Saint-Simon (Aisne)
Modèle:Voir homonymes {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Simon est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Ses habitants s'appellent les Saint-Simoniens et ses habitantes les Saint-Simoniennes.
Géographie
Modèle:Encadré texte Village de l'ancien Vermandois, fondé sur la rive gauche de la Somme.
Au lieu-dit le Point Y débute le canal de la Somme qui termine son cours à Saint-Valery-sur-Somme. Le nom Point Y vient du fait qu'une boucle du canal de Saint-Quentin forme avec le canal de la Somme la lettre Y.
Communes limitrophes
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Entrée de Saint-Simon.
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Pont sur le canal de Saint-Quentin.
Urbanisme
Typologie
Saint-Simon est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,1 %), forêts (17,1 %), zones urbanisées (9,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,2 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (4,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le village adopta le nom de Saint-Simon en souvenir du bienheureux Simon de Crespy mort en 1082.
Histoire
Modèle:Section à sourcer L'emplacement où s'élève le village de Saint-Simon demeurait encore au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle inculte et couvert de broussailles, et faisait partie du territoire d'Avesne, hameau dépendant aujourd'hui de Saint-Simon.
Eudes {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}, comte de Vermandois, fit dit-on, défricher ce terrain et y construisit un château, autour duquel se fixèrent quelques habitations qui ont donné naissance au village actuel.
Le village dépendait de la seigneurie des Rouvroy, érigée en duché-pairie en 1635 par Louis XIII, au profit de son favori, Claude de Rouvroy, père du célèbre mémorialiste Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon
Avant la Révolution française, la société locale est divisée entre gros fermiers, propriétaires de fermes dépassant la centaine d’hectares, et ouvriers agricoles très dépendants. Ces deux classes s’affrontent lors de la décennie révolutionnaire. Un des épisodes de cet affrontement est celui de la levée en masse décrétée par la loi du 24 février 1793. Le règlement de la levée prévoyait, en cas d’insuffisance des volontaires, le recours au tirage au sort ou à l’élection pour désigner les recrues manquantes. La municipalité, élue par les ouvriers agricoles, choisit l’élection, et l’élection désigna les fils des gros propriétaires pour partir à l’armée, sorte de revanche pour les petits ouvriers<ref>Laurent Brassart, « "Plus de vingt paysanneries contrastées en révolution". De la pluralité des dynamiques sociales du politique en milieu rural pendant la révolution », Annales historiques de la Révolution française, 359 | janvier-mars 2010, mis en ligne le 01 janvier 2013, consulté le 08 avril 2014.</ref>.
Le village fut détruit pendant la Première Guerre mondiale.
Circonscriptions d'ancien régime
- Circonscriptions administratives sous l'Ancien Régime
- Intendance (1789) : Soissons
- Élection (1789) : Noyon
- Bailliage : Saint-Quentin
- Circonscriptions religieuses sous l'Ancien Régime<ref>Carte du diocèse
- https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8441694m/f1.item.zoom</ref>
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Quentin du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Aisne.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Saint-Simon<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle fait désormais partie du canton de Ribemont.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes du canton de Saint-Simon (C32S), créée fin 1994.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité (sous réserve de certaines dérogations bénéficiant aux territoires de très faible densité), le préfet de l'Aisne a adopté un nouveau schéma départemental de coopération intercommunale par arrêté du 30 mars 2016<ref>Modèle:Lien web.</ref> qui prévoit notamment la fusion de la communauté de communes du canton de Saint-Simon et de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin, aboutissant au regroupement de 39 communes comptant Modèle:Unité<ref name="SDCI2016">Modèle:Lien web.</ref>.
Cette fusion est intervenue le Modèle:Date-, et la commune est désormais membre de la communauté d'agglomération du Saint-Quentinois<ref name="arrete1">Modèle:Lien web.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge de Saint-Simon.
- Monument aux morts
- Base aérienne de Saint-Simon Clastres, ancienne base de desserrement de l'OTAN, située en réalité sur les communes de Clastres et Artemps, Séraucourt-le-Grand et Saint-Simon.
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Église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge.
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Monument aux morts.
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École.
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Bâtiment pompes à incendie - pompes funèbres.
Personnalités liées à la commune
- Guillaume Ducreux, député de 1791 à 1792, mort à Saint-Simon le 9 janvier 1819<ref>Modèle:Base Sycomore</ref>.
- Louis de Saint-Simon, mémorialiste de la cour de Louis XIV.
- Henri de Saint-Simon, philosophe utopiste du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Anecdote
Modèle:Anecdotes Un OVNI aurait été aperçu à Saint-Simon en 1955<ref>Source : http://ufologie.net/foiafr/g09f.htm</ref>.