Saint-Mélany

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Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Mélany est une commune française située dans le département de l'Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes, dans la région naturelle des Cévennes.

Ses habitants sont appelés les Saint-Mélaniens<ref>Saint-Mélany sur habitants.fr.</ref>.

Géographie

Situation et description

Saint-Mélany fait partie du parc naturel régional des Monts d'Ardèche, dans les Hautes Cévennes. C'est un village de montagne surplombant de Modèle:Unité les gorges de la Drobie (la rivière est à Modèle:Unité d'altitude). Il s'accroche au flanc sud de la Serre de la Croix, qui culmine à Modèle:Unité d'altitude.

Le paysage est constitué de terrasses (faïsses) jadis cultivées de vignes, d'oliviers de châtaigniers et, depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de mûriers.

Communes limitrophes

La commune est limitée au sud par la Drobie et au sud-ouest par son affluent le ruisseau de Sueille. Modèle:Carte communes limitrophes

Géologie et relief

Le relief est dominé par la Serre de la Croix (Modèle:Unité d'altitude) et à l'est le Belvezet (Modèle:Unité d'altitude). Le Belvezet forme le premier mont d'une crête qui remonte vers le nord jusqu'à Modèle:Unité d'altitude.

Hydrographie

Fichier:Drobie.JPG
La vallée de la Drobie depuis le hameau de Miailhe

La Drobie, sous-affluent de la rivière Ardèche car affluent de la Beaume, forme la limite sud de la commune avec Sablières puis avec Saint-André-Lachamp. Elle suit une direction ouest-est, coulant vers la Beaume qu'elle rejoint sur le territoire de Beaumont, la commune voisine. Ses trois affluents coulant sur la commune confluent sur sa rive gauche. D'amont en aval on les rencontre dans l'ordre suivant.

Le ruisseau de Sueille, qui prend source sur la commune voisine Dompnac au nord-ouest, descend vers le sud en longeant le flanc ouest de la Serre de la Croix et forme la limite ouest de la commune.
Le ruisseau de Pourcharesse, qui prend le nom de ruisseau du Fraysse aux abords de Pourcharesse, descend vers le sud en longeant le flanc est de la Serre de la Croix. Il traverse la commune par son milieu. Il a plusieurs affluents, dont :
le ruisseau de l'Ubac (rg), Modèle:Unité sur les communes de Dompnac (source) et Saint-Mélany (confluence) ;
le ruisseau de Bolze (rg), Modèle:Unité sur les communes de Saint-Mélany (source) et Beaumont (confluence) ;
le Rieu (rg), Modèle:Unité sur la commune de Saint-Mélany.
Le ruisseau de Chamblat forme la limite e de la commune avec Beaumont.

Rivière cévenole typiquement soumise au régime pluvial de la région, la Drobie, comme la Beaume, l'Ardèche ou le Chassezac, présente des fluctuations saisonnières de débit très notables avec des hautes eaux d'automne-hiver, prolongées au printemps par la fonte des neiges et les pluies, et suivies d'une baisse rapide du débit aboutissant à une courte période d'étiage en juillet-août.

Les crues peuvent être extrêmement importantes, amenant les épisodes cévenols.

Climat

Modèle:Article connexe Modèle:...

Voies de communication

Le territoire communal est desservi par la RD 420, une route pratiquement en boucle : cette petite départementale part de la D 220 qui longe la Drobie et la limite sud de la commune, et remonte vers le nord par le flanc Est de la Serre de la Croix pour desservir Saint-Mélany et, plus au nord, Pourcharesse, Le Chambon et Dompnac avant de revenir sur la D 220 à 600 mètres à l'ouest de son point de départ (mais à Modèle:Unité par la route).

Lieux-dits et hameaux

Les lieux-dits suivis d'une astérisque sont situés à l'écart de la route indiquée.

Modèle:Colonnes

Il n'y a aucun hameau ou lieu-dit construit sur le versant plein ouest de la Serre de la Croix.

Urbanisme

Typologie

Saint-Mélany est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en Modèle:Date-, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Forêt autour de Saint-Melany.
Forêt autour de Saint-Melany.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (74,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Modèle:...

Histoire

Modèle:Article connexe Modèle:... En 1834, 80 % des propriétés couvraient chacune de 3 à Modèle:Unité en moyenne. Une exploitation typique comprenait Modèle:Unité de lande, moins de Modèle:Unité de châtaigniers, 15 ares de vigne et 75 ares de labour et de prairies plantées de mûriers produisant environ 25 de cocons de vers à soie. Le tout, additionné d'un porc, une chèvre et quelques poules et moutons, nourrissait une famille dont la taille à l'époque tournait autour de 6 à 8 personnes. L'argent ne provenait que de quelques hectolitres de vin et des cocons de soie, revenus précaires car sujets à de nombreux aléas ; une mauvaise révolte compromettait gravement le budget de la maisonnée. L'exode saisonnier était donc très courant, qui apportait le complément d'argent nécessaire aux dépenses des foyers. En effet il fallait désintéresser les nombreux cohéritiers et le prix de la terre était élevé pour des parcelles certes petites mais recherchées par autant de gens.
Car à l'époque les Hautes Cévennes sont plus peuplées que les plaines des Basses Cévennes, peut-être grâce à la présence du châtaignier dans les hauteurs où il se plaît mieux. Dans les plaines plus basses, c'est le développement du mûrier dès le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui a accompagné la croissance démographique commencée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Mais dans les années 1850 viennent les crises conjugées du ver à soie et de l'oïdium de la vigne. Commence le dépeuplement de ces zones rurales qui perdent 8 à 10 % de leur population en 5 ans (1856-1861). Fin des années 1870, c'est le phylloxéra qui en 10 ans enlève environ 13 % de la population du sud vivarois ; entre ces deux catastrophes, l'émigration avait ralenti mais non cessé, un épanchement tel que 100 ans après le pic de 1850 Saint-Mélany a perdu 80 % de sa population<ref name="bozon">Bozon Pierre. « La population de la Cévenne vivaroise ». Dans Revue de géographie alpine. 1958, Tome 46 Modèle:Numéro avec majuscule. Modèle:P. Modèle:Doi. Accessed on 28 janvier 2015.</ref>.

Sur le ruisseau de Pourcharesse, en limite de commune avec Dompnac, l'Ancien Moulin de Grimal témoigne d'un passé de meunerie jusque dans le haut de cette vallée.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Saint-Melany fait partie de la communauté de communes du Pays Beaume-Drobie.

Administration municipale

Le syndicat des rivières Beaume et Drobie<ref>Modèle:Lien web.</ref>, créé en 1984, s'occupe de la gestion durable et équilibrée de la ressource en eau et des milieux aquatiques» sur les communes de Beaumont, Dompnac, Joyeuse, Labeaume, Laboule, Planzolles, Ribes, Rocles, Rosières, Sablières, Saint-André Lachamp, Saint-Mélany, Sanilhac, Valgorge et Vernon<ref>Plan Local d'Urbanisme de Valgorge - Diagnostic communal, Modèle:Date-.</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Politique environnementale

La commune est depuis 2007, date de l'accord préfectoral pour la première demande de permis de construire, en conflit avec la société Valeco Eole qui veut implanter des éoliennes sur son territoire le long des lignes de crête. Le préfet d'Ardèche a le Modèle:Date- signé le deuxième permis de construire pour 9 éoliennes et un poste de livraison<ref name="Eoliennestribunal">Éoliennes - Modèle:2e, tribunal d'appel de Lyon, Modèle:Date-.</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Médias

La commune est située dans la zone de distribution de deux organes locaux de la presse écrite :

Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et couvrant l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition d'Aubenas et Privas-Vallée du Rhône.

Cultes

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Économie

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Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Spécialités culinaires

Les spécialités culinaires de Saint-Mélany sont :

le picodon, fromage de chèvre ;
la caillette, petit pâté de viande de porc, agrémenté d'herbes ;
les marrons glacés ;
le pisadou, gâteau à la châtaigne.

Patrimoine naturel

Espaces protégés et gérés

Modèle:Article détaillé

La commune fait partie du parc naturel régional des « Monts d'Ardèche »<ref name="Nat2000ParcMtArdeche">« Parc naturel régional des Monts d'Ardèche » - FR8000041. Fiche et cartographie Natura 2000.</ref>.

Fichier:Drobie01.jpg
Vallée de la Drobie.

ZNIEFF

Fichier:Apron1.jpg
Apron du Rhône
(Zingel asper).
Fichier:Platycnemis latipes.jpg
Agrion blanchâtre mâle
(Platycnemis latipes).
Fichier:Chalcides chalcides.jpg
Seps tridactyle
(Chalcides chalcides).
Fichier:Dianthus graniticus02.jpg
Œillet du granite
(Dianthus graniticus).
La basse vallée de l'Ardèche est un rare milieu aquatique dont le fonctionnement n'est pas ou peu altéré. Elle faisait autrefois partie du domaine vital des poissons migrateurs rhodaniens et quelques frayères sont encore utilisées par l'Alose feinte (Alosa agone), espèce maritime classée vulnérable et qui remonte ici par le Rhône pour sa reproduction. Le Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux du Bassin Rhône-Méditerranée-Corse tente de rétablir cette fonction de couloir de migration avec l'accent sur les axes Beaume-Chassezac et Ardèche-Rhône, et un intérêt particulier pour la présence d'espèces piscicoles rares ou endémiques du bassin rhodanien, comme l'apron du Rhône (Zingel asper), espèce endémique du bassin Rhône-Méditerranée-Corse et de quelques cours d'eau de Franche-Comté, en danger critique d'extinction.
Le bassin de la basse vallée de l'Ardèche abrite aussi la bouvière (Rhodeus sericeus, qui a une relation de parasitisme réciproque avec la moule d'eau douce), la lamproie de Planer (Lampetra planeri) et la toxostome (Chondrostoma toxostoma, espèce vulnérable), toutes trois espèces elles aussi protégées selon l'Modèle:Nobr romains de la directive Habitat, l'Modèle:Nobr romains de la convention de Berne et protégées sur l'ensemble du territoire français national.
On y trouve également l'écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes), protégée au titre de la directive Habitat et de la "Protection des écrevisses autochtones sur le territoire français métropolitain, et de nombreuses d'insectes dont des espèces de libellules méditerranéennes très localisées dans la région comme le gomphus de Graslin (Gomphus graslinii, vulnérable), l'agrion bleuâtre (Coenagrion caerulescens), l'agrion blanchâtre (Platycnemis latipes, libellule inscrite sur les deux listes rouges de l'UICN mondiale et européenne), ou la cordulie splendide (Macromia splendens<ref name="inpmCordulieSplendide">Cordulie splendide (Macromia splendens) sur inpn.mnhn.fr.</ref>, libellule sur la Liste rouge de l'UICN et protégée selon les Modèle:Nobr romains et Modèle:IV de la directive Habitat, l'Modèle:Nobr romains de la convention de Berne, et l'Modèle:Nobr romains de la liste des insectes protégés sur l'ensemble du territoire). Parmi les insectes présents on compte aussi la magicienne dentelée (Saga pedo, une sauterelle) et la cétoine bleue (Eupotosia mirifica, un scarabée<ref name="inpnCetoineBleu">cétoine bleu (Eupotosia mirifica) sur inpn.mnhn.fr.</ref>).
D'autres résidents notables sont des reptiles et batraciens avec le seps tridactyle (Chalcides chalcides, un petit saurien aux pattes très atrophiées), le lézard ocellé (Timon lepidus, quasi menacé), la coronelle lisse (Coronella austriaca, un serpent), le pélobate cultripède (Pelobates cultripes, un batracien), la rainette méridionale (Hyla meridionalis), l'aigle botté (Hieraaetus pennatus) et l'aigle de Bonelli (Aquila fasciata), l'hirondelle rousseline (Cecropis daurica), voire le percnoptère d'Egypte (Neophron percnopterus, un vautour encore récemment nicheur), de nombreux chiroptères dont le minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersii, une chauve-souris), le castor d'Europe (Castor fiber) et la loutre (Lutra lutra).
Le ciste de Pouzolz (Cistus pouzolzii, protégé sur tout le territoire français métropolitain<ref>Ciste de Pouzolz (Cistus pouzolzii) sur tela-botanica.org.</ref>) et l'œillet du granite (Dianthus graniticus, famille des Dianthus) sont parmi les espèces végétales déterminantes de cette zone.
Cette ZNIEFF inclut la Goule de Foussoubie près de Labastide-de-Virac, un réseau karstique de plus de Modèle:Unité de galeries pour une dénivellation de Modèle:Unité, situé sur les communes de Vagnas, Labastide-de-Virac et Salavas. Ce karst est de type méditerranéen, creusé dans les calcaires ou les dolomies, de formation ancienne et caractérisé par des phénomènes de dissolution plutôt lents. La faune associée est remarquable et dans certains cas unique : on y trouve un crustacé dépigmenté connu ici dans seulement deux grottes dont celle de la Dragonnière ; un amphipode endémique connu seulement à la grotte du Colombier ; et des espèces endémiques du sud-est du Massif Central, dont un coléoptère inféodé au milieu souterrain superficiel dans les zones spécialementement humides.
Un autre élément déterminant de cette ZNIEFF est la nappe phréatique qu'elle inclut, qui elle-même abrite des espèces remarquables dont des invertébrés aquatiques aveugles et dépigmentés. La famille des Hydrobiidae<ref name="Kabat93ProsobranchSnailFaml">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kabat Alan R. et Hershler Robert. The Prosobranch Snail Family Hydrobiidae (Gastropoda : Rissooidea) : Review of Classification and Supraspecific Taxa. Snithonian Contributions to zoology, Modèle:N°. 1993.</ref>, petits gastéropodes aquatiques, est la plus nombreuse famille de mollusques continentaux en France et représente une centaine de taxons ; 45 % de ces espèces sont présentes dans les eaux souterraines et notamment les nappes.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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