Pillac
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Modèle:Infobox Commune de France
Pillac (Pilhac en limousin, dialecte occitan) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont les Pillacois et les Pillacoises<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Géographie
Localisation et accès
Pillac est une commune du Sud Charente, située à Modèle:Unité au nord d'Aubeterre et à Modèle:Unité au sud d'Angoulême.
Le bourg est aussi à Modèle:Unité à l'ouest de Saint-Séverin, Modèle:Unité au sud-est de Montmoreau, Modèle:Unité au nord-est de Chalais, Modèle:Unité à l'ouest de Ribérac et de Verteillac, et Modèle:Unité au sud de Villebois-Lavalette<ref>Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper</ref>.
La D 10, route de Montmoreau à Aubeterre, traverse la commune du nord au sud et passe à Modèle:Unité à l'ouest du bourg. La D 709, route de Montmoreau à Ribérac traverse le nord de la commune. Le bourg est traversé par la D 458. La D 78 et la D 140 traversent aussi la commune<ref name="ign">Carte IGN sous Géoportail</ref>.
Les gares les plus proches sont celles de Montmoreau et de Chalais, toutes les deux desservies par des TER à destination d'Angoulême et de Bordeaux.
Hameaux et lieux-dits
Comme de nombreuses communes charentaises, Pillac possède un habitat dispersé et compte de nombreux hameaux et fermes. On peut citer le Bernou au nord du bourg, les Martres à l'est, le Boiteau, la Ferrière, le Rapt au sud, le Maine Roy et le Maine Blanc à l'ouest, etc.<ref name="ign"/>.
Communes limitrophes
Géologie et relief
La commune est dans les coteaux du Campanien (Crétacé supérieur), calcaire crayeux qui occupe une grande partie du Sud Charente. Les hauteurs au centre de la commune sont occupées par des dépôts du Tertiaire (argile, sable, galets)<ref>Carte du BRGM sous Géoportail</ref>,<ref>Visualisateur Infoterre, site du BRGM</ref>,<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>. Ces landes, peu fertiles, sont boisées en châtaigniers, pins maritimes et chênes. Modèle:Article connexe
La commune est assez étendue (Modèle:Unité), et est encadrée par les vallées de l'Auzonne à l'est et de la Tude à l'ouest, entre lesquelles il y a une crête boisée de direction nord-sud assez élevée (environ Modèle:Unité d'altitude), où passe la D 10, route d'Aubeterre à Montmoreau. Le point culminant de la commune est sur cette crête, à Pechbrie, Modèle:Unité d'altitude. Le point le plus bas est à Modèle:Unité, situé le long de l'Auzonne en limite sud-est. Le bourg est à Modèle:Unité d'altitude<ref name="ign"/>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par l'Auzonne, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
L'Auzonne, ruisseau se jetant dans la Dronne entre Saint-Séverin et Nabinaud, arrose l'est de la commune. Sur la partie occidentale, des ruisseaux se dirigent vers la Tude, autre affluent de la Dronne qui passe à Montmoreau et Chalais. Au sud de la commune naît l'Écrevansou, qui rejoint la Dronne à Laprade<ref name="ign"/>.
Gestion des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain. Modèle:Article connexe
Urbanisme
Typologie
Pillac est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,6 %), forêts (29,4 %), zones agricoles hétérogènes (21,5 %), cultures permanentes (2,1 %), prairies (1,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Pillac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Pillac est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif de Bors – Pillac – Saint-Romain. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été élaboré pour la période 2017-2026, faisant suite à un plan 2007-2016<ref name=Feux>Modèle:Lien web</ref>. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de Modèle:Unité de celles-ci. L’arrêté du Modèle:Date- règlemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du Modèle:Date- rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit<ref group=Note>Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de Modèle:Unité (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de Modèle:Unité minimum de part et d’autre des voies privées y donnant accès.</ref>,<ref name=Feux/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 74,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 121 sont en aléa moyen ou fort, soit 57 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Toponymie
Les formes anciennes sont Piliaco, Pillaco en 1110<ref>Modèle:Ref-Ang-Cartulaire</ref>, Pilhac en 1299<ref>Modèle:Ref-Ang-Livre des fiefs</ref>, Pilac, Piglac, Pilliac<ref>Cartulaire de l'abbaye de Saint-Jean-d'Angély</ref>.
L'origine du nom de Pillac remonterait à un nom de personne romain Pilius auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait à Piliacum, « domaine de Pilius »<ref>Modèle:Dic-Dauzat-1989</ref>,<ref>Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928</ref>.
Limite dialectale
La crête entre les vallées de l'Auzonne et de la Tude marque la limite entre la langue d'oïl (dialecte saintongeais) à l'ouest et le domaine occitan (dialecte limousin) à l'est, comprenant le bourg<ref>Modèle:Ref-Charente-Michon</ref>. La commune se nomme Pilhac en occitan<ref name=oc>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Elle est écrite ainsi sur la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref>Carte de Cassini sous Géoportail</ref>. Modèle:Article connexe
Histoire
Entre le {{#switch: e
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| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXVIII
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| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècle
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}}, Pillac était le siège d'une viguerie, alors dans le diocèse de Périgueux, qui a été rattachée avec les six autres vigueries du comté d'Angoulême, qui en comptera une vingtaine à la suite de son extension au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>André Debord in Modèle:Ref-Charente-Bordessoules</ref>.
L'église de Pillac était chef-lieu d'un archiprêtré du diocèse de Périgueux et elle comprenait 26 paroisses.
À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la commune a particulièrement souffert du phylloxéra et s'était désertifiée, une grande partie de la population active travaillant les vignes<ref>Modèle:Ref-Charente-MB</ref>.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique environnementale
Dans son palmarès 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune<ref>Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 26,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 38,6 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 52,79 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Économie
Agriculture
La commune fait partie de l'aire d'origine contrôlée du Cognac « Bons Bois »<ref>Modèle:Lien web</ref> et de l'AOP Noix du Périgord<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Équipements, services et vie locale
Enseignement
L'école est un RPI entre Pillac et Saint-Séverin. Pillac accueille l'école élémentaire, avec une classe unique, et Saint-Séverin l'école primaire. Le secteur du collège est Montmoreau-Saint-Cybard<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Sports
La commune accueille le golf d'Aubeterre, à Longeveau<ref name="ign"/>.
Lieux et monuments
- L'église paroissiale Saint-Aignan date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et a été remaniée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- La fontaine Saint-Aignan traitait la teigne.
- La tuilerie de l'Argilier date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et était toujours en activité en 1989. Les fours sont chauffés au bois<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
Personnalités liées à la commune
La commune de Pillac a fait la Une de la presse en 1963. Un ermite, né le Modèle:Date- et décédé Modèle:Citation précise son acte de décès a été retrouvé dans les bois une dizaine de jours après sa mort. Cet homme a vécu seul dans le dépouillement le plus total, dans les bois de la commune pendant une quarantaine d'années, habitant des cabanes de bois qu'il fabriquait lui-même. Les anciens du village se souviennent de ce personnage surnommé Modèle:Citation ; il n'était pas méchant mais effrayait un peu les enfants quand ils l'apercevaient avec sa barbe et ses cheveux très longs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes