Pont Valentré
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Pont
Le pont Valentré (en occitan Modèle:Lang), également appelé pont du Diable, est un pont fortifié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle franchissant le Lot à l'ouest de Cahors, en France. Il représente, avec ses trois tours fortifiées et ses six arches précédées de becs aigus, un exemple de l'architecture de défense du Moyen Âge.
Le pont Valentré est classé au titre des monuments historiques par la liste de 1840 et depuis 1998 au patrimoine mondial de l'UNESCO, au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France.
Historique
Construit aux temps des guerres franco-anglaises, le pont ValentréModèle:Efn, par lequel on pénètre toujours, mais seulement à pied, dans la ville de Cahors, constitue un exemple rare d'architecture militaire française de cette époque, et l'un des plus beaux ponts médiévaux fortifiés subsistant encore.
Sa construction fut décidé par les consuls de la ville en 1306, et la première pierre fut posée le Modèle:Date-. Il avait une fonction de forteresse, destinée à défendre la ville contre les attaques en provenance du sud. Toutefois, ni les Anglais, ni Modèle:Souverain2 ne l'attaquèrent.
L'origine du nom Valentré est incertaine<ref>Modèle:Lien web</ref>. Valentré pourrait être la déformation du mot balandra, qui désigne la salamandre. Cet animal, peut-être représenté au sommet d'une pile du pont, est censé représenter le diable (le pont Valentré est aussi appelé « pont du Diable »). Une autre hypothèse fait référence à la balandra (« balandre » ou « bélandre » en français), à l'origine barque à fond plat utilisée pour le transport des personnes et des marchandises, qui aurait servi de bac avant la construction du pont.
La construction pouvait entraîner la création d'un second axe commercial est-ouest, qui était jusqu'alors nord-sud. La ville subit ainsi une importante modification qui allait se répercuter sur toute la cité. Le pont était protégé spirituellement par une chapelle dédiée à la Vierge dans le châtelet occidental.
Il fut achevé en 1378, son aspect initial a été sensiblement modifié au cours des travaux de restauration entrepris en 1879. En 1930, il est mentionné être dans un parfait état de conservation, lors de la parution d'un guide touristique<ref>Modèle:Ouvrage (consulté le Modèle:Date-).</ref>.
Il est situé sur la Modèle:Lang du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle et sur le sentier de randonnée GR 36.
Le pont Valentré est classé au titre des monuments historiques par la liste de 1840<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> et depuis 1998 au patrimoine mondial de l'UNESCO, au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France<ref>Liste des sites classés : http://whc.unesco.org/fr/list/868/multiple=1&unique_number=101.</ref>.
Depuis 2012, avec le viaduc de Millau, le pont du Gard, le pont du Diable et le viaduc de Garabit, il fait partie du réseau des ponts remarquables du sud de la France<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Description
En dos-d'âne, long de Modèle:Nobr, avec six grandes arches ogivales gothiques de Modèle:Unité, ce pont est flanqué d'avant-becs crénelés et surmonté de trois tours carrées à créneaux et mâchicoulis dominant l'eau de Modèle:Nobr. Deux barbacanes protégeaient son accès, mais seule celle du côté de la ville (à l'est) a été conservée.
La légende du pont Valentré
La construction en s'éternisant sur plus d'un demi-siècle (le pont a été commencé en 1308 et achevé en 1378), fit naître la légende que chaque cadurcien se plaît à raconter. Exaspéré par la lenteur des travaux, le maître d'œuvre signe un pacte avec le Diable. Selon les termes de ce contrat, Satan mettra tout son savoir-faire au service de la construction, et s'il exécute tous ses ordres, il lui abandonnera son âme en paiement. Le pont s'élève avec rapidité, les travaux s'achèvent, le contrat arrive à son terme. Pour sauver son âme, car il ne tient pas à finir ses jours en enfer, il demande au diable d'aller chercher de l'eau à la source des Chartreux, pour ses ouvriers, avec un crible.
Satan revint naturellement bredouille, l'exercice étant impossible, et perdit son marché. Décidé à se venger, le Diable envoya chaque nuit un diablotin pour desceller la dernière pierre de la tour centrale, dite tour du Diable, remise en place la veille par les maçons.
En 1879, lors de la restauration du pont, l'architecte Paul Gout fait apposer dans l'emplacement vide une pierre sculptée à l'effigie d'un diablotin. C'est un certain Calmon, sculpteur originaire de la région qui réalisa la sculpture. Ainsi à chaque fois que le Diable vérifie si le pont est bien inachevé, il se fourvoie en pensant que c'est l'un des siens qui démantèle le pont.
Représentations
Le musée de Cahors Henri-Martin conserve plusieurs représentations du pont Valentré :
- armoiries du chapitre cathédral ;
- dessins de Pierre Daura ;
- gravures de Franck Brangwin, Eugène Pujol ;
- peintures de Didier Chamizo, Gabrielle David, Jean-Baptiste Houel, Jacques-Edmond Leman, Eugène Pujol ;
- photographies de Jean Dieuzaide, Denis Farley, Raymond Hains, Alain Turpault ;
ainsi qu'une curieuse cage, prétendument destinée à la punition des femmes infidèles, découverte dans le Lot au pied de l'ouvrage à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Plusieurs timbres de la Poste française représentent le pont : l'un, émis le Modèle:Date-, et réédité le Modèle:Date-, et un autre, émis le 26 avril 2008 pour fêter le Modèle:700e du début de sa construction<ref>« Le Pont Valentré de Cahors sur le Lot », sur timbresponts.fr.</ref>. La Poste andorrane a également émis, le Modèle:Date-, un timbre représentant le pont, en dessous des armoiries de l'Andorre : il commémore une rencontre des coprinces d'Andorre ayant eu lieu à Cahors un an auparavant<ref>Michel Krempper, « Le Pont Valentré d'Andorre : un point d'histoire élucidé », sur timbresponts.fr, 29 août 2008.</ref>.
Il est par ailleurs reproduit dans le parc France miniature.
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Le pont Valentré vu depuis la ville.
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Le pont Valentré, vue de dessus.
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Sculpture représentant un diablotin, au coin de la tour centrale, rappelant la légende.
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e }}Modèle:S mini- siècleXVI
}} de Viollet-le-Duc, en 1856.
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Illuminations du pont Valentré vu depuis la Croix de Magne.
Fréquentation piétonne
Le passage sur le pont est gratuit. Le compteur, installé en fixe, a dénombré Modèle:Unité en 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et 250 000 visiteurs en 2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Notes et références
Notes
Références
Annexes
Bibliographie
- Adaptations de la légende
- Joël Polomski, Le Diable du pont Valentré, éd. du Fraysse, Castelnau-Montratier, 1990 Modèle:ISBN ; rééd. 2005 Modèle:ISBN ; 2008 Modèle:ISBN : bande dessinée, d'après le Légendaire du Quercy de Robert Martinot.
- Modèle:Ouvrage.
Articles connexes
Liens externes
- Laissez-vous conter le pont Valentré au fil du temps
- Office de tourisme Grand Cahors : Pont Valentré
- Maurice Scellès, « Pont Valentré », pour l'Inventaire général du patrimoine culturel, réf. IA46000088, DRAC de Midi-Pyrénées, 2000.
- Modèle:Structurae
Modèle:Palette Monuments historiques de 1840 en Midi-Pyrénées Modèle:Portail