Saint-Gilles-du-Mené

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Modèle:Infobox Ancienne commune de France

Saint-Gilles-du-Mené {{#ifeq:1|0|[sɛ̃ʒildyməne]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une ancienne commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne, devenue, le Modèle:Date-, une commune déléguée de la commune nouvelle du Mené.

Géographie

Petit village des Côtes-d'Armor dans la région de Bretagne, Saint-Gilles-du-Mené (Sant-Jili-ar-Menez) fait partie du canton de Collinée. Saint-Gilles-du-Mené dépend de l'arrondissement de Dinan.

Située à Modèle:Unité d'altitude et voisine des communes de Saint-Gouéno et de Laurenan, 498 habitants (appelés les Saint-Gillois) résident sur la commune de Saint-Gilles-du-Mené sur une superficie de Modèle:Unité (soit 38,5 hab/km2). La plus grande ville à proximité de Saint-Gilles-du-Mené est la ville de Loudéac située au Sud-Ouest de la commune à Modèle:Unité.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme Ecclesia Sancti Egidii de Tremeldero vers 1163<ref name=infobretagne>Modèle:Lien web</ref>.

Son nom vient de Saint-Gilles et du breton menez qui désigne la montagne<ref name=infobretagne/>.

Sant-Jili-ar-Menez en breton<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Histoire

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Les guerres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le monument aux morts porte les noms des 53 soldats morts pour la patrie<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Les maquis de Seilla et de la Douve

Pendant la Seconde Guerre mondiale, deux maquis existèrent : les maquis de Seilla et de la Douve. Le premier fut attaqué par les Allemands le Modèle:Date-, sept personnes dont une femme périrent sur place, certains étaient résistants, d'autres parachutistes des Forces françaises libres<ref>Memorialgenweb.org -Saint-Gilles-du-Mené : monument commémoratif du maquis de Seila.</ref>. Un monument commémoratif<ref>Modèle:Lien web.</ref>, décoré d'une croix de Lorraine, fut érigé près du village du Seilla, non loin du circuit de randonnée.

Le second maquis, celui de la Douve, était composé de membres du groupe de résistants Bleimor ou Bleiz-Mor<ref>Comme le café actuel du bourg, cependant les propriétaires l'ont appelé ainsi sans connaître l'histoire de la commune. C'est en effet une famille de marins, Bleiz-Mor signifiant « Loup de Mer ».</ref>, un groupe formé à l'origine par huit jeunes membres du parti communiste (FTP) ou sympathisants originaires de Paimpol, Plouha, Saint-Quay-Portrieux, Rostrenen et Lorient et dirigé par Andrieux et Eugène Le Rhun. À la fin de la guerre, il s'élargira jusqu'à 80 membres issus du centre-Bretagne et du Mené. Ils s'illustrèrent notamment à Saint-Lubin en Plémet contre un bataillon de 250 parachutistes allemands, dont ils obtinrent la reddition sans combats, et dans la libération de Merdrignac où les combats firent huit tués parmi les FFI, dont Jean-Pierre Genevisse<ref>Jean-Pierre Genevisse, né à Groix en 1919, neveu de l'écrivain brittophone groisillon Jean-Pierre Calloc'h</ref> et Albert Le Guen<ref>Albert le Guen, né au Moustoir, près de Carhaix</ref> ainsi que six victimes civiles<ref>D'après les travaux du journaliste Pierre Fénard, et Jean-Jacques Monnier, Résistance et conscience bretonne, Éd. Yoran Embanner, 2007 Modèle:ISBN.</ref>).

Gertrude Baumgarten, une Alsacienne était employée comme bonne chez Christian Le Mintier de la Motte Basse<ref>Memorialgenweb.org - Christian Le Mintier de la Motte Basse.</ref>, au château de la Motte-Basse au Gouray, lequel, anglophobe et ayant obtenu sa mise à la retraite de la Marine nationale en Modèle:Date par le régime de Vichy, enlevé également le Modèle:Date, fut jugé de suite par un tribunal de la Résistance (en présence de membres des Forces françaises libres) étant soupçonné d'avoir donné des informations sur la Résistance locale aux Allemands, en même temps que sa femme, sa sœur et leur amie Jeanne Chassin du Guerny sympathisante du Parti national breton (PNB), qui aurait accueilli des membres du Bezen Perrot, et aurait accompagné Madame Le Mintier à la Kommandantur de Lamballe pour avoir un laisser passer, et ces quatre personnes seront exécutées immédiatement après le jugement, tandis que Gertrude Baumgarten est elle emmenée directement au maquis de Seilla à Saint-Gilles-du-Mené. Elle sera exécutée sans jugement le Modèle:Date- dans le bois de Bosseny à Saint-Gilles-du-Mené d'une balle de pistolet dans la tête. Enroulé dans un drap, son corps est retrouvé dans le bois le Modèle:Date- enterré dans une fosse sous un taillis. Le corps est ensuite inhumé dans l'ancien cimetière de la commune situé au tour de l'église. Le cimetière est transféré à son emplacement actuel dans les années 1970 et la tombe de Gertrude Baumgarten est supprimée. L'acte de décès est dressé le Modèle:Date- à Saint-Gilles-du-Mené<ref name="br">Brochure La Résistance à Saint-Gilles-du-Mené, Rennes, 1984.</ref>.

Le Modèle:Date-, deux résistants FFI de Saint-Gilles-du-Mené, Paul Tertre et Pierre Guillard (mort le lendemain des suites de ses blessures) sont tués lors d'un combat contre les Allemands sur la route de Plémet, à la sortie du bourg<ref>Memorialgenweb.org - Saint-Gilles-du-Mené : stèle commémorative FFI.</ref>.

Administration municipale

Le Modèle:Date, le projet de création d'une commune nouvelle en remplacement de la Communauté de communes du Mené est approuvé par les conseils municipaux des sept communes concernées. La nouvelle entité baptisée Le Mené doit voir le jour le Modèle:Date-<ref>« Le Mené devient la plus grande commune de Bretagne », Ouest-France, 23 mars 2015.</ref>. L'arrêté préfectoral du Modèle:Date- a officiellement créé la nouvelle commune<ref name="OF 7/10/2015">Modèle:Article.</ref>.

Politique et administration

Fichier:Mairie de Saint-Gilles-du-Mené.jpg
La mairie.

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Démographie

Modèle:Section démographie d'article de commune de France

Lieux et monuments

Patrimoine religieux

Patrimoine civil

  • Fontaine Saint-Gilles.
  • Manoir de Bosny (ou Bosseny, Boscenit) : bâtisse de 1717 ayant appartenu au chef Chouan Legris du Val (1767-1803), époux de Louise Le Texier de Bocenit.
  • Château de Bosny (ou Boscenit) : Alain de Bocenic fut en 1480 le propriétaire, il est situé près du manoir éponyme, mais il est aujourd'hui entièrement disparu. En 1882, il était la propriété de de l'abbé Le Coniac de La Pommerais, cousin-germain de Pierre-Marie Garnier de Kerigant, et était encore en grande partie existant<ref>Pierre-Marie Garnier de Kerigant, Les Chouans, épisodes de la guerre de l'Ouest dans les Côtes-du-Nord, Bazouge, 1882.</ref>.
  • Ferme du Perray.
  • Maison de la Touche : {{#switch: -
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}}.

  • Moulin à eau : des Coulées, des Loges, de la Villain, de Bosseny, de la Ville-Hermel.

Personnalités liées à la commune

  • Guillaume Le Gris-Duval (1767-1803), chef Chouan, mort à son château de Boscenit (Bosny) qui lui venait de sa femme la fille aînée : Louise Marie-Anne Le Texier de Boscenit.
  • François Marie Garnier de Kérigant (né en 1762), chef Chouan, époux d'Élisabeth-Olive Le Texier de Boscenit, sœur cadette de la précédente.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Modèle:Ouvrage.
  • Yves Mervin, Joli mois de mai 1944, la face cachée de la résistance en Bretagne, 2013.
  • Eric Rondel, Occupation Résistance Libération en Bretagne, témoignages, Éd. Club 35, 1993 ; réédition Éd. Astoure, 2001.

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Portail.