Rozérieulles
Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France
Rozérieulles est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.
Géographie
Rozérieulles est un village de Modèle:Unité situé dans le Pays messin. La localité est traversée par les ruisseaux de Montvaux et la Mance. Modèle:Multiple image
Accès
Communes limitrophes
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Montvaux, le Bord du Rupt, le ruisseau de Lessy et le ruisseau la Mance<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
Le ruisseau de Montvaux, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Saint-Privat-la-Montagne et se jette dans le Fossé des Vieilles Eaux à Moulins-lès-Metz, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau de Montvaux, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".</ref>.
Urbanisme
Typologie
Rozérieulles est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Metz, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,7 %), terres arables (28,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,2 %), zones urbanisées (8,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
- Roserulis (1161) ; Roserueles (1200) ; Roserioles (1221) ; Rouzeruelle (1250) ; Rosereules (1252) ; Rozeruelle (1300) ; Rouzeireulle (1386) ; Rouzeirielle (1398) ; Rouzerieulle (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; Rouzeruelle (1404) ; Roséluire (1408) ; Rouzerruelle (1417) ; Rouserieule (1475) ; Rozerieulle (1487) ; Rouserieulles (1517) ; Rouzerieulles (1530) ; Rozernieulle (1544) ; Rougerieulles (1554) ; Roserieulle (1602) ; Rosserieulle (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; Roselieur (1756) ; Roselièvre (1756) ; Rozerieulles (1793) ; Roseringen (1915–1918 et 1940–1944).
- En lorrain : Rouselieur.
Histoire
C'est un ancien village de vignerons sur la voie romaine de Verdun à Metz (nommée à l'époque Divodurum Mediomatricorum).
Au Moyen Âge, Rozérieulles dépendait de l'ancien pays messin. Les familles messines y possédaient d'importants domaines. S'y trouvait également un prieuré de l'abbaye de Mouzon (Ardennes).
En 1817, Rozérieulles, village de l'ancienne province des Trois-Évêchés, avait pour annexes la ferme de Maison-Neuve et les moulins de Longeau et de Bazin. À cette époque il y avait 488 habitants répartis dans 81 maisons.
Annexions allemandes
En 1871
La commune est annexée par l'Allemagne de 1871 à 1918. En 1895, une « Aussichtsturm », mesurant Modèle:Unité de hauteur, est construite sur l'emplacement actuel du fort Jeanne-d'Arc pour offrir une vue sur le champ de bataille de Gravelotte. Elle est détruite dix ans plus tard, car elle constituait un point de repère trop facilement identifiable, indiquant l'emplacement du fort<ref>Article Dans le rétro de Rozérieulles, Le Républicain lorrain du 19/02/2012.</ref>. Rozérieulles faisait alors partie de l'arrondissement de Metz-Campagne. La commune redevient française après le traité de Versailles en 1919.
Seconde Guerre mondiale
Annexée de nouveau en Modèle:Date-, la commune n'est pas épargnée par les bombardements américains en 1944<ref name ="rl2004">La dernière bombe découverte en 2004 dans le village, une bombe américaine de 500 kg larguée par un B17 en 1944, contraint les habitants à une évacuation générale. (Le Républicain lorrain du 6 juin 2004).</ref>. Le bombardement du Modèle:Date- notamment, qui détruit totalement le château Clément, fait de nombreuses victimes civiles<ref name ="rl2004"/>. Comme Metz, Rozérieulles n'est libérée qu'à l'issue de la bataille de Metz, le Modèle:Date-. Au cours de cette bataille, le Modèle:Date-, les Modèle:5e et Modèle:90e de la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:| }} }} armée américaine, qui approchaient de Metz par l’ouest, tombent sur une nouvelle ligne de défense allemande. Soutenue par les forts Jeanne-d’Arc à l’ouest, Driant au sud et François de Guise au nord, la [[462e division d'infanterie (Allemagne)|Modèle:462e Volksgrenadier division]] de la Ire{{#if:| }} armée allemande alignait plus de 10 000 soldats<ref>Hugh Cole: The Lorraine Campaign, Washington, U.S. Army Historical Division, 1993 (pp. 380-395).</ref>. Le feu combiné des forts allemands arrête nette l’avance américaine. Le Modèle:Date-, l’attaque du Modèle:2e du Modèle:357e Infantry Regiment sous un feu nourri de mortiers se solde par de lourdes pertes. Devant la pugnacité des troupes d’élite de la Modèle:462e Volks-Grenadier-Division, le général McLain décide de suspendre les attaques, en attendant de nouveaux plans de l’état-major. Les troupes allemandes profitent de cette accalmie dans les combats pour se réorganiser. Des troupes de réserves de la Modèle:462e Division relèvent dans les forts du secteur les troupes d’élites de Siegroth. Lorsque les hostilités reprennent, les soldats de la Modèle:462e Volksgrenadier division tiennent toujours solidement les forts de Metz. Le Modèle:Date-, l'Air Force envoie pas moins de 1 299 bombardiers lourds B-17 et B-24, déverser 3 753 tonnes de bombes, de 1 000 à 2 000 livres, sur les ouvrages fortifiés et les points stratégiques situés dans la zone de combat de la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:| }} }} armée<ref>Général Jean Colin: Contribution à l’histoire de la libération de la ville de Metz ; Les combats du fort Driant (septembre-décembre 1944), Académie nationale de Metz, 1963, (p. 13).</ref>. La plupart des bombardiers ayant largué leurs bombes sans visibilité, à plus de 20 000 pieds, les objectifs militaires ont souvent été manqués, faisant, comme à Rozérieulles, des dégâts collatéraux<ref>Hugh M. Cole : The Lorraine Campaign, Center of Military History, Washington, 1950 (p. 424)</ref>. Mi-novembre, une nouvelle tentative est entreprise par les {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:| }} }} et {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:| }} }} corps d’armée américains pour prendre les fortifications de Metz en tenaille. L’attaque se concentre sur le groupe fortifié Jeanne-d’Arc, qui finit par être encerclé par les troupes américaines et neutralisé. Fin novembre, trois forts tombent aux mains de la Modèle:2d Infantry Division de l’armée américaine. Le groupe fortifié du Saint-Quentin, le fort de Plappeville et le groupe fortifié Driant se rendent à leur tour les 6, 7 et Modèle:Date-. Le Modèle:Date-, le groupe fortifié Jeanne-d’Arc est le dernier à se rendre. L’objectif de l’état-major allemand, qui était de gagner du temps en fixant le plus longtemps possible les troupes américaines en avant de la ligne Siegfried, sera donc largement atteint.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Vie locale
Santé
Enseignement
Les élèves de la commune relèvent de l'académie de Nancy-Metz.
Le village possède une école maternelle et une école élémentaire. Après, les enfants rozérieullois rejoignent le collège Albert-Camus de Moulins-lès-Metz.
Équipements
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Maisons anciennes.
- Restes des fortifications.
- Lieux-dits Fosses Machot et Purgatoire, sur les hauteurs de Rozérieulles.
- Cimetière militaire franco-allemand de Rozérieulles.
Édifices religieux
- Église Saint-Rémi de Rozérieulles (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle/Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, inscrite à l'Inventaire des monuments historiques)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> : 3 nefs de 3 travées ; Vierge à l'Enfant en pierre de Jaumont du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ; croix de procession du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ; groupe sculpté fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.
- Façade de la chapelle romane (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) du prieuré.
Personnalités liées à la commune
- Guillaume Lepéduchelle (1740-1824), général des armées de la République, mort dans la commune.
Héraldique
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes de la Moselle
- Anciennes communes de la Moselle
- Voie de la Liberté
- Liste des nécropoles militaires en Lorraine
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes