Puchevillers
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France
Puchevillers est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire
Géographie
Description
Puchevillers est située à Modèle:Unité au sud-est de Doullens et à Modèle:Unité au nord d'Amiens. Le village se trouve sur la départementale qui relie Amiens et Pas-en-Artois, la route départementale 11 (RD 11).
Elle est desservie en 2019 par la ligne d'autocars Modèle:N° (Doullens - Beauquesne - Amiens) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Puchevillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (89,1 %), prairies (8,7 %), zones urbanisées (2,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Modèle:…
Le nom de la localité est attesté sous les formes Pussivillaris ; Puceuviler (1202) ; Pucenvillaris (1204) ; Puchenviller (1204) ; Puceviller (1207) ; Pucenvillare (1234) ; Pucheinvilleir (1238) ; Puchevileir (1238) ; Pucheviler (1240) ; Puchenviler (1240) ; Puchanviler (1240) ; Puchensviler (1271) ; Pulcheviller (1271) ; Puciwiler (1271) ; Puchevilez (1301) ; Puchevilet (1317) ; Pucheviller (1301) ; Peuchiviller (1329) ; Puchevillers (1387) ; Puchevillez (1470) ; Puchevillier (1427) ; Puchevilliers (1567) ; Pusvillers (1759) ; Puchenvillers (1656) ; Puchevillé (1657) ; Pulchevillers (1757)<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 186 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].</ref>.
Villers est un appellatif toponymique français et un patronyme qui procède généralement du gallo-roman villare, dérivé lui-même du gallo-roman villa « grand domaine rural », issu du latin villa rustica.
Histoire
En 1443, Antoine de Bournonville, déjà seigneur de Toutencourt, agrandit cette possession en achetant en 1443 le fief tout proche du Quesnoy-lès-Puchevilliers, situé dans l'actuelle commune de Puchevilliers<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Politique et administration
Par arrêté préfectoral du Modèle:Date-, la commune est détachée le Modèle:Date- de l'arrondissement d'Amiens pour intégrer l'arrondissement de Péronne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section
Enseignement
La commune dispose de l'école maternelle et élémentaire Victor-Hugo, située dans l'académie d'Amiens, en zone B.
Inaugurée en 2002 Modèle:Incise elle accueille Modèle:Unité pour l'année scolaire 2016-2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Associations
- Foyer rural
- Société de chasse
- Les Coyotes
- Club de gym
- Section A.C.P.D-C.A.T.M
- Coopérative scolaire
- Association Ça pulse à Puch’
Equipements et services
- Salle polyvalente.
- Salle communale (ancienne école rue d'En-Bas).
- Un commerce de proximité : depuis 2015, l'estaminet « AU TIO PUCH » dont le nom a été choisi par ses habitants. L'établissement propose divers services selon les codes des Estaminets Authentiques : coiffeur, commande de fioul groupée, vente de timbres, covoiturage, marché, restauration, bar licence IV et soirées à thème.
- Château d'eau autonome.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Martin : le clocher a été inauguré en 1718. Les cloches ont été baptisées Henriette, Josèphe et Marie. L'église a été restaurée en 2010-2011<ref>Le Courrier Picard, 3 novembre 2010.</ref>.
- Cimetière britannique (chemin de la Vicogne). En juin 1916, juste avant l'ouverture des batailles de la Somme, les Modèle:3e et Modèle:44e d'évacuation sont installés à Puchevillers. Les parcelles I à V, et la quasi-totalité de la parcelle VI ont été implantées par les hôpitaux avant la fin de mars 1917. Pour les deux mois qui ont suivi, le poste d'évacuation sanitaire Sud Midland 2nd/1st a utilisé le cimetière.
- Le terrain VII contient la plupart du temps les tombes des hommes qui sont tombés au cours de l'avance allemande de 1918. Un grand nombre d'entre eux ont été inhumés par la Modèle:49e d'échange, en mars 1918, ou par le Modèle:48e Groupe de Travail, en août de la même année.
- Le cimetière britannique, conçu par Sir Edwin Lutyens, contient Modèle:Nobr de la Première Guerre mondiale.
- Calvaire érigé par Philomène Bouchez Petit Compère (rue du Moulin).
- À la suite d'un vœu pieux, Jean-Baptiste et Philomène Bouchez décident d'ériger un calvaire en ex-voto à caractère privé : aucune victime de leurs familles ou du village dans les combats de la guerre 1870-1871.
- En 1888, après accord du propriétaire du terrain situé à l'angle de la rue du moulin et du chemin de Varennes cet emplacement fut donné à titre gracieux où il fut placé une croix de cinq mètres de haut dont deux mètres en soubassement avec un christ plus grand qu’humain sans couronne d'épine.
- Avant 1939, les processions de la Fête Dieu et du 15 août permettaient une pause de l’ostensoir ou de la statue de la Vierge sur un autel installé pour la circonstance.
- En 1987, le Foyer rural décida de mettre en valeur le patrimoine local, fleurissement du village, des trois calvaires et de la croix de mission.
- Au départ étaient plantés en demi-cercle cinq arbres mais deux d'entre eux étaient atteints de la maladie du champignon. Ils furent remplacés par une haie de troènes panachés et le devant par un massif de fusain et d’euonymus dorés. Le récent hiver 2012-2013 rigoureux et long avec des gelées sévères créa une très grande perte.
- Monument aux morts. Sur le monument aux morts, érigé en 1920, sont indiqués les soldats morts pour la patrie pendant les deux guerres du siècle dernier ainsi que les victimes de guerre.
- 1914-1918, commémoration le 11 novembre.
- 1939-1945, commémoration le 8 mai.
- Une association des anciens combattants se réunit tous les ans en congrès, dans un des villages du canton. Les porte-drapeaux rappellent la mémoire des disparus. Au village et les environs, les anciens combattants rendent visite à un de leurs « camarades » malade. Lors du décès d'un ancien combattant, on se recueille devant le monument aux morts.