Saint-Rome-de-Tarn

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Rome-de-Tarn est une commune française, située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

De la Révolution française jusqu'à 2015, la commune a été chef-lieu d'un canton.

Modèle:Sommaire

Géographie

Généralités

Fichier:Tarn Saint-Rome-de-Tarn le Piala retenue Pinet.jpg
Le Tarn dans la retenue du barrage de Pinet au lieu-dit le Piala.

Au sud du Massif central, dans la moitié sud du département de l'Aveyron, la commune de Saint-Rome-de-Tarn est située à l'intérieur du parc naturel régional des Grands Causses. Le territoire communal, qui s'étend sur Modèle:Unité, est arrosé par le Tarn sur plus de dix kilomètres dans des gorges appelées Raspes, dont cinq kilomètres lui servent de limite territoriale au nord-est et au nord-ouest, en deux endroits distincts.

L'altitude minimale se trouve localisée à l'extrême nord-ouest, près du lieu-dit Puech Gazal, dans la retenue du barrage de Pinet, là où le Tarn quitte la commune et sert de limite entre celles de Saint-Victor-et-Melvieu et Viala-du-Tarn. L'altitude maximale avec Modèle:Unité est située dans le sud, au sud-est du lieu-dit la Vayssière.

À l'intersection des routes départementales (RD) 31 et 993 et dominant le Tarn en rive droite de près de Modèle:Unité, le bourg de Saint-Rome-de-Tarn est situé, en distances orthodromiques, seize kilomètres à l'ouest-sud-ouest du centre-ville de Millau et quarante-deux kilomètres au sud-est de Rodez.

La commune est également desservie par les RD 50, 73, 96, 250 et 527.

Saint-Rome-de-Tarn se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)<ref>Plan séisme</ref>.

Communes limitrophes

Saint-Rome-de-Tarn est limitrophe de sept autres communes. Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Urbanisme

Modèle:...

Toponymie

Fichier:Signalisation entrée St-Rome-de-Tarn, Sant Roma de Tarn.JPG
Panneau franco-occitan à l'entrée du bourg de Saint-Rome-de-Tarn.

Les mentions anciennes de Saint-Rome-de-Tarn sont : en 1322 Sancti Romani de Tarno <ref>Secousse, Ordonnances des rois de France de la troisième race (1750), t. 8, p. 475-476.</ref>, 1327 Santo Romano de Tarno<ref>Gaujal (M.-A.-F.), Études historiques sur le Rouergue (1858), p. 495.</ref>, 1332 locus Sti Romani de Tarno<ref name="ROM">Romanische Forschungen (1902), t. 22, p. 64-65.</ref>, 1334-1342 locus S. Romani de Tarno<ref>Vidal (J.-M.), Benoît XII (1334-1342) Lettres communes… (1911), t. 3, p. 275.</ref>, 1341 parrochiarum bailivie Sancti Romani de Tarno<ref>Molinier (A.), La Sénéchaussée de Rouergue en 1341, Bibliothèque de l'École des Chartes p. 481.</ref>, 1441 he de Sant-Roma-de-Tarn<ref>Verlaguet (P._A.) Cartulaire de l'abbaye de Silvanès (1910), p. 479 n. 2.</ref>, 1666 St Roume de Tarn<ref name="ROM"/>, 1757 Saint-Rome-de-Tarn<ref>Plan de Cassini, IGN.</ref>. Durant la Révolution, la commune porte le nom de Pont-Libre<ref name=Cassini/>.

En occitan rouergat la commune porte le nom de Sant Roma de Tarn.

Histoire

La première apparition du nom de Saint-Rome-de-Tarn date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle lorsque saint Amans partit évangéliser le Rouergue. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, un château fort, dit « de la Tour grosse », est construit.

Place forte du protestantisme, le bourg est ruiné après les guerres de Religion.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la ville dépendait administrativement de la province du Rouergue, du diocèse de Vabres, du parlement de Toulouse, de l'Intendance de Montauban, et de l'élection de Millau<ref>Robert de Hessein, Dictionnaire universel de la France, 1771, Modèle:P..</ref>.

À la Révolution française, la commune devient chef-lieu d'un canton<ref name=Cassini/>. Elle porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792 – 1795), le nom de Pont-Libre<ref name=Cassini/>.

La commune s'agrandit en 1843 avec la fusion de trois autres communes Saint-Michel-de-Landesque, Saint-Victor-et-Melvieu et Les Costes-Gozon<ref name=Cassini/>. En 1852, ces trois territoires sont cédés pour former les communes de Saint-Victor-et-Melvieu et Les Costes-Gozon, cette dernière absorbant le territoire de Saint-Michel-de-Landesque<ref name=Cassini/>. À une date non précisée, comprise entre 1820 et 1852, la commune de Montredon a également fusionné avec Saint-Rome-de-Tarn<ref name=Cassini/>.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Modèle:...

Manifestations culturelles et festivités

Modèle:...

Santé

Modèle:...

Sports

Modèle:...

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Table En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 79,4 % d'actifs (71,2 % ayant un emploi et 8,1 % de chômeurs) et 20,6 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France.

La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 325 en 2013 et 262 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 342, soit un indicateur de concentration d'emploi de 80,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,8 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 342 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 132 travaillent dans la commune, soit 39 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 79 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 11,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

81 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Saint-Rome-de-Tarn au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 81
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
16 19,8 % (17,7 %)
Construction 15 18,5 % (13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
24 29,6 % (27,5 %)
Activités financières et d'assurance 3 3,7 % (3,4 %)
Activités immobilières 1 1,2 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
6 7,4 % (12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
8 9,9 % (12,7 %)
Autres activités de services 8 9,9 % (7,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,6 % du nombre total d'établissements de la commune (24 sur les 81 entreprises implantées à Saint-Rome-de-Tarn), contre 27,5 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises

Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • Entreprise Jacques Arles, transports routiers de fret de proximité (Modèle:Unité)
  • Aveyronnaise Transports Location, activités des sociétés holding (Modèle:Unité)

L'économie de la commune est caractérisée par une agriculture traditionnelle extensive axée sur l'élevage pour la production laitière de brebis destinée à l'élaboration des fromages de Roquefort et du pérail, tomme et pour la production de veaux et agneaux destiné à l'engraissement. Il existe une diversification : bois de chauffe, apiculture. Des commerces sont présents dans le bourg ainsi que deux artisans d'art, une potière et une vitrailliste. Les loisirs influent également sur l'économie communale: location estivale de maisons meublées, camping, randonnée, vélo tout terrain, découverte nature, pêche de parcours première et seconde catégorie, chasse à partir du quinze août.

Agriculture

La commune est dans les Monts de Lacaune, une petite région agricole occupant le sud du département de l'Aveyron<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Table

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 36 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 23 en 2000 puis à 19 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 18 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 50 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 84 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Témoignages du passé préhistorique de la région, cinq mégalithes ont été répertoriés sur le territoire communal : les dolmens d'Auriac<ref>Dolmen d'Auriac, Mégalithes du monde, consulté le 6 juillet 2020.</ref>, du Borie Blanque<ref>Dolmen du Borie Blanque, Mégalithes du monde, consulté le 6 juillet 2020.</ref>, de Font Réal<ref>Dolmen de Font Réal, Mégalithes du monde, consulté le 6 juillet 2020.</ref>, de Taurine<ref>Dolmen de Taurine, Mégalithes du monde, consulté le 6 juillet 2020.</ref> et des Tourelles<ref>Dolmen des Tourelles, Mégalithes du monde, consulté le 6 juillet 2020.</ref>.
  • Les portes du bourg, vestiges des {{#switch: XV
 | e | er | = 
   {{#switch: XV
 | e | er | = 
   Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
 | 
   Modèle:S mini{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini siècle
 | 
   Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles

}}

}}.

  • Le bourg médiéval, avec ses ruelles étroites, ses maisons décorées (logis à tourelle, fenêtre à meneaux…)
  • À Auriac, on peut voir les ruines d'un ancien château fort.
  • L'église Saint-Romain de Saint-Rome-de-Tarn.
  • L'église Saint-Médard d'Olonzac.
  • L'église Saint-Clément de Saint-Clément.
  • Une statue de Monseigneur Denys Auguste Affre, natif de Saint-Rome-de-Tarn, est érigée sur la place du Terral. Une autre statue provenant d'Affreville (ville d'Algérie située à 120 kilomètres d'Alger et fondée en 1848 en l'honneur de Denys Affre, aujourd'hui Khemis-Miliana) se tient devant la maison de retraite portant son nom, enfin une autre est dressée place de la Cité à Rodez.
  • Les cascades.

Personnalités liées à la commune

  • Raymond de Mostuéjouls (Monstucjouls ou Musfojoli) né vers 1280, à Saint-Rome-de-Tarn, issu d'une grand famille du Rouergue<ref name="MOR">MORONI ROMANO (Gaetano) Dizionario di erudizione storico-ecclesiastica da s. Pietro sino (1847), t. 47, p. 133.</ref>. Il fut nommé évêque de Saint-Flour en 1318<ref>FLEVRY (prêtre) Histoire ecclesiastique: Depuis l'an 1300. jusques à l'an 1339, (1720), t. 19, p. 264.</ref>,<ref name="MOR"/>. C'était un homme profondément érudit et hautement qualifié dans le domaine de la discipline ecclésiastique. Il est élu cardinal, le Modèle:Date- ; il vécut jusque vers 1335, et fut enterré sous le portique de Saint-Guilhem-le-Désert<ref name="MOR"/>.
  • Jacques Affre-Saint-Rome (1791-1868), frère de Denys, député de l'Aveyron de 1848 à 1851.
  • Denys Affre (1793-1848), archevêque de Paris de 1840 à 1848, natif de la commune.
  • Michel Loirette (1943-), écrivain dont la famille était originaire de Saint-Rome-de-Tarn a consacré plusieurs livres à cette région.

Héraldique

Modèle:Méta bandeau de section

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette

Modèle:Portail