extradé en France<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est rejugé par la cour d'assises des Bouches-du-Rhône en janvier 1994 et est de nouveau condamné à la réclusion criminelle à perpétuité <ref>Modèle:Lien web</ref>.
Suites judiciaires
Homère Filippi n'avait plus refait parler de lui depuis sa sortie de la prison des Baumettes en 1982 et il n'a jamais été retrouvé malgré le mandat d'arrêt international à son encontre. Il est possible qu'il ait bénéficié d'appuis politiques grâce à ses relations à la PJ et à la mairie de Marseille<ref name="Assassinat du juge Michel à Marseille : 41 ans après, le magistrat en charge de l'enquête raconte" />. Il est probablement décédé aujourd'hui car il avait une soixantaine d'années au moment des faits. Son fils, Didier Filippi a été condamné à 6 ans de prison en 2016 pour des faits de trafic de cocaïne avec l'un des enfants de Gaëtan Zampa<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 2005, François Girard est libéré pour raison de santé car il souffre d'une pathologie cardiaque. L'une des filles du juge Michel partage la déception de la famille à la suite de cette libération : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Néanmoins, Girard ne respecte pas son interdiction de séjour dans les Bouches-du-Rhône et reprend ses activités de trafiquant ce qui lui vaut d'être réincarcéré en 2009 et d'être condamné à 10 ans de prison supplémentaires<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2017, Girard bénéficie d'une seconde libération conditionnelle pour raison de santé après avoir reconnu pour la première fois être impliqué dans l'assassinat du juge Michel<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En Modèle:Date-, François Checchi, âgé de Modèle:Nobr, sort de détention sous le régime de semi-liberté<ref>« Exclusif : l'assassin du juge Michel a été libéré », La Provence, Modèle:Date-.</ref>,<ref>« L'assassin du juge Michel en semi-liberté », Le Figaro, Modèle:Date-.</ref> pour une durée d'un an avant de bénéficier d'une libération conditionnelle. Début Modèle:Date-, c'est au tour de Charles Altiéri d'être placé en libération conditionnelle sous bracelet électronique<ref>« Le co-assassin du juge Michel en liberté conditionnelle », La Provence, Modèle:Date-.</ref>.
À cette occasion, la famille du juge Michel exprime son Modèle:Citation et indique que Modèle:Citation, insistant sur le fait que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Postérité
Le juge Pierre Michel repose au cimetière de l'Est à Metz, dans le caveau familial<ref>Cimetières de France et d'ailleurs</ref>.
La ville de Metz, dont sa famille est originaire (bien que lui-même né dans le Tarn), a honoré sa mémoire en donnant son nom à une rue située tout à côté du palais de justice. Une salle d'audience du palais de justice de Marseille porte aussi son nom. La promotion 1981-1982 de l'École nationale de la magistrature lui rend hommage en prenant le nom de Modèle:Citation.
Le film La French (2014), réalisé par Cédric Jimenez, raconte l'histoire de l'assassinat du juge Michel, qui est incarné par Jean Dujardin. L'image de Modèle:Citation qui lui est attribuée est toutefois jugée inexacte par plusieurs de ses proches<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Assassinat du juge Michel à Marseille : 41 ans après, le magistrat en charge de l'enquête raconte" />. Le film dépasse le million et demi d'entrées.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Alain Laville, Le Juge Michel. Pourquoi est mort celui qui allait révéler les secrets de Marseille, Paris, Les Presses de la Cité, 1982 En ligne sur Gallica.
- Thierry Colombié, La Mort du juge Michel, contre-enquête sur l'assassinat d'un incorruptible, Éditions de La Martinière, 2014 Catalogue BnF.
- Modèle:CiterefModèle:Ouvrage
Filmographie
Fictions
- 1984 : Le Juge, de Philippe Lefebvre.
- 2014 : La French, de Cédric Jimenez où il est incarné par Jean Dujardin.
Documentaires télévisés
- « L'assassinat du juge Michel », le Modèle:Date dans Faites entrer l'accusé présenté par Christophe Hondelatte sur France 2.
- « Un juge est mort », le Modèle:Date- dans 50 ans de faits divers sur [[13ème rue|Modèle:13e]] et sur Planète+ Justice.
- Série documentaire « Lieux de crimes » réalisée par Philippe Carrese; épisode 02 : « Marseille en lettres de sang ».
Émissions radiophoniques
- « Qui a tué le juge Michel ? » le Modèle:Date- dans L'Heure du crime de Jacques Pradel sur RTL.
- Modèle:Lien web.
Articles connexes
- Liste d'affaires criminelles françaises depuis 1900
- Le juge François Renaud
- Liste de personnalités assassinées
Liens externes
- Pierre Barbancey, « Une omerta lourde de sens », L'Humanité, Modèle:Date-.
- Archives de l'INA