Saint-Privat-la-Montagne

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Privat-la-Montagne est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.

Géographie

Saint-Privat-la-Montagne s'étend sur Modèle:Unité à l'extrémité-ouest du département de la Moselle (57), à Modèle:Unité au nord ouest de la préfecture et chef-lieu de la région Lorraine, Metz.

Accès

Desservie par l'autoroute A4 (sortie Sainte Marie) et reliée au centre-ville de Metz par le réseau de bus TCRM et TIM. Une aire de repos sur l'autoroute A4 fait part au voyageur de la proximité du village : Aire de Metz-Saint Privat.

Fichier:Map commune FR insee code 57622.png
Carte de la commune.

Communes limitrophes

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Montvaux et le ruisseau le Billeron<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

Le ruisseau de Montvaux, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune et se jette dans le Fossé des Vieilles Eaux à Moulins-lès-Metz, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le Billeron, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune et se jette dans la Moselle à Hauconcourt, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Privat-la-Montagne.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification, dont le territoire correspond aux anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants associés, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La qualité du ruisseau de Montvaux et du ruisseau le Billeron peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".</ref>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Privat-la-Montagne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,2 %), zones urbanisées (13,3 %), prairies (13 %), mines, décharges et chantiers (1,9 %), forêts (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Anciennement mentionné : Saint-Privas-la-Montagne (1324), Saint-Prevey en la montaigne (1440), Saint-Privey en la montaigne (1444), Saint-Privey la Montagne (1464), Saint-Privé la Montaigne (1491), Saint-Pryvas en montaigne (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Sanctus Privatus in monte (1544)<ref>Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868 sous les auspices de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Paris, Imprimerie nationale.</ref>.

Histoire

Le village aurait été fondé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par les moines qui défrichaient le Pays Haut (la « Montagne ») et aurait été nommé en hommage à Privat de Mende, évêque et martyr. Commune du Pays Haut lorrain, possession du duché de Bar, à la frontière de la principauté épiscopale de Metz et du duché de Luxembourg (marche d'Estaut), le ban de Saint-Privat-la-Montagne fut le lieu de rencontres des princes voisins pendant le Moyen Âge.

Le village faisait partie du bailliage de Briey. Relevant de l'archiprêtré de Hatrize, doté d'une église depuis 1682, le village devient une paroisse en 1704 dont le village voisin, Roncourt, sera une annexe. Il devint français lors du rattachement du Barrois au royaume de France (1766). Le village fut attribué au département de la Moselle, arrondissement de Briey (1790).

En 1817, Saint-Privat-la-Montagne, village de l'ancienne province du Barrois, comptait 331 habitants répartis dans 55 maisons.

Guerre franco allemande de 1870

Le Modèle:Date-, l'empereur des Français Napoléon III déclare la guerre à la Prusse. Commandant l'armée, le souverain, vieillissant et malade, arrive à Metz, première place-forte d'Europe, pour constater que "rien n'est prêt et tout manque..." Commencée dans l'enthousiasme et d'inutiles victoires, l'armée Française accumule défaites sur défaites. Les armées prussiennes et leurs alliées foncent sur Metz où s'est repliée l'armée française sous le commandement du maréchal Bazaine, un officier sorti du rang qui s'est distingué pendant la Guerre du Mexique. L'objectif des Prussiens n'est pas d'attaquer la puissante place-forte mais de la réduire par un siège. Après l'avoir contournée par le sud et traversé la Moselle, les Armées de la Prusse et de ses alliés se retrouvent face à l'armée Française au niveau des villages de Vionville, Mars-la-Tour, Rezonville puis Gravelotte où l'armée Française est chaque fois bousculée. Les Français se retranchent sur la plateau de Saint-Privat. Le Modèle:Date- se déroule la Bataille de Saint-Privat.

La bataille de Saint-Privat

Modèle:Article détaillé Les soldats Français occupant le village (480 habitants), ces combats ont été nommés bataille de Saint-Privat par les historiens français. Les troupes allemandes tenant alors le village de Gravelotte la même bataille a été dénommée « Schlacht bei Gravelotte » par les historiens Allemands<ref group="Note">Cette bataille est à l'origine de l'expression populaire « ça tombe comme à Gravelotte », les soldats français s'étant retrouvés sous une pluie de projectiles.</ref>.

Aujourd'hui réconciliés, les historiens s'entendent pour la nommer bataille de « Gravelotte-Saint-Privat ».

Quoi qu'il en soit, la bataille, immortalisée par le tableau d'Alphonse de Neuville<ref group="Note">peint en 1881 et aujourd'hui au musée d'Orsay.</ref> fit plus de Modèle:Nombre tuées, blessées ou disparues dont 54 villageois (plus de 10 % de la population) et se solda par une victoire des armées prussiennes et saxonnes, malgré la défense héroïque des hommes du maréchal Canrobert.

Les derniers combats eurent lieu dans le cimetière du village et l'église fut détruite. Un odonyme local rappelle cette bataille : Modèle:Page h'. La placette voisine est dédiée au maréchal Canrobert et la rue qui la longe au curé de la paroisse, l'abbé Bauzin.

Cette bataille décisive eut pour conséquence l'encerclement de Metz et un long siège par les troupes allemandes, la neutralisation de l'armée du Rhin et à terme la chute du régime, le chaos politique et la défaite.

La rumeur a prétendu que, pendant que ses troupes se faisaient décimer, le maréchal Bazaine, commandant en chef, jouait au billard au quartier général.

L'abbé Jean-Nicolas Bauzin (1836-1903), curé de la paroisse, secourut les blessés des deux camps. Par la suite, muni d'un passeport allemand, il sillonna le nord de la France, l'Allemagne et l'actuel Benelux, collectant des fonds pour rebâtir l'église détruite pendant les combats. Le nouvel édifice, surnommé « la cathédrale du haut plateau », de style néo-gothique, a été inauguré en 1876. Les vitraux furent offerts par différents donateurs, l'horloge par le dernier suisse de l'église, monsieur Augustin Domange. La « grotte de Lourdes », située à l'intérieur de l'église, symbole à la fois religieux et patriotique français, avait la forme de la France. Elle a été démantelée en 2009 à la demande de l'abbé Pascal Sarjas. Décoré de l'Ordre de l' Aigle Rouge, l'abbé Bauzin fut inhumé (après sa mort) en 1903 dans « son » église au pied de l'autel. Dans l'actuel cimetière militaire, un monument commémore son héroïsme et sa charité. Une des principales rues du village porte son nom depuis 1967.

Entre-temps, à la demande expresse du septuagénaire [[Guillaume Ier d'Allemagne|Guillaume {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], nouvel empereur allemand qui surnommait le champ de bataille « le tombeau de ma garde », le Traité de Francfort, qui mit fin à la guerre, céda Saint-Privat et les villages voisins à l'Empire allemand en échange de Belfort qui resta français. Saint-Privat redevint alors un village frontalier.

À la fin des années 1870, le peintre Français, Alphonse de Neuville sillonna la région pour reconnaître ces lieux désormais marqués par l'histoire. Réalisé en 1881, le tableau " Le cimetière de Saint-Privat " lui valut la Légion d'Honneur. Il est aujourd'hui exposé dans la galerie n° 55 du Musée d'Orsay à Paris. À sa mort, la peintre demanda que sa tombe au Cimetière de Montmartre soit ornée d'une représentation du portail du cimetière telle qu'il l'a peinte.

Le champ de bataille, alors proche de la « nouvelle frontière », devint un lieu de pèlerinages patriotiques tant français qu'allemand et plusieurs monuments à la mémoire des soldats tombés au champ d'honneur furent érigés. Le village, au cours de cérémonies commémoratives ou de manœuvres militaires, fut honoré de plusieurs visites impériales et doté d'un musée, aujourd'hui à Gravelotte.

L'empereur Guillaume II, féru d'architecture, conçut personnellement le monument commémoratif dit « de Saint Michel » sis au lieu-dit de Habeau, inauguré en 1899 en présence du Kaiser. Guillaume II vint plusieurs fois dans le village notamment pour assister à des manœuvres militaires. Le monument fut détruit en 1919 par les Français.

La proximité des carrières de pierre de Jaumont, qui fait la beauté de la ville de Metz, l'ouverture de mines de fer dans les villages voisins et la construction de la gare frontière d'Amanvillers (1873) provoquèrent un changement d'activité pour la population jusqu'alors principalement rurale, et l'arrivée d'une importante immigration polonaise et italienne, durant la première moitié du vingtième siècle.

Première Guerre mondiale

En 1873, le village voisin d'Amanvillers fut doté d'une gare qui profita aussi aux habitants de Saint-Privat. Gare frontalière, elle servit notamment aux services impériaux des douanes et un certain nombre de bâtiments furent à cet effet en contrebas du village.

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, les Mosellans se battent naturellement pour l’Empire allemand. Beaucoup de jeunes Mosellans trouvèrent la mort au combat mais cette fois sous l’uniforme allemand, sur le Front de l’Est, mais aussi à l’Ouest, en particulier en France et dans les Flandres<ref name ="VDK">Leurs tombes sont aujourd'hui entretenues par le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge.</ref>. Comme dans le reste de la "Lorraine Annexée", une politique de germanisation intransigeante est menée après la déclaration de guerre de la France et plusieurs habitants de Saint-Privat, village frontalier, donc "zone sensible", furent incarcérés dans la forteresse d'Ehrenbreitstein près de Coblence. Parmi ces déportés politiques, une femme, Marie Nommeuche. En 1918, le village redevient français.

Seconde Guerre mondiale

Entre 1940 et 1944, la commune paye un lourd tribut à la guerre. Comme dans le reste de la Moselle annexée, la dictature nazie fait rage et apporte, outre une "Adolf Hitler Strasse", son lot de désolations. Beaucoup de jeunes gens incorporés de force dans les armées allemandes furent envoyés sur le Front de l'Est et certains ne revinrent jamais.D'autres, faits prisonniers par les soviétiques - parfois après avoir déserté la Wehrmacht - ont connu le sinistre Camp de Tambov.

Les civils ne sont pas épargnés. Dans la nuit du 20 au Modèle:Date-, dix huit familles du village furent déportées - soit 10% de la population - vers les Sudètes pour avoir refusé officiellement de prêter serment à Adolf Hitler. Les villages voisins subirent également cette rafle.

Le Modèle:Date-, à Auboué, village minier côté Français, un side-car venant de Sainte-Marie-aux-Chênes, village miner côté Allemand, est pris pour cible par des résistants. Le sous-officier Allemand ayant été tué, le side-cariste va déclenche l'alarme à Sainte-Marie. Des représailles sont ordonnées. 300 habitants du village de Sainte-Marie-aux-Chênes sont enfermés dans la grange Weber et menacés de mort. Dante Pederzoli, un exploitant agricole Italien père de famille de 33 ans proche de la résistance, se prétend l'auteur de l'attentat. Il est exécuté sommairement par pendaison. Une stèle lui rend hommage.

Le Modèle:Date-, l'armée américaine pénétrait dans le Gau Westmark sans pour autant pousser son avantage. La "pause d'octobre" dura jusqu'à la mi-novembre, les américains voulant reconstituer leurs forces avant de conquérir le Reich. De son côté, le chancelier Hitler choisit une politique e défense jusquauboutiste. Évacuée par les autorités nazies en Modèle:Date-, la population se réfugia à Metz après avoir passé plusieurs nuits dans les bois voisins d'Amanvillers. Situé au pied du fort de Saulny, le village, fut en partie détruit par l'artillerie, notamment les maisons situées à proximité des routes menant à Metz dans le quartier "Jérusalem". Les arbres qui apportaient de l'ombre à la route qui menait à Metz via Saulny furent abattus. Le village voisin d'Amanvillers où se situait la gare la plus proche fut miné; la gare, détruite, ne fut jamais reconstruite. St Privat fut libérée par les troupes du général Patton en Modèle:Date- au cours de la bataille de Metz. La Adolf Hitler Strasse fut rebaptisée "rue du général De Gaulle".

L'après-guerre

En 1950, neuf cafés permettaient aux 900 habitants (et à leurs voisins) de se rencontrer et de se divertir (jeux de quilles, etc.). La plupart ont fermé.Le café "Jérusalem", ouvert depuis 1909, considéré comme une institution par les privatiens qui le surnomment affectueusement "Le Jéru", seul s'est maintenu au cours du temps.

Le centenaire de la bataille de 1870 fut commémoré en 1970 au cours d'une messe solennelle célébrée par l'abbé Pierre Steiner en présence du prince Ernest-Henri de Saxe. Comme toute la population du Nord de la Lorraine, les Privatiens souffrirent de la crise de la sidérurgie et de la fermeture des mines de fer dans les années suivantes. L'ouverture d'un hypermarché dans le bourg voisin en 1984 eut pour conséquence la fermeture des commerces de proximité.

Le village fait partie depuis 2004 de la CA2M (communauté d'agglomération de Metz Métropole) et du secteur paroissial Saint-Pierre de Jaumont tandis que la commune voisine de Sainte-Marie-aux-Chênes, si elle fait partie du secteur paroissial ne fait pas partie de la CA2M. de nouveaux commerces (restaurant, sandwicherie, épicerie, coiffeurs) se sont installés.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

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Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Église Saint-Privat, construite en 1682, détruite après les combats de 1870, rasée en 1875 ;
  • Église néo-gothique de 1876, construite grâce aux fonds collectés à travers l'Europe par l'abbé Bauzin, remplace l'ancienne église ;
  • Des monuments commémorant la bataille de 1870 sont disséminés dans le village : le monument du lion, la tour, le monument de la reine Augusta (de Prusse)<ref>La guerre de 1870</ref>. Le monument portant une statue de l'archange Saint Michel, sis dans le quartier de Habeau, réputé avoir été dessiné par l'empereur, a été détruit en 1919.
  • Cimetière où se déroula la bataille (portail classé).

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

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