Plurien
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Modèle:Infobox Commune de France
Plurien {{#ifeq:1|0|[plyʁjɛ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes 1167 : Plurien ; 1169 : Plurien ; 1181 : de Sancto Rihen ; 1263 : Plurian ; 1516 : Plurien<ref>[1]</ref>.
Le nom de la localité fait partie des nombreux toponymes en ploe « paroisse » en vieux breton (terme issu du latin plebs, plebis > PLEBE), témoignages d'une colonisation brittonique. Il prend occasionnellement la forme Plu- (à côté de Plou-, Ploe-, Plo-, Plé-, Pleu-, Ples-). Il est généralement suivi d'un nom de saint. Dans ce cas, il s'agit de saint Rihen, autrement dit Riain, Ryan ou Rhian, abbé gallois ou encore d'Urien.
Histoire
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Les guerres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le monument aux morts porte les noms de 64 soldats morts pour la Patrie<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- 53 sont morts durant la Première Guerre mondiale ;
- 8 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale ;
- 2 sont morts durant la guerre d'Algérie ;
- 1 est mort durant la guerre d'Indochine.
Géographie
Localisation
La commune est située à Modèle:Unité au nord-ouest de Dinan.
Communes limitrophes
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Lieux-dits et écarts
- Nombreux lieux-dits dont la Ville Tanvez, les Tertres Charbonnet, Sables d'Or les Pins.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Cast-le-G », sur la commune de Saint-Cast-le-Guildo, mise en service en 1951<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1950 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Plurien est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,2 %), zones agricoles hétérogènes (20,3 %), prairies (5,7 %), zones urbanisées (4,1 %), forêts (2,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,4 %), zones humides côtières (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint Pierre ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
}}). L'édifice a conservé de l'époque romane une longue nef bâtie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, qui se caractérise par ses contreforts plat et ses petites fenêtres à linteau monolithique. Le mur nord a conservé ses dispositions d’origine<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le mur sud a été profondément modifié : au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on le dote d’un porche sud du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en réemploi, appelé « le Chapitré », et on le perce de larges baies au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle après avoir rebouché les fenêtres romanes. La nef est prolongée vers l’est au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, doublant la longueur de l'édifice. À l'intérieur, la jonction des deux parties est marquée par un arc diaphragme brisé surmonté à l'extérieur d’un clocher peigne à deux baies accessible par un escalier rampant. L'édifice s'achève par un chevet plat percé par une fenêtre axiale et une chapelle en retour au sud. Il est couvert d’une charpente en berceau brisé. La tour-porche à l’ouest a été édifiée en 1835<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle contient plusieurs éléments de mobilier classé<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.
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Côté sud de l'église.
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Détail sculpture, Vierge à l'Enfant, sur le porche sud.
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La nef romane et l'arc diaphragme.
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Revers de façade occidentale.
- Station balnéaire des Sables d'Or les Pins : une petite partie de la station se trouve sur la commune (la majeure partie étant sur la commune de Fréhel).
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Jules Lemoine, Trouvailles d'objets en bronze de l'époque larnaudienne dans la commune de Plurien (Côtes-du-Nord), dans Société d'émulation des Côtes-du-Nord, 1888, p. 39-45. Dessins en fin de volume. (environ 900 haches).
- Pierre Amiot, Histoire de mon village Plurien, Bannalec : Imprimerie Régionale, 1983