Calvi

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Calvi est une commune française située dans le département de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Bâtie dans le golfe du même nom, elle se trouve au nord-ouest de l'île et constitue avec l'Île-Rousse l'une des deux agglomérations majeures de Balagne. Modèle:Sommaire

Géographie

Fichier:Panorama Calvi.JPG
Vue panoramique sur la ville et la baie de Calvi. Au loin, les montagnes du Cap Corse.

Modèle:Citation bloc

Situation

Située à l'extrémité nord-ouest de l'île, face au littoral de la Côte d'Azur, bénéficiant de conditions climatiques favorables et dans un environnement de toute beauté, la petite ville de Calvi occupe une position privilégiée en Corse. Calvi est devenue la capitale économique et touristique de la Balagne et la ville est aujourd'hui un des deux pôles touristiques de la région Corse, l'autre étant Porto-Vecchio.

Communes limitrophes

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Géologie et relief

Fichier:Calvi-écopage pélicans.jpg
Avions bombardiers d'eau « Pélicans » écopant dans le golfe de la Revellata.

La commune se trouve dans la Corse occidentale cristalline<ref group="Note">La Corse cristalline est formée de roches granitiques, granulitiques et porphyriques avec des dépôts sédimentaires de l'ère primaire - D. Hollande in Géologie de la Corse, Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de la Corse - Imprimerie Allier Frères 16, cours de Saint-André Grenoble, janvier 1917</ref> anté-hercynienne et hercynienne, Modèle:Citation<ref>Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de la Corse – {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXIe{{#if:|  }} }} année - Octobre 1901, Modèle:250e. Imprimerie et librairie Ollagnier – Bastia 1902</ref>. Son sol, fait des intrusions de Calvi et de Porto Agro, est composé de granite sub-alcalin, formé pour l’essentiel par un vaste batholite (formé entre -340 et -240 Ma), issu d’un cycle plutonique carbonifère. Ce magmatisme, probablement lié à la formation de la chaîne Hercynienne (syn-orogénique), a donné des leucogranites (granites blancs de Calvi)<ref>[1] La Corse - Découverte géologique de l'Île de Beauté, stage du 6 au 15 septembre 2010 - Centre de Géologie de l’Oisans</ref>.

Bordée à l'ouest par le territoire de la commune de Lumio et au sud par celui de Calenzana, le territoire communal, que baigne la mer Méditerranée, comprend une large façade maritime.

  • Au nord, le golfe de Calvi (baie de Calvi dans les guides touristiques), est délimité à l'est par la Punta Caldanu (présence d'une tour génoise ruinée) et à l'ouest par la Punta San Francescu. Il baigne la longue plage de La Pinède, les ports de plaisance et de Commerce ainsi que la Citadelle<ref>Modèle:Article.</ref> bâtie au bord de l'eau.
  • À l'ouest, le golfe de la Revellata entre la Punta San Francescu (pointe Saint-François) et la presqu'île de la Revellata à la pointe de laquelle se trouve un important phare à éclats. Le golfe relativement abrité des vents d'ouest dominants, sert de mouillage pour les plaisanciers à la belle saison. Il est aussi utilisé par les pilotes des bombardiers d'eau (avions Canadair et hélicoptères Skycrane CH-54) pour écoper et pomper l'eau lors de luttes contre les incendies, fréquents vers la fin de l'été sur l'île.
  • Au sud enfin, jusqu'à la baie de Nichiareto (Calenzana), peu avant Capo Cavallo et son sémaphore mis en sommeil depuis 1987, c'est un littoral sauvage, une côte déchiquetée et inhospitalière.

Entre la plaine de la Figarella et le littoral occidental, se trouve un maillon du chaînon montagneux du massif de l'Argentella situé plus au sud, sur la commune de Calenzana. Sur Capu di a Veta (Modèle:Unité) le plus haut sommet, une croix en fer avait été érigée en 1964 par des membres du Club alpin autrichien (le club est installé à l'entrée de la ville)<ref>C'est la raison pour laquelle le sommet est surnommé "croix des Autrichiens"</ref>. Depuis trois autres croix lui ont succédé<ref>Modèle:Article.</ref> la dernière, pesant Modèle:Unité, ayant été installée en 2012 avec l'aide d'un hélicoptère. Au nord, dominant la ville du haut de ses Modèle:Unité d'altitude, ont été bâtis la chapelle Notre-Dame-de-la-Serra et un cimetière.

Hydrographie

Modèle:Article détaillé La Figarella est le seul cours d'eau remarquable de la commune. Elle coule à l'est de la commune. Prenant sa source à Modèle:Unité sur les pentes nord de la Muvrella (Modèle:Unité - Calenzana) et après un parcours de Modèle:Unité, elle se jette à la mer dans le golfe de Calvi au lieu-dit A foce.

Climat et végétation

Calvi bénéficie d'un climat méditerranéen aux hivers doux et humides et aux étés chauds et secs.

De par sa situation, la commune ainsi que toute la région de la Balagne sont soumis aux vents du large. Il y pleut faiblement, ce qui explique la sécheresse estivale et les grands incendies qui s'ensuivent chaque année (Modèle:Unité par an avec pluie >Modèle:Unité). Son doux climat, ses plages blondes, la chaîne de montagnes parmi les plus hautes de Corse qui l'entoure, sa fière citadelle, son passé historique, ses ports et son aéroport international sont les atouts majeurs de son expansion.

La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1960 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat

L'altitude moyenne de la commune est assez basse, se situant à Modèle:Unité ; le climat sec estival et la flore sont de type méditerranéen.

À l'étage thermoméditerranéen, soit de Modèle:Unité d’altitude aux adrets, la saison estivale sèche de deux à trois mois favorise l’olivier sauvage, l’asperge blanche, le lentisque, l’euphorbe arborescente, la clématite, etc. Plus haut, l'étage mésoméditerranéen (de Modèle:Unité d’altitude aux adrets, de Modèle:Unité aux ubacs), est caractérisé essentiellement par le chêne vert, les maquis à bruyère et arbousier mais aussi par le chêne-liège et le pin maritime (adret), le chêne pubescent (ubac), le châtaignier ou encore la lavande, le genêt épineux, les cistes et le lentisque<ref>Office de l'Environnement de la Corse - Les étages de végétation en Corse</ref>.

À noter, sur la place du Modèle:1er Bataillon de choc et près de la gare, la présence d'un curieux végétal, le Phytolacca dioica ou Belombra, arbre originaire de la pampa argentine et introduit en Corse vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Voies de communication et transports

Accès routiers

La ville de Calvi se situe à l'extrémité nord-ouest de l'île. Son accès routier se fait depuis Ponte-Leccia par la route territoriale 30 (ex-RN 197) qui se termine au quai Landry mais se prolonge avec la route D81B pour longer en direction du sud, la côte jusqu'au « pont des cinq arcades » (Galéria).

La ville est distante, par route, de : Modèle:Colonnes

Transports

Routiers

Deux services de transport en cars sont assurés par l'entreprise « Les Beaux Voyages » : la ligne régulière de bus Calvi-Calenzana GR20, Mare e monti est assurée en permanence. La ligne Calvi-Bastia est assurée deux fois par jour, du lundi 4 juillet au samedi 3 septembre 2016 inclus, et hors cette période, une seule fois du lundi au vendredi (hors jours fériés).

Ferroviaires

Modèle:Article détaillé La gare de Calvi, appartenant aux CFC et exploitée aujourd'hui par une Société d'Économie Mixte, relie Calvi à Bastia ainsi qu'à Ajaccio, les deux métropoles de la région Corse par correspondance à Ponte-Leccia. Durant la saison estivale, une desserte spéciale U trinighellu (le « tramway de la Balagne ») est mise en service pour la desserte des plages entre Calvi et L'Île-Rousse.

Maritimes
Fichier:Corsica Serena Seconda in Calvi.jpg
Un ferry au port de Calvi en 2009.

Le port de Commerce, doté d'un seul grand quai, a vu son trafic fortement diminuer ces dernières années. En raison des gênes causées par la circulation des poids lourds en ville sur l'unique route, les cargos et les transbordeurs sont désormais détournés sur le port d'Ile-Rousse. Les ferries des deux compagnies Corsica Linéa et Corsica Ferries ont définitivement cessé de desservir Calvi le 12 août 2016<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La ville se destine à l'accueil des navires de croisière, très nombreux en été en Méditerranée.

Sa gestion est communale.

Aériens
Fichier:Calvi-Sainte-Catherine.jpg
Tour de contrôle de l'aéroport Sainte-Catherine.

Modèle:Article détaillé

L'aéroport de Calvi-Sainte-Catherine (code AITA : CLY), le port de commerce et le port de plaisance Xavier Colonna facilitent l'accès à de nombreux touristes. La ville de Calvi est très attractive comme en témoigne le taux des résidences secondaires en constante augmentation (actuellement + de 52 %). L'aéroport est distant de Modèle:Unité de la ville. Il est géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Bastia et de la Haute-Corse. Des vols réguliers relient tous les jours Calvi au continent français. Les lignes sur Nice, Marseille et Paris sont assurés par la compagnie régionale Air Corsica. Il n'est pas encore ouvert au trafic de nuit. L'aéroclub de Calvi est implanté à Sainte-Catherine.

Une compagnie suisse, Air-Glaciers, organise toute l'année des vols charters directs au départ de Sion à destination de Calvi. L'aéronef utilisé sur cette ligne est un Beechcraft de huit places.

Urbanisme

Typologie

Calvi est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.Elle appartient à l'unité urbaine de Calvi, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Calvi, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Calvi-ports-pano.jpg
Panorama sur la Basse-ville et la Haute-ville.

Calvi s'est construit sur la Punta San Francesco, entre le golfe de la Revellata et le golfe de Calvi. C'est dans la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qu'a été édifié la Haute ville, à l'est de La Punta San Francesco. Selon la légende d'Ugo Colonna, existait au Moyen Âge Modèle:Citation<ref name="Letteron">Lucien Auguste Letteron in Histoire de la Corse, Bulletin de la Société des sciences historiques & naturelles de la Corse - Introduction - Notice sur Giovanni della Grossa - Tome I, Modèle:P..</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Calvi comptait environ quatre cents feux<ref group="Note">Selon Marc' Antonio Ceccaldi, et sept cents selon Giustiniano</ref>. Modèle:Citation bloc

Longtemps la ville de Calvi se partageait en deux quartiers : la Haute ville (la Citadelle), et la Basse ville.

Depuis la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le centre vital de la ville s'est déplacé vers sa sortie sud. Entre deux supermarchés existants, se sont créés de nombreux commerces et services en rez-de-chaussée de nouveaux immeubles d'habitations récemment construits. Une banque y a même transféré son agence qui était auparavant dans la Basse ville. Le visage de la cité est en train de changer. Ville fleurie (3 fleurs), Calvi se développe actuellement vers l'est. De nombreuses villas voient le jour dans le quartier de Pietramaggiore, un grand lotissement a été créé à Campu Lungu face à la zone artisanale, un grand complexe sportif avec piscine a été construit à l'intersection des routes Modèle:Nobr et Modèle:Nobr, etc.

En 2015 a été lancé le projet de requalification urbaine de « l'entrée de ville », sur un vaste territoire de part et d'autre de la N 197, entre la station Total et la gare (espace sur lequel est actuellement installé le supermarché Super U d'un côté, et un terrain en terre battue servant de parking). Logements, espaces publics, équipements et déplacement de la gare sont au programme.

Dans la plaine de la Figarella, entre mer et montagnes, se situe l'aéroport de Calvi-Sainte-Catherine (Santa Catalina). À noter que l'extrémité méridionale de l'aérodrome où se trouve l'aéro-club, se situe sur la commune de Calenzana.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (59,4 %), zones urbanisées (11,5 %), zones agricoles hétérogènes (7,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,8 %), cultures permanentes (4,6 %), terres arables (2,2 %), prairies (2,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,8 %), eaux maritimes (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Modèle:... Le nom corse de la commune est Modèle:Langue {{#ifeq:1|0|/ˈkalbi/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}. L'origine du nom se voit dans l'élimination des couches superficielles des granites, ce phénomène géologique donnant à son littoral un aspect rappelant la calvitie : du latin calvus.

Histoire

Préhistoire

Les fouilles archéologiques, conduites le long du cordon littoral et dans l’arrière-pays, montrent que la baie fut occupée dès l’époque néolithique (Modèle:Nombre à Modèle:Nombre ans Modèle:Av JC). Les vestiges découverts indiquent les principales localisations : la plage de l’Alga, Raccu, la presqu’île de la Revellata pour le bord de mer, et plus en retrait, le plateau de la Serra et la Grotta Agnellu, les deux sites les plus importants de la préhistoire de la ville.

Dans son ouvrage La Corse dans l'Antiquité et le Haut Moyen Âge, l'historien Xavier Poli s'est penché sur la période des origines de la Corse à l'expulsion des Sarrasins au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle qu'il dit avoir été particulièrement négligée. De l'auteur : Modèle:Citation<ref>Xavier Poli, La Corse dans l'Antiquité et le Haut Moyen Âge, Librairie A. Fontemoing, Paris 1907, Modèle:P.</ref>

Antiquité

Avec l’Empire romain, la paix favorise les échanges entre les cités maritimes. Abri pour les flottes marchandes, Calvi devient aussi une base stratégique. La cité compte alors quatorze centuries, divisions militaires et politiques de cent hommes, commandées par des vétérans. L’urbanisation de la ville s’adapte au développement, nécessitant la nomination d’un praeses, autrement dit un préfet, pour son administration. Dès lors, rien de surprenant qu’au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle de l'ère chrétienne, le géographe alexandrin Ptolémée (90-168) désigne Calvi comme « le port le plus célèbre de l’île ».

Sur ses cartes, le géographe mentionne le nom « Cæsiæ littus », qui est identifié à la plaine du golfe de Calvi par les historiens, et celui de « Cæsiæ » est à identifier avec la plage du golfe de Calvi<ref>Xavier Poli, La Corse dans l'Antiquité et le Haut Moyen Âge, Librairie A. Fontemoing, Paris 1907, Modèle:P.</ref>. De même, le nom « Palania » (variante « Palanta ») aux coordonnées 30° 20' long. 40° 45' lat. est aujourd'hui la Balagne.

Moyen Âge

Du récit de Giovanni della Grossa, on retient cette fiction romanesque<ref name="Letteron"/> : à l'endroit où est aujourd'hui Calvi, existait Cordovella, une ville fortifiée. Y ont débarqué à l'époque des Sarrasins, Ali, un missionnaire de l'islam, et Lanzancissa, un guerrier redoutable, envoyés pour amener les Corses à embrasser la nouvelle religion musulmane. Vainqueur d'un duel contre Maurizio Torquato, représentant de Callisto, évêque d'Aléria, et de Marino consul et gouverneur romain en Corse, et après le départ de ce dernier, Lanzancissa est proclamé roi de Corse, dans une assemblée générale tenue à Corte. Modèle:Citation

Dès 1161, Gênes prend possession de plusieurs places fortes de l'île dont Calvi et Bonifacio, et grâce à des familles ligures installées là depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, contrôle le commerce au moins dans le sud de la Corse et dans le Cap<ref name="Istria">Daniel Istria - Pouvoirs et fortifications dans le nord de la Corse : du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle</ref>.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'ordre franciscain aborde l'île : Bonifacio (1215), Nonza (1236), Biguglia (1236) et sur la punta San Francescu à Calvi (1213-1215)<ref>[2] - Atlas ethno-historique de la Corse - la cartographie comme moyen d'expression de la variation culturelle - Rapport final à la mission du patrimoine ethnologique - mars 1998 Modèle:P..</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Au cours de la deuxième moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une guerre entre seigneurs amena l'édification de la Haute ville. En 1278, Calvi se confédère avec Gênes. Sa fidélité sera constante. En 1284, par une victoire navale devant l'îlot de la Meloria, les Génois mettent fin à la puissance navale et politique des Pisans. Les uns après les autres, les seigneurs corses rendent foi et hommage à la république de Gênes ; mais en 1297, Boniface VIII met un terme à cet assujettissement en accordant l'investiture de l'île au roi d'Aragon.

Parmi les 26 actes que comporte un Liber Iurium<ref group="Note">Le Liber Iurium est un recueil d'actes politiques très divers et de serments de fidélité jurés durant le Moyen Âge à la Commune de Gênes - Daniel Istria</ref>, un a été rédigé le 15 juillet 1286 à ce qui est aujourd'hui nommé L'Île-Rousse, par lequel Rollandino de Laccio s'engage auprès de Niccolino Zaccaria et Niccolino Peratio à conserver sa forteresse de Sant' Angelo de Balagne au nom de la Commune de Gênes, et un autre dressé à Gênes le 7 février 1294 par lequel Oberto Doria vend à la Commune de Gênes le château de Calvi<ref name="Istria"/>.

En 1298, la cité est reconstruite par Giovanninello de Loreto<ref group="Note">Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Alberto de Loreto, ancêtre des Loretesi d'Ajaccio Castelvecchio était "Juge" de Casinca, Marana, Lota-Sagro (Brando-Sisco-Pietracorbara), Tavagna, Moriani, Ampugnani (ses descendants Loretesi sont dépouillés en 1052 par les delle Suere de Lota-Sagro, par les Amondaschi de Marana, Casinca, au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par les Cortinchi d'Ampugnani, Moriani-Tavagna ; les Loretesi vont alors près d'Ajaccio - Alérius Tardy in Fascinant Cap Corse, Bastia Toga 1994</ref>, allié des Génois.

Plusieurs documents rédigés en 1370 à Calvi (registres de gabelle, contrats de vente de marchandises ou de location de navires à but commercial, plaintes ou autorisations de représailles contre des Corses ayant attaqué et spolié des commerçants) sont retrouvés à l'Archivio di Stato di Genova et publiés par F. Molard en 1875<ref name="Istria"/>.

Après un bref passage sous la domination du roi Alphonse V d'Aragon, qui prend la ville après l'avoir assiégée<ref>Calvi, est prise après une longue résistance, mais l’année suivante, apprenant l’échec des aragonais devant Bonifacio, les calvais se révoltent et massacrent la garnison espagnole. Pietro Baglionii qui a pris la tête du soulèvement, gagne à cette occasion le surnom de « libertà »</ref> en 1420<ref name=Meloni>Modèle:Ouvrage.</ref>, Calvi passe en 1453 sous le contrôle de l'Office de Saint Georges qui l'entoure de solides murailles d'une citadelle, notamment pour se protéger d'éventuelles attaques de Pise. Calvi est, avec Bonifacio, Bastia et Ajaccio l'un des 4 "présides"<ref group="Note">Par analogie avec les presidios, postes fortifiés établis par les Espagnols sur une côte étrangère.</ref> génois chargés de surveiller la population ainsi que les routes maritimes<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Du Moyen Âge aux Temps modernes, Calvi a été une ville refuge d'une piaghja (plaine) répulsive au sud, désertée jusqu'au Vicolais<ref group="Note">Les villages de Renno, Vico, Calenzana et d'autres ont aussi joué le rôle de structures de refuge tout en se trouvant « à proximité de la mer »</ref>. Durant la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle les phénomènes de cette désertification sont bien connus : poussées de la malaria, ravages dus aux guerres intestines de caractère féodal ou de celles opposant les derniers grands féodaux à la puissance génoise qui pratiqua la terre brûlée et enfin les invasions barbaresques responsables de pillages, destructions et de l'installation d'un climat d'insécurité dans les zones littorales.

Chronique

  • 1268 : Sinucello Della Rocca, dit « Giudice della Rocca ou de Cinarca », est maître de la Corse (excepté le Cap Corse et Bonifacio) avec l'aide de Pise. Giovanninello de Pietr'Allarretta dans le Nebbio, se révolta contre lui et, avec l'aide de Gênes et de la marine cap-corsine, porta la guerre en Balagna. Après une longue lutte entre les deux adversaires, Giovanninello vaincu dut quitter l'île. Plus tard, ayant fait alliance avec les Da Mare et les Avogarij de Nonza, Giovanninello et ces seigneurs se réunirent et se fortifièrent tous ensemble dans l'île de Centuri, d'où ils tenaient tout le pays sous leur obéissance.
Giudice tenta en vain d'investir l'Îlot de Capense. Modèle:Citation<ref name="Letteron Calvi">Abbé Letteron in Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de la Corse 1884 - Calvi - Franchises et immunités accordées à cette ville</ref>. Il y édifia une citadelle près des ruines de l'antique cité épiscopale romaine ravagée par un raid sarrasin au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Alérius Tardy in Fascinant Cap Corse, Bastia-Toga 1994</ref>. Banchero, podestat de Bastia au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, fixe la fondation de Calvi à l'an 1276<ref name="Letteron Calvi"/>.
Apprenant la nouvelle, Giudice laissant deux cents hommes devant l'île de Centuri, partit avec ses troupes du côté de Calvi. Beaucoup d'escarmouches firent de nombreux morts des deux côtés. Malgré un siège de plusieurs jours, Giudice ne put s'emparer de la ville et repartit à Centuri où les assiégés de Capense avaient réussi à débarquer et étaient partis conquérir le pays. Giovanninello partit également pour aller secourir ses alliés, et Calvi resta ainsi aux Avogarij de Nonza. Modèle:Citation bloc
  • 1278 - 16 mai, un décret des dirigeants Oberto Spinola « Capitaneus » et Oberto d'Oria (ou Doria) « Domini », accorde aux habitants de Calvi les mêmes droits qu'à ceux de Bonifacio, c'est-à-dire qui les exempte du paiement des impôts de toute sorte.
  • 1284 - Par acte rédigé le 2 février, Oberto Doria cédait pour Modèle:Nombre livres la ville de Calvi à Bonanato de Facio, représentant de la Commune de Gênes. Giacomo d'Oria, qui avait aussi quelques droits sur Calvi, consentit à la cession faite par Oberto<ref name="Letteron Calvi"/>. Craignant que leurs droits ne soient pas reconnus par les employés du fisc, les Calvais envoyèrent à Gênes deux représentants, Pietro de Romanecio et Bertola de Garesio. La confirmation de leurs immunités leur fut accordée le 27 mai 1284.
  • 1357 - Réunion de la Corse à Gênes - Leonardo da Montaldo, diplomate, fut chargé de ramener à la République les communes qui s'étaient séparées d'elle au cours des hostilités avec Venise. En Corse, il procéda discrètement et reçut à Calvi, au nom de la Commune, le serment de fidélité prononcé par les chefs au nom du peuple corse. On envoya alors en Corse des troupes qui occupèrent quelques forteresses.

Modèle:Citation<ref name="Cesari-Rocca">Colonna de Cesari-Rocca et Louis Villat in Histoire de Corse Ancienne librairie Furne Boivin & Cie, Éditeurs 5, rue Palatine Paris {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIe{{#if:|  }} }} 1916</ref>.

  • 1358 - Avec une révolte populaire dirigée par Sambucucciu d'Alandu qui chasse de leurs fiefs les seigneurs remplacés par des Caporali, naît une Confédération de la Terra del Comune (entre Calvi, Miomo, Solenzara) opposée au Cap Corse et à la Terra dei Signori (Corse-du-Sud).
  • 1372 - Réalisant ses droits sur la Corse, l'Aragon aide Arrigo Della Rocca, descendant de Giudice, comte de Corse. Gênes qui n'a plus que Calvi et Bonifacio, inféode l'île à des gentilshommes génois
  • 1420 - Vers la fin de l'année, le roi Alphonse V d'Aragon arme une flotte importante et se rend en Sardaigne. Accueilli en souverain à Sassari, il fait voile aussitôt pour la Corse, et reçoit à son débarquement les hommages des principaux chefs. Vincentello d'Istria prend Bastia grâce à Manfred de Gentile, seigneur de Nonza, mais échoue à Bonifacio et ne peut conserver longtemps Calvi.
  • 1432 - Le gouvernement génois, par un oubli inexplicable, méconnut les franchises de Calvi. Dans un nouveau tarif réglant les droits à payer pour l'importation des vins, il n'était pas tenu compte des immunités dont les habitants de Calvi avaient joui jusque-là. De plus, la gabelle des vins avait été affermée à la Banque (Office) de Saint Georges aux conditions fixées par le nouveau règlement. Les habitants de Calvi chargèrent alors Santini de Casanova, comme syndic de la Commune, de présenter leurs plaintes au gouvernement génois lequel fit droit à ces plaintes. Toutefois ne seront reconnus comme vins provenant de Calvi que ceux qui seront accompagnés d'un certificat du Podestat et des Anciens.
  • 1453 - Pietro-Battista D'Oria commissaire de l'Office de Saint Georges débarque à Saint-Florent dont il s'empare après un siège. Il prend peu après Calvi et Bonifacio. Antonio Spinola, l'un des meilleurs officiers de la République de Gênes est envoyé par l'Office. Avec l'aide de Vincentello d'Istria, il ravage la campagne, depuis les rives du Golo jusqu'à Calvi, et livre aux flammes plusieurs villages.
  • 1464 - Lorsque la Corse passa sous l'autorité du duc de Milan, la ville de Calvi n'oublia pas de faire confirmer ses franchises par son nouveau maître, Francesco Sforza.
  • 1475 - Les Calvais demandent au Duc de Milan que tous ses officiers puissent contraindre Vincentello de Canari qui occupe la forteresse de l'Argaiola, à restituer à la Commune de Calvi tout ce qu'il lui a enlevé ou fait payer indûment. Il leur est répondu que des instructions nécessaires au vice-gouverneur à Gênes et à Vincentello seront écrites.
  • 1483 - La Corse repassait sous la domination de Saint Georges. En 1484, les Calvais demandèrent aux Protecteurs de confirmer toutes les franchises qui leur avaient été accordées par la Commune de Gènes. Il leur est répondu qu'ils conservent toutes les franchises dont ils jouissaient sous l'ancien gouvernement de Saint Georges.
  • Vers 1520, Calvi était l’une des principales places de Corse. Elle comptait environ Modèle:Nombre habitants. La cité fut la résidence du gouverneur génois de Corse de 1544 à 1548<ref name="Monti">A-D Monti in Corse : Éléments pour un dictionnaire des noms propres ADECEC Cervione</ref> puis de 1652 à 1659.
  • 1522 - Les Calvais sont exemptés d'une nouvelle imposition qui sont les droits d'entrée de trois sous par meteta de vin.
  • 1534 - À partir de cette année, la quantité de vin exportée par les habitants de Calvi parait avoir diminué rapidement. Environ cent ans plus tard, Banchero écrivait que les Calvais ne récoltaient plus assez de vin pour eux-mêmes et que la plus grande partie des habitants étaient obligés de boire de l'eau. Modèle:Citation

Les Français s'allient aux Turcs et combattent les Génois. L'armée française est sous les ordres du baron de la Garde, et la flotte turque commandée par Dragut. L'Office s'empresse de renforcer les garnisons de Saint-Florent, de Bonifacio et de Calvi, et d'envoyer dans l'île des munitions, de l'artillerie et des vivres.

  • 1544- Calvi accueille le gouverneur génois qui a dû quitter Bastia. La gouverneur retourne à Bastia en 1548.
  • 1553 - Les Génois sont défaits. Calvi seule, résiste encore.

La Banque réunit d'importantes forces : vingt-six galères sont armées, l'empereur fournit Modèle:Nombre de pied et 500 cavaliers, le duc de Toscane, Cosme de Médicis, alors allié de Charles-Quint, envoie Modèle:Nombre soldats renforcés de Modèle:Nombre Milanais. Modèle:Citation - Colonna De Cesari-Rocca<ref name="Cesari-Rocca"/>.

La trêve de Vaucelles n'empêche pas les Génois d'occuper temporairement certains points stratégiques.

  • 1558 - Gênes n'a plus que Bastia et Calvi.
  • 1559 - Le traité de Cateau-Cambrésis rend la Corse à Gênes alliée de Charles Quint.
  • 1561 - Les vieilles franchises de Calvi sont ouvertement méconnues ; les promesses que les Protecteurs de Saint Georges firent à ses habitants ne furent pas tenues davantage. Néanmoins, la fidélité des Calvais ne s'est jamais démentie, et en 1652 la République de Gênes, pour reconnaître leur dévouement, les autorisait à mettre au-dessus de la porte de leur ville une pierre avec cette inscription : CIVITAS CALVI SEMPER FIDELIS<ref name="Letteron Calvi"/>.
  • 1567 - La rocca, c'est-à-dire la tour de Calvi, qui servait de poudrière, est frappée par la foudre. Le feu est mis aux munitions. Il s'ensuit une grande explosion, la tour est rasée jusqu'en ses fondements et trente-cinq maisons du voisinage sont ruinées. Modèle:Nombre personnes sont tuées<ref>[…]|Abbé Letteron in Bulletin de la Société des Sciences Historiques et Naturelles de la Corse, Histoire de la Corse Tome III, Chronique d'Anton Pietro Filippini, 1890 - page 215</ref>.1652-
Fichier:Calvi plan de la baie (Ayrouard 1700-1799).png
Le golfe de Calvi au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la cité abritée derrière ses remparts, était défendue par trois fortifications disposées autour de la baie<ref>carte de la ville et rade de Calvi (Fortifications - Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) dessinée par Henry Michelot</ref> : - la tour de Spano, tour ronde de guet placée à l'est de la baie de Calvi ; - un peu plus au sud, le fortin de Caldanu<ref group="Note">La mention « fortin » est portée sur la carte de la ville et rade de Calvi (Fortifications - Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) dessinée par Henry Michelot</ref>,<ref>Modèle:BNF.</ref> tour carrée ruinée ;- une tour de garde côtière disparue, au fond de la baie, à Champeau, qui devait se situer près de l'embouchure du fiume Seccu<ref>Modèle:BNF.</ref>.

  • 1652 - Le gouverneur génois de la Corse s'installe une seconde fois à Calvi avant de rejoindre Bastia en 1659.

Temps modernes

Calvi, l’une des principales places de Corse au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a été la résidence du gouverneur génois de 1544 à 1548 et plus tard, de 1652 à 1659<ref>En dehors de ces deux périodes, le gouverneur siégeait à Bastia.</ref>.

Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, d'importants travaux sont réalisés à la citadelle sous la conduite de Gieronimo Levento.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, après la mort de Rinuccio Della Rocca, dernier seigneur souverain de la Rocca, toute l'île passe sous le pouvoir direct de Gênes et son administration. La justice est rendue par le gouverneur et par d'autres fonctionnaires, au nombre variable suivant les époques, portant le titre de commissaire ou de lieutenant. Dans une certaine mesure, les Calvais pouvaient concourir à l'administration de la justice : Modèle:Citation - Colonna De Cesari-Rocca<ref>Colonna De Cesari-Rocca et Louis Villat in Histoire de Corse Ancienne librairie Furne Boivin & Cie, Éditeurs 5, rue Palatine Paris {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIe{{#if:|  }} }} 1916 (lire en ligne).</ref>.

La ville est assiégée en 1553, puis en 1555, de Thermes manœuvre pour que les Calvais livrent leur ville aux Français. La colline Mozzelo qui domine la forteresse de Calvi<ref>Le prince Andrea Doria l'avait faite fortifier et y avait installé une compagnie d'Italiens qui formait sa garde particulière.</ref>, est occupée par le condottiere Sampiero Corso avec une foule de Corses qui l'avaient suivi<ref>Marc' Antonio Ceccaldi in Chronique, traduction de Lucien Auguste Letteron in Histoire de la Corse, Bulletin de la Société des sciences historiques & naturelles de la Corse - Introduction - Notice sur Giovanni della Grossa - Tome II, Modèle:P..</ref>. Les assiégeants finissent par lever le siège<ref>Les calvais firent le tour des remparts en procession, en dressant la statue du Christ noir face à l’ennemi. Le siège fut levé peu après.</ref>.

Pour marquer la fidélité de la ville, les Génois lui attribuent alors la devise « Civitas Calvi Semper Fidelis » qui figure sur le fronton d'entrée de la citadelle.

Le Modèle:Date, au début de la Grande Révolte des Corses contre Gênes<ref>La Grande Révolte des Corses contre Gênes</ref> qui dura de 1729 à 1769 et dont la cause majeure était l'augmentation constante des impositions au gré des officiers et fonctionnaires génois successifs, le gouverneur Felice Pinelli dans sa première année de son mandat, visite Calvi. En 1731, Modèle:Mgr, évêque de Sagone se réfugie à Calvi. Début juin 1731, Calvi est assiégée par des forces corses conduites le piuvanu d'Apieto Fabianu Paganelli.

Modèle:Date, le colonel de Vins, à la tête de nouvelles troupes allemandes venues remplacer celles commandées par le baron de Wachtendonck, débarque à Calvi venant de Bastia avec 600 soldats d'élite. De Vins, qui tente d'occuper Calenzana, village voisin, y subit une lourde défaite le 14 janvier. Le Modèle:Date, à la suite d'un accord entre Vienne et Gênes pour l'envoi de nouvelles troupes en Corse, le prince de Wurtemberg arrive à Calvi. Les forces allemandes dans l'île, en tout Modèle:Nombre hommes, seront placées sous son commandement, assisté du prince de Kulmbach, général de bataille, et du comte de Schmettau, général d'artillerie. Le Modèle:Date, il publiera un édit à Calvi, accordant cinq jours aux Corses pour rentrer dans l'obéissance de la République.

En Modèle:Date, Calvi, Lumio, Calenzana et Algajola sont aux mains des Génois, le reste de la Balagne aux Nationaux. Calvi servira de camp de base aux troupes françaises envoyées aider Gênes et rétablir une situation préoccupante, avec promesse de laisser six bataillons en Corse, à condition qu'ils soient installés dans une place sûre comme Calvi ou Ajaccio. Gênes n'accepta pas de confier des places fortes aux Français. Le 6 septembre 1741 les dernières troupes françaises quittent Calvi pour Antibes.

En 1738, le comte de Maillebois qui succède à M. de Boissieux (Louis de Frétat, comte de Boissieux) à la tête des troupes françaises de Corse, se hâte de proclamer que la pacification était achevée. Il leva un régiment spécialement composé d'insulaires, auquel on donna le nom de Royal-Corse. Il s'enferma dans Calvi, et admira la fertilité et l'heureuse situation de la Balagne voisine.

En 1756 les génois construisent, sur la colline dominant la ville et la citadelle, le fort Mozzelo (actuelle caserne Maillebois<ref>En 1886, un décret du ministre de la guerre, le général Boulanger, demande d'attribuer un nom de militaire à chaque fort et caserne ; c'est celui de l'amiral Maillebois qui est retenu pour le fort Mozzelo).</ref>). Le traité de Compiègne signé avec Gênes autorise la France à occuper Calvi, Ajaccio et Saint-Florent durant 4 ans.

À la suite du second traité de Compiègne en 1764, la France occupe durant 4 ans, en plus des 3 villes précédentes : Bastia, Algajola et Bonifacio.

En 1768, le traité de Versailles confie l'administration de la Corse à la France. Vers 1769, le Préside de Calvi et son bourg ne comptait plus que Modèle:Nombre habitants<ref name="Accinelli">Francesco-Maria ACCINELLI in L’histoire de la Corse vue par un Génois du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle - Transcription d’un manuscrit de Gênes - ADECEC Cervioni et l’Association FRANCISCORSA Bastia 1974</ref>.

En 1794 Pascal Paoli, allié des Anglais, tente de prendre la ville. Dans la nuit du 13 au Modèle:Date, lors du siège de Calvi mené par l'amiral Nelson, le fort Mozzelo est pris par les Anglais. De cette colline, un déluge de Modèle:Unité s’abat sur la ville !

En 1815 plusieurs prélats sont enfermés dans la citadelle de Calvi, et pendant plusieurs mois, mis au pain et à l'eau, pour refus de serment<ref>Antoine-Claude Valery, in Voyage en Corse, à l'Île d'Elbe et en Sardaigne - Versailles, imprimerie de Dufaure, 21 rue de la Paroisse, tome I chapitre XV, note de bas de Modèle:P..</ref>.

Fichier:Guide pittoresque 128 Calvi cropped.jpg
Gravure de Calvi en 1838.

Entre 1843 et 1845, le capitaine du Génie Esmenard bâtit le fort de la Torretta proche du fort Mozzelo et au nord-ouest de celui-ci. Il est baptisé fort Charlet au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>À la suite du décret Boulanger de 1886.</ref>.

Laurent Giubega, parrain de Napoléon, se réfugia ainsi à Calvi, alors que la ville s'était faite fidèle aux Français, pendant deux mois de mai à Modèle:Date car il avait été chassé d'Ajaccio par les Paolistes. Calvi résista à un siège de deux mois contre Pascal Paoli et ses alliés Anglais en 1794. Le capitaine de vaisseau Horacio Nelson<ref>Nelson sera promu contre-amiral en février 1797 et vice-amiral en janvier 1801.</ref> y perdit un œil lors de ce siège de la citadelle de Calvi. Pour plus de détails, voir le siège de Calvi (1794). Après avoir résisté aux Anglais, Calvi passa quand même sous tutelle britannique pendant deux ans. Redevenue française, Calvi restera une forteresse militaire de 1938 à la libération.

Époque contemporaine

Modèle:Article connexe

Fichier:Calvi fort Mozzello.jpg
Fort Mozzelo.

Dans la nuit du 15 au 16 août 1918, au large de Calvi, le vapeur Balkan, courrier de Corse, est torpillé, causant la mort et la disparition d'environ 400 civils et militaires. Un mémorial a été érigé le 11 novembre 1999 sur la Route de Porto (D 81 b), à la sortie de la ville.

Durant la Seconde Guerre mondiale, Calvi fut un lieu important de la résistance corse à l'occupant fasciste. Les premiers agents (Toussaint Griffi et Laurent Preziosi) de la mission secrète Pearl Harbour, débarqués par le sous-marin Casabianca le 14 décembre avec Pierre Griffi et Roger de Saule, dans la région de Piana, prennent contact avec les premiers responsables calvais, les frères Dominique et Roch Spinosi. Ceux-ci approuvent l'organisation du réseau de résistance corse en vue d'un débarquement français. Ils prennent en charge les agents pendant une semaine et leur permettent d'obtenir les renseignements les plus précieux. Ils seront ainsi chargés de l'organisation clandestine dans leur secteur et assumeront cette responsabilité jusqu'à l'insurrection armée et la libération totale de la Corse le 4 octobre 1943. La Corse fut le premier département français libéré. Le port de Calvi fut utilisé lors du débarquement en Provence, le 15 août 1944.

La municipalité revendique la naissance de Christophe Colomb à Calvi. Des panneaux le signalent à chaque entrée de la ville. Une stèle a été érigée à la base des remparts de la citadelle. Aucun élément historique ne vient cependant confirmer cette hypothèse très controversée.

Depuis 1967, la ville accueille en garnison le [[2e régiment étranger de parachutistes|Modèle:2e étranger de parachutistes]] et, depuis 2010, le groupement de soutien de la base de défense de Calvi.

Face à la citadelle sont d'autres fortifications :

  • le fort Mozzelo et ses dépendances, construit en 1756 et désaffecté depuis longtemps. Il a été acquis en 2007 par la municipalité. Actuellement, le Centre d'ethnographie et de recherche métallurgique (CERM) s'est installé dans ses locaux ;
  • le fort Charlet abrite depuis la fin de l'année 2013, le Centre de conservation préventive des objets mobiliers de Corse. Au cours du temps, il avait eu diverses affectations ; dernièrement, il accueillait les services techniques de la mairie.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut | vers 1897||||François Puccinelli|||| |- | Vers 1947 : Adolphe Landry |- | 1959 || 1971 ||Jean-Félix Orabona||align="center"| UDR|| Médecin| |- | 1971 || 1974 ||Jean-Dominique Marcotorchino||align="center"| || |- | 1974 || 1981 ||Xavier Colonna||align="center"| MRG|| |- | 1981 || 1983 ||Jean-Félix Orabona||align="center"| || |- | 1983 || 1989 ||Xavier Colonna||align="center"| MRG|| |- | 1989 || juin 1995||François Zanotti<ref>Décès de François Zanotti, ancien maire de Calvi</ref>||align="center"| || |- | juin 1995 || décembre 2004<ref>Démissionnaire pour cause de cumul de mandats.</ref>||Ange Santini||align="center"| RPR puis UMP|| |- | 13 décembre 2004 || mars 2010<ref>Démissionnaire.</ref>||Pancrace Guglielmacci||align="center"| UMP|| |- | 13 avril 2010 || en cours || Ange Santini||align="center"|UMP-LR|| |- Modèle:ÉluFin Résultat des dernières élections de mars 2008 :

  • Liste Unis pour Calvi (UMP) conduite par Ange Santini : 72 %,
  • Liste Calvi autrement (Nationaliste/Divers gauche) conduite par Stéphane Serra : 27 %.

Répartition des sièges :

  • Nombre de sièges à pourvoir : 27
  • Unis pour Calvi : 24 sièges
  • Calvi autrement : 3 sièges
  • Calvi est une sous-préfecture du département de la Haute-Corse. On y trouve les principales administrations d'état, les subdivisions de l'EDF et de l'Équipement, une compagnie de gendarmerie, une Antenne Médicale d'Urgence SMUR, une capitainerie du port de plaisance, des services financiers, deux moyennes surfaces commerciales pour ne citer que les services les plus importants. La gestion du port de commerce est communale.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Une forte augmentation de la population est remarqué durant la période estivale.

Dialecte

Le calvais encore parlé par quelques habitants de Calvi est une forme dialectale du corse, résultat de la superposition du latin, du toscan, du génois, des différents dialectes de la Balagne voisine. Contrairement aux Bonifaciens, les Calvais ne parlent pas un dialecte ligure, même si l'on trouve des traces génoises dans leur langue, comme dans de nombreux dialectes insulaires, surtout au niveau du lexique.

Enseignement

STARESO

Fichier:Calvi depuis la Stareso.jpg
Vue de Calvi depuis la STARESO.

Modèle:Article détaillé Située à la pointe de la Revellata, cette base scientifique de renommée internationale, fondée par l'université de Liège en 1971 et axée sur l'étude du milieu marin, accueille en permanence des chercheurs et propose ponctuellement des séjours à des non-scientifiques<ref>Site de la STARESO</ref>.

Construite en pierres de granit, STARESO figure parmi les plus belles réalisations de l'architecte belge Claude Strebelle.

Enseignement public primaire et secondaire

Santé

Calvi est dotée depuis 2013 du centre hospitalier de Calvi-Balagne, qui est l'ex antenne médicale de Balagne (AMU de Calvi). Pendant longtemps, il existait une antenne médicale d'urgence SMUR. Les plus proches établissements de soins toutes disciplines (hôpitaux ou cliniques) sont néanmoins sur Bastia.

Manifestations culturelles et festivités

Semaine pascale

Fichier:Porte-croix.jpg
Le porte-croix 2009.

À l'occasion des fêtes de Pâques, dès le mercredi de la Semaine sainte, de nombreuses communes de Corse organisent des manifestations religieuses.

À Calvi des processions à travers la ville ont lieu le vendredi saint : a cerca le matin à Modèle:Heure et a granitula le soir dès Modèle:Heure. Les membres des confréries de Saint-Erasme à la cape (tabbarinu) pourpre et ceux de Saint-Antoine à la cape (tabbarinu) grise défilent deux fois, transportant les uns le corps du Christ allongé et les autres la « Vierge des Douleurs » habillée en noir.

À Granitula : à l'image du Christ transportant sa croix, des pénitents encagoulés refont à pieds nus le chemin de croix. Partant de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste dans la Haute ville, leur calvaire est long. Accompagnés des membres des confréries de Saint-Erasme et de Saint-Antoine lesquels transportent respectivement le corps du Christ allongé et la Vierge des Douleurs, ils descendent depuis la Citadelle jusqu'à l'église baroque Sainte-Marie-Majeure dans la Basse ville. Sur le parvis de l'église ils tournoient un long moment, entonnant des chants religieux. Ils remontent ensuite à la Cathédrale pour y déposer le corps du Christ et la Vierge des Douleurs. Aux fenêtres des rues empruntées, des milliers de bougies sont allumées.

Fêtes et festivals de mai à juillet

Fichier:Calvi procession de la Saint-Erasme.jpg
Procession de la Saint-Érasme 2013.
Fichier:Calvi-Feux 2009.jpg
Feu d'artifice de 2009.
  • Festival des Trois cultures en mai.
  • Saint Érasme (A Sant'Eramu) saint patron des pêcheurs et gens de mer, est aussi la fête patronale de la confrérie du même nom. Chaque année au début du mois de juin, a lieu une procession à travers les rues de la basse ville. Sa statue est portée par les confrères de Saint-Érasme et ceux de Saint-Antoine, avant d'être embarquée sur une barque et aller en mer où une gerbe est jetée en mémoire de tous les marins disparus.
  • Le Calvi Jazz Festival<ref>[3] Site officiel du Calvi Jazz Festival</ref> a lieu à Calvi tous les mois de juin depuis 1987. Les festivités commencent tous les soirs, dès Modèle:Heure à l'amphithéâtre du port de plaisance par des concerts gratuits. Simultanément à l'oratoire Saint-Antoine dans la Citadelle, d'autres concerts sont donnés : polyphonies, a cappella, guitares, saxo, etc. Enfin, en soirée à partir de Modèle:Heure, concerts jazz aux remparts, au pied de la Citadelle.
  • Fête Nationale : chaque 14-Juillet, un grand feu d'artifice est offert par la ville. Il est tiré à partir des quais du port.
  • Calvi on the Rocks<ref>[4] Site de Calvi on the Rocks</ref>. Ce festival annuel est un point de rencontre entre les cultures locales et internationales. Il se déroule durant trois soirées de juillet, sur la plage, avec des grands noms de la musique électronique et DJ. On se retrouve plus tard pour des afters dans la citadelle et sur le port.

Festival du Vent - Festiventu

Créé en 1992, le Festival du Vent<ref>Site du festival du Vent</ref>, Festiventu, concept original, regroupait à l'origine les faiseurs de vent dans tous les domaines : l'art, les sports, la musique, la science, la médecine, l'humour, le théâtre et l'environnement. Ainsi chaque année Calvi se transformait en capitale du vent, investie par des expositions d'œuvres d'art éoliennes, des concerts, des conférences, des colloques, des présentations d'objets insolites, des ateliers de créations, des animations de rue, des rencontres au parfum de liberté. Depuis quelques années ce festival revêt une connotation plus politiqueModèle:Référence souhaitée et plus écologique. Chaque année, le Festiventu est dédié à une cause nouvelle. Serge Orru a dirigé le festival de 1992 à 2006. Carina Orru, son épouse, lui a succédé en 2006. Isabelle Autissier en est la marraine.
Cet événement se déroule chaque année, cinq jours durant en fin octobre. Il clôt la saison touristique à Calvi.

La Modèle:22e et dernière édition du Festival du Vent a eu lieu du 23 au 27 octobre 2013.

Sports

Football

Le club de football de la ville est le Football Club Aregno Calvi. Fondé en 1953, il évoluait encore en CFA, groupe « C », jusqu'en fin de championnat 2012-2013. Trois fois vainqueurs la coupe de Corse, le club a cependant renoncé au CFA pour repartir en Promotion d'Honneur « A » du championnat 2013-2014.

Le principal stade de football de la ville est le Stade Faustin Bartoli.

Handball

Le club de handball de Calvi est l'association Jeunesse calvaise.

Cyclisme

Pour la première du Tour de France en Corse en 2013, la troisième étape part d'Ajaccio pour rejoindre Calvi sur un parcours principalement montagneux.

Jeu d'échecs

Le Balagna Chess Club est le club d’échecs de Calvi et sa région. Depuis 2004, il héberge l'Open International de Balagne, tournoi annuel, homologué FIDE et FFE, organisé par la Ligue corse des échecs. Un tournoi spécialement réservé aux jeunes est organisé parallèlement.

Médias

Des scènes de films ont été tournées à Calvi :

Culte

Calvi compte deux paroisses, relèvant du diocèse d'Ajaccio : l'église Saint-Jean-Baptiste et l'église Sainte-Marie-Majeure.

Il existe aussi une église évangélique<ref>Site de l'église évangélique de Calvi</ref>.

Vie militaire

Stationné au camp Raffalli à Calvi depuis son arrivée de Bou-Sfer (Algérie) en juin 1967, le [[2e régiment étranger de parachutistes|Modèle:2e REP]] compte Modèle:Nombre. De nombreuses familles de légionnaires demeurent sur la commune et dans celles environnantes. Depuis le Modèle:1er janvier 2011, le Groupement de soutien de la base de défense de Calvi est également stationné au Camp Raffalli. C'est dire l'importance de la population militaire sur Calvi qui n'a que Modèle:Nombre au dernier recensement (2008) et son impact sur l'économie de la microrégion. La présence des militaires représente entre 13 % et 20 % du PIB de la Balagne (source CCI).

Économie

Tourisme

Port de plaisance

Le port de plaisance porte le nom de Xavier Colonna, celui d'un ancien maire de Calvi. La marina peut recevoir des embarcations d'une longueur maximum de Modèle:Unité et d'un tirant d’eau maximum de Modèle:Unité. C'est le plus important port de plaisance de l'île avec 450 postes à quai et 145 places d'escale. Son quai d'honneur a été entièrement refait en 2010.

En outre, un mouillage organisé existe dans la baie pour les besoins saisonniers. Il n'est autorisé que sur les bouées de juin à septembre inclus. Hors cette période, le mouillage forain est libre.

Station de secours en mer

Fichier:Calvi bateau SNS.jpg
La vedette SNS123 Notre-Dame de La Serra en 2011, ex Capitaine Boyenval de Dieppe de 1982 à 1995. Vedette qui a servi à Calvi de 1995 à 2011. Début mai 2007, elle a été renforcée par l'arrivée de la SNS255 Notre-Dame du Mai, ancienne vedette de la Seyne-sur-mer
Fichier:Calvi SNS 062 au port 03-02-2018.jpg
Le canot SNS 062 Patron Marius Olivieri en 2018.

La station SNSM de Calvi était équipée depuis 2011 d'une vedette de Modèle:1re de Modèle:Unité pour Modèle:Unité de large qui était la SNS128 Président Charles Le Meur (qui venait de la station du Havre) et rebaptisée le Modèle:Date Notre-Dame de La Serra.

Depuis Modèle:Date, la station Calvi-Balagne a réceptionné le SNS062 Patron Marius Oliveri, un canot tous temps plus adaptée aux besoins de la Corse<ref>[5] Corse Net Infos du 30 janvier 2018</ref>, venant de Sète, mis en service en août 1987. La station se situe en effet entre les deux stations voisines qui sont celles d'Ajaccio et de Saint-Florent ce qui représente 200 km linéaires de côtes, c'est la zone la plus étendue de France

Industrie

Hormis le tourisme estival, la Balagne (dont Calvi représente la ville principale) dispose de peu, voire pas d'industrie. L'usine de Zilia, qui met en bouteille l'eau de source représente la seule activité industrielle de la microrégion. Toutefois, Calvi a sa zone d'activité au lieu-dit Cantone, sur la route de Calenzana.

Agriculture

Viticulture

Calvi se trouve sur la Route des Vins (Strada Vinaghjola). La ville a donné son nom aux vins produits en Balagne. Après agrément par l'INAO, ceux-ci portent l'appellation d'origine contrôlée AOC Corse Calvi. Leur commercialisation se fait essentiellement sur le marché régional.

Le Clos Landry, domaine de Modèle:Unité fondé en 1900 par Thimothée Landry père du député-maire de Calvi et ancien ministre Adolphe Landry, est exploité depuis quatre générations par la famille Paolini.

Le domaine Balaninu Nobile a disparu en 2007 (vignes arrachées). Dans le même temps, est né l'Enclos de Anges de Richard Spurr - Chemin de la Signoria.

Pêche

La pêche, exercée uniquement à la bonne saison en pêche côtière est artisanale et n'occupe que quelques bateaux pour la capture des produits dits « nobles » : langouste, liches, dentis, rouget pour l'essentiel. En hiver, un seul patron-pêcheur prend la mer.

Dans le golfe de Calvi, visible depuis le rivage, un parc d'élevage de loup et dorade. Il est exploité par la Ferme Acquacole Corse (F.A.C.) – siège: Marine de Sant'Ambroggio à Lumio.

Élevage

  • Volailles du Maquis : élevage en liberté de poulets noir fermiers. L'entreprise livre les grandes surfaces de la région.
  • Pastoralisme : le lait de brebis est collecté par la Fromagerie Sisti (Pietroso).

Artisanat d'art

  • À Fundaria, une fonderie d'art de bronze dans laquelle Patrick Martin crée toute l'année des sculptures, bijoux et armes d'inspiration antique, de la coutellerie artisanale traditionnelle, de table et de cuisine.
  • DCampanaGlass, verrerie d'art et galerie d'exposition des œuvres de Dominique Campana, artiste-verrier contemporain. Située aux pieds de la citadelle dans la montée du port.
  • Coutellerie de style méditerranéen et traditionnel Corse de Pol Demongeot installé au Fort Mozzello. Y sont fabriquées et créées des pièces uniques. Dans son atelier, les lames de couteaux sont forgés essentiellement en acier feuilleté dit « damas ». Les manches sont en buis et cornes sculptés.
  • Atraverre, Virginie Torrelli, artisan verrier, fabrique des objets en verre avec la méthode du fusing : plats, assiettes, trophées, lampes, bijoux, etc.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Monument aux morts en haut de la Montée du port (Cullata di Pardina), en bout du boulevard Wilson.

La ville

Fichier:Calvi 11-12-2010 panorama.jpg
Panorama sur la Basse-ville et la Haute-ville.

Jadis regroupée dans deux quartiers, Basse ville et Haute ville, la cité de Calvi voit son centre vital se déplacer vers sa sortie orientale où de nombreux commerces du centre-ville se sont déplacés et d'autres créés.

Fichier:Calvi Belle époque Fb.jpg
Vue de Calvi à la Belle époque.

Dans la basse ville la principale artère est le boulevard Wilson, prolongement de la RN 197 depuis la place de la Porteuse d'Eau jusqu'à la place du Monument-aux-Morts à l'entrée de la citadelle. Mais l'artère la plus animée est sans conteste la rue Clemenceau, piétonne pendant l'été et dont les commerces de restauration et les boutiques restent ouverts jusque tard dans la nuit. L'été venu, le parvis de l'église Sainte-Marie-Majeure rue Clemenceau, une ancienne basilique baroque, est entièrement occupé par les terrasses de deux restaurants.

Le quai Landry, qui longe le port de plaisance Xavier Colonna (du nom d'un ancien maire de Calvi) jusqu'à la Tour de Sel, est bordé d'établissements dont les terrasses, l'été venu, envahissent la chaussée. Le Quai d'honneur « Jacques et Marc Linski » refait en 2007 - 2008, permet l'accostage de navires de plaisance de tailles respectables.

Enfin, les nuits calvaises se terminent souvent Chez Tao, un piano-bar dans la Haute ville fréquenté par la Jet set.

Toute l'année et tous les jeudis en quinze, un marché forain se tient à l'entrée de la ville, sur un grand terrain habituellement réservé au stationnement des véhicules et camping-cars.

Depuis 2009 Calvi arbore aux entrées de la ville son label de « Ville fleurie 3 fleurs ».

La Citadelle

Fichier:Calvi guérite sud des remparts.jpg
La guérite au sud des remparts.

Symbole de la ville de Calvi, elle fut érigée à l'époque de l'occupation génoise. En 1483, l'Office de Saint Georges gestionnaire de l'île, décide de renforcer la défense de Calvi en construisant de nouvelles fortifications, le château de Castello vecchio étant insuffisant pour assurer la protection du préside. En 1545, devant la menace franco-turque, les ouvrages sont consolidés. Les murailles seront complétées au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Les remparts sont constitués de quatre bastions principaux (San Ghjorghju, Sant'Antonu d'Altu, Teghiale et Celle) et de courtines. La citadelle, ses remparts et la tour du sel, propriétés de la commune, sont classés Monuments historiques<ref name="Citadelle">Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Ses ruelles pavées sont pittoresques et la vue sur la baie depuis les remparts est magnifique. L'entrée est unique, jadis défendue par un fossé à pont-levis avec herse.

La citadelle (ou Haute-ville) recèle de beaux monuments : l'oratoire Saint-Antoine, la Poudrière, la caserne Sampiero (ex-palais des Gouverneurs) et la maison de Christophe Colomb. Un chemin de visite a été mis en place par l'Office de Tourisme de Calvi afin de mieux faire découvrir ce monument chargé d'histoire. Sur ce chemin, la maison de Laurent Giubegga dans laquelle [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] séjourna en 1793.

Le palais des Gouverneurs

Fichier:Calvi Palais Gouverneurs.jpg
Ex-palais des Gouverneurs

Autrefois dénommé Castel Nuovo, ce bâtiment à deux tours, construit dans la ville-haute entre 1490 et 1492 pour remplacer le Castello vecchio fut la résidence effective des gouverneurs Génois aux {{#switch: XVII

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}}

}}. C'est aujourd'hui la caserne Sampiero, mess des officiers du [[2e régiment étranger de parachutistes|Modèle:2e étranger de parachutistes]].

La tour du Sel

Construite en 1495, cette imposante tour, dite de Callelu, est un ancien poste de guet où sera ultérieurement entreposé le sel. Elle est rattachée à la citadelle par une double caponnière (corridor) à deux étages d'escaliers superposés. Plusieurs fois modifiée et réparée (1897, 1934<ref>[6] Tour de Sel</ref>, années 1940<ref>http://odyssea.eu/projets/doc/FIM/rapports-finaux/rapport-etape-calvi.pdf page 78.</ref>), la caponnière est percée d'un porche<ref>Jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, seul un passage piéton existait.</ref> qui permet la communication entre le quai Landry et le port de Commerce. Les remparts de la citadelle et la tour du sel ont été classés au titre des Monuments historiques en 1992<ref name="Citadelle"/>.

Hôtel Nord-Sud

Fichier:Calvi hôtels Saint-Christophe et Nord-Sud.jpg
Hôtel Nord-Sud, derrière le Saint-Christophe.

L'hôtel Nord-Sud se situe sur la presqu'île de Saint François (Punta San Francescu). Ce bâtiment remarquable a été construit en 1929 par l'architecte André Lurçat pour abriter des ateliers d'artistes. Transformé, il devient un hôtel. Le bâtiment de forme rectangulaire à deux niveaux, très caractéristique à l'époque cubiste, a abrité les premières formes de tourisme international.

L'hôtel, propriété d'une personne privée, est inscrit au titre des Monuments historiques - [[Label « Patrimoine du XXe siècle »|Label {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:|  }} }}]]<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

La Pinède

C'est la célèbre plage de Calvi desservie l'été par le trinighellu, le petit train des plages. Elle tire son nom d'un bois de pins maritimes à l'est de la ville, s'étendant le long de la plage, depuis le lieu-dit À l'orée des pins jusqu'à l'embouchure de la Figarella.

La plage est bordée d'établissements balnéaires où l'on peut se restaurer « les pieds dans l'eau », mais qui ne l'occupent que très partiellement. Présence d'écoles de voile, de plongée et de locations d'engins nautiques, de courts de tennis, d'un parc Aventure et d'un parcours sportif. La voie des Chemins de fer de Corse qui passe entre plage et pinède, comporte pas moins de six arrêts pour le train des plages.

Depuis 2011, une allée promenade en bois a été installée le long des rails, de la partie occidentale de la pinède.

La presqu'île de la Revellata

Fichier:Calvi Revellata Côte Ouest.jpg
Côte Ouest de la Revellata.

La Revellata, c'est l'autre face de Calvi, son côté sauvage, inhospitalier, excepté pour les plaisanciers dans le golfe qu'elle forme, balayée par les vents violents d'ouest. Il n'y a plus d'arbres sur ce bout de terre, seulement un maquis ras, sculpté par Éole sur sa partie occidentale et qui renaît après chaque incendie.

Une route privée, plutôt une piste, permet d'accéder au phare de la Revellata située à la pointe de la presqu'île, mais aussi à la Station de recherches sous-marines et océanographiques de Calvi (Stareso). Elle donne aussi l'accès à Grotta Niella, un lieu-dit dominant la plage de l'Alga, où est ouvert en saison un établissement de plage. Le Prince Pierre y possédait une habitation depuis longtemps ruinée. Il y a demeuré avec sa femme en 1852. Il en est parti peu de temps après pour habiter une nouvelle demeure à Luzzipeo (dans le Filosorma, sur la commune de Calenzana).

Le phare de la Revellata

Fichier:Calvi-Phare Revellata.jpg
Phare de la Revellata.

Modèle:Article détaillé

Quatre kilomètres de pistes mènent à la pointe de la Revellata où a été implanté un phare à éclat, le phare de la Revellata aussi appelé « Phare du golfe de Calvi ». Comme abrité par celui-ci, le bâtiment de la Stareso a été bâti en dessous, au ras de l'eau. Mis en chantier fin 1838, le phare s'allume en 1844. Ses principales caractéristiques actuelles : Modèle:Unité au-dessus du niveau de la mer, feu à deux éclats blancs toutes les 10 secondes et portée de 21 mille. Propriété de l'État, il apparaît en 2001 au Patrimoine de France comme édifice non protégé MH (Monuments Historiques)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Patrimoine religieux

La cathédrale Saint-Jean-Baptiste

Fichier:Calvi cathédrale.jpg
Pro-cathédrale Saint-Jean-Baptiste.

Modèle:Article détaillé Située dans la Haute-ville dans la forteresse génoise, la Pro-cathédrale Saint-Jean-Baptiste a été dès 1625, la résidence de l'évêque de Sagone.

Sebastiano Albani, l'évêque en titre, devant la menace barbaresque, a fui Vico qui avait servi de résidence, de 1569 à 1625, à quatre évêques de Sagone. Une première fois déjà, en 1569, les évêques avaient fui la cathédrale Sant' Appiano bâtie en bordure de côte à Savone.

L'église primitive dont ne subsistent que quelques éléments, devait dater du début de la Renaissance. Elle a vraisemblablement été détruite en 1555, lors du siège de la ville par les Français alliés aux Turcs, dont les flottes bombardèrent la citadelle. En 1567, la foudre, en tombant sur les magasins à poudre de la citadelle, détruisit l'église. Les travaux de sa reconstruction commencèrent vers 1600 ; mais faute de ressources, le chœur ne fut achevé qu'en 1628. Le reste de l'édifice fut entièrement achevé en 1747.

Loggia et décor intérieur de l'église sont protégés, l'édifice classé Monument historique<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Elle recèle de belles œuvres d'art très anciennes : les fonts baptismaux et le maître-autel en marbre polychrome, le triptyque dans l'abside du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et le Christ Noir des Miracles (enfermé dans une niche vitrée dans l'autel de facture italienne à droite du chœur) qui aurait tellement impressionné les Turcs en 1555 qu'ils levèrent le siège de la ville. À gauche de l'autel, la chapelle dédiée à Notre-Dame du Rosaire ornée d'un autel en marbre. De chaque côté du retable se dressent deux colonnes torses de marbre noir.

Notre-Dame du Rosaire est vêtue de sa robe bleue. Le Mercredi saint, elle revêt sa robe noire pour participer à toutes les processions de la semaine sainte calvaise.

L'Oratoire Saint-Antoine

Fichier:Oratoire Saint-Antoine (2).JPG
Intérieur de l'oratoire.

L'oratoire Saint-Antoine-Abbé est la chapelle de la confrérie du même nom. Si la confrérie Saint Antoine Abbé de Calvi date de la moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, son oratoire (appelé casazza en langue corse) date du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Il abrite encore aujourd'hui, contrairement à ce que racontent de nombreux guides, les réunions et les cérémonies de la confrérie (offices des morts, messes, fête patronale, office des Ténèbres, Semaine sainte, etc.) car l'édifice n'a jamais été désacralisé.

Comme la plupart des édifices religieux, la confrérie accepte d'ouvrir ses portes aux manifestations culturelles. Les visiteurs pourront apprécier trois fresques datant des années 1510 et 1513, ainsi qu'un triptyque représentant une crucifixion et l'annonciation, un christ en croix de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle utilisé encore aujourd'hui pour les cérémonies de la Semaine Sainte, une statue de saint Antoine Abbé assis (Modèle:S mini- s.) et une autre du même saint datant de 2006 et réalisée par l'artiste balanin Toni Casalonga.

La confrérie Saint-Antoine-Abbé de Calvi est l'une des plus actives et dynamiques de Corse. Un important travail de collecte et de restauration de la tradition (chants, processions, offices) a été fait depuis plus de vingt ans, la confrérie est fortement impliquée dans la diffusion de la liturgie en langue corse et est à l'origine d'une traduction en corse du missel romain.

L'oratoire Saint-Antoine est classé Monument historique depuis 1976<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Église Sainte-Marie-Majeure

Fichier:Calvi Fucone.jpg
U fucone.
Fichier:Calvi-Ste-Marie-Majeure.jpg
Église Sainte-Marie-Majeure.

Modèle:Article détaillé De style baroque, elle est peinte en rose et beige et se situe dans la Basse-ville, son parvis ouvrant sur la rue Clemenceau. En 1774, afin de répondre aux besoins d'une population croissante, Calvi édifia l'église dédiée à sainte Marie. Sa construction est achevée à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Selon une légende hagiographique, plusieurs chrétiens y auraient subi le martyre sur ordre de l’empereur Dioclétien. Parmi les victimes, Restituta, une riche patricienne romaine qui, après avoir vécu en Libye, s’était réfugiée à Calvi. Pyrrhus, le préfet de Corse et de Sardaigne, l'avait fait arrêter, juger et longuement supplicier avant de la faire décapiter le Modèle:Date. Sainte patronne de la Balagne, ses cendres reposent aujourd’hui dans l'église Sainte-Restitude à Calenzana où son sarcophage en marbre de Carrare avait été mis au jour en 1951.

Le Vendredi Saint, la Granitula, procession retraçant le long calvaire du Christ portant sa croix et qui démarre à la cathédrale dans la citadelle, marque une pause à l'église Sainte-Marie-Majeure dans laquelle elle pénètre. Ensuite, les confrères tournoient un long moment sur le parvis avant de repartir vers la cathédrale.

Le soir de Noël, sur le parvis de l'église, a lieu u fucone, traditionnel feu en attendant la naissance du Christ. Ce rituel collectif se déroule dans de nombreux villages de l'île.

En période estivale, le parvis est entièrement occupé par les terrasses des deux établissements de restauration qui le bordent.

L'église paroissiale Sainte-Marie Majeure est classée Monument historique<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Notre-Dame de la Serra

Fichier:Calvi ND La Serra.jpg
Notre-Dame de la Serra.

Notre-Dame de la Serra est un lieu de pèlerinage (chapelle et statue de la Vierge) situé sur une colline<ref>Serra del Capuccine</ref> à la sortie de Calvi, en prenant la route de Porto. A un sanctuaire érigé en 1479 et détruit lors du siège de 1794 a succédé l'actuel édifice construit entre 1850 et 1860. La statue a été inaugurée en 1950.

La chapelle domine Calvi et offre un superbe panorama sur tout le golfe. Une statue de Marie (sainte patronne et protectrice de la ville) est dressée sur un rocher voisin. Une célébration a lieu chaque année le 8 septembre, fête de la Nativité.

La vedette SNS 128 de la station SNSM de Calvi a été baptisée "Notre Dame de la Serra" en 2014<ref>Remplacée en 2018 par le "Marius Oliveri"</ref>.

Autres patrimoines religieux

Fichier:Calvi chapelle Santa Maria Vecchia.jpg
Ancienne chapelle Santa Maria Vecchia.
  • Chapelle Notre Dame de Loreto (Madonna di Loretu) proche de la mairie.
  • Chapelle Santa Maria Vecchia ruinée, située dans le centre-ville, en face la sous-préfecture, surplombant l'avenue de la République (RN 197). La chapelle Santa Maria avait été élevée au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ; elle prend plus tard le nom de Santa Maria Vecchia. Cette chapelle funéraire est tout ce qui reste de l'ancienne basilique Santa Maria. Le cimetière aux alentours a continué d’être fréquenté jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par les Calvais très attachés au site de cette vieille basilique.
  • Notre-Dame de la mer : Vierge haute de soixante centimètres; sculptée et offerte par Anne-Marie Moretti. Elle a été immergée en 2004 par 20 m de profondeur au large de la pointe Saint-François<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Patrimoine culturel

Les fortifications de la colline Mozzello

Les fort Mozzelo et ses dépendances, construit en 1756, et fort Charlet construit moins d'un siècle plus tard, désaffecté depuis longtemps et qui avaient eu diverses affectations au cours des temps, connaissent un nouveau destin. Propriété de la CTC depuis 2005, les deux bastions accueillent de nos jours, le Centre de conservation-restauration du patrimoine mobilier de Corse (CCRPMC)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Patrimoine naturel

Espace protégé et géré

Site naturel de la Revellata

Le Modèle:1er janvier 1994, le Conservatoire du littoral a acquis Modèle:Unité (surface calculée) de la presqu'île, soit deux grandes parcelles distinctes :

  • la partie septentrionale, située à l'intérieur d'un quasi triangle formé par Punta Rossa à l'ouest, l'anse de l'Oscelluccia à l'est et l'anse de Portu Vecchiu au sud ;
  • la partie méridionale qui est une bande de terre comprise entre les côtes de l'anse Recisa à l'ouest et les côtes au nord de Grotta Niella, lieu-dit au nord de la plage de l'Alga dans le golfe de la Revellata à l'Est.

Sa zone d'intervention porte sur l'ensemble de la presqu'île.

La presqu'île est devenue un site naturel inscrit qui a pour nom Punta di la Revellata (pointe de Revellata<ref>Revellata - Conservatoire du littoral</ref>). Proche de l'important pôle touristique qu'est Calvi, le site est sensible. Il est désormais protégé pour sa biodiversité. On y découvre des espèces végétales comme l'armeria de Soleirol (armeria soleirolii), une plante herbacée endémique, le ficoide doux ou griffe de sorcière (Carpobrotus edulis), le tamaris d'Afrique (Tamarix africana), le tartonraire (Thymelaea tartonraira) sous-arbrisseau qui croît sur les terrains sablonneux et rocailleux de la région méditerranéenne, souvent à proximité du littoral, et le fragon, petit houx (Ruscus aculeatus)<ref name="INPN">INPN fiche Revellata (FR1100050)</ref>.

La faune y est également représentée par bon nombre d'espèces protégées. Tous les reptiles, les mammifères excepté le sanglier, les oiseaux et les batraciens qu'on peut y rencontrer sont protégés<ref name="INPN"/>.

Le site naturel de la Revellata est repris à l'Inventaire national du patrimoine naturel sous la fiche FR1100050 - REVELLATA<ref>http://inpn.mnhn.fr/espace/protege/FR1100050</ref>.

ZNIEFF

Calvi est concernée par six ZNIEFF de Modèle:2e :

Presqu'île de la Revellata

La zone couvre une superficie de Modèle:Unité de la commune. La presqu'île se situe sur la côte nord occidentale et ferme à l'ouest le golfe de Calvi. Orientée nord-sud, elle est un promontoire rocheux de Modèle:Unité de longueur qui s'avance en mer. La Revellata a connu autrefois une exploitation agro-pastorale dont les traces sont encore perceptibles<ref>Modèle:ZNIEFF.</ref>.

Pinède de Calvi

D'une superficie de Modèle:Unité sur la seule commune de Calvi, la zone occupe le fond du golfe de Calvi, à l’ouest de l’agglomération calvaise. Elle s’étend d’est en ouest, de l’embouchure de la Figarella jusqu'aux terrains situés en arrière du camping de Padulella. Seul espace boisé du littoral de la Balagne, elle constitue une véritable coupure verte au sein même de l’agglomération de Calvi. La zone accueille une forte empreinte humaine très perturbatrice sur la naturalité du site<ref>Modèle:ZNIEFF.</ref>.

Côte rocheuse et falaises maritimes de Capu Cavallu

Situé entre Calvi et Galéria, le site de Capu Cavallu s'étend sur plus de quinze kilomètres de longueur entre la presqu’île de la Revellata et la baie de Crovani. Sa superficie est de Modèle:Unité et concerne Calvi et Calenzana. L’urbanisation est quasi absente<ref>Modèle:ZNIEFF.</ref>.

Embouchure de la Figarella

La zone occupe Modèle:Unité de la commune. L’embouchure de la Figarella est située dans le golfe de Calvi, à environ Modèle:Unité à l’est de la ville. Elle est séparée de l’embouchure du Fiume Seccu par le terrain militaire du Camp Raffali. Le facteur d'évolution le plus important sur la zone est l'évolution des infrastructures touristiques, en particulier un projet de port fluvial à l'embouchure de la Figarella<ref>Modèle:ZNIEFF.</ref>.

Massif rocheux de Monte Cintu à Capu di a Veta

Sa superficie est de Modèle:Unité et concerne Calvi et Calenzana. La zone est centrée sur un massif rocheux de moyennes altitudes localisé en limite ouest de la Balagne, entre Calvi au nord et le col de Marsolino au sud. Ce massif comprend le Capu Pianu (Modèle:Unité), le Monte Cintu (Modèle:Unité), le Capu di a Conca (Modèle:Unité) et le Capu di a Veta (Modèle:Unité) lesquels constituent une chaîne de reliefs rocheux escarpés. Elle est favorable à l'élevage extensif susceptible de s'accentuer<ref>Modèle:ZNIEFF.</ref>.

Monte Cintu, Capu di a Conca et Capu Rutalbu (Balagne)

La zone concerne Calvi et Calenzana sur une superficie de Modèle:Unité. Elle est centrée sur un massif rocheux de moyennes altitudes localisé en limite ouest de la Balagne, sur les hauteurs de Calvi. Elle est divisée en trois parties correspondant chacune à un sommet et à la présence d'espèces patrimoniales. Elle est favorable à l'élevage extensif susceptible de s'accentuer<ref>Modèle:ZNIEFF.</ref>.

Natura 2000

Sites d'importance communautaire

Porto/Scandola/Revellata/Calvi/Calanches de Piana (zone terrestre et marine) : il s'agit d'un site d'importance communautaire (SIC) de la directive Habitats, faune, flore, d'une superficie de Modèle:Unité. Ensemble de côtes rocheuses et de fonds marins remarquables dont l'intégrité est unique en Europe, il est inscrit à l'Inventaire national du patrimoine naturel sous la fiche FR9400574<ref>Modèle:Natura 2000.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Originaires de Calvi
Fichier:Calvi Quai d'honneur Jacques et Marc Linski.jpg
Quai d'Honneur Jacques-et-Marc-Linski.
  • Christophe Colomb. Bien que de nombreuses théories sur l'origine de Christophe Colomb existent, les Calvais soutiennent volontiers les thèses historiennes sur son origine calvaise. Il serait né au moment où Calvi appartenait à la République de Gênes. Pour signaler ce fait, des panneaux ont été placés aux entrées de la ville et son effigie a été apposée aux pieds de la citadelle calvaise. Aucun élément historique ne vient cependant confirmer cette hypothèse très controversée.
  • Giovanni da Santo Pietro (Calvi vers 1450 - Lima, Perù 1532), moine franciscain. On a prétendu qu’il était un ami de Christophe Colomb<ref name="ADECEC">A.-D. MONTI Éléments pour un dictionnaire des noms propres Corse</ref>.
  • Antoine-Jean Mattei, dit Joannes Calvius (Calvi 1499 - Trento, Italia 1547), franciscain, définiteur général de l’Ordre en 1535. Il participait au concile de Trente comme définiteur en théologie, légat du pape lorsqu’il est mort. Il a créé le mont-de-piété de Rome en 1539. Il avait commencé à écrire une chronique de son temps avec le titre De Justificazione<ref name="ADECEC"/>.
  • Libertat, famille marseillaise d’origine Calvaise. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Pierre Baglione et d’autres Corses empêchent que la place de Marseille soit livrée aux Espagnols. En 1596, Henri IV aurait dit : Modèle:Citation<ref name="ADECEC"/>.
  • Vincent Guibega (Calvi 1761-1800), vicaire général de l’évêque de Sagone, attaché à l’ambassade de France à Gênes (1784), juge au tribunal d’Appel d’Ajaccio (1800), poète, membre de l’Accademia Ligustica degl’Industriosi<ref name="ADECEC"/>.
  • Jacques et Marc Cviklinski, dit « Linski » ; le Quai d'honneur porte le nom de ces deux navigateurs calvais disparus tragiquement en mer le 2 février 1996<ref>On n'a pas retrouvé Marc Linski, « guide de la mer » Les recherches ont été abandonnées en Méditerranée - Libération, 6 février 1996</ref>. Fils et petit-fils de Stanislas Cviklinski<ref>Albert Camus, une vie, Olivier Todd, Éditions Gallimard 1996 Modèle:P. Modèle:ISBN.</ref>, ami et médecin d'Albert Camus.
  • Théodore Alfonsi (Calvi 1832 - Paris 1880), poète, auteur d’une Histoire de Calvi et d’un Essai d’Histoire de la Corse<ref name="ADECEC"/>.
  • Sébastien Caraffa (Calvi 1864 - Bastia 1936), avocat, historien de la ville de Bastia. A traduit de l’anglais, et publié dans le Bulletin de la Société des Sciences Historiques et Naturelles de la Corse (BSSHNC), la correspondance d’Elliot et de Nelson sur la Corse<ref name="ADECEC"/>.
  • Antoine-Louis Manceaux (Calvi 1862 - Beauvais, Oise 1939), professeur de dessin, peintre<ref name="ADECEC"/>.
  • Charles-Jacob Marchal (Calvi 1815 - 1875), professeur agrégé d’Hygiène à la faculté de Paris. A publié une étude sur les eaux thermales de Corse en 1855<ref name="ADECEC"/>.
Autres
Fichier:Calvi-Grotta Niella-1.jpg
Grotta Niella, résidence princière.
  • Pierre-Napoléon Bonaparte, plus connu sous l'appellation de « Prince Pierre ». En 1852 il s'installa avec son épouse Éléonore-Justine Ruffin, dite « Nina », à Grotta Niella, dans une maison en bordure de mer, dominant la plage de l'Alga au fond du golfe de la Revellata et à quatre kilomètres au sud de Calvi. De cette demeure, il ne reste que des ruines. Il en est de même de sa résidence de chasse à Luzzipeo, sur le territoire voisin de la commune de Calenzana (versant Filosorma).
  • François-Antoine Mariani (Corbara 1715 - Calvi 1779), moine franciscain, docteur en théologie de l’Université d’Alcala, recteur et professeur de droit civil, de droit canonique et d’éthique à l’Université de Corte en 1765. Directeur du collège de Calvi en 1776<ref name="ADECEC"/>.
  • Horatio Nelson. (Burnham Thorpe, Norfolk 1758 - en mer à Trafalgar 1805), amiral. Participe au siège de Calvi en mai 1794. Il protégea l’embarquement des Anglais qui quittaient la Corse en octobre 1796<ref name="ADECEC"/>.
  • Louis Orticoni (Munticellu 1766-1844), commandant de la place de Calvi pendant les Cent-Jours<ref name="ADECEC"/>.
  • Adolphe Landry, natif d'Ajaccio, fut maire de Calvi et ministre du Travail et de la Prévoyance sociale sous la Troisième République, du 27 janvier 1931 au 20 février 1932. Le quai du port porte son nom.
  • Jacques Higelin est un habitué de la ville de Calvi et y a consacré la chanson La Ballade de chez Tao.
  • Jean Masson, homme politique, est mort à Calvi en 1964.

Galerie

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets Modèle:GeoGroup

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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