Corte
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Corte (prononcé Modèle:MSAPI « Corté » ; Modèle:En langue Modèle:MSAPI) est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. La ville appartient à la piève de Talcini dont elle est historiquement le chef-lieu et donne son nom à la microrégion du Cortenais.
Occupant une position centrale dans l'île, Corte est la capitale historique et culturelle de la Corse. La « cité paoline » fut en effet choisie par Pascal Paoli comme capitale de la Corse indépendante (entre 1755 et 1769). Sa citadelle abrite depuis 1997 le musée de la Corse. La ville est également le siège de l'université de Corse-Pascal-Paoli, rouverte en 1981, qui accueille environ Modèle:Nombre. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Corte est située au centre de la Corse, à Modèle:Unité de Bastia et Modèle:Unité d'Ajaccio, métropoles auxquelles elle est reliée par la RT 20 (route nationale 193) et par la voie ferrée Bastia-Ajaccio (gare de Corte du réseau des chemins de fer de la Corse). C'est la principale agglomération de l'intérieur de l'île et notamment du Cortenais auquel elle donne son nom.
- Communes limitrophes
Géologie et relief
Géologie
Corte se trouve dans le « Deçà des Monts »<ref group="Note">Le « Deçà des Monts » (en corse Cismonte) est opposé au « Delà des Monts » (Pumonti), moitié de l'île située au sud-ouest des hautes montagnes corses qui s'identifie quasiment avec la Corse-du-Sud</ref>, moitié de la Corse située au nord-est des massifs de haute montagne qui la coupent en deux. La commune se trouve dans la « Corse granitique » occidentale ancienne, constituée pour l'essentiel de roches granitiques, comme ordinairement distinguée par les géologues au sud-ouest de l'île, opposée à la « Corse schisteuse » au nord-est. La commune située dans le massif granitique du Monte Rotondo, s'étend depuis une haute ligne de crête au sud-ouest, en direction du nord-est où se situe la ville. Elle se compose :
- d'un grand secteur occidental, de la Corse Hercynienne ancienne (ou occidentale), composée de granites monzonitiques porphyroïdes ;
- d'un secteur oriental plus modeste, de la Corse orientale Alpine composée de terrains divers, issus d’un océan disparu appelé liguro-piémontais (océan Thétys dont l’âge est compris entre -170 à -60 Ma) et de ses marges continentales ;
- d'un secteur central, partie de la dépression centrale de l'île, séparant les deux premiers, présentant une couverture sédimentaire autochtone de la Corse ancienne, nappe océanique de marge continentale (Permien à Eocène). Le Cortenais est composé d’écailles charriées au front des schistes lustrés sur la couverture autochtone<ref>[1] Découverte géologique de l'île de Beauté, Centre de géologie de l’Oisans, Modèle:P..</ref>.
Les sédiments charriés de la région orientale de la Corse comprennent deux nappes : à la base est une première nappe dite des « schistes lustrés » ou des sédiments métamorphiques, -les schistes lustrés ont pour substratum la protogine, et, reposant sur elle, il y a une seconde nappe ou des sédiments non métamorphiques allant du Houiller au nummulitique inclusivement<ref>D. Hollande in Géologie de la Corse, Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de la Corse - Éditeur Veuve Ollagnier Bastia, janvier 1917 - Modèle:P..</ref>.
- Le secteur occidental
En Corse, les schistes lustrés ont pour substratum la protogine dont les éléments essentiels sont : feldspath, quartz et mica. La protogine est extrêmement développée le long de la bordure orientale du massif cristallin de la Corse. C'est elle qui forme le Monte Rotondo (Modèle:Unité), le Monte d'Oro (Modèle:Unité), et l'on constate sur ces sommets qu'elle est recoupée par des filons de porphyrites et de diabases. Cette roche débute à l'Ouest de Castirla et va jusque sous la chapelle San Pancrazio, au nord de Corte, ce qui lui donne, dans cette région, une épaisseur d'environ Modèle:Unité. Sur ce parcours elle est traversée par des filons de porphyrites et de diabases. On trouve la protogine à l'Ouest du col d'Ominanda. Elle a été fortement incisée par le Tavignano et la Restonica sur une longueur d'environ Modèle:Unité. En remontant la Restonica, on relève une série régulière des sédiments des schistes lustrés jusqu'à leur contact avec la protogine, roche que l'on peut suivre ensuite jusqu'au sommet du Monte Rotondo. Par le sentier muletier de la rive gauche du Tavignano pour se rendre dans le Niolo, on traverse à nouveau la série des schistes lustrés jusqu'au contact de la protogine.
- Le secteur central
Il démarre au nord de la bocca d'Ominanda (Modèle:Unité), « à cheval » sur Soveria et Corte, et se termine au Sud-est communal à un sommet (altitude Modèle:Unité) à l’ouest de la Punta di Tisani. Il comporte au centre le « Rocher de Corte ».
Aux environs de Corte, les dépôts sédimentaires de la première nappe comprennent : 1° Des schistes et des calcaires métamorphiques dits : « schistes lustrés »<ref group="Note">Sous l'expression de « schistes lustrés », on comprend des roches appelées calcschistes, c'est-à-dire des roches calcaires qui renferment de la séricite, de la chlorite, de la calcite, du quartz, des substances argileuses et même charbonneuses. On y trouve encore des amphibolites, des schistes à glaucophane, des chloritoschistes, des séritoschistes, des talcschistes, des micaschistes, de faux gneiss, le tout avec nombreux éléments accessoires. Il y a aussi des variétés de cipolins, soit des calcaires cristallins rubanés et plissotés ; des schistes amphiboliques également rubanés et plissotés. En réalité, les schistes lustrés comprennent un amalgame de roches pas toujours facile à définir nettement. Il y a cependant une donnée assez caractéristique à citer : c'est la présence de roches vertes dites intrusives qui leur ont fait donner le nom de « Pietre verdi ». En Corse, les sédiments appelés schistes lustrés, bien que correspondant à la série trias-jurassique, ne sont pas situés dans un géosynclinal représentant celui du Piémont.|D. Hollande in Géologie de la Corse, Modèle:P..</ref> ; 2° Des sédiments non métamorphiques allant du Houiller au Lias ; 3° Des calcaires avec nérinées, rudistes, etc., appartenant au Crétacé ; 4° Des poudingues, des conglomérats, des calcaires, des schistes et des grès appartenant au Nummulitique ; 5° Des molasses, des sables, des cailloutis, des poudingues appartenant au Néogène ; 6° Des marnes, des conglomérats, des alluvions appartenant au Quaternaire.
Au nord de la ville, par la route menant à la bocca d'Ominanda, on peut étudier les schistes lustrés bouleversés de ce côté par des masses importantes de gabbros et de serpentines ; puis, vers le Pinzalacchio (altitude Modèle:Unité) à l’ouest du col, on peut étudier un lambeau de la deuxième nappe.
En direction du col de San Quilico, les sédiments des schistes lustrés dominent. Sont présents en bancs inclinés au Nord-est, des filons de gabbro-serpentine entre lesquels sont des schistes luisants, gréseux, durs et fortement plissés et plissotés, et d'un amas de calcaires d'un gris bleuté à la surface, d'un gris noir à l'intérieur avec filets ou amas d'un jaune ocreux et par place avec placages d'une roche à petits grains de quartz et de calcaires. Ces bancs sont ici à la base de la deuxième nappe. On trouve des masses plus ou moins importantes de schistes terreux, avec calcaires souvent cristallins, d'un gris cendré ou foncé, rubanés et plissotés ; le tout représentant la partie supérieure des schistes lustrés avec d'importants amas de roches vertes intrusives de structure variée. En se rendant vers Santo-Pietro-di-Venaco au sud, l'ancienne route nationale 193 coupe le rocher de la citadelle. Au pont de la Restonica Modèle:Citation bloc Plus loin, le faciès des sédiments change : Modèle:Citation À l'Est de la route, se trouve la brèche ; à l'Ouest cette route est taillée dans la protogine qui s'élève vers l'Ouest, recouverte par une masse de schistes et de calcaires cristallins. Enfin, plus à l'ouest encore, apparaît de nouveau la protogine<ref>D. Hollande in Géologie de la Corse, Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de la Corse - Éditeur Veuve Ollagnier Bastia, janvier 1917 - Modèle:P..</ref>.
De ses observations, D. Hollande constate qu'une bande de schistes lustrés, bien développée sur la rive droite de la Restonica et reposant sur la protogine, s'avance vers le sud par la carrière de l'ancien séminaire, le calvaire situé à côté de la RN 193, puis le long de cette route où finalement, quelque deux cents mètres plus loin, apparaît la protogine sur laquelle elle repose également ; mais de ce côté il constate que la protogine ou les « schistes lustrés » sont recouverts par des sédiments de la deuxième nappe.
- Le secteur oriental
La nappe de schistes lustrés est ici couverte par une seconde nappe de sédiments non métamorphiques qui sont dans un état de broyage extrême, surtout pour ceux du Rhétien et du Lias ; ceux du nummulitique qui les surmontent, le sont moins ; néanmoins, leur plissotement est intense. L'ensemble de ces sédiments dont la caractéristique est la granulite rose, descend de la Punta Auli (Modèle:Unité) à l'est du col de San Quilico, jusqu'au Tavignano. Par la route menant au Bozio, on peut étudier les schistes lustrés, les alluvions anciennes, les sédiments de cette deuxième nappe.
Relief
À l'ouest, le vaste secteur du territoire communal englobe la totalité de la vallée de la Restonica et partage la haute vallée du Tavignano avec Casamaccioli. Entre ces vallées, se situe un chaînon secondaire qui s'épaule à la Pointe des Sept Lacs (Modèle:Unité) sur la chaîne principale de l'île. Cette arête montagneuse qui se termine à Punta di Zurmulu (Modèle:Unité) au sud-ouest de la ville, comporte des sommets remarquables, tels les Capitello (Modèle:Unité), Lombarduccio (Modèle:Unité), Capu à Chiostru (Modèle:Unité), Cima San Gavino (Modèle:Unité), Punta di Castelli (Modèle:Unité), Forcelle (Modèle:Unité) et encore Punta a u Finellu (Modèle:Unité). Ce secteur est délimité au nord, à l'ouest et au sud comme ci-dessous :
- au nord, la démarcation démarre à la bocca a Reta (Modèle:Unité) et rejoint le lac de Nino (Modèle:Unité) tout proche. Elle suit alors le lit du Tavignano jusqu'à un point situé à Modèle:Unité d'altitude, à environ Modèle:Unité « à vol d'oiseau » au sud du refuge de la Sega du P.N.R.C.. De là, la démarcation orientée au N-NE, se dirige sur le Capo Aleri (Modèle:Unité), puis sur un point situé à Modèle:Unité d'altitude, « à cheval » sur Calacuccia, Corscia et Corte, dans la forêt territoriale de Melo, rejoint un point à l'altitude de Modèle:Unité un peu au nord de la Funtana d'Argento, passant par le Capo Nero (Modèle:Unité) puis la Punta Finosa (Modèle:Unité), déclinant ensuite sur Bocca d'Ominanda (Modèle:Unité) à l'est ;
- au sud, la démarcation s'oriente vers l'ouest, suivant d'abord une ligne de crête collinaire, s'élevant ensuite graduellement jusqu'à la Punta Cisterna (Modèle:Unité). À partir de là, la ligne rejoint la Punta di a Gianfena (Modèle:Unité), se dirige au sud pour grimper au Monte Pianu (Modèle:Unité), passer au Monte Corbaia (Modèle:Unité), suivre la haute ligne de crête comportant la Punta Lattiniccia (Modèle:Unité), le Monte Cardo (Modèle:Unité), la Punta da i Ciotti (Modèle:Unité), la Punta Felicina (Modèle:Unité), Petra Niella (Modèle:Unité), le Monte Rotondo (Modèle:Unité) culmen communal, la Punta Mufrena (Modèle:Unité), A Maniccia (Modèle:Unité), et décliner sur la Punta Muzzella (Modèle:Unité) via le col de la Haute Route (Modèle:Unité), jusqu'à la bocca a Soglia (Modèle:Unité) ;
- à l'ouest, de la bocca a Soglia au sud, la démarcation s'oriente au nord-ouest suivant une ligne de crête passant par la Punta alle Porte (Modèle:Unité), la Pointe des Sept Lacs (Modèle:Unité), le Capu a i Sorbi (Modèle:Unité), la bocca d'Acque Ciarnente (Modèle:Unité), puis remonte le cours du ruisseau de Valle presque jusqu'à sa source, et reprendre une autre ligne de crête passant par Cimatella (Modèle:Unité), le Capu a e Furcelle (Modèle:Unité) et la bocca a Reta.
Il compte de nombreux sommets d'importance comme le Monte Rotondo (Modèle:Unité), le Monte Cardo (Modèle:Unité), la Punta Felicina (Modèle:Unité) et la Punta alle Porte. Dans ce secteur en altitude, sont présents plusieurs lacs d'origine glaciaire : lac de Melo, lac de Capitello, lac de Goria, lac de Nino, lac de l'Oriente, lac de Cavacciole, etc.
Le secteur oriental est de basse montagne, incluant la cuvette dépressionnaire de Corte qu'il domine. Il est délimité par une ligne orientée vers le midi, qui approche le Monte Cecu (Modèle:Unité) avant de descendre jusqu'au lit du ruisseau de Bistuglio<ref name="Bistuglio"/> (Modèle:Unité) au lieu-dit « Pecorellu », puis de remonter sur la Bocca di Civenti (Modèle:Unité). Cette ligne prend alors une orientation nord-sud pour gagner à hauteur de l'aérodrome de Corte le lit du Tavignano et suivre son cours jusqu'à un point situé à Modèle:Unité d'altitude.
Hydrographie
Modèle:Article détaillé Corte se trouve au confluent du Tavignano et de la Restonica, les deux principaux cours d'eau de la commune alimentés par de nombreux ruisseaux à l'ouest de la ville. Le Tavignano, deuxième fleuve de l'île, prend sa source sur la commune sous la Bocca a Reta (Modèle:Unité) -col « à cheval » sur Letia, Albertacce et Corte, avant de traverser le lac de Nino situé à Modèle:Unité distance orthodromique, puis creuse une large vallée dominée par les villages des pièves de Venaco et de Rogna, avant de se jeter dans la mer Méditerranée à Aléria. La Restonica prend sa source au lac de Melo, également sur la commune, après avoir creusé une vallée montagnarde encaissée réputée pour ses vasques et ses nombreux lacs en haute vallée (entre autres Capitello, Oriente et Cavacciole).
À l'est du territoire coulent plusieurs ruisseaux, tous affluents du Tavignano :
- le ruisseau d'Orta (rg)<ref>Modèle:Sandre.</ref> ;
- le ruisseau de Bistuglio (rg)<ref name="Bistuglio">Modèle:Sandre.</ref> ;
- le ruisseau de Crivia (rg)<ref>Modèle:Sandre.</ref> ;
- le ruisseau d'Alzeda (rd)<ref>Modèle:Sandre.</ref> ;
- le ruisseau de l'Olmo (rg)<ref>Modèle:Sandre.</ref> dont le cours sépare Corte de Santa-Lucia-di-Mercurio.
Climat et végétation
Corte possède un climat méditerranéen avec des nuances de montagne. La température moyenne annuelle s'élève à Modèle:Tmp et on y compte environ 56 jours de gel par an. Les records de température enregistrés sont de Modèle:Tmp et de Modèle:Tmp, le record de précipitations en un jour étant de Modèle:Unité.
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1990 à 2015 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat
Son territoire s'étend de Modèle:Unité/2 d'altitude. Elle comprend une partie « haute montagne » au-dessus de Modèle:Unité<ref group="Note">telle que définie pour la Corse au Journal officiel de la République française, 1977</ref> laissant paraître des paysages rocailleux, souvent partiellement dénuées de végétation.
Cette végétation est diversifiée en fonction de l’étagement altitudinal. Dans la plaine sa partie la plus basse où s'écoule le Tavignano, le maquis couvre les parcelles autrefois travaillées, partagées par des murs de galets granitiques. Les collines sont revêtues d'un haut maquis, dense, fait essentiellement d'arbousiers, de bruyères, avec des bosquets de chênes verts et pins maritimes. Au-dessus, la limite inférieure de l’étage montagnard, caractérisé par les séries du pin laricio et du hêtre, commence vers Modèle:Nombre - Modèle:Unité. L’étage montagnard atteint Modèle:Nombre - Modèle:Unité, la limite supérieure des forêts en Corse. Au-dessus, l’étage subalpin s’étend jusqu'à Modèle:Nombre - Modèle:Unité en moyenne ; il est caractérisé par le développement d’aulne odorant (espèce endémique corse Alnus viridis ssp. suaveolens), de genévriers, des fougères et de landes, sans véritables arbres. L’étage alpin situé au-delà de la limite supérieure des brousses et des landes à arbustes nains et pelouses composées de nard et de carex, est caractérisé par la durée de l’enneigement, la rigueur de l’hiver, les fortes amplitudes thermiques et une relative sécheresse estivale<ref>Sandra Rome (Université de Grenoble) et Jean-Paul Giorgetti (Météo-France à Bastia-Poretta) in La Montagne corse et ses caractéristiques climatiques - La Météorologie -Modèle:N° 59 - novembre 2007 Modèle:P..</ref>.
Les nombreux lacs en montagne sont gelés une bonne partie de l'année. Le lac de Melo, le plus bas à Modèle:Unité d'altitude, est gelé 5 à 6 mois par an.
À l'étage montagnard, se situent la forêt territoriale du Tavignano au nord, et la forêt communale de Corte-Restonica au sud, des forêts composées essentiellement de résineux (pin laricio). Celles-ci sont séparées par le chaînon secondaire matérialisé entre les vallées du Tavignano et de la Restonica.
Voies de communication et transports
Accès routiers
Corte est accessible :
- par la RT 20, ex-RN 193 mise en service en 1827, après achèvement de la construction du pont sur le Vecchio. Dès lors, un transport par diligences a commencé à fonctionner sur Modèle:Unité, entre Ajaccio et Bastia en passant par Bocognano, Gatti, Serraggio, Corte, Ponte-Leccia et Casamozza ; la voie franchit le col de Vizzavona à Modèle:Unité.
- depuis le nord de l'île par la RT 20 (ex-RN 193), route reliant la ville à Bastia et à la Balagne via Ponte-Leccia.
- depuis le sud de l'île, par la RT 20 (ex-RN 193), route reliant la ville à Ajaccio via le col de Vizzavona et à Sartène via les cols de Sorba, Verde et Vaccia par l'ancienne RN 194, actuelle D69.
- par la RT 50 (ex-RN 200), depuis l'est de l'île ; la route relie la ville à Cateraggio Aléria sur la plaine orientale, et plus loin à Porto-Vecchio puis Bonifacio.
- La construction de la RT 50 a été réalisée en 1860-1861. Elle est classée dans la voirie nationale par décret. Elle enjambe plusieurs rivières qui se jettent dans le Tavignano, et ne dessert aucune commune agglomérée.
- par la D 18 puis la D 84 (ancienne RN 195 de Sagone à la forêt d'Aïtone, qui se prolonge par l'ancienne route forestière Modèle:N° de Porto à Francardo<ref group="Note">La route forestière Modèle:N° de Porto à Francardo partait de la tour à Porto, croisait la RN 199 d'Ajaccio-Saint Florent et traversait Évisa, Aïtone, le col du Vergio (Modèle:Unité), Calacuccia, la Scala di Santa Regina, le pont de Castirla sur le Golo et arrivait à Francardo sur la RN 193 Ajaccio-Bastia.</ref> passant par le col de Vergio), depuis l'ouest de l'île ; la route relie la ville à Vico via Castirla et le Niolo.
- depuis le Bozio par la D 39.
La D 623 dessert en cul-de-sac la vallée de la Restonica jusqu'aux bergeries de Grottelle.
La ville est distante, par route<ref>[2] Itinéraires ViaMichelin</ref>, de : Modèle:Colonnes
Transports
Routiers
La ligne d'autocar Ajaccio-Corte-Bastia du transporteur Corsica Bus, ne circule plus depuis le 20 mars 2015. Elle est remplacée par celle d'Eurocorse Voyages qui assure cette liaison tous les jours ouvrables de la semaine, deux fois par jour<ref>[3] Horaires Ajaccio-Corte-Bastia de Eurocorse Voyages</ref>.
2017 : plus aucun transporteur n'assure cette ligne.
Ferroviaires
Modèle:Article détaillé La gare de Corte, appartenant aux Chemins de fer de Corse, permet des liaisons régulières vers Ajaccio, Bastia et Calvi.
Aériens
Corte ne dispose pas d'aéroport, hormis un aérodrome de tourisme pour petits aéronefs situé le long de la RT 50 (ex-RN 200). L'aéroport le plus proche est celui international de Bastia-Poretta, situé à Modèle:Unité au nord-est de la ville.
Maritimes
Corte est distant de Modèle:Unité du port de commerce de L'Île-Rousse le plus proche, de Modèle:Unité du port de commerce de Bastia, et de Modèle:Unité de celui d'Ajaccio.
Urbanisme
Typologie
Corte est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.Elle appartient à l'unité urbaine de Corte, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Corte, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Corte est située au pied du massif du Monte Rotondo, deuxième plus haut massif de l'île. La ville s'étend entre Modèle:Nombre et Modèle:Unité d'altitude. Elle est implantée au confluent du Tavignano et de la Restonica, à Modèle:Unité d'altitude, au pied d'une citadelle perchée sur un piton rocheux.
Autour de la vieille ville construite aux pieds de la citadelle, soit le centre historique, se trouvent les anciens quartiers de Panate au nord, de Scarafaglie et de Porette au sud. Par la suite, la ville s'est développé au nord de Panate et plus récemment au sud-est, avec une zone d'activité artisanale le long de la route T 50, jusqu'à la Minoterie où se trouve la caserne de l'Unité d'instruction et d'intervention de la sécurité civile 5.
De par la présence de l'université à Porette, la construction de grands ensembles immobiliers a été rendue nécessaire pour satisfaire les besoins en locaux et logements toujours croissants.
Les quartiers Grossetti, avec le seul supermarché de la ville, à l'enseigne Casino, et de la gare avec, notamment, une superette à l'enseigne U express, un boulanger, un bar restaurant, et un magasin Hi-Fi, sont devenus les points forts de l'activité commerciale cortenaise.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (37,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (35,9 %), forêts (22,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %), zones urbanisées (2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %), zones humides intérieures (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom corse de la commune est Modèle:Langue {{#ifeq:1|0|/ˈkɔrti/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}. Ses habitants sont les Curtinesi.
Selon la légende qui a pour origine une chanson de geste, Giovanni della Grossa a écrit : Modèle:Citation
Vers la fin du Moyen Âge, Truffetta de Covasina, descendant de Mayençais venus libérer l'île du joug Sarrasin, prit aux Amondaschi Corte qu'il fortifia. Il ne put conserver de toutes ses conquêtes que la terre de Corte qu'il donna à son neveu Aldobrando, lequel fut la souche des gentilshommes Cortinesi. Ses habitants sont appelés aujourd'hui Modèle:Langue.
Histoire
Corte fut au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le centre politique de l'île. Elle a été l'ancienne capitale de la Corse quand celle-ci était une République corse indépendante. Siège du Palazzu Naziunale sous Pascal Paoli, à l'époque déjà elle abritait une université, encore en activité aujourd'hui.
Antiquité
Giovanni della Grossa qui a puisé les renseignements historiques sur les premiers temps de la Corse, de chansons de geste ou romans, raconte qu'un chevalier troyen appelé Corso, fils du duc Neupor, lequel était lui-même fils de Caro de Troie, roi des Troyens, partagea l'île entière entre les quatre fils qu'il eut de Sica, et son neveu ; il fit de son fils aîné Aiazzo roi d'Ajaccio et de l'île entière. Modèle:Citation
Pendant la paix qui suivit la deuxième guerre punique, la République romaine et celle de Carthage qui étaient dans toute leur gloire, prétendaient toutes deux à la possession de la Corse. Quatre cents cavaliers et six cents fantassins de chaque côté, s'affrontèrent à Corte où se trouvait Brunoro le dernier roi de Corse, avec d'autres seigneurs et un grand nombre d'habitants de l'île. Marcus Vivolus se battit vaillamment et vainquit Corses et Carthaginois<ref name="Grossa">Giovanni della Grossa in ''Histoire de la Corse, Chronique, traduction de l'Abbé Letteron - Tome I, Modèle:P..</ref>.
Moyen Âge
La Corse fut possédée par les Romains jusqu'en l'an de grâce 600, d'abord sous la République, puis sous l'Empire et enfin sous l'autorité de l'Église<ref name="Grossa"/>. C'est à cette époque qu'un disciple de Mahomet nommé Hali, passa en Corse, en compagnie de Lancia Incisa, homme d'une force prodigieuse, qui était espagnol de nation. Ces deux hommes, l'un avec la prédication, et l'autre avec les armes, firent tant qu'à la fin ils chassèrent les Romains, se rendirent maîtres de l'île, et la convertirent à la foi mahométane. Lancia Incisa se fit roi. Les Maures occupèrent la Corse pendant cent soixante-six ans sous cinq rois qui se succédèrent dans l'ordre suivant : Lanza Incisa, Musi, Ferrandino, Scalabro et enfin Hugolone qui vécut au temps de Charlemagne. Hugolone était à Corte lorsqu'il apprit que le comte Ugo Colonna avait débarqué à Aléria et s'en était rendu maître par la force des armes. Un combat sous forme de défi entre trois jeunes Maures et trois jeunes Romains tourna à l'avantage de ces derniers. Resserré dans Aléria, Ugo fit une sortie avec son armée rangée en bataille. Il vainquit Hugolone, lui tua plus de quatre cents hommes et le poursuivit jusqu'à Corte où Hugolone s'enferma. Le comte Ugo établit son camp dans la piève de Venaco, à l'endroit appelé la Pieve vecchia. Hugolone finit par quitter Corte qu'il laissa à Candabor, son neveu. Ugo assiégea la ville de Corte depuis le mois de juillet jusqu'au mois de février suivant. Durant l'hiver, il neigea beaucoup ; les assiégés sortirent afin de prendre des mouflons que la neige obligeait de descendre dans les parties basses. Ugo, voyant la ville presque sans habitants, fit partir tout à coup Bianco, son fils, qui entra à Corte et tua Candabor. Ugo s'empara ainsi de la ville, la mit à sac, chassa la garnison, ruina le château, et réduisit la population en servitude. Il construisit ensuite un palais, à l'endroit appelé il Poggio (Poggio-di-Venaco), pour en faire sa résidence.
Modèle:Citation<ref>Accademia Corsa di Nizza in Essai sur l'Histoire de la Corse au temps des Sarrasins</ref>.
Ugo donna à Amondo Nasica qui l'avait accompagné sur l'île avec Guido Savelli, Avoglino (ou Giovellina) avec tout le bassin du Golo ; c'est cet Amondo qui a donné son nom aux Amondaschi. Truffetta de Covasina alla attaquer à Talcini les Amondaschi. Avec l'aide d'autres familles, il s'empara de Corte qu'il fortifia. Mais à la fin il ne put conserver de toutes ses conquêtes que la susdite terre de Corte qu'il donna à son neveu Aldobrando, lequel fut la souche des gentilshommes Cortinesi.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la Castagniccia, les pièves de Venaco et de Talcini sont sous le contrôle des Cortinchi. Guglielmo Cortinco eut à combattre des familles de gentilshommes qui étaient devenues fortes et puissantes, dont celle de Tralonca à Talcini.
D'après les chroniqueurs, ces territoires ont été conquis sur les Amondaschi. Le réseau de fortifications « Cuota - Riventosa - Tusani - Reio - Corte » constitue une ligne nord-sud régulière qui coupe le territoire en son milieu. Chaque château est distant de l'autre de Modèle:Nombre à Modèle:Unité environ. En 1289 trois d'entre eux, Reio, Riventosa et Tusani, sont détruits en tout ou en partie par l'armée de Luchetto Doria, lequel avait été envoyé dans l'île avec le titre de vicaire général de la Commune et avec pour mission, de soumettre les seigneurs insulaires<ref>Daniel Istria : Pouvoirs et fortifications dans le nord de la Corse : du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Éditions Alain Piazzola, Ajaccio 2005</ref>.
- 1325-1326 ? - Gênes intervient en Corse qui passe sous son autorité. Des gouverneurs sont envoyés sur l'île. Galeazzo di Campo-Fregoso possédait les forteresses de San Firenzo, de Biguglia, de Bastia et de Corte.
- 1359 - Le territoire compris entre Brando et Aléria, Corte et la mer, qui s'est libéré du joug féodal, s'allie à la commune de Gênes.
- 1418 - Les évêques et autres adversaires des Génois eurent à peine appris l'arrivée du comte Vincentello d'Istria qu'ils reprirent les armes et se retirèrent à Corte. De là, ils envoyèrent demander du secours au comte ; les nouveaux événements leur avaient fait oublier leurs anciens griefs. Le comte chargea Giovanni de continuer le siège de Cinarca, et se rendit à Corte. Dès qu'il fut arrivé, il fit construire le château qui est encore debout, et en confia la garde à Bonristoro de Carpaggiuolo, qui était de sa famille. Pendant que le comte était à Corte, le Génois Piero Squarciafico passa de ce côté avec des forces considérables pour l'assiéger dans cette ville. Se reposant à Tralonca, il y fut attaqué par le comte qui devint maître de tout l'En-Deçà-des-Monts.
- 1420 - Vincentello poursuit le gouverneur en Balagne où il est battu. Il retourne à Corte qui est assiégé par le gouverneur.
- 1426 - Un synode provincial se tient à Corte. Y participent tous les évêques de l'île, suffragants, vicaires, chanoines, piévans, enfin le clergé presque tout entier. De plus, par ordre du comte Vincentello, alors seigneur de la Corse, tous les seigneurs, les gentilshommes, les caporaux et les autres principaux habitants de l'île y assistèrent de leur côté. Par ordre du pape, Vincentello était le protecteur du synode pour ce qui regardait les décisions.
- 1436 - Paolo della Rocca est proclamé comte de Corse. À peine proclamé, Paolo passa d'abord à Corte qu'il occupa. Puis, se voyant tout d'un coup abandonné de ses partisans, Paolo entra en accord avec ses adversaires ; il leur remit Corte pour deux cents écus et retourna dans sa seigneurie.
- 1437 - Deux frères génois, Giovanni et Nicolò, fils du gouverneur Raffaello de Montalto, s'emparèrent de Bastia, de Biguglia et de Corte.
- 1438 - Tommasino de Campofregoso (?), doge de Gênes, envoya dans l'île comme gouverneur Janus, son neveu. À peine arrivé, Janus se fit donner, sans rencontrer de résistance, Bastia, Biguglia et Corte. Janus cherchait à se faire des amis puissants ; il s'était rapproché de Vincentello d'Istria, et afin de pouvoir compter davantage sur sa fidélité, il lui donna le château de Corte.
- 1444 - Lorsque le commissaire Monaldo de Terrani se fut rendu maître du pays, il reçut la soumission de Vincentello et de Francesco d'Istria, qui lui livrèrent Corte.
- 1445 - Après que les caporaux l'eurent reconnu pour leur seigneur et leur chef, Rinuccio de Leca franchit les Monts avec de nombreux partisans, arriva à Corte où il s'unit aux caporaux et occupa le château.
- 1456 à 1474 - Édification du couvent San Francesco de Corte par les Franciscains, ordre mendiant qui avait abordé l'île une première fois au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle quasi simultanément par le sud à Bonifacio (1215) et par le nord à Nonza (1236).
Temps modernes
Après les guerres menées sur l'île par Giovan Paolo della Rocca (castello de Leca), Rinuccio de Leca (castello de Cinarca) et Rinuccio Della Rocca, la Corse semble se recueillir avant de recommencer avec l'appui des Français<ref group="Note">La Chronique de Marc' Antonio Ceccaldi va de l'an 1525 à l'an 1559</ref>, et plus tard sous la conduite de Sampiero<ref group="Note">La Chronique d'Anton Pietro Filippini va de 1559 à 1594</ref>, cette lutte au bout de laquelle elle devait succomber encore une fois sanglante, épuisée.
- 1511- Toute l'île passe sous le contrôle direct de Gênes.
Durant la première guerre, celle que les Français et les Corses firent aux Génois
- 1553 - Corte est prise par les Français. monseigneur Paul de Thermes, lieutenant général du roi en Italie, fit marcher en même temps sur Corte, avec ses compagnies gasconnes, le capitaine Vallerone, auquel il adjoignit Sampiero de Bastelica au service du roi de France, [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] ; il voulait s'emparer de ce château qu'il savait défendu par une garnison insuffisante et mal approvisionnée, et soumettre le pays, afin de déjouer les projets que pourraient former les commissaires génois. Sampiero et Vallerone prirent Corte sans coup férir ; Modèle:Citation<ref name="Ceccaldi">Marc' Antonio Ceccaldi in ''Histoire de la Corse, Chronique, traduction de l'Abbé Letteron - Tome II, Modèle:P..</ref>. Mais peu de temps après, Thermes peu confiant et prudent, retira de Bonifacio la garnison italienne, et de Corte la garnison corse, et mit dans ces deux places des Gascons.
- 1554 - Les Génois partent à la reconquête pour la possession et la souveraineté de la Corse. Toutes les places fortes du Deçà des Monts retombent aux mains des Génois, à l'exception du château de Corte que défendait une forte garnison de Gascons. Corte est reprise par les troupes génoises du prince D'Oria, comprenant Orazio Brancadoro avec cinq compagnies italiennes, le comte Girolamo di Sanguine de Naples, avec sept compagnies de bannis napolitains ainsi que quelques autres compagnies également italiennes en garnison à Calvi et à Brando. Le Génois Visconte Cicala, capitaine marin au service de l'empereur, fut choisi pour commander l'expédition. Modèle:Citation<ref name="Ceccaldi"/>. À leur arrivée, les canons sont positionnés au-dessous du château, dans le cimetière de l'église Saint-Marcel ; ils eurent à peine tiré quelques coups que le capitaine gascon qui commandait la garnison se laissa effrayer et se rendit.
- Après avoir occupé le château, Cicala l'approvisionna pour quatre mois, y laissa une garnison de quarante Italiens et pour commissaire le citoyen génois Pagano de' Ferrari. Accompagnés, les Gascons sortirent du château et purent partir sans qu'aucun mal ne leur soit fait. Agostino Spinola lieutenant général de l'île, envoya à Corte des hommes sur lesquels il pouvait compter. Ainsi partirent de Bastia le commissaire Polo Casanova et Brancadoro avec huit compagnies parmi lesquelles étaient celle de Giordano de Pino, et de Calvi, Alessandro Spolverino de Vérone, avec six compagnies, quatre italiennes et deux corses, celle d'Anton Paolo de St-Antonino et celle de Michel Agnolo de Calvi. C'était Brancadoro qui devait commander toutes ces forces<ref name="Ceccaldi"/>.
- Le 3 octobre, Francesco Sornacone de Bastelica, à la solde des Génois, qui était investi dans le château de Corte, et avait attendu de longs jours des secours, apprit qu'ils avaient été battus ; il se rendit. Thermes venait de reconquérir le château de Corte ; il y mit une forte garnison, avec des provisions suffisantes, et en fortifia les points les plus faibles.
- En novembre, Thermes envoya dans le Deçà des Monts un « Auditeur » nommé Giovan Batista Azzale, de la Romagne. Celui-ci rendit la justice aux populations jusqu'au mois de janvier suivant, tenant son tribunal une partie du temps à Corte, une autre à Tallone et enfin à Campoloro.
- Le roi de France rappelle Thermes et y envoie Giordano Orsino qui pouvait reprendre les armes. Giordano Orsino, était un jeune officier qui avait été nominé par Thermes son lieutenant général et gouverneur de la forteresse de Saint-Florent. Il envoya à Corte un juge nommé Giovan Michele Pertuso de Raconisi, en Piémont, pour administrer la justice à toutes les populations.
- 1556 - Avant son départ, Giordano Orsino voulut encore tenir à Corte une assemblée générale. L'assemblée renvoyée à plusieurs reprises, se réunit enfin vers le milieu de septembre. Presque tous les principaux de l'île y assistèrent, surtout ceux qui avaient fait la guerre au service des Français. Chaque pieve était représentée par deux procureurs. Deux procureurs sont élus au nom de l'île entière : Giacomo de la Casabianca et Leonardo de Corte.
Durant la seconde guerre, celle de Sampiero contre les Génois
- 1564 - Le 12 juin, Sampiero de Bastelica débarque dans le golfe de Valinco avec une petite troupe et marche sur Corte. Lorsqu'il arrive, Giovan Battista Spinola, voyant qu'il n'avait plus de secours à attendre, se rend à lui le deuxième jour après avoir obtenu la vie sauve. Sampiero, maître du château, y laissa une garnison de trente arquebusiers<ref name="Filippini">Anton Pietro Filippini in ''Histoire de la Corse, Chronique, traduction de l'Abbé Letteron - Tome II, Modèle:P..</ref>.
- 1565 - le 18 août, Sampiero passa à Corte et confia la garde du château à Piero de Piè d'Albertino, et à Vincentello de Pastoreccia di Rostino, avec une compagnie de trente-deux hommes.
- le 25 août les Génois poursuivirent leur marche et arrivèrent le soir à Corte. Le lendemain, ils commencèrent à battre le château et continuèrent à le battre sans relâche jusqu'au troisième jour, à l'heure des vêpres. Après avoir ouvert une brèche, Stefano D'Oria commanda un assaut vigoureux. Cinquante Génois environ pénétrèrent dans le château, mais les assiégés les repoussèrent vaillamment à deux reprises. À la nuit, les assiégés, voyant qu'ils ne pouvaient se défendre, abandonnèrent le château et s'échappèrent en fuyant du côté de la rivière.
- 1568 - Alfonso le fils aîné de Sampiero, auquel son père a laissé tout son pouvoir, fit restaurer en partie le fort de Corte et y mit comme garnison tous les Gascons qu'il avait avec lui.
Durant la grande révolte des Corses contre Gênes
- 1729 - 27 décembre, le lieutenant de la province de Corte se transporte dans le Bozio dont les habitants refusent de payer la taxe des deux seini, arguant que le contrat passé entre le Sénat de Gênes et les Corses avait été établi pour dix ans et n'avait pas été renouvelé. C'est le début de la grande révolte des Corses contre l'occupant Génois (1729-1769)<ref>Antoine Dominique Monti in La Grande révolte des Corse contre Gênes 1729-1769 - Chronologie ADECEC Cervioni 1979</ref>.
- 1730 - 21 février, Corte et Rogliano sont tombés aux mains des Corses.
- Mars - Orezza, la Balagne, le Nebbio, le Capicorsu, Corti, Venaco, le Campulori (Cervione), Verde, l'Alisgiani et une partie du Moriani font successivement leur soumission.
- Décembre - Gropallo et Doria décident de renforcer la défense de Corte. Un détachement de Modèle:Nombre hommes, partis d'Ajaccio, est intercepté par les populations de Venaco, Rogna et Talcini (Corte, Omessa) ; les soldats sont désarmés et renvoyés à leur point de départ. Un petit détachement parti de Bastia réussit à s'introduire dans la citadelle qui sera assiégée par les habitants de Bozio, Giovellina, Talcini et Venaco. Le 16 décembre, ultimatum à Domenico Doria, lieutenant de Corte.
- 1731 - 4 février, ouverture de la consulte générale à Corte : gouvernement sous la direction des chefs militaires ; organisation définitive de l'armée de libération ; code de lois civiles et criminelles ; impôt de guerre de 20 sous par famille.
- 1732 - 6 mai, le prince de Wurtemberg arrive à Corte. Le 6 mai, Luiggi Giafferi, de Talasani, et Andria Ceccaldi, de Vescovato, élus généraux de la Nation, et d'autres chefs se présentent, sous escorte, au général Schemttau, lequel les envoie à Corte où se trouve Wurtemberg. Le 9 mai, Giafferi, Ceccaldi, Aitelli et Carlu Francescu Raffalli sont présentés à Wurtemberg. Consignés dans la maison municipale de Corte et placés sous bonne garde, ils sont désormais les prisonniers du prince. Le 10 mai, tous les responsables allemands et génois sont à Corte. Le prince de Wurtemberg ouvre une conférence qui dure jusqu'à 4 heures du matin, et à laquelle assiste Modèle:Mgr Camillo de Mari, évêque d'Aléria. Il y est établi que les Corses doivent déposer les armes, se soumettre à la République et donner des otages qui seront retenus dans les présides. La République offre l'amnistie générale et promet un règlement faisant droit aux revendications des Corses. L'Empereur accorde sa garantie.
- Le 11 mai, la paix de Corte est conclue entre l'armée d'environ Modèle:Unité, commandés par le prince de Wurtemberg et le colonel Wachtendung, jointe aux troupes génoises de Camille Doria, et les généraux corses Ceccaldi et Giafferi. La paix de Corte ne pouvait être qu'une trêve, et les événements de 1729-1732 marquent en réalité le début de la grande insurrection du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Cesari-Colonna">Colonna de Cesari Rocca et Louis Villat in Histoire de Corse - Ancienne Librairie Furne - Boivin & Cie, Éditeurs - Paris 1916</ref>. Les Corses placèrent tout leur espoir dans l'appui de l'Espagne ; Louis Giafferi remplaça à Corte la bannière de Gênes par celle du roi d'Espagne.
- Wachtendonck dirige les travaux de fortification à Corte.
- 1733 - 15 novembre, Pippo, capitaine à Corte, quitte son cantonnement pour le Rustinu avec 50 soldats. La citadelle est bloquée pendant quelques jours par Gnaziu Arrighi, qui vient de sortir de prison, et G.G. Ambrosi.
- 1734 - 11 et 12 janvier, à la consulte au couvent d'Orezza, il est décidé de poursuivre la lutte contre Gênes. Ghjacintu Paoli, assisté d'Ambrosi et Giovannoni, est placé à la tête de la nation. Paoli est chargé de s'emparer de Corte. En mars, les troupes génoises opèrent des mouvements concertés pour débloquer Corte ; attaquées de toute part, elles sont obligées de se replier ou de prendre la fuite.
- Le 5 avril, le capitaine Cleter, commandant la citadelle de Corte, demande à capituler. Castineta lui accorde 8 jours. Le 12 avril il se rend.
- Le 12 mai, nouvelle consulte à Corte. L. Giafferi est associé à Ghj. Paoli à la tête de la Nation. Il y est décidé d'offrir la Corse à Philippe V d'Espagne. Bartulumeu Seta, dit Bartolò, de Bastelica, est autorisé à lever un régiment corse pour le compte du roi d'Espagne.
- Le 6 septembre, convocation d'une consulte à Corte. Du 19 au 21 septembre, consulte générale à Corte. On décide que l'on cherchera à connaître les intentions de la République. Aitelli est nommé auditeur général.
- 1735 - En janvier, Giafferi et Paoli, élus généraux du peuple, convoquèrent à Corte une consulte générale où fut votée une véritable constitution, rédigée par l'avocat Sébastien Costa. La Corse y fut déclarée indépendante et à jamais séparée de la République le 30 janvier<ref name="Cesari-Colonna"/>.
- 1736 - Fin juin, Théodore de Neuhoff, nommé roi de Corse le 15 avril, se rend à Corte où il est reçu par Gaffori. Il forme son gouvernement : Ghjacintu Paoli, général, premier ministre et grand-trésorier ; Luiggi Giafferi, général et premier ministre, etc.
- 1737 - 21 janvier, consulte à Corte. Les Corses jurent fidélité à Théodore et prennent des mesures pour continuer la lutte.
- 1738 - 12 février, Antone Colonna, accompagné par 14 officiers allemands, débarque dans le golfe du Valinco. De là il passe à Corte où il se met à la tête de Modèle:Nombre Nationaux pour faire la guerre aux Génois suivant les ordres de Théodore.
- 1739 - Mai, les pievi de Casinca, Ampugnani, et Campulori, ainsi que Corte et le Nebbio, fournissent au maréchal de Maillebois, des compagnies de volontaires corses.
- Juin. Le 20, Maillebois qui va camper à Omessa, fait avancer le colonel de Lussan vers Corte. Le lendemain, la première colonne française pénètre dans la ville qui capitule. Le 24 juin, Maillebois pénètre dans Corte.
- Le 19 juillet, Lucca Ornano arrive à Corte assurer Maillebois de son obéissance et lui apporter des armes restituées dans les pieve d'Ornano, Cavro, Cinarca, Mezzana et Istria. Le 26 juillet, Maillebois laisse Corte sous le commandement de Contades pour aller pacifier le « Delà des Monts » en compagnie de Lucca Ornano.
- En novembre, Maillebois rejoint Corte où il présente leur lieutenant-colonel aux compagnies du Royal-Corse de Murati, Arrighi, Tavera, Carbuccia, Orticoni, Grimaldi et Saliceti, avant de regagner Bastia.
- 1743 - 27 avril, les notables corses tiennent une réunion à Corte dont ils viennent de s'emparer, afin de rechercher tous les moyens pour établir une paix qui satisfasse les deux parties.
- 1744 - 24 juin, consulte générale à Corte. Les populations réaffirment leur fidélité à Théodore.
- 4 septembre, arrive à Corte le Père Léonard, de Port-Maurice, des Mineurs réformés, envoyé par le gouvernement génois avec pour mission de ramener les Corses à l'obéissance. Peu après, il est victime d'une chute qui interrompt sa mission sur l'île.
- 1745 - Septembre, Gaffori, qui vient de terminer sa tournée, pénètre dans Corte avec Modèle:Unité en armes avant leur dislocation. Ils sont reçus à coups de fusil par le commandant de la citadelle qui se croit attaqué. Avec l'intervention du podestà, l'incident n'aura pas de suites.
- 1746 - 23 juin, le commandant de la citadelle de Corte, assiégé depuis longtemps par Gaffori, obtient 12 jours de trêve avant capitulation. Les honneurs de la guerre lui seront accordés. Le 7 juillet, Gaffori prend possession de la citadelle de Corte. Se tient une consulte des responsables qui déclarent la Corse indépendante sous la direction d'un gouvernement national : Venturini, président, Rivarola, Gaffori et Matra, protecteurs, assistés d'un Conseil suprême de 12 membres.
- 1749 - 8 janvier, Le marquis de Cursay, colonel du régiment de Tournaisis, quitte Bastia pour Corte. Les 14 et 15 janvier, consulte générale sous la présidence du marquis de Cursay assisté de Gaffori, Giuliani et L. Ornano. Les Corses acceptent avec enthousiasme le bon vouloir du roi de France et de son représentant dans l'île. La citadelle de Corte est confiée aux Français. Des troupes françaises stationneront à San Fiurenzu, Corte, Casinca et Campulori. Le 20 janvier, Cursay quitte Corte pour Ajaccio et une inspection du Delà.
- 1753 - 6 février, les Français évacuent Corte, protégés par un détachement corse sous les ordres d'Anton Francescu Gaffori, frère du général.
- 1755 - 16 au 18 novembre, consulte générale à Corte. La Corse se donne une constitution basée sur la souveraineté du peuple et la séparation des pouvoirs. Le pouvoir législatif reste confié aux consultes. L'exécutif est assuré par un Conseil d'État présidé par le Général et subdivisé en trois sections : politique, économique et militaire. Le pouvoir judiciaire est donné, suivant l'importance des délits, à des tribunaux situés au niveau de la paroisse, de la pieve, de la province ou de la Nation (Rota civile et Conseil d'État).
- 1758 - L'imprimerie de Naples donne la Giustificazione della Rivoluzione di Corsica, plaidoyer historique plein d'éloquence, écrit à Corte, publié sans nom d'auteur.
- 1760 - 20 et 22 mai, lors d'une consulte à Corte, le gouvernement national déclare la guerre maritime à la République. Désormais, des bateaux battant pavillon à tête de Maure et soumis aux règlements internationaux seront arrimés en course contre les Génois. Un service de santé est institué. Les affaires diocésaines sont désormais du ressort du Visiteur.
- 1761 - 24 mai, manifeste de la Nation faisant connaître les conclusions de la consulte commencée le 11 mai, interrompue puis reprise ; Corte devient le siège du gouvernement.
- 1762 - Avril, les prisonniers politiques détenus dans la citadelle de Corti se révoltent, s'emparent des armes, et obtiennent le libre passage pour rentrer chez eux.
- Avril-mai, Antone Matra, dit Antonucciu, soulève la vallée du Tavignano et s'installe à Pedicorti d'où il prépare l'attaque de Corte.
- 23 au 25 mai, Consulte générale à Corti ; création d'une Junte de guerre chargée de châtier les ennemis de la Patrie ; en prévision d'un prochain traité en Europe établissant la paix, des pleins pouvoirs sont donnés à Paoli pour régler toute affaire diplomatique qui n'envisagerait pas le retour de la Corse sous la domination génoise ; exemption de taxes pour les héritiers des morts pour la Patrie ; autorisation aux patrons de barques bastiais de commercer dans les ports de la Nation.
- 24 au 26 novembre, consulte générale à Corte : on décide la levée de deux régiments de Modèle:Unité chacun ; Paoli qui désignera colonels Ghjambattista Buttafoco, dit Tittu, du Viscuvatu, et Dumenicu Baldassari, capitaine au Royal-Corse ; la Junte est confirmée dans ses fonctions pour un nouveau semestre ; - on crée un emploi de sous-intendant des Finances par pieve ; le pouvoir des podestà, en matière judiciaire, est étendu ; on exécutera la frappe de la monnaie nationale et celle-ci sera seule acceptée pour le paiement des taxes et impôts.
- 1763 - Le père Guelfucci<ref group="Note">Guelfucci est l'auteur de Memorie per servire alla storia delle rivoluzioni di Corsica rédigées en 1783.</ref> s'installe à Corte et devient le conseiller de Paoli.
- 26 au 29 décembre, consulte générale à Corte. Les députés confirment les décisions prises par Paoli et, en particulier, l'institution de la Rota civile. Ils parachèvent l'organisation de la Nation et décident la création d'une université.
- 1764 - 25 novembre, édit du général et du Conseil d'État portant érection d'une université à Corte. Les professeurs sont : le père Francescu Antone Mariani de Corbara (recteur) : droit civil, droit canon, éthique ; le père Bonfigliu Guelfucci de Belgudè : théologie et histoire de l'Église ; le père Anghjulu Stefani de Venaco : morale ; le père Leonardu Grimaldi du Campoloro : philosophie et mathématique ; le père Ghjuvan Battista Ferdinandi de Brando : rhétorique.
- 1765 - Le 3 janvier l'université de Corte est inaugurée.
- 1767 - En octobre, La zecca est transférée de Murato à Corte. L'Hôtel des Monnaies avait été installée la première fois à l'Ornetu di Tavagna, puis transférés au couvent de Tavagna avant d'être transféré à Murato, d'où avaient été émises les premières monnaies.
La Corse française
- 1768 - Le 15 mai est signé le traité de Versailles par Choiseul et Agostini Paolo Domenico Sorba, plénipotentiaire, au nom de la République : la République cède provisoirement, à la France, ses droits sur la Corse ; elle se réserve d'en réclamer la restitution le jour où elle sera en état de solder les dépenses occasionnées par l'expédition française ; le roi garantit les possessions continentales de la République et s'engage à lui restituer l'Île de Capraia ; en un article séparé et secret, le roi offre une somme de Modèle:Nombre livres pendant 10 ans.
- 1769 - De Vaux est nommé commandant en chef des troupes françaises en Corse. Débarqué le 9 avril à Saint-Florent, il pénètre dans Corte le 22 mai.
Durant la Révolution française
- 1789 - Fin avril-début mai, les onze juridictions royales de l'île : Aiacciu, Aleria, Bastia, Bonifaziu, Calvi et Balagna, Capicorsu, Corti, A Porta d’Ampugnani, Nebbiu, Sartè et Vicu, tiennent des assemblées pour rédiger les cahiers de doléances et élire leurs représentants à l’assemblée générale de l’île.
- Le 5 juin, Francescu Gaffori, de Corte, fils de Ghjuvan Petru Gaffori, chef de la nation corse assassiné en 1753, est suppléant du député élu par la noblesse de Corse, le comte Matteu Buttafocu, du Vescovato, maréchal des camps des armées du roi.
- 18 août à Corte, une assemblée révolutionnaire décide de changer tous les officiers municipaux.
- 1790 - Le 26 février, un décret de l’Assemblée nationale fixe le nom, l’étendue, les limites et les districts des 83 départements. Corte devient l'un des neuf districts du département de la Corse. Le district est partagé en cantons (avant on disait pievi), le canton en communes.
- 18 mai, double élection des officiers municipaux à Corte où s’affrontent Gafforistes et Paolistes.
- Le 14 juillet éclate une émeute à Corte, des morts et des blessés, une maison incendiée, sans que les autorités (Bartulumeu Arrighi, l'un des deux maires, et Francescu Gaffori, commandant du régiment provincial) n'interviennent. Le 17, le Comité supérieur décide du principe d’une marche générale sur Corte. Mais l’envoi de la troupe, dans un premier temps envisagé, sera annulé, la population de Corte ayant envoyé une députation à Paoli lui déclarant vouloir se soumettre aux lois et à la Constitution.
- Le 26 juillet, le Comité supérieur assigne Francescu Gaffori à résidence dans sa maison.
- Le 21 août, Corte devient le siège d'un tribunal de district du département par décret de la Constituante.
- 1791 - Le 14 juin à Corte, session extraordinaire du Conseil général d’administration du département qui décide que le siège du Directoire du département est provisoirement transféré à Corte, Bastia perdant ses prérogatives de capitale.
- Le 18 juin, la séance de la Constituante est consacrée aux affaires de Corse, l’Assemblée approuve les décisions du Conseil général du département et décrète notamment que le Directoire du département et l’évêché restent provisoirement à Corte.
- Le 28 juin, l’Assemblée nationale confirme la décision du Directoire du département concernant le transfert du gouvernement de l’île à Corte et fixe le siège provisoire de l’évêché à Ajaccio.
- Du 13 au 30 novembre à Corte, deuxième assemblée électorale depuis la Révolution française. Pascal Paoli est élu président. Du 17 au 22, sont élus les députés pour représenter la Corse à l’Assemblée législative. Parmi eux, Don Petru Ghjuvan Tumasgiu Boerio, de Corte. Le 29, en vertu du décret de la Constitution du 18 juin, l’assemblée fixe le chef-lieu du département à Corte et le siège de l’évêché à Ajaccio.
- 1792 - Fin janvier ou début février, Constantin-François de Chassebœuf, comte de Volney, arrive en Corse comme directeur général du commerce et de l’agriculture de l’île. Il rencontre à Corte le lieutenant Bonaparte et se rend à Ajaccio avec lui.
- Le 15 mars, Paoli au comte Petru Paulu Colonna Cesari Rocca, de Quenza, député nommé colonel de la gendarmerie en Corse le 8 décembre 1791<ref group="Note">Le comte Petru Paulu Colonna Cesari Rocca, de Quenza, colonel de la gendarmerie en Corse, est mis à la retraite le 14 avril 1792</ref> : « Saliceti désire ma présence à Corte pour que, dit-il, le Directoire soit plus uni et efficace. Si l’on désire mon avis, je peux aussi bien le faire connaître par écrit ».
- Ghjiseppu Bonaparte, frère de Napoléon Bonaparte, siège au Directoire du département à Corte.
- Le 7 juin, Pasquale Paoli abandonne sa retraite de Monticello pour se rendre à Corte et se mettre à la tête de l’administration du département. Courant novembre, Pasquale Paoli est immobilisé à Corte par une crise de sciatique et de cystite.
- Du 12 au 23 novembre, se tient une troisième assemblée électorale au cours de laquelle Pasquale Paoli est élu président à l’unanimité ; mais malade, il ne prend aucune part aux délibérations. Saliceti, élu vice-président, le remplace.
- 1792 - Le 19 septembre, le Conseil exécutif de l’Assemblée nationale ordonne une expédition en Sardaigne à partir de la Corse (le 16, il avait décidé une attaque générale des possessions du roi de Sardaigne). Pasquale Paoli sera chargé de l’opération et Mariu Peraldi envoyé en Corse pour la préparer.
- Début novembre, le contre-amiral Truguet qui, avec le général Anselme, avait le commandement de l'opération, écrit à Paoli pour lui demander de rassembler à Ajaccio les troupes que la Corse peut fournir pour l’expédition de Sardaigne. À aucun moment, Paoli, qui avait pourtant le commandement militaire de l’île, n’avait été consulté.
- Le 21 septembre, en première séance publique, la Convention nationale décrète que la royauté est abolie en France, laissant place à la République française.
- 1793 - Le 2 janvier, Paoli, qui vient de confier à Colonna Cesari l’attaque de diversion à l’île de la Maddalena, au nord de la Sardaigne, demande au ministre de la Guerre qu’il lui soit donné le grade de maréchal de camp.
- Le 14 février, Truguet débarque le corps expéditionnaire pour prendre la ville de Cagliari. C’est un échec ; les troupes rembarquent.
- Le 18 avril, des manifestations non violentes ont lieu à Corte, où la cocarde nationale est arrachée, contre le décret de l’Assemblée du 2 avril accusant Pascal Paoli de traîtrise, et la dissolution du régiment suisse à la solde de la France dont il dispose « pour exercer son despotisme ».
- Le 27 avril, dans une lettre adressée à ses collègues parisiens, Saliceti écrivait : « C’est à la prière de Paoli que le rassemblement de Corti s’est dissout ; c’est d’après son opposition que quelques paysans ont cessé de forcer les citoyens à quitter la cocarde nationale ».
- En mai, des hommes sont envoyés de Corte pour arrêter les Bonaparte, dont la maison est saccagée. Avertis, ils avaient réussi à leur échapper.
- Du 26 au 29 mai à Corte, se tient une consulte sous la présidence provisoire du doyen d’âge Anton Francescu Grimaldi, avant que cette présidence soit donnée à Paoli. La Consulte vote sa confiance à Paoli qui exprime ses sentiments de fidélité à la République française. Les Bonaparte sont déclarés traîtres à la patrie. La résistance armée est organisée.
- Le 11 août, la Convention décide que les départements de l’île de Corse s’appelleront Golo (chef-lieu : Bastia, districts : Bastia, Calvi et Corte) et Liamone (chef-lieu : Aiacciu, districts : Aiacciu, Vicu et Sartè).
- Le 25 août depuis Corte, Paoli écrit au vice-amiral lord Samuel Hood, commandant de la flotte britannique en Méditerranée pour demander la protection de Sa Majesté britannique pour assurer « l’existence politique » des Corses et donc l’intervention de la flotte.
- 1794 - Le 3 janvier à Corte, proclamation du Conseil général pour demander au peuple corse, au nom de ses ancêtres, de défendre sa liberté et sa religion contre un pouvoir sanguinaire et tyrannique.
- Le 7 janvier ont lieu à Corte les obsèques de Clemente Paoli, frère de Pascal Paoli, qui avait été élu président permanent du Comité supérieur, chargé notamment de veiller à l’exécution des décrets de l’Assemblée nationale.
- Du 10 au 21 juin à Corte, consulte générale du peuple corse. Le 14 juin, Paoli est élu président. Modèle:Citation. Le 21 juin, la Grande-Bretagne valide la fondation de l'éphémère Royaume anglo-corse, dont Corte est la capitale du 21 juin au 4 octobre 1794, date à laquelle la capitale est transférée à Bastia jusqu'à la dissolution du royaume en 1796.
Époque contemporaine
Durant la Seconde Guerre mondiale et l'occupation italienne, les premiers membres de la mission secrète Pearl Harbour (Toussaint et Pierre Griffi, Laurent Preziosi et Roger de Saule) sont venus coordonner le Modèle:2e de résistance de la région après avoir créé le premier dans la région de Piana/Cargèse. Ils débarquèrent clandestinement du sous-marin Casabianca dans la baie de Topiti le 14 décembre 1942.
La maison de la famille Letchi, située au 10 rue des Deux-Villas, abrita un poste émetteur clandestin à la même époque et contribua à l'organisation des réseaux de résistance. Une plaque posée sur la façade de la maison rappelle ce lieu.
Rouverte en 1981, l'université de Corse Pascal-Paoli accueillait en 2007 Modèle:Nombre étudiants, ce qui en fait la plus petite ville de France ayant le siège d'une université. Des administrations régionales sont également implantées dans la ville, qui bénéficie outre son passé historique d'une position centrale au sein de l'île.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Budget et fiscalité 2019
En 2018, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des ressources d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des emplois d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- endettement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 31,91 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 19,82 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 69,03 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 37,15 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 20,66 %.
Politique de développement durable
La commune a engagé dans une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires- Corte, consultée le 26 octobre</ref>.
Jumelages
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Corte avec plus de Modèle:Unité, est la ville corse la plus peuplée de l'intérieur. Ses habitants sont appelés les Cortenais (Modèle:Langue).
Enseignement
Modèle:Article détaillé Corte est le siège de l'université de Corse Pascal-Paoli qui enseigne le droit, l'économie, la gestion, les lettres, les sciences humaines, les sciences et techniques, la formation continue. Elle a aussi une école d'ingénieurs Paoli Tech. Elle est également le siège du Fonds régional d'art contemporain de la région corse.
L'université de Corse Pascal-Paoli propose également une PACES (Première Année Commune aux Études de Santé).
On recense à Corte : - 3 écoles maternelles publiques (dont une école bilingue, français et corse) - 3 écoles primaires (dont une école bilingue. - le Collège public Pascal Poli (384 élèves) - le Lycée public Pascal Paoli (294 élèves), avec enseignement en corse et en français.
Manifestations culturelles et festivités
Corte a été le siège de la maintenance des confréries de pénitents du 18 au 20 mai 2007 (Modèle:Nombre confrères présents). Une grande procession a eu lieu dans la ville depuis l'église de l'Annonciation.
Corte est la ville où se trouve U museu di a Corsica (le musée de la Corse), en contrebas de la citadelle.
L'association Ochju a Ochju de Corte (secteur d'activité Arts du spectacle vivant) a créé les costumes traditionnels qui étaient portés dans les microrégions corses aux {{#switch: XVIII
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}}
}}. Elle participe aux spectacles de musique et de danses ainsi qu'à l'animation de foires traditionnelles sur l'île.
Santé
Des cabinets de médecins libéraux tous secteurs sont dispersés dans la ville, avec la présence de trois pharmacies.
Centre hospitalier intercommunal Corte-Tattone
La ville est dotée d'un petit hôpital régional qui est jumelé avec celui de Tattone. Il compte trois sites différents, d'une capacité totale de 171 lits et places :
- Site Santos Manfredi (75 places) à Corte ;
- EHPAD (60 places)
- MAS - Maison d'accueil spécialisée de 36 places à Tattone (Vivario).
Sports
La ville de Corte est une ville très sportive, elle possède plusieurs clubs à l'échelon national.
- Football, l'USCC est en 2008 en CFA2 et cela depuis deux années, le club compte un match contre Rennes en Modèle:32e de finales de la coupe de France en 2005/2006.
- Handball, le HB Corte s'est maintenu en National 2 lors de la saison 2006/2007.
- Volley-ball, les filles de l'Inter Cortenais sont parvenues à monter en National 3 pour la seconde fois dans l'histoire du club.
- Football, l'équipe de l'université a réussi plusieurs exploits au championnat universitaire les années précédentes.
- Rugby, un nouveau club a vu le jour en 2021 et existence d'une équipe universitaire féminine et masculin.
- Cyclisme, passage de la [[2e étape du Tour de France 2013|Modèle:2e du Tour de France 2013]]
Médias
Films tournés à Corte :
- 1997 : Les Randonneurs de Philippe Harel avec Benoît Poelvoorde et Vincent Elbaz
- 2005 : Mission insulaire de Thierry Lorenzi
Cultes
- Le culte pratiqué est le catholicisme. La paroisse<ref>Paroisse de Corte</ref> (Notre-Dame de l'Annonciade) relève du diocèse d'Ajaccio.
- Centre Confession Bouddhiste<ref>Groupe d'Études Shambhala de Corte, école : lignée de Chögyam Trungpa (affilié à Shambhala Paris)</ref>.
- Mosquée, lieu de culte musulman<ref>Mosquée.</ref>.
Économie
Entreprises et commerces
Agriculture
- I.N.R.A.Elevage.
- Élevages de bovins.
Tourisme
- Hôtels<ref>Hôtels</ref>.
- Restaurants<ref>Restaurants</ref>.
- Gîtes et chambres d'hôtes<ref>Gîtes et chambres d'hôtes</ref>.
- Campings<ref>Campings</ref>.
Commerces
- Commerces de proximité<ref>Commerces de proximité</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Citadelle de Corte
Modèle:Article détaillé La citadelle de Corte peut se voir d'un promontoire appelé « belvédère ». Sa construction remonte aux Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle-Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Elle est classée Monument historique<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Maison dite Palais National
Le Palazzu Naziunale construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Modèle:1re Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est le siège des institutions de l'éphémère état corse de 1755 à 1768. Ce bâtiment chargé de symboles (s'y réunissait le gouvernement), trône au cœur de la citadelle de Corte. Il a été une école (ancien collège Paoli) qui fermera ses portes en 1921. Abandonné, il devient un centre mobilisateur jusqu'en 1940, puis centre militaire d'habillement et de cordonnerie de 1944 à 1945. Les locaux seront ensuite occupés par la société de musique « la Cortenaise » de 1952 à 1954, la bibliothèque municipale et enfin le musée d'histoire Corse inauguré le 27 avril 1952. C'est à cette date qu'y furent exposés quarante huit des cinquante (?) tableaux, legs du cardinal Fesch à la ville de Corte<ref group="Note">Le 19 novembre 1842, le Conseil municipal accepte le legs de cinquante tableaux que fait le Cardinal Fesch, plus précisément du don de Joseph Bonaparte fait à partir de la succession de son oncle</ref> ainsi que divers documents relatifs à l'histoire de la Corse.
Vingt œuvres classées MH (dix-huit tableaux et deux dessus-de-porte Angelots<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>) provenant du legs Fesch, propriété de la commune, sont présents au tribunal de Corte<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.
Le Palazzu est inscrit Monument historique<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Maison Arrighi de Casanova
La maison Arrighi de Casanova, reconstruite en 1760 après un incendie, se situe au 1, place du Poilu, en dessous des remparts de la citadelle, à proximité de la porte d'entrée principale. Elle fut habitée par les parents de Napoléon Ier en 1768. Cette année-là, le 7 janvier, naquit Joseph Bonaparte. Dix ans plus tard, le Modèle:Date, y naquit Jean-Thomas Arrighi de Casanova, duc de Padoue. Une plaque apposée au-dessus de la porte d'entrée commémore cet événement.
La maison est inscrite aux Monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Immeuble 11, rue du Colonel-Feracci
La façade principale de l'immeuble situé 11, rue du Colonel-Feracci, ainsi que la cage d'escalier et la toiture, sont inscrits Monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Immeuble 1, cours Paoli
Façades et toiture de l'immeuble situé 1, cours Paoli sont inscrits Monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Église Notre-Dame de l'Annonciade
L'église de l'Annonciation de Corte, située dans la vieille ville, est datée des Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle-Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle a été construite en 1459 par monseigneur Ambroise Arrighi d'Omessa, évêque d'Aléria. Elle est connue pour y être conservée un morceau d'étoffe de l'une des robes du bienheureux Jean-Paul II, offert le Modèle:1er mai 2011 par un paroissien qui conservait une relique de l'ancien pape. L'édifice religieux devint l'église paroissiale de Corte sous le généralat de Pascal Paoli.
L'église est inscrite aux Monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
L'église recèle quatre œuvres classées MH :
- un orgue de tribune du milieu Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- la partie instrumentale de l'orgue du milieu Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, restaurée par Bartolomeo Formentelli en 1991<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- un tableau Saint Théophile de Corte intercédant pour ses compatriotes auprès du Duc de Wurtenberg, datant de 1930, légué à la Corse par le pape Pie XI. Initialement placé dans la cathédrale d'Ajaccio, il fut donné par la ville d'Ajaccio en 1974<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- un tableau La Sainte Famille de la fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Ensemble religieux de San Giovanni
Modèle:Article détaillé L’église San Giovanni Battista Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle-Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle était l’église-mère de la pieve de Venaco. Un baptistère s'y trouve à côté. Il n'en subsiste que des vestiges. Le site est situé à Modèle:Unité d'altitude, lieu-dit "San Giovanni" au sud-est de la ville.
L'ensemble est classé Monument historique<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Église Santa Mariona di Talcini
Modèle:Article détaillé L'église Santa Mariona, construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, était l'église-mère de la piève de Talcini. Située au nord de la ville, isolée sur le flanc méridional de la Serra Avena, elle est en état de ruines.
Chapelle Sainte-Croix
Ancienne chapelle de confrérie, datée de 1634, la chapelle se situe sous la citadelle, à l'angle de la rue du Colonel-Feracci et de la rampe Sainte-Croix, en haut des escaliers partant du cours Paoli, depuis la fontaine de la rampe Sainte-Croix dite encore « fontaine du cours ». L'édifice religieux est inscrit depuis le Modèle:Date Monument historique<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> pour ses décors extérieur et intérieur.
La chapelle recèle deux œuvres inscrites MH : un orgue de tribune<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> et la tribune d'orgue, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.
Chapelle Saint-Antoine de Padoue
Cette petite chapelle Saint-Antoine de Padoue, se situe au-dessus de l'avenue du Neuf-Septembre au faubourg Saint-Antoine, à proximité du pont neuf sur la Restonica. Des offices y sont toujours célébrés, à des dates prévues par la paroisse. L'édifice porte à sa base, une plaque de marbre blanc sur laquelle est gravé : « La paroisse de Corte Christus vincit Christus recnat Christus imperat 1930 ».
Chapelle Saint-Pancrace
La petite chapelle Saint-Pancrace (San Pancrazio) se trouve au nord-est de la ville. Autrefois isolée comme la plupart des chapelles rurales au Moyen Âge, elle se retrouve aujourd'hui au milieu d'habitations, bordée par la place Saint-Pancrace et le chemin du même nom. Elle est datée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. C'est un petit édifice de plan allongé, à chevet semi-circulaire orienté à l'est, vers Rome, formé d'une nef unique couverte en lauze ; l'abside en cul-de-four présente en son milieu une petite fenêtre meurtrière. Les angles des murs, en pierre de taille grise, sont bien appareillés. L'entrée se trouve sur sa façade occidentale ; elle est surmontée d'un portrait de Saint Pancrace offert par T. Baldacci le 12 mai 1966; comme gravé dans la plaque de marbre apposée à côté. Une porte latérale orne la façade septentrionale. Le faîte est sommé d'une croix ajourée en fer forgé.
Chapelle Saint-Théophile
La chapelle (ou oratoire) a été construite dans les années 1970, à l'emplacement de la maison natale de saint Théophile de Corte<ref>Confréries de Pénitents</ref>, quartier de Purette<ref>Corse-matin Une seconde jeunesse pour l'église Saint-Théophile</ref>.
Ancien couvent Saint-François
L'ancien couvent Saint-François des observantins a été fondé en 1474. Il était le plus grand et le plus somptueux après celui de Bastia. En ruine, il ne reste plus que le clocher triangulaire de l'église conventuelle. Confisqué par deux fois, il aura diverses affectations : armée, éducation nationale, université de Corse. Il abrite aujourd'hui les résidences universitaires du CROUS de Corse, avec toujours le majestueux clocher au milieu du site<ref name="Corte patrimoine">[4] Corte – Histoire et Patrimoine</ref>.
Couvent des Capucins
Le couvent des Capucins de Corte fut bâti en 1620. Dédié à saint François, le couvent se situe aujourd'hui en face du jardin de la Mairie, de l'autre côté de la rue. Il a maintes fois été remanié. Le couvent possédait un grand enclos avec un jardin, un vivier à truites, une vigne et un terrain.
Étant un bien de l'Église, il fut confisqué par l'État à la Révolution française. Il abrita des écoles. Tombé en ruine, il fut vendu au duc de Padoue le 28 février 1845. Désaffecté, il servira d'écurie, d'infirmerie militaire, puis enfin sera aménagé en salle de cinéma "l'Aiglon" pendant longtemps. C'est aujourd'hui une propriété privée<ref name="Corte patrimoine"/>.
Autres lieux
- La fontaine de la rampe Sainte-Croix. Elle se situe en bas de la rampe menant à la chapelle Sainte-Croix, depuis le cours Paoli.
- L'hôtel de ville.
- Le square à la mémoire de Pierre Griffi, héros de la Résistance.
Équipements culturels
Corte dispose dans l'enceinte de sa citadelle, de musées, centre et pôle culturels :
Musée de la Corse
Le musée de la Corse - Jean-Charles Colonna, musée régional d'anthropologie (U museu di a Corsica), se trouve en contrebas de la citadelle de Corte.
S'y trouve un tableau Héraklès et Antée dans le jardin des Héspérides de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle classé Monument historique<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.
FRAC Corse
Le fonds régional d'art contemporain de Corse (FRACORSE), de la Collectivité Territoriale de Corse, possède la deuxième collection publique d'art en Corse, après celle du Palais Fesch - Musée des Beaux-arts.
Centre de culture scientifique, technique et industrielle
Le Centre de culture scientifique, technique et industrielle (CCSTI) de Corse qui a pour rôle de promouvoir la culture scientifique et technique auprès du grand public, dispose du service éducatif « CPIE Corte Centre Corse - A Rinascita » à Corte.
Office de tourisme de Corte - Office de pôle touristique centru di Corsica
Le pôle touristique Centru di Corsica se trouve à la citadelle.
Patrimoine culturel
Plusieurs monuments et sites de Corte sont repris à l'inventaire général du patrimoine culturel :
Monument commémoratif de Pascal Paoli
La statue de Pascal Paoli prône sur la place Paoli, en haut du cours éponyme, l'artère principale de la ville. Cette sculpture en bronze sur socle de pierre date de 1852<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Monument commémoratif du Général Jean-Pierre Gaffori
La statue du Général Jean-Pierre Gaffori, érigée sur la place Gaffori dans la vieille ville, au pied des remparts. Cette sculpture en bronze sur socle de marbre, œuvre de Jean-Pierre-Victor Huguenin, date de 1900<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Monument commémoratif du Général Jean-Thomas Arrighi de Casanova, duc de Padoue
La statue du Général Jean-Thomas Arrighi de Casanova, duc de Padoue, date de 1866. Cette sculpture en bronze sur socle de granite, a été érigée sur la place éponyme ; elle a été inaugurée le 17 mai 1868<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Jardin de l'hôtel de ville
Le jardin de l'hôtel de ville situé 2, cours Paoli date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Carrière de cipolin dite carrière de marbre de la Restonica
L'exploitation de ce site dans la Restonica, aux lieux-dits Agnatelle et Poggio Bianco, a démarré en 1844 - 1856. Modèle:Citation. La carrière sera exploitée jusqu'en 1975<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Patrimoine naturel
Réserve biologique intégrale du Tavignano
Corte et Casamaccioli sont concernées par cet espace protégé et géré, d'une superficie de Modèle:Unité, objet de la fiche FR2400060 - Tavignano<ref>[5] FR2400060 - Tavignano sur le site de l'INPN</ref>.
Massif du Monte Rotondo
Le massif du Monte Rotondo a été classé en réserve naturelle le 20 septembre 2017. Modèle:Article détaillé
Parc naturel régional
Corte est une commune adhérente au parc naturel régional de Corse, dans son « territoire de vie » appelé Centre Corse<ref>Le Parc naturel régional de Corse sur le site de l'INPN</ref>.
ZNIEFF
Corte est concernée par neuf Zones Naturelles d'Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) :
- Sommet du monte Cardo
Avec les communes de Venaco et Santo-Pietro-di-Venaco, Corte partage la ZNIEFF nommée « Sommet du monte Cardo » d'une superficie de Modèle:Unité. La zone concernée est localisée sur la crête orientale du Massif du Rotondo, entre 5 et Modèle:Unité au nord-est de ce sommet. Elle comprend les hauts versants à partir de Modèle:Unité d'altitude jusqu'aux sommets de la Punta Lattiniccia (Modèle:Unité) et du Monte Cardo (Modèle:Unité), point culminant qui domine la vallée du Verghelu et la région du Venacais. Sur Corte, à l'ouest de la crête, les pentes sont moins accidentées et plus régulières. La zone fait l'objet de la fiche ZNIEFF 940004177 - Sommet du monte Cardo<ref>Modèle:ZNIEFF.</ref>.
- Cirques et lacs glaciaires du monte Rotondo
D'une superficie de Modèle:Unité, la zone concerne Guagno, Corte et Venaco, et réunit l'ensemble de lacs montagnards permanents le plus important de l'île. Tous ces lacs ont une origine glaciaire et sont donc l'héritage de la dernière glaciation, il y a Modèle:Nombre ans. C'est dans ce secteur que l'on trouve le plus grand lac d'altitude de Corse (lac du Rotondo : Modèle:Unité), le plus profond (Capitello : Modèle:Unité) et le plus haut (lac de Gardiola : Modèle:Unité). D'intérêts patrimoniaux et complémentaires très variés, la zone fait l'objet de la fiche ZNIEFF 940004181 - Cirques et lacs glaciaires du monte Rotondo<ref>Modèle:ZNIEFF.</ref>.
- Crêtes et hauts versants asylvatiques du monte Rotondo
Venaco fait partie des vingt-cinq communes situées dans la ZNIEFF appelée « Crêtes et hauts versants asylvatiques du monte Rotondo ». Comprise entre Modèle:Nombre et Modèle:Unité d’altitude, la zone est située au cœur de la chaîne montagnarde de la Corse. Constituée par les crêtes et les hauts versants du Massif du Rotondo, elle s’étend sur Modèle:Unité. Elle fait l'objet de la fiche ZNIEFF 940004246 - Crêtes et hauts versants asylvatiques du monte Rotondo<ref>Modèle:ZNIEFF.</ref>.
- Cuvette lacustre et pozzine du Nino
La zone d'une superficie de Modèle:Unité, se partage entre Casamaccioli et Corte. Second de Corse par sa superficie (Modèle:Unité), le lac de Nino se trouve au sud-ouest de la Punta Artica, à une altitude de Modèle:Unité. Long de Modèle:Unité et large de Modèle:Unité, sa profondeur maximale est de Modèle:Unité. Situé dans une ancienne vallée glaciaire, il est souvent considéré comme la source du Tavignano ; mais en fait, ce cours d'eau le traverse et prend sa source sur les pentes de la Bocca a Reta. Elle fait l'objet de la fiche ZNIEFF 940004180 - Crêtes et hauts versants asylvatiques du monte Rotondo<ref>Modèle:ZNIEFF.</ref>.
- Hêtraie de Campotille
La zone d'une superficie de Modèle:Unité, est localisée dans la haute vallée du Tavignano, au nord du Pianu di Campotile. Morcelée, la hétraie s'étend entre Modèle:Unité et Modèle:Unité. Elle fait l'objet de la fiche ZNIEFF 940004211 - Crêtes et hauts versants asylvatiques du monte Rotondo<ref>Modèle:ZNIEFF.</ref>.
- Gorges et forêt de la Restonica
D'une superficie de Modèle:Unité, la zone concerne la Restonica affluent du Tavignano au cours parallèle. La rivière a sa source au lac de Melo à Modèle:Unité d'altitude, dans le massif du Monte Rotondo. Elle a d'abord un parcours accidenté, à travers des gorges encaissées, puis rejoint le Tavignano à Modèle:Unité d'altitude, à la hauteur de la ville. La forêt étagée entre Modèle:Nombre et Modèle:Unité d'altitude, est constituée dans la partie basse principalement par des résineux : un quart de la surface boisée est occupée par le pin maritime en versant sud jusqu'à Modèle:Unité d'altitude. Le pin laricio se trouve en partie haute, couvrant plus de la moitié de la forêt sur le versant nord, les bords des rivières et les zones boisées les plus élevées<ref>Modèle:ZNIEFF.</ref>.
- Ancienne carrière RD14, bord Tavignano
La zone est une petite lentille calcaire proche du centre-ville, qui était autrefois exploitée en carrière. S'y trouvent de nombreux ossements de Prolagus. Elle abrite quinze espèces de mollusques dont Modèle:Citation<ref>Modèle:ZNIEFF.</ref>.
- Botro/Lavatori
C'est une zone calcaire de Modèle:Unité éloignée de la ville, qui abrite douze espèces de mollusques dont plusieurs endémiques, dont une protégée, une troisième espèce endémique rare et l’unique station corse de Clausalia cruciata<ref>Modèle:ZNIEFF.</ref>.
Natura 2000
Corte est concernée par un site d'intérêt communautaire (Dir. Habitat) et deux zones de protection spéciale (Dir. Oiseaux) :
- Sites d'Intérêt Communautaire (Dir. Habitat)
- Massif du Rotondo
- Ce SIC Natura 2000 de la directive "Habitats, faune, flore", d'une superficie de Modèle:Unité, est inscrit à l'INPN sous la fiche FR9400578 - Massif du Rotondo<ref>Modèle:Natura 2000.</ref>.
- Zones de Protection Spéciale (Dir. Oiseaux)
- Vallée de la Restonica
- La ZPS « Vallée de la Restonica », site de la directive "Oiseaux" Natura 2000, couvre une superficie de Modèle:Unité, entre 550 et Modèle:Nombre d'altitude. Site majeur pour la conservation de la bio-diversité, Son importance réside dans le fait qu'elle abrite dans les pinèdes d'altitude, un nombre très important des effectifs de Sittelles corse, oiseau endémique stricte de Corse. Elle est aussi fréquentée par un couple de Gypaètes barbus et d'Aigles royaux. L'Autour des palombes cyrno-sarde est également présent. La zone est inscrite à l'INPN sous la fiche FR9412006-Vallée de la Restonica<ref>Modèle:Natura 2000.</ref>.
- Forêts territoriales de Corse
- Cette zone d'une superficie de Modèle:Unité a été créée par l'arrêté du 26 octobre 2004 portant désignation du site Natura 2000 Forêts Territoriales de Corse (zone de protection spéciale). Concernant 9 communes de Corse-du-Sud, soit 26%, et 17 communes de Haute-Corse, soit 74%, la ZPS est représentée par un ensemble de forêts territoriales de la chaîne montagneuse centrale de la Corse qui se répartit sur une douzaine de secteurs, peuplés essentiellement de pins laricio, un biotope de prédilection de la Sittelle corse. On y observe aussi l'Autour des palombes cyrno-sarde, sous-espèce endémique, ainsi que quelques couples d'Aigles royaux<ref>Modèle:Natura 2000.</ref>.
Gastronomie locale
Personnalités liées à la commune
- Jean-Pierre Gaffori (1704-1753) : général, chef des patriotes.
- Pascal Paoli ou Pasquale de Paoli (1725-1807) : homme politique, philosophe et amiral corse.
- Hyacinthe Arrighi de Casanova (Corte, Modèle:Date - Corte, Modèle:Date<ref>À Ajaccio selon Modèle:DicoParlement.</ref>), magistrat, haut fonctionnaire et homme politique français d'origine corse.
- Jean-Thomas Arrighi de Casanova (Corte, Modèle:Date - Paris, Modèle:Date), fils du précédent, général du Premier Empire, duc de Padoue.
- Antoine-Louis Arrighi de Casanova (1755-1809), frère de Hyacinthe, homme d'église, évêque français de l'Église catholique des {{#switch: e
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| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}}.
- Jean Baptiste Pieraggi, abbé et homme politique corse.
- François-Louis Pieraggi, important juriste.
- Joseph Bonaparte (1768-1844) : frère de l'empereur [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], roi de Naples et roi d'Espagne.
- Pierre Ucciani (Ajaccio, 1851 - Neuilly-sur-Seine; 1939), peintre corse, vient peindre à Corte vers 1880.
- Théophile de Corte, (1676-1740) saint corse ,
- Paschal Grousset (1844-1909) dit Philippe Daryl, dit André Laurie : romancier, écrivain, communard, exilé.
- Pierre Longhi (1909-1942) : maire adjoint et conseiller général de Montreuil-sous-Bois, mort en déportation
- Pierre Griffi, (1914-1943) : grand héros de la résistance, mission secrète Pearl Harbour
- Sauveur Casanova (1918-1998) : évêque de Corse (1987-1995).
- Antoine Mariani (1776-1845), haut fonctionnaire du Premier Empire.
- Alexandre Ordioni (1758-1822), général des armées de la République et de l'Empire, né à Corte, décédé à Milan.
- Alfons Paoli Schwartz (1886-1945, espion.
- Dominique Colonna (1928-2023) : footballeur, ancien gardien de but international.
- Edmond Simeoni (1934-2018) : homme politique, médecin, se réclamant du nationalisme corse.
- Xavière Tiberi (née Xavière Casanova) : femme de l'homme politique Jean Tiberi.
- Pascal Berenguer (1981-) : footballeur professionnel à l'AS Nancy Lorraine
Héraldique, logotype et devise
Le blason traditionnel de la ville<ref>Blason de la ville</ref>, observable sur les anciens bâtiments et fontaines de la ville, arbore une tête de Maure ainsi que deux clefs, issues des armoiries de la famille Paoli, très influente dans la région de Corte au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : De gueules à la tour d'argent maçonnée de sable et terrassée de sinople, au chef cousu d'azur chargé d'une tête de Maure de sable tortillée d'argent et accostée de deux clefs adossées du même.
Un blason alternatif, plus récent, est aujourd'hui largement répandu : Écartelé au Modèle:1er et au Modèle:4e d'azur à une fleur de lys d'or, au Modèle:2e et au Modèle:3e de gueules à une étoile d'argent, et une croix du même brochant sur le tout.
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
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- Lucien Auguste Letteron in Histoire de la Corse Tome I, Tome II et Tome III, Bulletin de la Société des sciences historiques & naturelles de la Corse – Imprimerie et Librairie Veuve Eugène Ollagnier - Bastia, 1888, 1889, 1890.
- Antoine Dominique Monti in La Grande révolte des Corse contre Gênes 1729-1769 - Chronologie ADECEC Cervioni 1979.
- Antoine Dominique Monti in La Révolution française et la Corse (22 mars 1789-21 juin 1794) - Chronologie ADECEC Cervioni 1989.
- Jean suberbielle, histoire de corte tome 1 et 2 , La marge édition, 1989 /1996.
- Patrimoine religieux de Corte
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
Liens externes
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- Site de la mairie
- Le musée de la Corse
- Le FRAC Corse
- CCSTI - Association A Meridiana Centre de culture scientifique, technique et industrielle de Corse, Corte
- Portail officiel du tourisme en Corse
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Le patrimoine de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), Ministère de la Culture (France), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service de l'inventaire général de la Région Corse
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)