Remenoville
Modèle:Homophone Modèle:Infobox Commune de France Remenoville est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Géographie
Selon la carte IGN, le bâtiment de la Mairie est située à Modèle:Nombre d'altitude. Le territoire culmine à Modèle:Nombre dans le bois de Réthimont. Le point le plus bas est à Modèle:Nombre, près de l'étang du Censal.
Le territoire est totalement inclus dans le bassin versant de la Mortagne avec laquelle il communique par les ruisseaux dits de Moranviller et de la Goutte. Ce dernier est ainsi désigné par l'actuelle carte IGN (2019) mais le premier cadastre de Remenoville le nomme « ruisseau du Prey ».
Le village est desservi principalement par la route départementale numéro 144 qui le relie à Gerbéviller au nord-est, et à la route départementale numéro 22 au sud, en direction de Vennezey. Remenoville est relié aux villages voisins de Rozelieures, Moriviller, Franconville, Seranville et Giriviller par des routes communales.
La monographie de Remenoville mentionne une source salée qui aurait été sondée en vue d'une exploitation en 1796. Ce projet n'a jamais été mené à son terme.
Urbanisme
Typologie
Remenoville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (37 %), terres arables (34 %), forêts (22,2 %), zones urbanisées (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Anciennes mentions : Romonoldi villa (1114), Remenovilla (1164), Romenovilla (1182), Romonovilla (1186), Remoldi villa (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Removille (1287), Remenonvilla (1402), Remenonville (1719), Réménauville-lès-Gerbéviller (1782)<ref name="Lepage Dict 1862">Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862</ref>.
Selon Henri Lepage, Remenoville viendrait de Romonoldi villa, le domaine d'un personnage germanique<ref name="Lepage Dict 1862"/>. Jean Spaite donne un nom originel différent : Ramenoldus villa<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ernest Nègre cite les formes Romonouvilla en 1179 et Remoldi Villa au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIVe{{#if:| }} }} siècle. Il y voit le nom d'une personne dans la langue des anciens gaulois<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Localement, le nom du village se prononce R'menoville.
Histoire
Périodes romaine et pré-romaine
Le territoire est traversé par des voies antiques<ref name=":2" />, probablement pré romaines (voir la section Lieux et monuments).
Moyen Âge
Des sépultures franques ont été découvertes sur le territoire communal<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref> à proximité du bois du Haut du Mont<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref>.
Henri Lepage écrit que l'on a découvert dans le cimetière de Remenoville une croix en pierre portant une inscription avec la date de 1022<ref name=":0">Henri Lepage, Le département de la Meurthe : statistique historique et administrative, deuxième partie, Nancy, 1843 (lire en ligne)</ref>.
Pendant la période allant de 1037 à 1062, des possessions sont nouvellement acquises à Remenoville par Lambert, abbé de Moyenmoutier<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
le village est mentionné en 1114 dans une charte de l'Empereur Henri V<ref name=":0" />.
En 1171, Pierre évêque de Toul fait savoir que Thierry de Ramberviller a fini par ratifier le don des pâtures de Remenoville et de Cembesch (St-Boingt) à l'abbaye de Beaupré<ref name=":0" />.
En 1287, Bouchard évêque de Metz, reconnaît pour son homme-lige, Pierre, chevalier et Seigneur de Removille (Remenoville). En 1324, Philipins de Remenoville et son frère Gervais écuyers, se reconnaissent hommes-liges du Duc de Lorraine<ref name=":0" />.
En 1341, le duc Raoul publie des lettres au sujet de son accompagnement avec l'abbaye de Moyenmoutier. Dans l'un de ces documents, le duc rappelle que parmi les propriétés de l'église (abbaye de Moyenmoutier), figure le ban de Remenauville (Remenoville)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
À la fin du Moyen Âge, Remenoville est un village du duché de Lorraine. Le seigneur de Gerbéviller et l'abbé de Moyenmoutier y étaient hauts, moyens et bas justiciers. Les plaids annaux (annuels) étaient tenus alternativement par chacun d'eux. Le village était obligé de fournir deux hommes pour la garde de la porte Saint-Pierre à Gerbéviller, lors des exécutions<ref name=":0" />.
Ancien régime
Le Modèle:Date-, Olry Wiss Seigneur de Gerbéviller, acense deux contrées de bois aux habitants de Remenoville et de Moranviller<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il s'agit des forêts du rouar des pairs et de la petite fillière<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le 28 avril 1866, il est mis en adjudication un cens sur des affouages dans plusieurs communes, dont Remenoville<ref>Modèle:Lien web.</ref>. il ne peut s'agir ici que du cens mentionné au début de ce paragraphe.
En 1587 pendant les guerres de Religion, le passage des reîtres est signalé en septembre à Remenoville avec sa cohorte de destructions<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Période moderne
Le 12 mars 1866, la forêt de Rethimont située sur le territoire de Remenoville et appartenant jusque là au marquis de Gerbéviller est mise en vente aux enchères<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1859, l'église est en reconstruction pour un coût estimé à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1877, soit Modèle:Nombre avant le vote de la loi Jules Ferry, un rapport présenté au conseil départemental de l'instruction publique donne la liste des communes ayant établi la gratuité absolue de leurs écoles. Remenoville figure dans cette liste<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
L'almanach-annuaire du Lunévillois pour l'année 1890 note à Remenoville trois aubergistes, un boulanger et deux épiciers<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le 26 décembre 1910, on découvre à son domicile le corps sans vie d'Auguste Hertement. La presse nationale s'empare de ce fait divers qui fait grand bruit sous le titre « le crime de Remenoville ». Un habitant de Giriviller fut condamné à mort pour ce meurtre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le président de la République commua sa peine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le 26 juillet 1922 est publié l'appel d'offres pour l'électrification du village<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dans les années 1960, on entendait encore « le faubourg » pour désigner l'extrémité Sud du village.
Moranviller
Une légende locale affirme que Remenoville n'aurait été primitivement construit qu'au XVIIe siècle par les habitants de Moranviller fuyant la peste et les Suédois. C'est totalement faux. Les points précédents démontrent que Remenoville existait dès le haut Moyen Âge, au moins. Les documents historiques mentionnent le hameau de Moranviller en même temps que Remenoville.
Moranviller se situait à environ Modèle:Unité de Remenoville, au bord de la route communale qui mène à Giriviller. Moranviller et Remenoville semblent n'avoir formé qu'une seule paroisse puisque l'on ne trouve aucune trace d'église ni de cure à Moranviller. Il n'y a pas non plus de plaid propre à ce hameau. On cite Gerardus De Murinvilla en 1179 (abbaye de Beaupré), Moranville en 1324 et Morainviller en 1621<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Moranviller compte encore "40 feux" en 1630<ref name=":0" /> et aurait été détruit par les Suédois lors de la guerre de Trente Ans. Selon l'abbé Chatton dans sa note sur les sépultures franques de Remenoville, la destruction de Moranviller date de 1644<ref name=":1" /> mais l'auteur ne cite pas de source. Le territoire a été réuni à celui de Remenoville<ref name=":0" />.
Première guerre mondiale
Le site mémoire des hommes recense 113 fiches de soldats français tués sur le territoire communal pendant la Première Guerre mondiale. Le 12 novembre 1914, la préfecture de Meurthe-et-Moselle annonce que Modèle:Nombre sont totalement incendiées à Remenoville à la suite des combats sur la Mortagne et à Rozelieures<ref>Le Temps du 12 novembre 1914 page 3</ref>,<ref>Remenoville bombardé (ruines), [photographie de presse] / Agence Rol</ref>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel
Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Voie antique, probablement pré-romaine, reliant Roville-aux-Chênes à Einvaux via Clézentaine, Giriviller, Remenoville et Moriviller. Une seconde voie de moindre importance, un diverticule, reliait Giriviller à Mont-sur-Meurthe en passant par le chemin des Fées entre Remenoville et Franconville. Source
- Vestiges de l'église Saint-Epvre ({{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:s| s }} }} s., restaurée au {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:s| s }} }} s.) et ses objets mobiliers protégés au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base Palissy2 autels latéraux et leur retable</ref>,<ref>Modèle:Base Palissyautel, gradin d'autel, tabernacle (maître-autel)</ref>.
- Monument aux morts<ref>Monument aux Morts dans le cimetière communal</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Charles-Élie Bailly, né le Modèle:Date- à Remenoville, décédé le Modèle:Date- à Paris. Ancien élève de monsieur Robinet à l’École des Beaux Arts, il fut sculpteur et statuaire à Paris. Sa signature figure sur plusieurs monuments funéraires du cimetière du Montparnasse. Il a réalisé la statue en bronze de l'Abbé Grégoire installée sur la place des Carmes à Lunéville<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fut volée par les nazis en 1942. L'actuelle statue en pierre est une œuvre de Paul-François Niclausse, inaugurée en 1955<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Joseph Edmond Chatton, né à Buriville le Modèle:Date- et décédé le Modèle:Date-. Il fut curé de Remenoville du Modèle:Date- au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il fut membre de la société d'archéologie lorraine et correspondant de l'Académie Stanislas. Il publia de nombreux articles historiques ; à ce titre, il est co-auteur de la note sur la découverte en 1903 de sépultures franques à Remenoville<ref name=":1" />.
- Frédéric Henri Wolff, chef de bataillon au 36e régiment d'infanterie coloniale (soldat fusillé pour l'exemple) le Modèle:Date-.
Héraldique, logotype et devise
Pas de blason connu pour la commune de Remenoville.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Lien web
- Remenoville sur le site de l'Institut géographique national
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine