Solaris (film, 1972)
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Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Modèle:Infobox V3/Fin Solaris (en Modèle:Lang-ru) est le troisième long métrage d’Andreï Tarkovski, sorti en 1972, inspiré du roman du même nom de Stanisław Lem.
L’intrigue est centrée sur une station spatiale en orbite autour de la planète fictive Solaris, où une mission scientifique est bloquée depuis que l’équipage de trois scientifiques a sombré dans des crises émotionnelles. Le psychologue Kris Kelvin (Donatas Banionis) se rend à la station pour évaluer la situation, mais est confronté aux mêmes phénomènes mystérieux que les autres. Le film est une tentative de Tarkovski d’apporter une nouvelle profondeur émotionnelle aux films de science-fiction ; il considère alors la plupart des œuvres occidentales du genre comme superficielles en raison de leur focalisation sur l’invention technique.
Solaris remporte le grand prix du festival de Cannes 1972 et est nommé pour la Palme d'or. Il est souvent cité comme l’un des plus grands films de science-fiction de l’histoire du cinéma. Certaines des idées exprimées par Tarkovski dans ce film sont développées dans son film Stalker (1979).
Résumé
Modèle:Média externe Depuis sa découverte, la planète Solaris représente le plus grand mystère auquel l’humanité ait jamais été confrontée. La seule forme de vie qui s’y trouve est un océan de matière protoplasmique qui en recouvre toute la surface. Selon une théorie, cet océan serait une créature intelligente, un gigantesque cerveau à l’échelle de la planète. Malgré de nombreuses recherches, aucun contact avec cette créature n’aura jamais pu être établi. Après bien des années à explorer l’espace, les Terriens avaient enfin découvert une autre forme de vie intelligente mais aucune communication avec elle ne semble possible. La solaristique, science qui étudie l’océan de Solaris, traverse une grave crise. La gigantesque station d’observation, conçue à l’origine pour accueillir plus de Modèle:Nombre, n’héberge alors plus qu’un contingent réduit de trois scientifiques, au point qu’une fermeture définitive est envisagée.
La situation semble être dans une impasse lorsque arrive un étrange message envoyé par le docteur Guibarian, l’un des derniers scientifiques à bord de la station Solaris. Les autorités dépêchent alors sur place le docteur Kris Kelvin, un psychologue, célèbre pour ses recherches sur l’océan de Solaris et ancien élève de Guibarian. Il devra découvrir ce qui se passe et également définir s’il est nécessaire de maintenir la station en activité. Kelvin est un homme très intelligent mais tourmenté, il se remet mal du suicide de sa femme Khari quelques années auparavant, dont il se sent responsable.
Arrivé à bord de la station, Kelvin découvre le suicide de Guibarian, et les deux autres scientifiques, Snaut et Sartorius, présentent les symptômes d’un délire paranoïaque inquiétant. Il constate également la présence de personnes étrangères, que les deux autres scientifiques semblent vouloir cacher. Le matin de la première nuit passée à bord, il se réveille et découvre sa femme Khari, bien vivante, devant lui. Se croyant sujet à la même folie que Snaut et Sartorius, il doit finalement se rendre à la conclusion que cette femme est bien réelle, tout comme les autres « visiteurs » qui hantent les membres de la station. Ce sont en fait des créations de l’océan de Solaris, qui ont commencé à apparaître peu de temps après une expérience menée par les trois scientifiques visant à obtenir une réaction de la part de l’océan. Kris Kelvin entame une nouvelle relation avec la copie de la femme qu’il a autrefois aimée et qui ignore sa vraie nature. Celle-ci accepte son amour mais les choses ne sont pas aussi simples malgré tout, car Kris Kelvin doit garder à l’esprit qu’il n'est pas sur Terre mais sur Solaris, une planète où les souvenirs deviennent réalité. Mieux vaut ne pas trop vivre dans le passé, sous peine d’en demeurer prisonnier.
Fiche technique
- Titre : Solaris
- Réalisation : Andreï Tarkovski
- Scénario et dialogues : Andreï Tarkovski et Friedrich Gorenstein d’après le roman homonyme de Stanisław Lem
- Production : Mosfilm (URSS)
- Photographie : Vadim Ioussov
- Musique : Edouard Artemiev (et Prélude de choral en fa mineur [[Ich ruf zu dir, Herr Jesu Christ (BWV 639)|Modèle:Langue]] de Jean-Sébastien Bach tiré de l’[[Liste des œuvres de Jean-Sébastien Bach|Modèle:Langue]])
- Directeur artistique : Modèle:Lien
- Son : Semion Litvinov
- Assistant réalisateur : Iouri Kouchnerev
- Montage : Lioudmila Feiguinova
- Caméra : Modèle:Lien
- Maquillage : Vera Roudina
- Costumes : Nelli Fomina
- Rédaction : Modèle:Lien
- Producteur exécutif : Viatcheslav Tarassov
- Pays de production : Modèle:URSS
- Langue : russe
- Budget : Modèle:Nombre
- Format : Couleurs format 2.35 cinémascope
- Durée : 198 minutes (Modèle:Heure version originale) - 160 minutes (Modèle:Heure dans sa version présentée au festival de Cannes) - 144 minutes (Modèle:Heure, version diffusée en France)<ref>Voir Éditions en vidéo.</ref>
Distribution
Rôle d’Ariane
Tarkovski désirait que son ex-femme, Irma Raush, jouât le personnage d’Ariane (Khari en version originale). Cependant, ayant rencontré l’actrice suédoise Bibi Andersson en Modèle:Date-, il la pressentit pour ce rôle. Désireuse de travailler avec Tarkovski, Andersson accepta d’être rémunérée en roubles. En fin de compte, le rôle fut attribué à Natalia Bondartchouk.
Tarkovski l’avait rencontrée quand ils étaient étudiants à l’Institut national de la cinématographie à Moscou, et ce fut même elle qui lui avait présenté le roman Solaris de Stanisław Lem. Tarkovski l’auditionna en 1970, mais jugée trop jeune elle ne fut pas retenue. Tarkovski la recommanda à la réalisatrice Larissa Chepitko, qui l’enrôla pour son film Toi et moi. Ce n’est qu’après avoir vu ce film six mois plus tard, que Tarkovski décida de donner le rôle d’Ariane à Bondartchouk. Dissertant sur les acteurs de Solaris, Tarkovski écrit dans son Journal : Modèle:Citation
Éléments d’analyse
Dans la bibliothèque de la station spatiale est accrochée une série de tableaux<ref>Ces tableaux font partie d’une série de six, illustrant les six saisons que l’on distinguait alors aux Pays-Bas Modèle:Incise, mais dont il ne reste que les cinq tableaux que l’on voit dans le film.</ref> de Pieter Brueghel l'Ancien dont Chasseurs dans la neige sur lequel la caméra s’attarde à plusieurs reprises, tableau qui représente les mois de décembre et de janvier.
Les quatre autres tableaux sont : La Journée sombre (avant printemps), La Rentrée des troupeaux (automne), La Fenaison (début de l’été) et La Moisson (été).
Les plans sur les tableaux appartiennent aux ensembles Modèle:Citation<ref name=larousse/> (étang à côté de la maison, algues dans la rivière, atmosphère de la planète Solaris), Modèle:Citation.
Dans la séquence finale, alors que la caméra recule depuis l’étang et la maison du père de Kris, elle finit par Modèle:Citation, ce qui Modèle:Citation.
L’auteur du roman originel, Stanisław Lem, s’est dit mécontent de la façon dont il fut adapté<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Distinctions
- Nomination au Saturn Award du meilleur film de science-fiction, par l'Academy of Science Fiction, Fantasy and Horror Films
- Grand prix du Festival de Cannes en 1972 malgré les 48 coupures proposées par la censure soviétique (Goskino (Госкино))
- Prix FIPRESCI du Festival de Cannes en 1972
Autres films d'après le roman
- Solaris, téléfilm de Boris Nirenburg et Lidia Isinbaïeva réalisé pour la télévision soviétique en 1968
- Solaris, remake américain réalisé par Steven Soderbergh en 2002, avec George Clooney, Natascha McElhone et Jeremy Davies
Éditions en vidéo
- 1981 : RCA Vidéo Modèle:BNF Modèle:Retrait
- 2002 : The Criterion Collection Modèle:Retrait
- 2009 : MK2 éd. (Paris), TF1 vidéo (Boulogne-Billancourt) Modèle:Retrait
- 2011 : Agnès B. DVD, Potemkine films, Paris Modèle:BNF Modèle:Retrait
- 2017 : Agnès B. DVD, Potemkine films, Paris Modèle:BNF Modèle:Retrait
Notes et références
Annexes
Bibliographie
- Stanisław Lem, Solaris, Paris : Denoël, 1966