Amanvillers

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Modèle:Infobox Commune de France

Amanvillers (prononcé Modèle:API-fr ; en allemand Amanweiler) est une commune française rattachée à la Communauté d'agglomération de Metz Métropole, située en Lorraine, dans le département de la Moselle en région Grand Est. Modèle:Sommaire

Géographie

Le village d'Amanvillers est situé au débouché de la Vallée de Montvaux, à Modèle:Unité environ au nord-ouest de Metz, à une altitude moyenne de Modèle:Unité. C'est l'une des entrées du Pays Haut. Amanvillers a comme annexes les fermes de Champenois, de Montigny la Grange et de Saint-Vincent.

Hydrographie

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Montvaux<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

Le ruisseau de Montvaux, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Saint-Privat-la-Montagne et se jette dans le Fossé des Vieilles Eaux à Moulins-lès-Metz, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier d'Amanvillers.

La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau de Montvaux, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".</ref>.

Urbanisme

Typologie

Amanvillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Amanvillers, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,2 %), forêts (21,3 %), zones urbanisées (7,7 %), prairies (5,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le jour même, les troupes du général Walther Krause prennent position sur une ligne de front allant de Pagny-sur-Moselle à Mondelange, en passant à l’ouest de Metz par Chambley, Mars-la-Tour, Jarny et Briey. Après un premier repli opéré le Modèle:Date- sur Saint-Privat et Amanvillers, les lignes allemandes s'appuient maintenant solidement sur les forts du secteur, en particulier sur le Groupe fortifié Lorraine, ou Feste Lothringen, et sur les positions fortifiées des carrières d'Amanvillers, ou Steinbruch-Stellung, Kellermann, ou Wolfsberg-Stellung, Richepance, ou Batterie Vemont et Canrobert, ou Horimont-Stellung. Le secteur d’Amanvillers - Saint-Privat est tenu au nord par le Modèle:1010e Sicherungs-Regiment du colonel Richter de la [[462e division d'infanterie (Allemagne)|Modèle:462e Infanterie-Division]] et au sud par les Fahnenjunker de la Fahnenjunkerschule VI des Heeres "Metz" sous les ordres du colonel SS Siegroth<ref name ="HMC176">Hugh M. Cole : The Lorraine Campaign, Center of Military History, Washington, 1950 (Modèle:P.)</ref>. La ligne de fortifications du secteur allant de Gravelotte à Semécourt, qui se composait d'un mur discontinu de trois de haut et Modèle:Nobr de large, renforcé par quatre forts, le tout recouvert à l'ouest par une ligne d'avant-postes, de tranchées, de barbelés, et de positions de mitrailleuses, semble imprenable<ref name ="HMC176"/>.

Le Modèle:Date- au matin, l’artillerie américaine commence un tir de barrage sur les positions allemandes identifiées, préparant le terrain à l’infanterie et aux blindés de la Task Force McConnell. Arrivées dans le bois de Bois de Jaumont les troupes américaines du Modèle:2e Infantry Regiment sont prises sous le feu du fort Kellermann. La journée s'achève sur un constat d'échec pour le colonel Roffe, qui déplore des pertes élevées pour « Modèle:Nobr », vingt forts « dépareillés »<ref name ="HMC152">Hugh M. Cole : The Lorraine Campaign, Center of Military History, Washington, 1950 (Modèle:P.)</ref>. Le colonel Roffe du Modèle:2e Infantry regiment réclame alors l'appui de l'aviation au général Silvester. Le Modèle:Date-, trois escadrilles de chasseurs-bombardiers déversent leurs bombes sur le secteur est d'Amanvillers, où sont groupées les fortifications. Les P-47 atteignent leurs cibles, mais les bombes de Modèle:Nobr ont peu d'effet sur le béton armé des ouvrages fortifiés et les dégâts collatéraux sont considérables à Amanvillers. L'attaque d'infanterie, lancée immédiatement après ce bombardement aveugle, s’arrête à bout de souffle trois heures plus tard<ref name="HMC152"/>. Le Modèle:Date-, le commandant de la Modèle:7e blindée accepte de prendre position près de Roncourt, afin de soutenir une nouvelle attaque du Modèle:2e Infantry regiment. Le Modèle:Date-, à Modèle:Heure, les chars font route vers Pierrevillers, essuyant au passage des tirs sporadiques. Mais ils tombent finalement sur un barrage routier antichar, sous le feu de canons antichars camouflés et difficilement localisables. L'infanterie arrive cependant à prendre position sur les pentes boisées, au nord-ouest du village de Bronvaux, trop loin de l'objectif pour soutenir le Modèle:2e Infantry Regiment<ref name ="HMC152"/>. Malgré plusieurs contre-attaques de la [[462e division d'infanterie (Allemagne)|Modèle:462e Volks-Grenadier-Division]], les troupes américaines arrivent à reprendre du terrain en fin de journée, après un barrage roulant d'artillerie visant les ouvrages fortifiés du secteur, et utilisant des obus fumigènes en couverture<ref name ="HMC152"/>. Le Modèle:1er de la Task force, durement touché par les tirs d'artillerie de la [[462e division d'infanterie (Allemagne)|Modèle:462e Volks-Grenadier-Division]] et par les tirs précis d'armes légères, doit se retirer avec difficulté derrière un écran de fusées fumigènes, à plus de cinq cents mètres d'Amanvillers. Vers 14h00, une nouvelle frappe aérienne sur Amanvillers ne permet pas à l'infanterie de progresser, le village étant trop proche des fortifications du secteur pour être pris en totalité.

Le Modèle:Date-, l'état-major américain redéploie ses troupes sur la ligne de front pour concentrer son attaque sur les ouvrages fortifiés. Mais le Modèle:2eInfantry Regiment échoue encore<ref name ="HMC152"/>. Deux régiments américains renforcés par des compagnies du génie de la Modèle:90e Infantry Division prennent la relève dans le secteur : le Modèle:357e Infantry Regiment du Colonel Barth prend position le long du bois de Jaumont, à l'Est de Saint-Privat, le Modèle:359e Infantry Regiment du colonel Bacon prend position à l'est de Gravelotte<ref name ="HMC176"/>. Le Modèle:Date- une attaque est prévue sur le secteur des ouvrages Canrobert et Kellermann au nord et Jeanne-d’Arc au sud du secteur. L’approche est difficile, les soldats allemands se défendant pied à pied. Les bazookas américains étant sans effet surs les casemates bétonnées, des chars suivis de sections armées de lance-flammes se jettent sur les premières lignes allemandes, ne parvenant qu’à les neutraliser, sans les prendre. Le général McLain comprend alors qu’une attaque frontale du secteur est vouée à l’échec et ordonne à ses troupes de maintenir la pression sur les postes avancés de la [[462e division d'infanterie (Allemagne)|Modèle:462e Volks-Grenadier-Division]], sans attaquer frontalement les forts Jeanne-d’Arc et Lorraine<ref name ="HMC176"/> Devant la pugnacité des troupes d’élite de la Modèle:462e Volks-Grenadier-Division, le général McLain décide de suspendre les attaques, en attendant de nouveaux plans de l’état-major de la Modèle:90e Infantry Division<ref name ="HMC176"/>.

Après un mois d'accalmie, le Modèle:Date-, pas moins de Modèle:Nb lourds B-17 et B-24 déversent Modèle:Nb de bombes, de Modèle:Nb, sur les ouvrages fortifiés et les points stratégiques situés dans la zone de combat de la [[3e armée (États-Unis)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} armée]]<ref>Général Jean Colin, Contribution à l’histoire de la libération de la ville de Metz ; Les combats du fort Driant (septembre-décembre 1944), Académie nationale de Metz, 1963, Modèle:P..</ref>. La plupart des bombardiers ayant largué leurs bombes sans visibilité, à plus de Modèle:Nb, les objectifs militaires ont souvent été manquées, faisant de nouveau des dégâts collatéraux. Le village sera de nouveau durement touché. Cinq jours plus tard, à l'aube du Modèle:Date-, les tirs des obusiers de Modèle:Nobr du Modèle:359e Field Artillery Battalion annoncent une nouvelle attaque américaine. Ils ouvrent le feu sur le secteur situé de part et d'autre du Groupe fortifié Jeanne-d'Arc, entre le fort François-de-Guise et le fort Driant, afin d'ouvrir la voie au Modèle:379e Infantry Regiment dont l’objectif est d’atteindre la Moselle. L’attaque sera cette fois couronnée de succès, libérant enfin le secteur d'Amanvillers.

Comme après chacune des destructions, le village a pu être reconstruit. Destruction ne fut pas synonyme de décadence, mais de renaissance. En effet, une croissance continue de la population s’observe depuis 1870 : Modèle:Nobr en 1800, 317 en 1870, 628 en 1905, 663 en 1910. Après un léger fléchissement qui fut général, Modèle:Nobr en 1940, la courbe a repris son ascension dès 1946, pour dépasser aujourd’hui les Modèle:Nb : 1947 au dernier recensement de 1999. Aujourd'hui, Amanvillers compte environ Modèle:Nb.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Sports

Économie

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Édifices civils

Fichier:Cimetiere militaire francais Amanvillers.JPG
Cimetière militaire français.
  • Vestiges romains dans la forêt d’Amanvillers ;
  • Traces du château de Montigny-la-Grange (mur de soutènement), détruit en 1944 (combats de la Libération) ; première mention en 1403, le propriétaire est Pierre Renguillon ; reconstruit en 1597 par Jean Gauvain ;
  • Cimetière militaire français ;
  • Cimetière militaire allemand ;
  • Statue Le Géant réalisée par André Forfert devant le stade de football.

Édifices religieux

  • Église Saint-Clément de style néogothique, construite en 1895, est démolie en 1944 puis reconstruite après 1950. Elle possède des vitraux de Camille Hilaire.
  • Temple protestant réformé, construit en 1906 (détruit).

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Pour approfondir

Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

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Références

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