Saint-Blancard
Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Blancard (Sent Blancat en gascon) est une commune française située dans le sud du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays d'Astarac, un territoire du sud gersois très vallonné, au sol argileux, qui longe le plateau de Lannemezan.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Gimone, l'Arrat de devant et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallée et coteaux de la Lauze ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Blancard est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année. Ses habitants sont appelés les Saint-Blancardais ou Saint-Blancardaises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château, inscrit en 2005.
Géographie
Localisation
Saint-Blancard est une commune située dans le département du Gers à la limite du département de la Haute-Garonne.
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes
Géologie et relief
La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie de Modèle:Unité/2<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Elle est la deuxième commune la plus grande du canton de Masseube par sa superficie. Le village culmine à Modèle:Unité d'altitude. Plus encore que les autres villages, Saint-Blancard est particulièrement boisé (Modèle:Unité de bois et Modèle:Unité de landes). De par ses fortes pentes, le châtaignier, l'orme, le hêtre et le chêne sont les arbres les plus présents.
Saint-Blancard se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)<ref>Plan séisme</ref>.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Gimone, l'Arrat de Devant, le ruisseau de Barbé, le ruisseau de Lussan, le ruisseau de Nax, le ruisseau des Goutillets, le ruisseau du Bois, le ruisseau du Bois de Sarons, le ruisseau du Bourdouat, le ruisseau Pourtalets et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La Gimone, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Saint-Loup-en-Comminges et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Castelferrus, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
L'Arrat de devant, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Betbèze et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Arrats à Bézues-Bajon, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castelnau-Magnoac », sur la commune de Castelnau-Magnoac, mise en service en 1986<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallée et coteaux de la Lauze »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, des coteaux occupés par un maillage bocager plus faiblement représenté dans le fond des vallées alluviales, avec des milieux à orchidées remarquables<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :
- les « bois de Saint-Blancard et mosaïque de milieux adjacents » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « Bosquets de Lalanne-Arqué » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont trois dans la Haute-Garonne et deux dans le Gers<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « plan d'eau de l'Astarac et coteau de l'Arrats » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :
- les « coteaux de la Lauze et de l'Arrats » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « cours de la Gimone et de la Marcaoue » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont cinq dans la Haute-Garonne, 37 dans le Gers, une dans les Hautes-Pyrénées et 17 dans le Tarn-et-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Saint-Blancard.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Saint-Blancard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (75 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (55,6 %), forêts (20,8 %), terres arables (18,4 %), prairies (2,6 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Blancard est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Gimone et l'Arrat de devant. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:| }} }} Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2009<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 149 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1993, 2002 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de la Gimone, un ouvrage de classe AModèle:Note disposant d'une retenue de Modèle:Nombre de mètres cubes. La fiche réflexe du PPI définit le temps d'arrivée de l'onde et la zone d'accueil selon la position des habitants concernés par rapport à la Gimone (rive droite ou gauche)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Gers 153299">Modèle:Lien web</ref>,. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>,<ref name="Gers 153299" />
Toponymie
Histoire
Sur le plan historique, Saint-Blancard est l'une des communes du canton les plus riches. Des fouilles archéologiques ont été réalisées, ce qui permit de montrer que son histoire est en partie liée à celle de son château qui fut immédiatement reconstruit après l'incendie de 1888. Dans la cour d'honneur, alors que l'on creusait une tranchée, d'importants vestiges archéologiques ont été découverts, ce qui laissa supposer l'existence d'un petit château gallo-romain (à la suite de la découverte de deux têtes de statues antiques en marbre).
En 1889 des travaux mirent au jour une petite église romane, qui date selon les spécialistes des {{#switch: ou
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: ou |-| – | ou }}Modèle:S mini- siècles
}}. On suppose que cette église a été détruite au profit du château qui fut construit sur une motte castrale durant le haut Moyen Âge.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le fief de la maison comtale de Comminges, Saint-Pancrace (Saint-Blancard) devient en 1276 l'apanage de Bertrand d'Orbessan et en 1303 a lieu la construction du château par la communauté des habitants.
De 1535 à 1930, durant quatre siècles, le château subit de nombreuses modifications. Il est habité jusqu’à la Révolution, puis abandonné jusqu'en 1836, date à laquelle les descendants des Gontaut-Biron s'y réinstallent et entreprennent de grands travaux.
Durant la Première Guerre mondiale, le marquis et la marquise fondent un hôpital dans le château pouvant accueillir 30 lits. Pendant 22 mois, il fonctionnera sans interruption, accueillant de nombreux soldats blessés.
En 1940 le château est réquisitionné par l’État pour y abriter la collection égyptienne du musée du Louvre.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la communauté de communes du Val de Gers et du canton d'Astarac-Gimone (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-Blancard faisait partie de l'ex-canton de Masseube).
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section |
Enseignement
Saint-Blancard fait partie de l'académie de Toulouse.
Santé
Culture et festivité
Sports
Écologie et recyclage
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d'habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 53,7 % d'actifs (48,7 % ayant un emploi et 5 % de chômeurs) et 46,3 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 223 en 2013 et 196 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 104, soit un indicateur de concentration d'emploi de 256 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 37,6 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 104 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 68 travaillent dans la commune, soit 65 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 62,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 16,3 % les transports en commun, 9,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
33 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Saint-Blancard au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 33 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
4 | 12,1 % | (12,3 %) |
Construction | 5 | 15,2 % | (14,6 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
8 | 24,2 % | (27,7 %) |
Information et communication | 1 | 3 % | (1,8 %) |
Activités immobilières | 1 | 3 % | (5,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
2 | 6,1 % | (14,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
7 | 21,2 % | (12,3 %) |
Autres activités de services | 5 | 15,2 % | (8,3 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,2 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 33 entreprises implantées à Saint-Blancard), contre 27,7 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
- Centre de rééducation fonctionnelle<ref>Centre de rééducation de Saint Blancard</ref>.
- Radio Coteaux, radio locale existant depuis 1982<ref>Site officiel de Radio Coteaux</ref>.
Agriculture
La commune est dans l'Astarac, une petite région agricole englobant tout le Sud du département du Gers, un quart de sa superficie, et correspond au pied de lʼéventail gascon<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 30 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 22 en 2000 puis à 17 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 15 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 50 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 36 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Pancrace date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Le château de Saint-Blancard date des {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVI
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}. Il a été reconstruit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la suite d'un incendie.
- Statue de la Vierge Marie.
- Monument aux morts.
-
L'église et le château.
-
Vélo, un des objets d'art dans le village.
-
À gauche le monument aux morts, à droite la statue de la Vierge Marie, et en arrière-plan le château.
-
Moulin ruiné.
Personnalités liées à la commune
- Bertrand d'Ornézan, baron de Saint-Blancard, amiral des galères de François Ier, y serait né vers la fin du XVIe siècle.
- Charles de Gontaut-Biron (1562-1602) : militaire né à Saint-Blancard.
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
- Inondations de 1977 en Gascogne
- Liste des communes du Gers
- Le site officiel de l'association pour le développement du village et du château de Saint-Blancard
Liens externes
- Communauté de communes Les Hautes Vallées
- Site officiel de l'association pour le développement du village et du château de Saint-Blancard
- Lac de la Gimone
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes