Roger Ier de Sicile
Modèle:Titre noble Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique Roger de Hauteville (italien : Ruggero d'Altavilla ; latin : Rogerius de Altavilla), né en Normandie vers l'an 1030<ref name="treccani">Francesco Paolo Tocco, « Modèle:Noble-, conte di Sicilia e Calabria », Dizionario Biografico degli Italiani, Volume 89 (2017) [1].</ref>, mort le Modèle:Date-Modèle:Efn, surnommé le « Bosso »<ref>Parce qu’il était robuste et d’aspect prestant : Modèle:Noble- de Hauteville de Fara Misuraca (2002).</ref>, puis, le « Grand Comte »Modèle:Sfn, est un aventurier normand du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Entre 1061 et 1091, avec l'aide de son frère Robert Guiscard, il conquiert la totalité de la Sicile musulmane et est à l'origine du futur royaume de Sicile. Il fut comte de Sicile et prince de Calabre.
Biographie
Origines et débuts
Roger de Hauteville est le fils cadet de Tancrède de Hauteville, un petit seigneur normand sans fortune de la région de Coutances, dans l'ouest du duché de Normandie. Sa mère Frédésende, seconde épouse de Tancrède, passe parfois pour être une fille du duc Modèle:Noble. Selon le chroniqueur Geoffroi Malaterra, d'origine normande, Tancrède de Hauteville fait partie de la noblesse du duché sans être cependant l'un des principaux seigneurs. Selon la princesse byzantine Anne Comnène, les Hauteville sont d'origine obscure.
Roger de Hauteville quitte le duché de Normandie pour l'Italie du Sud vers 1055<ref name=treccani/>. Il mène une vie de brigand depuis le château de Scalea, près de Melfi, et prête main-forte à son frère aîné Robert Guiscard dans sa conquête de la CalabreModèle:Sfn. Celui-ci lui cède la place de Mileto. En 1059, avec l'aide de son frère, Roger soumet les deux dernières places fortes byzantines en Calabre, Squillace et Reggio<ref name="Calabre">Catherine Hervé-Commereuc, « La Calabre dans l'État normand d'Italie du Sud ({{#switch: -
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}}) », Annales de Normandie, 1995 [2].</ref>. Avec la prise de Reggio, Roger a les mains libres pour débuter la conquête de la Sicile musulmaneModèle:Sfn.
Conquête de la Sicile
Roger lance un premier coup de main sur la ville de Messine en 1060, mais celui-ci est un échecModèle:Sfn. L'émir de Syracuse, Ibn at Timnah, en lutte avec son beau-frère, Ibn al Hawas, émir de Girgenti et de Castrogiovanni, vient trouver Roger à Mileto afin de solliciter son allianceModèle:Sfn. Le Normand lance une nouvelle expédition et, avec l'aide de Robert GuiscardModèle:Sfn, s'empare de Messine l'année suivante avec Modèle:Nobr<ref>Alberto Varvaro, « Les Normands en Sicile aux {{#switch: XII
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}} », Cahiers de Civilisation Médiévale, 1980, p. 203. [3].</ref>. Les deux hommes poursuivent leur avancée dans le Val Demone avec une relative facilité. Les Normands sont accueillis comme des libérateurs par la population locale majoritairement chrétienne<ref name=treccani/>.
Les troupes normandes prennent ensuite la ville de Paternò, près de Catane, et poursuivent leur avancée jusqu'à Castrogiovanni, la forteresse la plus puissante du centre de la Sicile. L'armée normande y est battue et la citadelle, défendue par Ibn al Hawas, ne tombe pasModèle:Sfn. Roger se rend ensuite en Calabre, à Mileto, et célèbre son mariage avec Judith d'Évreux en Modèle:DateModèle:Sfn. Il entre alors en conflit avec Robert Guiscard qui assiège son frère cadet à MiletoModèle:Sfn. Après avoir quitté nuitamment Mileto, Roger prend la ville de Gerace avec cent chevaliersModèle:Sfn,<ref>Malaterra, Modèle:Nobr romains, ch. 24, §1.</ref>. Robert Guiscard établit un campement devant cette ville mais est capturé par les habitants après avoir tenté de corrompre l'un de ses notablesModèle:Sfn. Robert est finalement remis entre les mains de Roger et les deux frères se partagent la CalabreModèle:Sfn. Ils signent un traité leur attribuant la moitié de chaque ville et de chaque château de la régionModèle:Sfn. Au cours de l'hiver 1062, Roger, de retour en Sicile, combat à Troina où il est assiégé durant quatre mois dans des conditions très difficiles avec sa jeune femme JudithModèle:Sfn,Modèle:Sfn.
En 1063, Roger remporte la bataille de Cerami et fixe sa résidence principale à Troina<ref name=treccani/>,Modèle:Sfn. La conquête de la Sicile est lente et difficile à cause de la faible quantité de troupes dont Roger disposeModèle:Sfn. Par ailleurs, Roger est rappelé constamment en Italie pour aider son frère, ce qui l'empêche de consacrer toute son énergie à la conquête de l'île. Les batailles sont limitées à des escarmouches, des coups de main et des embuscades, et les véritables succès sont l'acquisition de places fortes, permettant de quadriller le territoire avec de solides garnisonsModèle:Sfn.
Prise de Palerme
En 1068, les Normands remportent la bataille de MisilmeriModèle:Sfn. Cette victoire ouvre le chemin de Palerme et permet d'envisager la conquête de l'ouest de la Sicile. En 1071, après avoir participé au siège de Bari, en Italie du Sud, Roger s'empare de la ville de Catane<ref name=treccani/>,Modèle:Sfn. Avec l'aide de Robert Guiscard, il débute le siège de Palerme en automne 1071, bouclant complètement la ville par voie terrestre, tandis qu'une flotte normande assure le blocus naval. La ville, musulmane depuis plus de deux siècles, tombe aux mains des Normands l'année suivante, le Modèle:DateModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Palerme prise, un gouverneur normand est désigné pour administrer la ville avec la fonction d'« amiral » (terme emprunté à l'arabe « émir »). Les Palermitains, de religion musulmane pour la quasi-totalité, peuvent continuer à professer leur religion en payant un tribut. Roger et Robert se partagent la ville<ref name=treccani/>. La reddition de Palerme entraîne également celle de Mazara del Vallo<ref name="nef">Annliese Nef, « Préambule. La conquête de l'espace insulaire par les Hauteville », dans Conquérir et gouverner la Sicile islamique aux {{#switch: XII
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}}, Publications de l'École française de Rome, coll. « Bibliothèque des Écoles françaises d’Athènes et de Rome », 2019. [4].</ref>. Roger est nommé comte de Sicile par son frère Robert Guiscard en 1072, mais celui-ci garde Palerme, le Val Demone et la moitié de MessineModèle:Sfn. Laissant à Roger le soin de conquérir le reste de l'île, Guiscard regagne l'ItalieModèle:Sfn.
Toujours contraint par ses effectifs dérisoires, Roger mène ensuite pendant près de vingt ans une guerre de partisans en SicileModèle:Sfn. Il déploie pendant toute cette période de brillantes qualités militaires et s'illustre par un grand sens politiqueModèle:Sfn. En 1077, il se rend maître de Trapani et de CastronovoModèle:Sfn. Il s'empare de Syracuse en Modèle:Date, puis de Girgenti en Modèle:DateModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Au cours d'une embuscade, il capture Hamud, l'émir de Castrogiovanni, qui se convertit au catholicismeModèle:Sfn. La conquête de l'île est achevée en 1090 avec la prise de Noto<ref name=nef/>. Roger soumet les îles de Malte et de Gozo en 1091, après le siège victorieux de Mdina. La population musulmane est préservée mais doit verser au comte normand un tribut annuel<ref name="mcdonald">Modèle:Ouvrage.</ref>. Ces succès mettent définitivement un terme à l'émirat de Sicile.
Une fois la conquête de la Sicile achevée, le comte vient en aide à plusieurs reprises à son neveu Roger Borsa en ItalieModèle:Sfn. S'appuyant sur un contingent volumineux de troupes musulmanes, il profite des difficultés de son neveu pour obtenir d'importantes concessionsModèle:Sfn. Il lui apporte un soutien militaire conséquent devant Amalfi en 1096 et Capoue en 1098Modèle:Sfn.
Mort et succession
Roger meurt de causes naturelles le Modèle:DateModèle:Sfn,Modèle:Sfn à Modèle:Nobr dans son fief de Mileto en Calabre où il est inhumé. C'est son onzième enfant, Simon de Sicile, alors âgé de huit ans, qui lui succède, sous la régence de sa mère Adélaïde de MontferratModèle:Sfn. En 1783, le tombeau de Roger est partiellement détruit par un tremblement de terre<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Ferdinand Chalandon note qu'avec Roger de Hauteville disparaît « le dernier survivant de l'époque héroïque de la conquêteModèle:Sfn ».
Administration
La mort de Robert Guiscard en Modèle:Date- laisse Roger totalement libre dans ses actes et il devient le seul véritable maître de la Sicile qu'il restructure en comté en y introduisant le système féodal, tout en élisant Mileto comme capitale de ses possessions ; c'est le début de la Sicile normande, une ère de prospérité en continuité avec l'époque musulmane. Comme les musulmans avant lui, Roger se montre tolérant, respectant les différentes identités, coutumes, et religions de l'île à condition de payer un impôt. Il autorise juifs, chrétiens orthodoxes et musulmans (berbères et arabes), à rester dans l'île s'ils le souhaitent. Synagogues et mosquées ne sont pas détruites — Palerme, la capitale, compte encore une quarantaine de mosquées<ref>Modèle:Lien web.</ref> contre plus de 300 un siècle auparavant selon le voyageur Ibn Hawqal. L'arabe est déclarée langue officielle, tout comme le latin, le grec et le franco-normandModèle:Sfn.
Après le mariage en 1089 entre Roger et Adélaïde del Vasto, descendante de la famille des Alérame, de nombreux colons lombards originaires des possessions des Alérame dans le Piémont et la Ligurie s'installent sur la partie centrale et orientale de la Sicile<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ces colons lombards sont dirigés par Enrico del Vasto, frère cadet d'Adélaïde<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Roger favorise longtemps les immigrés latins, comme les soldats et mercenaires lombards (pour la plupart venant de la région de Montferrat), et français (de Normandie, de Provence et de Bretagne)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, qui arrivent en masse en Sicile. Ceux-ci occupent des villages entiers comme ceux de Nicosia, Sperlinga, Piazza Armerina, Valguarnera Caropepe, Aidone, San Fratello, Acquedolci, San Piero Patti, Montalbano Elicona, Novara di Sicilia et Fondachelli-Fantina<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ces colons sont à l'origine du dialecte gallo-italique, mélange de sicilien et de lombard, qui a su se maintenir jusqu'à nos jours.
En 1097, Roger crée le Parlement sicilien à Mazara del Vallo. Ce parlement, à l'origine itinérant, est considéré comme un des premiers parlements modernes de l'histoire<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Salvo Di Matteo, Storia della Sicilia, Palerme, 2007, p. 134.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Sous les Arabes et les Byzantins, le principal système de défense est la cité fortifiée, comme celle de Castrogiovanni. Le château est apporté en Sicile par les Normands au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle durant la période d'« enchâtellement ». Ceux-ci construisent des châteaux suivant les techniques en vigueur en Normandie : les châteaux sont d'abord des mottes castrales, puis des châteaux en pierre dont la principale fonction n'est pas la défense ni la protection, mais de symboliser la puissance des seigneurs normands<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le château de Paternò et l'arche normande de Mazara del Vallo font partie des vestiges laissés par la conquête normande de la Sicile par le comte Roger.
Description
Descendance
Roger eut trois épouses :
- Judith d'Évreux (vers 1035/1045 - Modèle:Morte en1076), fille de Guillaume, comte d'Évreux, venue de Normandie et appartenant à la grande famille normande des Grandmesnil, liée à la famille ducale, qu'il épouse dans son fief de Mileto (Modèle:Date-).
- Éremburge de Mortain (Modèle:Morte en1087), appartenant elle aussi à la haute noblesse normande par son père Guillaume Guerlenc, un « richardide », et par sa mère Mathilde, appartenant à la grande famille des Montgommery. Il l'épouse en 1077.
- Adélaïde de Montferrat, issue de la vieille noblesse d'origine lombarde et peut-être aussi franque d'Italie du Nord, nièce de Boniface del Vasto, seigneur de Savone, qu'il épouse en 1087/1089. Cette dernière lui donnera deux fils : Simon, mort prématurément avant sa majorité, et surtout le futur roi Modèle:Noble, l'un des plus grands monarques du Moyen Âge.
L'aîné des fils de Roger était un bâtard du nom de Jourdain, probablement né en Italie autour de l'an 1060, qui décèdera avant son père au début des années 1090.
Roger eut également quelques concubines qui lui donneront plusieurs enfants dont un certain Mauger, mort jeune, ou encore un certain Godefroi, comte de Raguse, qui devint lépreux.
De son premier mariage avec Judith d'Évreux, il a des filles :
- Une fille (Flandrine) mariée à Hugues de Gercé, jeune chevalier peut-être originaire de Jarzé.
- Mathilde, mariée au comte Robert d'Eu, puis répudiée, elle se remarie au comte Modèle:Noble.
- Adelise (ou Adelicia), mariée en 1086 à Henri de Monte Sant'Angelo, puissant baron normand d'Apulie.
- Emma (Modèle:Morte en1120), brièvement fiancée à Modèle:Noble ; mariée d'abord à Modèle:Noble, comte d'Auvergne puis à Rodulf, comte normand de Montescaglioso.
En 1077, Roger se marie une seconde fois avec Eremburge d'Eu (Modèle:Morte en1118 à l'âge de Modèle:Nobr), fille de Guillaume de Mortain et d'Adélaïde de Savone, comtesse de Sicile et reine de JérusalemModèle:Sfn. Ils ont sept enfants, plus une fille possible selon Patrick Deret :
- Mauger, comte de Troina.
- Murielle, mariée à Josbert de Lucy, un Normand originaire de Lucy en Seine-Maritime.
- Constance, mariée à Conrad d'Italie.
- Félicie, mariée au roi Coloman de Hongrie.
- Violante, mariée à Robert de Bourgogne, fils de Modèle:Noble, duc de Bourgogne.
- Flandrina, fiancée à Hugues de Jersey, mariée à Henri Del Vasto (noble d'Italie du Nord), fondateur de la famille Mazzarino.
- Judith, mariée à Robert de Bassonville (un Normand dont la famille est originaire de Vassonville, près de Dieppe).
- Mathilde, mariée à Modèle:Noble, selon Patrick Deret.
De sa troisième et dernière épouse, Adélaïde de Montferrat, ils ont quatre enfants :
- Simon.
- Mathilde, mariée à Rainolf d'Alife, puissant et influent noble italo-normand de la famille de Rainulf Drengot, qui deviendra le principal ennemi de Roger.
- Roger, futur Modèle:Noble.
- Maximilla, mariée au Modèle:Noble (de la famille Aldobrandeschi).
Dans la culture
Dans le second scénario de la campagne sicilienne du jeu vidéo Modèle:Noble, le joueur incarne Roger lors de la conquête de la Sicile.
Notes et références
Notes
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Références
Voir aussi
Bibliographie
- Chroniques latines
- Guillaume de Pouille, La Geste de Robert Guiscard, trad. Marguerite Mathieu, Palerme, Istituto siciliano di studi bizantini e neoellenici, 1961.
- Aimé du Mont-Cassin, Histoire des Normands (Ystoire de li Normant), édition du manuscrit BnF fr. 688 par Michèle Guéret-Laferté, Paris, 2011 Modèle:ISBN.
- Geoffroi Malaterra, Histoire du Grand Comte Roger et de son frère Robert Guiscard, édité par Marie-Agnès Lucas-Avenel, Caen, 2016 Modèle:ISBN.
- Ouvrages généraux
- Pierre Aubé, Les Empires normands d’Orient, {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}, Tallandier, 1983. Réédition : Perrin, 2006.
Articles connexes
- Comté de Sicile
- Ses principaux lieutenants dans sa conquête de la Sicile sont :
- Robert Guiscard, son frère aîné
- Jourdain de Hauteville, son fils aîné (bâtard)
- Modèle:Noble, son neveu
- Hugues de Jersey, fiancé à l'une de ses filles
- Godefroi Ridelle, un proche de la famille Hauteville
- Robert de Sordavalle
- Godefroi de Sées (Goffridus de Sageio)
- Arisgotus de Puteolis, un Normand originaire du Pucheuil en Seine-Maritime
- Robert d'Embrun, à l'origine de la famille des Paterno
- Un membre de la famille de sa dernière femme (Henri Del Vasto ?), dont est peut-être issu Roger Sclavo
- Élie Cartomi (dit de Crotone), un sarrasin converti
Liens externes
- Modèle:Noble- de Hauteville, de Fara Misuraca (2002)
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Roger de Hauteville (Medieval Lands)
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Sicilia - I Normanni - Le Conquiste di Roberto e Ruggero (1040-1062) »
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Sicilia - Le Conquiste normanne - Fino a Palermo (1063-1091) »