Satoshi Kon
Modèle:Infobox Cinéma (personnalité) Modèle:Japonais c'était un mangaka,réalisateur et scénariste de films d'animation japonais, né le Modèle:Date de naissance à Hokkaidō et mort d'un cancer le Modèle:Date de décès à Tōkyō<ref name="madhousefile">Modèle:Lien web</ref>. Son frère aîné est, un guitariste professionnel japonais<ref name="gyokuza">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="banger33439">Modèle:Lien web</ref>.
Après des débuts en tant que mangaka et co-scénariste pour le cinéma auprès de Katsuhiro Ōtomo, Satoshi Kon fait ses débuts dans le cinéma d'animation avec Ōtomo et Mamoru Oshii (Patlabor 2, 1993).
En 1997, il réalise son premier film d'animation, Perfect Blue, avec le studio Madhouse, qui traite du milieu des idoles japonaises. S'il aborde d'autres sujets par la suite (Millennium Actress, 2002 ; Tokyo Godfathers, 2003), son style conserve une approche de la réalité subjective. Il réalise la série d'animation Paranoïa Agent, prémices à Paprika (2006) qui obtient une reconnaissance internationale.
Au-delà de son travail, l'auteur s'engage et participe à la création de la Modèle:Lien (JANICA) afin d'améliorer les conditions de travail des jeunes animateurs.
Biographie
Enfance
Satoshi Kon est né à Sapporo, Hokkaido, le 12 octobre 1963<ref name="whoami">Modèle:Lien web</ref>. Enfant, au gré des mutations professionnelle de son père, il déménage à Kushiro, Sapporo et Kushiro<ref name="samayoeru">Modèle:Lien web</ref>. Il est accepté à l'université d'art de Musashino (préfecture de Tokyo), au département de design de communication visuelle<ref name="samayoeru" />,<ref name="whoami"/>,.
Début de carrière : du manga à l'animation
En 1985, alors qu'il étudie la conception graphique à l'université, il présente le manga Toriko qu'il dessine en tant que passe-temps au Prix Chiba Tetsuya de Young Magazine, et remporte l'Excellent Newcomer Award, le deuxième prix. Son manga est publié dans le magazine<ref name="whoami"/>,<ref name="Tetsuya Chiba Prize">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="interANN">Modèle:Lien web</ref>. Cela l'amène à s'impliquer dans la production du manga Akira en tant qu'assistant de Katsuhiro Ōtomo<ref name="interANN"/>,<ref name="inter06">Modèle:Lien web</ref>.
Après avoir terminé l'université en 1987, il continue à travailler comme dessinateur à plein temps jusqu'à la fin de la vingtaine, publiant deux livres Tankōbon en l'espace d'environ sept ans, Kaikisen et World apartment horror<ref name="whoami"/>,<ref name="inter10">Modèle:Lien web</ref>. En 1990, Kaikisen est publié pour la première fois en couverture cartonnée par Kodansha, et en 1991, World apartment horror est publié par le même éditeur<ref name="comicbook">Modèle:Lien web</ref>.
Pour World apartment horror, lorsque Kon apprend qu'Otomo travaille sur un film en prises de vues réelles, il fournit l'une des intrigues de son propre manga court. Il l'adapte par la suite dans son propre manga<ref name="interANN"/>,<ref name="inter06"/>,<ref name="comicbook"/>.
En 1991, il fait ses premiers pas dans l'animation avec l'OVA Roujin Z où il assume le rôle de cadre artistique et de layout, qui est planifié et écrit par Ōtomo<ref name="interANN"/>,<ref name="inter05">Modèle:Lien web</ref>. Au départ, il ne doit travailler que sur les cadres artistiques, mais en raison d'un manque de ressources humaines, il prend également en charge le layout<ref name="interANN"/>,<ref name="q&a1">Modèle:Lien web</ref>. Dans l'animation japonaise, le cadre artistique est le chef-décorateur des films en prises de vue réelles, dont le travail principal consiste à planter le décor du film et à le concevoir<ref name="inter10"/>,<ref name="q&a1"/>. Dans l'animation japonaise, le layout est le décor spécifique de chaque scène d'une production et constitue un processus important qui détermine la composition picturale et le plan théâtral<ref name="q&a1"/>. Ayant ainsi fait l'expérience de positions à la fois intégratives et locales, il s'implique ensuite profondément dans l'animation<ref name="q&a1"/>. Après cela, il rejoint Gainax avec un contrat semi-contraignant pour produire Uru in Blue, mais il quitte le studio lorsque le projet est suspendu<ref name="q&a1"/>.
Après avoir travaillé sur le layout des films d'animation Cours, Melos ! et Patlabor 2 de Mamoru Oshii, le directeur général Hiroyuki Kitakubo lui demande de réaliser le cinquième épisode de la série vidéo JoJo's Bizarre Adventure pour la première fois en 1993<ref name="whoami"/>,<ref name="q&a1"/>. Il est crédité pour l'écriture, le storyboard et la réalisation, mais en fait, il a également dessiné la plupart des cadres artistiques et layout<ref name="inter10"/>.
Dès le démarrage du projet du film d'animation omnibus d'Otomo Memories, prévu pour 1995, Kon rejoint naturellement le projet après ROUJIN Z<ref name="inter02">Modèle:Lien web</ref>. Il est responsable du scénario, du cadre artistique et du layout d'un des films, Magnetic Rose<ref name="whoami"/>,<ref name="interANN"/>. Bien qu'il n'ait aucune expérience préalable en tant que scénariste, Otomo lui demande d'écrire son premier scénario<ref name="inter05"/>. Au départ, il est également chargé de la conception des personnages, mais il ne fait finalement que des croquis<ref name="inter02"/>.C'est à cette occasion que Satoshi Kon va pour la première fois utiliser la notion de réalité subjective sur l'une des scènes du film qui n'était pas prévue dans l'intrigue originale<ref name="interMemories">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Memories of Memories, documentaire inclus dans le coffret DVD de Memories.</ref>. Son intérêt pour ce concept de mélange entre réalité et illusion commence ici<ref name="inter02"/>.
En 1994, il est invité par Mamoru Oshii à coécrire le manga Seraphim pour un magazine d'anime, mais Kon est frustré par la lenteur de l'histoire et les scénarios explicatifs d'Oshii ; il décide alors de suivre la voie du divertissement, et Oshii quitte le projet. La série est immédiatement suspendue en 1995<ref name="unreleasedcomic">Modèle:Lien web</ref>. Au printemps 1995, il commence à publier une série d'Opus dans le magazine manga, mais la série ne sera jamais été achevée, la publication du magazine ayant stoppé en 1996<ref name="unreleasedcomic"/>.
Il décide alors de mettre fin à sa carrière de mangaka et de se concentrer sur la réalisation d'animations.
Premières réalisations
En 1997, Kon fait ses débuts de réalisateur avec le film Perfect Blue. Masao Maruyama, un producteur de Madhouse, qui admire son travail sur les OAV de JoJo's Bizarre Adventure, l'approche à l'automne 1994 pour savoir s'il serait intéressé par la réalisation<ref name="inter10"/>,<ref name="inter02"/>,<ref name="inter04">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="itmedia033.2">Modèle:Lien web</ref>. Au départ, il ne s'agit pas d'un film, mais d'une œuvre conçue pour le marché étroit des OAV<ref name="inter01">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="inter07">Modèle:Lien web</ref>. Lorsque l'offre est faite à Kon, le contenu est déjà fixé : une idole de catégorie B et un fan pervers<ref name="inter01"/>. Kon n'a pas lu le roman original, mais seulement le premier script du film, censé être proche de l'original. Il n'utilise pas ce script dans le film<ref name="inter10"/>,<ref name="inter05"/>,<ref name="inter04"/>,<ref name="interMidnighteye">Modèle:Lien web</ref>. Il écrit un tout nouveau scénario avec Sadayuki Murai, reprenant le principe du mélange de réalité et d'illusion qu'il avait utilisé dans Magnetic Rose<ref name="inter10"/>,<ref name="inter05"/>,<ref name="inter04"/>. Le film connait un grand succès<ref name="interMidnighteye"/> et se voit récompensé dans plusieurs festivals spécialisés<ref name="rec" />.
Après Perfect Blue, Satoshi Kon veut adapter le roman Paprika de Yasutaka Tsutsui, dont il est un grand fan. Cependant, l'entreprise de production avec laquelle il veut collaborer fait faillite, et le projet est rangé au placard<ref name="interMidnighteye2"> Modèle:Lien web </ref>. Parallèlement, un des producteurs de Perfect Blue, séduit par le concept de réalité subjective, demande à Satoshi Kon de réaliser un nouveau film développant la même thématique<ref name="interMidnighteye"/>.
C'est chose faite en 2002 avec Millennium actress (Sennen joyuu), film qui raconte la vie d'une grande actrice de cinéma ayant mystérieusement arrêté sa carrière alors qu'elle était à son apogée. Les scènes de cinéma ayant marqué sa carrière s'entrecroisent avec les événements qui ont réellement influencé sa vie.
Film à petit budget comme Perfect Blue (environ 1 million de dollar)<ref name="interCatsuka">Modèle:Lien web</ref>, le film connait un succès encore plus grand que le précédent et gagne encore plus de récompenses<ref name="rec" />. Une fois encore, il collabore avec le scénariste Sadayuki Murai avec qui il cosigne le scénario<ref name="interMidnighteye"/> et développe là aussi la notion de réalité subjective. Cependant, il joue davantage sur les notions de trompe-l'œil ainsi que sur la perte de la notion du temps<ref name="interdvdvisionjapan"> Modèle:Lien web </ref>.
En 2003, il réalise son troisième film, Tokyo Godfathers, dont les personnages principaux sont trois sans-abris à Tokyo qui, la veille de Noël, trouvent un bébé abandonné dans les ordures et décident de retrouver ses parents. Le film est présenté en première européenne au festival Nouvelles images du Japon à Paris en présence du réalisateur, qui anime également une master-class au Forum des Images à cette occasion.
Film au budget un peu plus élevé (2,4 millions de dollars environ) que ses précédentes réalisations<ref name="interCatsuka"/>, Satoshi Kon abandonne cette fois-ci la réalité subjective pour la comédie et des thématiques plus sociales comme l'exclusion ou la fuite des réalités<ref name="interANN"/>,<ref name="interMidnighteye"/>. Il change également de coscénariste, s'appropriant les services de Keiko Nobumoto<ref name="FicheTG"> {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web </ref>, connue pour avoir signé les scénarios des séries animées Cowboy Bebop et Wolf's Rain.
L'année suivante, il réalise sa première série télévisée Paranoia agent (Mousou dairinin), composée de treize épisodes. Cette fois-ci, il renoue avec le fameux thème fiction-réalité et aborde de nombreux thèmes plus sociaux<ref name="intergamestar"> Modèle:Lien web </ref>. La série, animée par le Studio Madhouse comme l'ensemble de ses films, est à la base un projet visant à travailler les idées qu'il a eues pendant ces derniers années et qu'il n'a pas pu exploiter dans ses films<ref name="interTokyopop">Modèle:Lien web</ref>.
En 2006, il réalise Paprika (パプリカ, Papurika), un film de science-fiction tiré du roman de Yasutaka Tsutsui (1993). Il raconte l'histoire d'une équipe de scientifiques qui pénètrent l'univers des rêves dans le but de soigner leurs patients<ref>Le Coup de Cœur d'Olivier Bénis : le film d'animation Paprika, franceinter.fr, 17 mai 2016, par Olivier Bénis</ref>.
D'abord prévu après Perfect Blue mais n'ayant pu se faire par suite de la faillite de l'entreprise censée le produire<ref name="interMidnighteye2"/>, Satoshi Kon ressort le projet Paprika du placard à la suite d'une demande de l'auteur original lui-même, Yasutaka Tsutsui, qui, impressionné par Millenium Actress, contacte Satoshi Kon afin qu'il en fasse une adaptation<ref name="interCatsuka"/>.
Sorti en 2006, le film est un succès et est primé dans de nombreux festivals internationaux<ref name="rec" />. Dans Paprika, Satoshi Kon ne souhaite pas faire un simple « résumé » du roman de Tsutsui mais davantage en transmettre l'« esprit » et le message<ref name="interPremière"> {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web </ref>. Satoshi Kon travaille là encore sur la notion de réalité subjective mais en mettant cette fois l'accent sur les rêves et leurs interconnexions dans le réel<ref name="interCatsuka"/>.
Après Paprika, Satoshi Kon travaille avec d'autres grand noms de l'animation comme Mamoru Oshii et Makoto Shinkai sur le projet Ani-Kuri 15, programme TV de la NHK diffusé en 2007. Il y réalise un court métrage d'une minute nommé Ohayō (littéralement, "Bonjour") qui montre une jeune femme à son réveil.
La même année, il participe à la création de la Japan Animation Creators Association (JANICA) qui vise à sensibiliser sur les conditions de travail précaires des jeunes animateurs<ref name="Janica"> {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web </ref>.
Finalement, il travaille sur un nouveau film nommé Yume Miru Kikai qui vise un public plus jeune que ses anciennes productions<ref name="interANN"/>.
Il meurt le Modèle:Date de décès des suites d'un cancer du pancréas<ref> {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web </ref>.
Pour les dix ans de sa disparition, un documentaire retraçant son œuvre est réalisé par Pascal-Alex Vincent, à la demande des producteurs et de la veuve de Satoshi Kon. Sorti en 2021, il comporte des entretiens avec des proches ayant collaboré avec Satoshi Kon, tels que Mamoru Oshii ou Mamoru Hosoda, mais également avec des cinéastes étrangers influencés par son travail<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Thèmes et styles d'animation
Le thème des œuvres de Satoshi Kon est « le mélange de fiction et de réalité », et il dépeint à plusieurs reprises la relation entre les deux en utilisant différentes approches dans chaque œuvre<ref name="animeanime17563">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="bunshun2">Modèle:Lien web</ref>. Dans Perfect Blue, Millennium Actress et Paprika, la frontière entre fiction et réalité s'estompe progressivement et les personnages font des allers-retours entre les deux<ref name="bunshun3">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="ign43606">Modèle:Lien web</ref>. À première vue, Tokyo Godfathers ne semble pas traiter du motif « fiction et réalité », mais il existe un dispositif dans lequel la « fiction » des « miracles et coïncidences » est successivement introduite dans la vie réaliste des sans-abri de Tokyo<ref name="bunshun4">Modèle:Lien web</ref>. Les œuvres de Kon semblent viser le réalisme en termes de conception et d'expression des personnages, mais son objectif réel n'est pas de « dessiner des paysages et des personnes réalistes », mais de « dessiner le moment où des paysages et des personnes réels se révèlent soudainement n'être rien d'autre que de la « fiction » ou des « images »<ref name="bunshun4"/>. Sa capacité à dépeindre un monde réaliste, qu'il a démontrée dans les œuvres de Katsuhiro Otomo et Mamoru Oshii en tant que collaborateur, est utilisée dans ses propres œuvres pour confondre le public en montrant le plus efficacement possible la punchline de la « transition de la réalité à la fiction »<ref name="bunshun4"/>. C'est la raison pour laquelle il tient particulièrement à faire des films d'animation plutôt que des films d'de prises de vues réelles<ref name="banger27753">Modèle:Lien web</ref>.
Processus de création
Satoshi Kon est très impliqué dans l'élaboration de ses films, de la pré-production à la commercialisation<ref name="interHomeTheatre">Modèle:Lien web</ref>.
Pour ses créations originales (Millennium Actress, Tokyo godfathers et Paranoia Agent), Satoshi Kon réfléchit tout d'abord à une histoire et voit si ses idées sont transposables dans un film<ref name="interHomeTheatre"/>. Si c'est une adaptation d'une œuvre originale comme pour Paprika, il réfléchit comment il peut exploiter l'œuvre, en ne cherchant pas à lui être la plus fidèle mais davantage à en retransmettre l'esprit. Après cela, il travaille sur une trame scénaristique puis la retravaille et l'étoffe avec un coscénariste<ref name="interHomeTheatre"/>. À ce poste, il a notamment travaillé avec Sadayuki Murai sur Perfect Blue et Millennium Actress puis Keiko Nobumoto sur Tokyo Godfathers et enfin Seishi Minakami depuis Paranoia Agent. Il envoie ensuite le scénario au studio Madhouse qui accepte, ou non, le projet<ref name="interHomeTheatre"/>. S'il est accepté, Satoshi Kon élabore le chara-design ainsi que la personnalité des personnages, étape qui peut durer 6 mois à un an<ref name="interHomeTheatre"/>. Depuis Paranoia Agent, il délaisse de plus en plus le rôle de chara-designer à Masashi Andō, un habitué de ses films. Une fois cette étape terminée, il conçoit le storyboard entièrement seul<ref name="interfilmdeculte"> {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web </ref>. Il insiste particulièrement sur ce point, montrant ses avantages et ses inconvénients<ref name="interfilmdeculte"/>. Cependant pour Paranoia Agent, il ne réalisa pas tous les storyboards et laissa plus de libertés au coscénariste <ref name="interHomeTheatre"/>.
L'étape suivante est la production proprement dite qui peut durer de 1 an et demi à deux ans<ref name="interHomeTheatre"/>. Il travaille à chaque fois avec quasiment la même équipe : Nobutaka Ike aux décors, Masafumi Mima aux sons, Susumu Hirasawa à la musique… Pour lui, le fait de travailler avec la même équipe à chaque fois lui permet de connaitre les capacités de chacun et ainsi de savoir qui sera le meilleur pour dessiner tel ou tel plan<ref name="interHomeTheatre"/>. Il estime notamment que ses films sont le résultat d'un véritable travail d'équipe dont il n'est que l'élément le plus visible.
Pour ses films, il ne bénéficie que d'un budget de quelques millions de dollars<ref name="interCatsuka"/>, bien loin des grosses production de l'animation japonaise (11 millions pour Metropolis) ou encore des productions américaines (150 millions pour WALL-E). Pour lui, son petit budget est contre-balancé par le talent et le professionnalisme de son équipe qui permet une haute qualité d'animation tout avec un budget réduit<ref name="interdvdvisionjapan"/>.
Influences
De tous les artistes, musiciens et écrivains, c'est la musique de Susumu Hirasawa qui a eu la plus grande influence sur le style expressif de Kon<ref name="inter07"/>,<ref name="inter23">Modèle:Lien web.</ref>. Kon a déclaré avoir beaucoup appris de l'attitude de Hirasawa à l'égard de la musique et de la production, et beaucoup devoir des histoires et des concepts qu'il crée à son influence<ref name="inter02"/>,<ref name="inter07"/>. L'idée de Kon de contrôler le film par des fractales vient de Susumu Hirasawa, qui a appliqué des programmes de génération de fractales à la production musicale<ref >Modèle:Lien web</ref>. Les paroles d'Hirasawa ont éveillé l'intérêt de Kon pour la psychologie jungienne et les écrits de Hayao Kawai, le plus grand expert japonais en la matière, qui a décrypté psychologiquement les mythes anciens et les contes populaires, ce qui a grandement influencé sa narration et sa réalisation<ref name="inter23"/>. De Perfect Blue au film interrompu Dreaming Machine, toutes les œuvres de Kon ont été inspirées par celles d'Hirasawa<ref name="bunshun5">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="inter14">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La chanson Rotation (LOTUS-2) de Susumu Hirasawa, qui est la chanson thème de Millennium Actress, a été jouée lors des funérailles de Kon<ref name="bunshun5"/>.
Kon dit être influencé par tout ce qu'il a vécu dans sa vie : l'écriture, la peinture, la musique, le cinéma, les bandes dessinées, l'animation, la télévision et le théâtre<ref name="inter23"/>. Il a beaucoup appris d'Osamu Tezuka et de Katsuhiro Ōtomo dans le domaine des mangas, de Hayao Miyazaki dans le domaine de l'animation, et d'Akira Kurosawa et de nombreux autres grands réalisateurs japonais et internationaux dans le domaine du cinéma<ref name="inter23"/>.
Dans son enfance, il était familiarisé avec les mangas et les dessins animés d'Osamu Tezuka, notamment Astro Boy, Le Roi Léo et Princesse Saphir<ref name="q&a4">Modèle:Lien web</ref>.
Pendant ses années de collège et de lycée, il a regardé avec avidité des dessins animés tels que Yamato (1974), Heidi (1974), Conan, le fils du futur (1978), Galaxy Express 999 (1978-1981) et Mobile Suit Gundam (1979), que les fans d'anime ont adorés<ref name="inter23"/>,<ref name="q&a4"/>.
Katsuhiro Ōtomo a eu une grande influence sur lui, et il cite Dōmu et Akira comme ses œuvres préférées. Il a tellement aimé Dōmu qu'il a dit que s'il pouvait faire un film, ce serait celui-là<ref name="q&a4"/>,<ref name="interPerfectBlue">Modèle:Lien web</ref>. Il a également déclaré avoir été fortement influencé par la technique du manga Modèle:Lien, lancée par Ōtomo et d'autres, qui se concentre sur des personnes ordinaires qui ne peuvent pas être les personnages principaux et dépeint des histoires dans lesquelles rien de spécial ne se produit avec un pouvoir descriptif écrasant<ref name="animeeiga111747-3">Modèle:Lien web</ref>.
Il a déclaré que son style de dessin est influencé par Ōtomo car il était son assistant lorsqu'il était dessinateur de mangas<ref name="interPerfectBlue" />,<ref name="inter05"/>,<ref name="realsound629589">Modèle:Lien web</ref>. Après son entrée dans l'industrie de l'anime, il a été grandement influencé par les animateurs Hiroyuki Okiura, Toshiyuki Inoue, Takeshi Honda et Masashi Andō, et le directeur artistique Takashi Watabe<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Après être entré à l'université, il a essentiellement regardé des films en prises de vues réelles<ref name="interPerfectBlue" />. Il a vu la plupart des films en vidéo et a pris l'habitude de dessiner des mangas basés sur le décor, le format et la mise en scène des scènes<ref name="interPerfectBlue" />. Kon a déclaré : J'ai beaucoup appris des réalisateurs japonais, en particulier Akira Kurosawa, mais ce sont les films américains qui m'ont beaucoup aidé à développer ma propre grammaire cinématographique<ref name="inter01"/>. D'autre part, il a également déclaré qu'il trouvait intéressant que son univers cinématographique soit très asiatique, même s'il se référait trop clairement à la grammaire des films américains<ref name="inter01"/>,<ref name="interdvdvisionjapan"/>. Cependant, il n'a pas été influencé par un film ou un réalisateur en particulier, mais par tout ce qu'il avait vu, petit à petit<ref name="inter03">Modèle:Lien web</ref>. Il cite toutefois Slaughterhouse Five (1972) de George Roy Hill, ou Bandits, bandits (1981), Brazil (1985) et Les Aventures du baron de Münchhausen (1988) de Terry Gilliam, pour autant qu'ils soient directement liés à ses films<ref name="inter01"/>. Selon lui, le « temps subjectif » du premier a influencé des films comme Perfect Blue et Millennium Actress, tandis que le thème du second a inspiré son motif, "mélangeant rêve et réalité." <ref name="inter01"/>
En ce qui concerne les romans, les œuvres de Ryōtarō Shiba, un romancier historique japonais, ont eu une grande influence sur Kon dans sa réflexion sur le Japon<ref name="inter23"/>. Il a également été très inspiré par Haruki Murakami, dont les œuvres ont été traduites dans de nombreuses langues étrangères<ref name="inter23"/>. Il avait vu le film Blade Runner avant de lire les romans de Philip K. Dick, et bien qu'il n'ait pas lu toutes ses œuvres, il était l'un des auteurs préférés de Kon, Kon s'étant beaucoup intéressé à l'imagerie cauchemardesque grâce à lui<ref name="interCatsuka"/>,<ref name="interTokyopop"/>. Il était un fan des œuvres de Yasutaka Tsutsui avant même de réaliser Paprika, et l'expérience de la lecture intensive des œuvres de Tsutsui lorsqu'il avait environ 20 ans a eu une influence fondamentale sur lui<ref name="inter21">Modèle:Lien web</ref>. Selon lui, l'attrait des œuvres de Yasutaka Tsutsui réside dans "l'écart par rapport à la norme"<ref name="inter23"/>.
Œuvres
Manga
Source <ref name="Tetsuya Chiba Prize"/>,<ref name="comicbook"/>,<ref name="unreleasedcomic"/>
- 1985 : Modèle:Japonais
- 1990 : Kaikisen (1 vol)
- 1991 : World Apartment Horror (1 vol)
- 1994-1995 : Seraphim (Seraphim 266613336 no tsubasa), avec Mamoru Oshii (inachevé, 1 vol)
- 1995-1996 : Opus (inachevé, 2 vol)
- 2011 : Modèle:Japonais, recueil d'histoires courtes
Filmographie
- Réalisations
- 1997 : Perfect Blue
- 2001 : Millennium Actress
- 2003 : Tokyo Godfathers
- 2004 : Paranoia Agent (Série TV, 13 ép)
- 2006 : Paprika
- 2007 : Ani-Kuri 15 - segment Ohayō (court métrage)
- Autres
- 1991 : Roujin Z (film) - Conception des décors
- 1992 : Modèle:Lien (film) - Layout
- 1992 : Patlabor 2 (film) - Layout
- 1993 : JoJo's Bizarre Adventure (OAV) (épisode 5, 1993) : scénariste (ep 5), story-boarder (ep 5)
- 1995 : Memories (film, 1995) : scénariste, décorateur, layout (segment Magnetic Rose)
Récompenses
Pour Perfect Blue<ref>Modèle:Imdb récompense</ref> :
- Prix du meilleur long métrage d'animation lors de la Modèle:2e du B-Movie Film Festival
- Prix du meilleur film d'animation lors de la Modèle:6e de FanTasia
- Prix du meilleur film d'animation fantastique lors de la Modèle:17e de Fantasporto
Pour Millenium Actress<ref>Modèle:Imdb récompense</ref> :
- Grand Prix lors de Modèle:5e du Japan Media Arts Festival catégorie animation<ref>
Modèle:Lien web</ref>
- Prix Noburō Ōfujilors de la Modèle:57e du Prix du film Mainichi
- Prix du meilleur film d'animation ainsi que le prix Groud breaker lors de la Modèle:6e de FanTasia
- Prix Orient Express lors de Modèle:33e du Festival international du film de Catalogne
Pour Tokyo godfathers<ref>Modèle:Imdb récompense</ref> :
- Prix d'excellence lors de la Modèle:7e du Japan Media Arts Festival catégorie animation<ref>
Modèle:Lien web</ref>
- Grand Prix de l'animation lors de la Modèle:58e du Prix du film Mainichi
Pour Paprika<ref>Modèle:Imdb récompense</ref> :
- Prix du meilleur design visuel lors de Modèle:14e des Chlotrudis Award
- Prix des critiques lors de la Modèle:25e de Fantasporto
- Prix du public lors de la Modèle:35e du Festival du nouveau cinéma de Montréal
- Prix du meilleur long métrage d'animation lors la Modèle:8e du Festival du film de Newport Beach
Pour Opus :
- Prix Asie de la Critique ACBD 2013
Annexes
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Xavier Kawa-Topor et Ilan Nguyen, « Satoshi Kon », dans Nouvelles Images du Japon - films d'animation et cinéma numérique, 2003, Forum des Images, Modèle:P., Modèle:ISSN.
- Modèle:Manga Design
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage.
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases audiovisuel
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site de Modèle:Lien web
Sources
Modèle:Traduction/Référence Modèle:Traduction/Référence