Plaisance (Dordogne)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Plaisance est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Elle a été créée en 1973 par la fusion des trois communes de Falgueyrat, Mandacou et Eyrenville, cette dernière devenant le chef-lieu de Plaisance.

Géographie

Généralités

En provenance de Villeneuve-sur-Lot ou d'Agen, Plaisance est la première commune de Dordogne que l'on traverse lorsqu'on se dirige vers Bergerac par la route nationale 21.

Au sud de la commune, le Dropt fait la limite avec le département voisin de Lot-et-Garonne.

Communes limitrophes

Plaisance est limitrophe de neuf communes dont trois dans le département de Lot-et-Garonne. Modèle:Images

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Géologie

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Plaisance est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque. La formation la plus ancienne, notée e6b, se compose de molasses inférieures (faciès argileux dominant)  (Bartonien supérieur continental). La formation la plus récente, notée Fy3-z, fait partie des formations superficielles de type alluvions subactuelles à actuelles. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « Modèle:N° - Eymet » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:24168-Plaisance-géologie.svg
Carte géologique de Plaisance.

Modèle:Boîte déroulante/début

Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Quaternaire
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Holocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Pléistocène  non présent
Néogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Paléogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Oligocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Éocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Paléocène  non présent
Mésozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Paléozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent

Modèle:Boîte déroulante/fin

Relief et paysages

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref> et 14 sous-unités<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est dans le Bergeracois, une région naturelle présentant un relief contrasté, avec les deux grandes vallées de la Dordogne et du Dropt séparées par un plateau plus ou moins vallonné, dont la pente générale s’incline doucement d’est en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages périgourdins. Il est composé de vignes, vergers et cultures<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin de la Garonne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le Dropt, la Banège, le Courbarieux, la Cendronne, le Mauroux et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

Le Dropt, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Capdrot et se jette en rive droite de la Garonne en limite de Caudrot et de Casseuil, face à Barie<ref>Modèle:Géoportail.</ref>, <ref>Modèle:Sandre</ref>. Il borde la commune au sud sur près de six kilomètres, face à Cahuzac et Lalandusse.

Son affluent de rive droite le Mauroux arrose le territoire communal sur près de quatre kilomètres et demi, dont trois kilomètres et demi au sud-ouest servent de limite communale et départementale avec Saint-Quentin-du-Dropt.

La Banège, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source à Bardou et se jette dans le Dropt en rive droite à Plaisance, face à Cahuzac<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle traverse la commune du nord-est au sud sur plus de huit kilomètres et demi.

Son affluent de rive droite le Courbarieux arrose la commune à l'ouest sur près de six kilomètres, servant en grande partie de limite naturelle avec Saint-Capraise-d'Eymet.

La Cendronne, autre affluent de rive droite de la Banège, arrose le nord du territoire communal sur plus de deux kilomètres dont Modèle:Nobr en limite de Monsaguel.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dropt ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin versant du Dropt, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte EPIDROPT<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 8,9 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Douzains », sur la commune de Douzains, mise en service en 1988<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Plaisance est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,6 %), zones agricoles hétérogènes (23,1 %), forêts (6,3 %), prairies (4,7 %), mines, décharges et chantiers (1,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villages, hameaux et lieux-dits

Le nom de Plaisance n'est que celui d'un hameau, sur la route nationale 21, où est implantée la mairie de la commune.

Les toponymes communaux sont ceux des trois anciennes communes : Eyrenville, Falgueyrat et Mandacou.

Prévention des risques

Le territoire de la commune de Plaisance est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Dropt et la Banège. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée du Dropt », couvrant Modèle:Nobr, prescrit le Modèle:Date- et approuvé le Modèle:Date-, pour les crues du Dropt<ref>Modèle:Lien web, liste des risques par communes, pages 111-133.</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.

Plaisance est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:24168-Plaisance-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Plaisance.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 34,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

Le nom de Plaisance n'est attesté qu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle pour un hameau de la commune<ref name=lieux>Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, Éditions Fanlac, 2000, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. C'est ce nom qui est repris en 1973 pour désigner la nouvelle commune issue de la fusion de trois autres. Il peut correspondre à une demeure agréable ou à un lieu bien situé<ref name=lieux/>.

En occitan, la commune porte le nom de Modèle:Langue<ref>Le nom occitan des communes du Périgord - Plasença sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Histoire

Par arrêté préfectoral du Modèle:Date-, les communes de Falgueyrat, Eyrenville et Mandacou s'associent au Modèle:Date- en fusion-association sous le nom de Plaisance. Le chef-lieu de commune est alors fixé à Eyrenville<ref>Code officiel géographique de Plaisance sur le site de l'Insee, consulté le 8 février 2013.</ref>.

La fusion-association, sorte d'intercommunalité avant l'heure, est un régime juridique qui permet théoriquement à chaque commune associée :

  • de conserver une section électorale distincte ;
  • de conserver un maire-délégué par commune ;
  • de conserver une mairie annexe ;
  • de tenir son propre registre d'état-civil ;
  • de fixer son propre taux pour les quatre taxes de base (taxe foncière, taxe foncier non bâti, taxe d'habitation, taxe professionnelle) ;
  • de créer une commission consultative par commune (composée des membres de la commune élus au conseil municipal et d’habitants désignés et/ou volontaires).

Le conseil municipal issu des élections du Modèle:Date- a considéré que cette fusion-association, bien ancrée dans le quotidien des trois communes associées, avait évolué dans les faits vers le régime juridique de la fusion simple :

  • une seule mairie, sise au lieu-dit Plaisance ; aucune mairie annexe ;
  • un seul registre d’état-civil ;
  • le taux de chacune des quatre taxes unifié sur l’ensemble des trois communes associées ;
  • aucune commission consultative.

Ne subsistait alors que le sectionnement électoral et la pittoresque tradition des trois urnes dans le bureau de vote.

Ce constat étant fait, l'équipe municipale a engagé une démarche de fusion simple auprès des autorités préfectorales. Les habitants de Falgueyrat et de Mandacou ont été consultés par référendum le Modèle:Date-, tandis que ceux d'Eyrenville, déjà chef-lieu de la fusion-association, n'ont pas voté<ref>Jacky Beney, L'heure de s'exprimer sur la fusion simple, journal Sud Ouest édition Périgueux du 16 décembre 2009</ref>.

Avec 32 votes favorables sur 37 exprimés à Falgueyrat et 76 sur 84 à Mandacou, la fusion simple est entérinée et prend effet le Modèle:Date-<ref>Arrêté préfectoral n° 100316 (page 14). Consulté le 7 mars 2010.</ref>.

Politique et administration

Administration municipale

La population de la commune étant comprise entre 100 et Modèle:Unité au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 2 septembre 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 28 octobre 2020.</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Équipements et services publics

Justice

Dans le domaine judiciaire, Plaisance relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Population et société

Démographie

Jusqu'en 1972, les trois communes d'Eyrenville, Falgueyrat et Mandacou étaient indépendantes. Leur regroupement a donné naissance à la commune de Plaisance au Modèle:Date-.

Les habitants de Plaisance se nomment les Plaisanciers<ref>Nom des habitants des communes françaises sur le site habitants.fr, consulté le 26 novembre 2016.</ref>.

Avant la fusion-association de 1973

Modèle:Article détaillé

Après la fusion-association des communes

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Économie

Emploi

En 2015<ref>Dossier complet - Commune de Plaisance (24168) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 10 octobre 2018.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 46,0 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (31) a augmenté par rapport à 2010 (22) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 15,8 %.

Établissements

Au Modèle:Date-, la commune compte soixante-quatre établissements<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont trente au niveau des commerces, transports ou services, seize dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, neuf dans la construction, cinq relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et quatre dans l'industrie<ref>Dossier complet - Commune de Plaisance (24168) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 10 octobre 2018.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Ernest Esclangon (1876-1954), astronome et mathématicien français, inventeur de l'horloge parlante, a fini sa vie à Eyrenville (Plaisance).

Michel Jeury, écrivain né en 1934, y a écrit son roman phare, Le Temps incertain (Grand prix de la science-fiction 1974), commencé à Florensac (Falgueyrat) et terminé à la Grèze (Eyrenville).

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Portail