Sainte-Colombe-sur-Seine

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Sainte-Colombe-sur-Seine est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

La commune est une bourgade agricole et industrielle d'environ Modèle:Unité de superficie pour un millier d'habitants située dans le nord du département de la Côte-d'Or, à Modèle:Unité à l'ouest de Châtillon-sur-Seine.

Accessibilité

Sainte-Colombe est desservi par la RD 118, au sud en direction de la RD 965 reliant Auxerre à Chaumont et à l'est de la RD 971 reliant Troyes à Dijon<ref name="Géoportail">Modèle:Géoportail</ref>.

Hydrographie

Sainte-Colombe est traversée par la Seine dont le lit principal est coupé par la retenue d'un bief important dont la chute artificielle dégageait une puissance hydraulique de 300 CV pour l'ancienne forge.

Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Sainte-Colombe-sur-Seine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châtillon-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Sainte-Colombe-sur-Seine est une bourgade agricole et industrielle d'environ Modèle:Unité de superficie pour un millier d'habitants située dans le nord du département de la Côte-d'Or, à Modèle:Unité à l'ouest de la ville de Châtillon-sur-Seine. Traversée au nord-est par le cours supérieur de la Seine, partiellement canalisé par un large bief, son altitude varie de Modèle:Unité à Modèle:Unité. Elle est limitrophe au nord de la zone de production du Crémant du châtillonnais et de sa Route du Crémant<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Map commune FR insee code 21545.png
Sainte-Colombe-sur-Seine et communes limitrophes.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,7 %), forêts (24,2 %), prairies (6,2 %), zones urbanisées (6 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

Située à trois kilomètres du centre de Châtillon, Sainte-Colombe est indirectement desservie par les routes départementales 971 (Troyes-Dijon via Châtillon), 965 (Auxerre-Châtillon), 65 (Chaumont-Châtillon), 428 (Langres-Châtillon) et 980 (Montbard-Châtillon).

Depuis le déclassement du service voyageurs de la gare de Châtillon-sur-Seine située à Modèle:Unité, le Réseau interurbain de Côte-d'Or assure les navettes vers les autres gares en activité. Le trafic principal se fait via la gare TGV de Montbard pour un temps de trajet routier d'environ 40 minutes depuis la gare de Châtillon.

Les aéroports les plus proches sont ceux d'Auxerre-Branches à Modèle:Unité et de Dijon Bourgogne-Longvic à Modèle:Unité.

Histoire

L'histoire de Sainte-Colombe est remarquable à deux titres au moins :

Protohistoire et Antiquité

Fichier:Lebes de Sainte-Colombe.JPG
Le lébès (musée du Pays châtillonnais).

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Modèle:Article connexe

Située non loin du site de la tombe de Vix, Sainte-Colombe se trouve sur un territoire archéologique très riche. Dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, plusieurs tumulus recouvrant des tombes à char protohistoriques y sont fouillés, à la demande de Napoléon III, sur Les Mousselots. La première, située au lieu-dit La Garenne, a fourni en 1846<ref>Modèle:Article.</ref>, un magnifique lébès en bronze d'origine étrusque ou anatolienne<ref>Modèle:Lien web.</ref>, conservé au musée du Pays Châtillonnais de Châtillon-sur-Seine, et dans l'autre, au lieu-dit la Butte, des bijoux en or - bracelets et boucles d'oreille - conservés au musée d'archéologie nationale (MAN) de Saint-Germain-en-Laye ont été découverts dans la sépulture à char d'une femme<ref name=GR>Modèle:Harvsp.</ref>.

Les vestiges de plusieurs villas gallo-romaines ont été repérées dès 1851 sur le territoire communal<ref>Modèle:Harvsp.</ref> particulièrement aux environs de l'actuel cimetière. Un élément de colonne mortuaire représentant Vénus et une femme drapée découvert en 1867 est conservé au musée du pays châtillonnais<ref name=GR/>.

Fichier:Châtillon sur Seine Zeiller 13618.jpg
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Moyen Âge

Sainte-Colombe relève au Moyen Âge du duché de Bourgogne et de l'évêché de Langres. Le village de Chavognier, cité dès 1100, dépend de l'abbaye Notre-Dame de Châtillon ; à la même époque l'église de Sainte-Colombe et les hameaux de La Fortelle et de Gros-Cul, longtemps dotés d'une chapelle Saint-Roch, relèvent de l'abbaye Notre-Dame de Molesme<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Comme l'attestent deux historiques de Châtillon parus au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref> qui font état à diverses reprises du seigneur de Sainte-Colombe une seigneurie est établie à Sainte-Colombe dont les premiers seigneurs furent ceux de Larrey puis les Rolin qui établissent dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la maison seigneuriale du Châtelot aux limites de Châtillon.

Époque moderne et l'histoire industrielle

Fichier:Forges de Ste Colombe sur Seine.JPG
Vers 1840 : en bas les forges et le cours Marmont ; à gauche l'ancien village.
Fichier:Forge Marmont02.jpg
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Ancienne maison ouvrière.
Fichier:Cours Marmont01.JPG
Le cours Marmont.

La seigneurie passe ensuite entre diverses mains dont celle des Reigner, seigneurs de Romprey<ref>Modèle:Harvsp.</ref> qui la cèdent en 701 à Simon Viesse dont la descendance prend le nom de Marmont<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le village est alors fortifié depuis vingt ans. Deux tours d'angle au nord de l'ancien bourg et une autre (ou important pigeonnier ?) attachée à l'ancien presbytère à l'angle sud-ouest dateraient de cette époque<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Dès le début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une forge existe déjà à Sainte-Colombe où un haut fourneau est édifié en 1776 par Nicolas Vieisse sur le site du hameau de Chavonnier. Sous la Révolution française la commune porte successivement les noms de Belle-Roche en 1789<ref name="Cass">Modèle:Cassini-Ehess</ref>, de Sainte-Colombe en 1793 et Colombe-sur-Seine en 1801<ref>https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k939805d/f79.image.r=Sainte%20Colombe%20sur%20Seine?rk=42918;4</ref>. En 1822 le maréchal Marmont, châtelain de Châtillon-sur-Seine, modernise la fonderie "à l'anglaise" et remplace le bois par la houille dans les fourneaux, avant de la revendre deux ans plus tard. La cour Marmont qui regroupe des logements ouvriers autour de la maison du directeur date de cette époque ainsi que de nombreuses maisons ouvrières avec leur jardin potager, leur coopérative et un dispensaire longtemps confié aux sœurs de la Providence de Langres qui y possèdent leur propre chapelle Saint-Louis, détruite en 1972<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Vers 1847, la fonderie dépend de la société Bouguéret, Martenot et Cie, résultant d'un regroupement de maîtres de forges du Châtillonnais et de l'Allier<ref>archivesnationales</ref>. Grâce à la force hydraulique fournie par une turbine utilisant la chute artificielle d'un bief de retenue creusé sur la Seine dégageant une puissance hydraulique de 300 CV la production annuelle de fer avoisine Modèle:Unité en 1852. L'usine emploie alors 700 permanents et 500 intérimaires au service des hauts fourneaux.

Avec l'épuisement du minerai de fer local, ceux-ci s'éteignent en 1869. À cette date, l'usine qui dépend depuis sept ans de la compagnie des forges de Châtillon-Commentry et Neuves-Maisons<ref group="Note">Cette compagnie est créée en 1862</ref> réussit sa reconversion grâce à l'adoption de nouvelles technologies et le bourg atteint son pic de population dans les années 1880. La Guerre de 1914-1918 éprouve fortement la région mais après l'abandon de la forge Marmont une nouvelle usine voit le jour en 1920 près de la nouvelle voie de chemin de fer. Pointerie-grillagerie jusqu'en 1950, elle se spécialise ensuite dans les câbles précontraints pour le bâtiment<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans les années 1970 l’usine emploie encore 600 personnes jusqu'à la fusion des Forges avec le groupe Usinor en 1979. Repris depuis par le groupe ArcelorMittal en juin 2006 lors de la fusion des deux groupes, le site ne compte plus qu’une cinquantaine de salariés et une quinzaine d’intérimaires<ref>Le Bien Public</ref>. En 2019, le site est repris par le groupe allemand Mutares<ref>Modèle:Article</ref>.

Passé ferroviaire de la commune

Fichier:Horaire de la section de Bar-sur-Seine à Châtillonsur-Seine.jpg
Horaire de la section de Bar-sur-Seine à Châtillon-sur-Seine.
Fichier:Sainte Colombe sur Seine b 02 RS.jpg
Carte postale de la gare de Sainte-Colombe-sur-Seine vers 1910.
Fichier:Sante-Colombes Gare01.jpg
La gare en mai 2022.

La commune est traversée par deux lignes ferroviaires qui convergent en une seule à environ 200 m au nord-ouest de la gare :

La gare, dont les bâtiments sont désormais privatisés, est située au nord-ouest du village dans la rue éponyme. L'horaire ci-dessus montre qu'en 1914, 4 trains s'y arrêtaient chaque jour dans le sens Troyes-Gray et 4 autres dans l'autre sens.

A une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises. À partir de 1950, avec l'amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la ligne a été fermée le 2 mars 1969 au trafic voyageurs puis désaffectée.

La gare de Sainte-Colombe fonctionne pour les voyageurs en direction de Troyes jusqu'au Modèle:Date- par la ligne de Saint-Julien (Troyes) à Gray qui a également fonctionné vers Gray jusqu'au Modèle:Date-.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin Sainte-Colombe appartient :

Démographie

Modèle:Population de France/section

Jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la population essentiellement rurale est de l'ordre de 300 âmes puis le développement des forges entraîne un fort besoin de main-d’œuvre et grâce à la construction de logements ouvriers elle passe à plus de 1 000 cinquante ans plus tard pour atteindre son apogée et dépasser les 1 400 après la Guerre de 1870. La Grande guerre entraîne une chute drastique des effectifs qui remontent ensuite régulièrement pour atteindre 1 300 dans les années 1970 avant de décroître à nouveau avec la baisse de l'activité de l'Usine. La population semble se stabiliser légèrement en dessous de 1 000 depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Économie et industrie

Le développement humain et économique de Sainte-Colombe est lié à celui de l'industrie métallurgique, aujourd'hui en déclin. Modèle:Article détaillé Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, on relève :

Vie associative

La pêche est très pratiquée sur le cours de la Seine ainsi que la chasse en saison. L'agglomération dispose par ailleurs d'un boulodrome, un court de tennis, un terrain de football, un équipement d'athlétisme, un plateau d'éducation physique et sportive, une salle non spécialisée et cinq terrains de grands jeux.

On recense sur le territoire communal diverses associations sportives et/ou culturelles dont certaines attestent d'un souci ancien d'animation de la vie collective :

D'autres, plus récentes, répondent à une problématique sociale plus contemporaine comme la Maison des jeunes et de la culture de Sainte-Colombe, le Groupe Recherche d'Emplois Nouveaux (GREN) et le Centre d'accueil de demandeurs d'asile (CADA) Coallia.

Lieux et monuments

Divers

Fichier:Sainte Colombe04.JPG
La place Saint-Laurent et l'église.

Cultes

  • Catholique : l'église Saint-Laurent est rattachée à la paroisse de Châtillon-sur-Seine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Protestant : le temple de l'Église de Dieu desservant le châtillonnais se trouve sur le territoire de la commune, à l'écart sur la route de Tonnerre.

Jumelage

Sainte-Colombe est jumelée avec Ohey, commune belge francophone de la province de Namur.

Personnalités liées à la commune

Fichier:Rue Pierre Chaumonot.JPG
Rue Chaumonot à Sainte-Colombe.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Bibliographie

Liens externes

Modèle:Autres projets

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