Sainte-Enimie

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Modèle:Infobox Ancienne commune de France

Sainte-Enimie est une ancienne commune française située dans le département de la Lozère, en région Occitanie. Elle est intégrée en 2017 à la commune nouvelle de Gorges du Tarn Causses.

Située dans les gorges du Tarn, le village de Sainte-Enimie est adhérent à l'association des plus beaux villages de France.

Géographie

La commune de Sainte-Enimie est située dans le grand site classé des gorges du Tarn, de la Jonte et des Causses, dans le sud-ouest du Gévaudan. Ce village a été classé le dix-huitième Village préféré des Français en 2014 parmi les 21 autres villages présents dans la compétition.

Relief

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La région des Causses en Lozère.

Le village est disposé sur le flanc du causse de Sauveterre, que la commune englobe en grande partie. Les communes voisines sont : au nord Chanac et Balsièges ainsi qu'une partie du Valdonnez (Saint-Bauzile), à l'est sur les gorges du Tarn (Ispagnac, Quézac et Montbrun), au sud de l'autre côté du Tarn Hures-la-Parade et à l'ouest Mas-Saint-Chély et Laval-du-Tarn.

Entre le causse Sauveterre au nord et le causse Méjean au sud, deux plateaux d'altitude moyenne supérieure à Modèle:Unité, le Tarn s'écoule dans de grandioses gorges. Ses rives sont couvertes par la forêt domaniale des gorges du Tarn.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Les autres villages de la commune

L'ancienne commune de Sainte-Enimie regroupait plusieurs autres villages, dont l'histoire est assez proche de celle de Sainte-Enimie. Ceux de ces villages qui se trouvent dans les gorges du Tarn ont souvent la particularité de posséder un château encore visible (bien que souvent en ruines). Alors que les autres, sur le causse de Sauveterre, ont la particularité d'avoir gardé leurs fonctions de fermes, principalement ovines.

Boisset

Le village (ou plutôt le domaine) des Boisset est principalement connu pour sa ferme-écomusée et son centre d'interprétation. C'est à proximité qu'a été tourné le film Le Frère du guerrier.

C'est à proximité qu'ont été réintroduits des mouflons que l'on peut depuis observer dans toute la commune.

Castelbouc

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Vue de Castelbouc et du château.

Le village de Castelbouc est un village troglodytique sur la rive gauche du Tarn. Au sommet du piton rocheux sur lequel sont attachées les maisons, on retrouve les ruines du château médiéval de Castelbouc, détruit en 1592 sur ordre des États du Gévaudan, afin qu'il ne puisse pas servir de refuge aux Protestants durant les guerres de religion.

Une légende est liée au château. Du temps des Croisades, tous les hommes seraient partis guerroyer, sauf le seigneur de Castelbouc. La légende raconte qu'il aurait dû contenter toutes les femmes du village, en manque d'homme, et qu'il en serait mort d'épuisement. Le soir venu, son fantôme en forme de bouc aurait survolé le château, donnant son nom au lieu.

Une grotte de Castelbouc renferme deux espèces de mollusques endémiques : Bythinella bouloti et Bythinella galerae.

Le plafond d'une autre grotte, Modèle:Unité en dessous du causse Méjean, conserve les empreintes de pieds de trois dinosaures, sans doute des Titanosauriformes, datées du Bathonien (Modèle:Unité). Les empreintes, qui atteignent Modèle:Unité de diamètre, sont en relief : les dinosaures, sans doute hauts d'au moins Modèle:Unité à la hanche, ont dû laisser leurs empreintes<ref>Modèle:Lien web.</ref> (en creux) sur une plage argileuse, qui a ensuite été recouverte par des dépôts carbonatés. Par la suite ces dépôts ont formé une strate calcaire très résistante, tandis qu'après la surrection alpine les eaux souterraines ont emporté les argiles par-dessous<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Livre: "Castelbouc1507-1920 les Gorges du Tarn en Mémoires" Claude-Jean Dufour.2021 Ed. L'Harmattan. Modèle:ISBN

Champerboux

Le hameau de Champerboux se situe sur le causse de Sauveterre.

La zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique « Pelouses de la Plone » s'étend sur 248 hectares au nord du hameau. Elle vise notamment à inventorier les populations d'Apollon, une espèce de papillon souffrant de la disparition des zones de pelouses<ref>Fiche de la ZNIEFF Pelouses de la Plone sur le site de lInventaire national du patrimoine naturel. Consultée le 8 août 2013.</ref>.

Une course pédestre annuelle, le « Trail des mouflons », est organisée depuis 2005 par une association locale. En 2013, le parcours faisait 14 km<ref>Articles de presse sur le Trail des mouflons sur le site de l'association organisatrice. Consulté le 8 août 2013.</ref>.

Fichier:Champerboux causse Sauveterre Lozere.jpg
Vue de Champerboux sur le causse de Sauveterre.

Hauterives

Modèle:Article connexe

Le village de Hauterives est le plus distant de Sainte-Enimie (Modèle:Unité en aval du Tarn). Il est situé sur la rive gauche du Tarn, et on ne peut l'atteindre depuis l'autre rive qu'en traversant la rivière en barque. Le village est surmonté d'un château, utilisé dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle pour surveiller le passage dans les gorges.

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Vue du hameau de Hauterives.

Prades

Modèle:Article connexe

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Le château de Prades.

Pougnadoires

Le village de Pougnadoires présente lui aussi la particularité d'être troglodyte.

Saint-Chély-du-Tarn

Saint-Chély-du-Tarn faisait partie d'une ancienne commune portant ce même nom. Cette commune a été déplacée et rebaptisée en 1972, devenant la commune de Mas-Saint-Chély.

Du fait de ce déplacement de territoire communal en 1972, le village de Saint-Chély-du-Tarn s'est trouvé situé dans la commune de Sainte-Enimie qui elle-même a été intégrée en 2017 à la commune nouvelle de Gorges du Tarn Causses.

Hydrographie

Le Tarn traverse la commune, un kilomètre environ en amont de Castelbouc, arrose Prades, Sainte-Enimie, Saint-Chély-du-Tarn, et quitte la commune à la sortie du cirque de Pougnadoires.

Au cours de sa traversée, il reçoit les eaux de plusieurs petits cours d'eau.

Climat

Le climat de la localité est d'après la classification de Köppen de type Cfb (océanique à été tempéré). Cependant d'après la classification de Gaussen, le climat serait marginalement supra-méditerranéen avec un mois presque sec (P < 2T). En juillet, les précipitations sont de Modèle:Unité alors que la température moyenne est de Modèle:Tmp. Les précipitations annuelles sont de Modèle:Unité tandis que la température moyenne annuelle est Modèle:Tmp<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Voies de communication et transports

La commune est accessible par les routes départementales 907bis, 986, 998. Par ailleurs, elle est traversée par le sentier de grande randonnée (GR 60) qui constitue localement un tronçon du chemin de Saint-Guilhem-le-Désert.

Toponymie

Modèle:…

Histoire

La commune tire son nom d'Énimie, princesse mérovingienne et sainte du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle dont la légende prit place dans les environs ; cependant, la graphie retenue pour le nom officiel de la commune ne comporte pas d'accent sur le « E ».

Néolithique

Le causse de Sauveterre porte les traces d'une habitation très ancienne, avec une forte concentration de dolmens, aux limites entre la commune de Sainte-Enimie et de celle de Chanac.

Époque gallo-romaine

C'est vers la fin de l'époque gallo-romaine que la cité du bord du Tarn prend son nom de Burlatis.

Haut Moyen Âge

Modèle:Article détaillé

Le haut Moyen Âge est marqué par la légende d'Énimie, la princesse atteinte de la lèpre. Fille de Clotaire II, sœur de [[Dagobert Ier|Dagobert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]]<ref>Ou nièce suivant les sources, bien que celle de sœur soit la plus courante (Modèle:Buffière, tome I, p. ?).</ref>, ayant donc vécu au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Énimie aurait guéri de la lèpre dont elle était atteinte, grâce aux eaux de la source de la Burle. Nommée abbesse, elle aurait fondé un monastère, autour duquel le village s'est développé.

Moyen Âge

La petite bourgade médiévale de Sainte-Enimie se développe autour du monastère bénédictin fondé en 951 par Étienne I, évêque de Mende. L'implantation d’une communauté de moines bénédictins marque une période de prospérité économique pour ce haut lieu spirituel. L'édification du nouveau monastère se termine au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Des recherches historiques authentifient alors l'histoire de la bienheureuse Énimie et un culte lui est consacré. En 1060, un moine aurait retrouvé le tombeau d'Énimie.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le prieur du village commande au troubadour Bertran de Massilha, la réécriture d'un poème latin relatant la vie d’Énimie. Ce poème, qui vante les mérites de la sainte, est déclamé dans toute la région. De nouveau, les pèlerins affluent.

Par le biais de dotations, les biens du monastère s'accroissent. Les habitants des gorges travaillent les versants défrichés des causses de Sauveterre et Méjean. Ils édifient des terrasses inclinées (les faïsses), plantent des vignes, des amandiers, des arbres fruitiers. Les causses, traditionnellement voués à l'élevage ovin, procurent le lait et ses dérivés ainsi que la laine (tissée dans la vallée). Des échanges transversaux entre les gorges et les causses permettent la survie de tous.

La situation de la bourgade sur des voies de communication ancestrales (draille d'Aubrac, rivière, Camin Romieu ou Camin Ferrat) constitue un atout majeur pour la circulation des pèlerins et des marchandises. L'édification d'un pont vers le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle facilite les transhumances et le transport des marchandises.

Du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à la Révolution française

À la Révolution française, le pouvoir de l'Église décline, les moines quittent le village, ce qui entraîne inexorablement la ruine du monastère de Sainte-Enimie.

En 1793, pendant la Convention, le village est renommé, comme beaucoup en ce temps-là, et prend le nom de Puy-Roc<ref name=Cassini/>. Cependant les habitants sont très attachés à leur princesse, et ne tardent pas à lui redonner l'hommage, en rebaptisant le village<ref>Modèle:Pdf Légendes des gorges du Tarn - p. 3.</ref>.

Depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la mécanisation et le phylloxéra font disparaître progressivement les vignobles en terrasses.

En 1905, l'ouverture de l’actuelle route des gorges du Tarn induit un désenclavement partiel de la région.

Les conflits du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et l'industrialisation vident le pays de la population active. Après la dévaluation de la laine, les Caussenards restructurent l'élevage ovin, au profit des races à lait et à viande.

Dans les années cinquante, Sainte-Enimie et les gorges s'orientent vers une nouvelle ère économique fondée sur le tourisme. L'autoroute A75, qui relie les villes de Clermont-Ferrand à Montpellier, désenclave aujourd'hui la région dans sa totalité.

Au début des années 2000, 250 personnes habitent le village même de Sainte-Enimie à l’année. La commune, quant à elle, compte 500 habitants : elle comprend 25 hameaux et villages (Sauveterre, Champerboux, Saint-Chély-du-Tarn, Pougnadoires, etc.).

Politique et administration

Liste des maires

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Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Section démographie d'article de commune de France

Économie

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Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

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L'église Notre-Dame-du-Gourg.
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   Modèle:S mini{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini siècle
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}}, sans oublier la céramique retraçant la vie d'Énimie.

Patrimoine naturel

Sainte-Enimie fait partie d'un territoire offrant un patrimoine environnemental remarquable, avec des paysages particuliers et des villages d'architecture typique. Outre sa présence parmi les « plus beaux villages de France », Sainte-Enimie se situe en effet :

Modèle:Article détaillé

  • au cœur des gorges du Tarn qui sont classées site NATURA 2000 sous le n° FR9110105 - GORGES DU TARN ET DE LA JONTE (ZPS) depuis janvier 1997 ;
  • dans la Zone de protection spéciale (ZPS) qui recouvre certes le vaste ensemble des gorges du Tarn et de la Jonte, canyons entaillant les plateaux calcaires des causses méridionaux, mais qui intègre également dans son périmètre les causses de Sauveterre et du Méjean <ref>Modèle:Natura 2000.</ref>.

La commune est par ailleurs adhérente du Parc national des Cévennes depuis la création par décret du 2 septembre 1970<ref>Cévennes [aire d'adhésion] (FR3400004).</ref>. Modèle:Article détaillé

Sept ZNIEFF

La commune recense sept espaces naturels terrestres de grand intérêt, classés en Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (Modèle:1re) :

Héraldique

Fichier:Blason ville fr Sainte-Enimie (Lozère).svg

Le blasonnement de Sainte-Enimie est : d'azur à l'écusson d'or chargé de six tourteaux de gueules en orle, accompagné de trois fleurs de lys aussi d'or, au chef bastillé de cinq pièces cousu de gueules chargé d'une couronne à l'antique d'or, accostée de deux lys de jardin d'argent, tigés et feuillés d'or, mouvant du trait du chef.

Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Références

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