Soussey-sur-Brionne
Modèle:Infobox Commune de France
Soussey-sur-Brionne est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
Modèle:Section à sourcer La commune s'étend sur Modèle:Unité et compte Modèle:Nombre depuis le dernier recensement de la population. Avec une densité de Modèle:Unité, Soussey-sur-Brionne a connu une nette hausse de 47,1 % de sa population par rapport à 1999.
Entouré par les communes de Martrois, Uncey-le-Franc et Éguilly, Soussey-sur-Brionne est situé à Modèle:Unité d'altitude, à Modèle:Unité au nord-ouest de Bellenot-sous-Pouilly, le plus grand village des environs.
L'altitude varie entre un minimum de Modèle:Unité et un maximum de Modèle:Unité.
La commune fait partie de la Communauté de communes des Terres d'Auxois et est proche du parc naturel régional du Morvan.
Dans les années 1860, la combe Mialin est répertoriée par Joseph Garnier<ref name=r716>in Nomenclature historique des communes, hameaux, écarts, lieux-dits du département de la Côte-d'Or, n° 716, Dijon, 1869 (extrait de l'Annuaire du département de la Côte-d'Or, années 1860, 1861 et 1862).</ref> sur le territoire de la commune<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'abbé Denizot présentait ainsi la commune : Modèle:Citation
Hameaux
Le Bourg, Beurey, Grand Champ.
Lieux-dits
Principaux lieux-dits : L'Epinois, Tour de Jericho.
Le village compterait en tout 215 lieux-dits et anciens lieux-dits<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hydrographie
Cours d'eau
La Brionne, le Ruisseau de Martrois, le Ruisseau du Val d'Ete sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune.
Un ancien cours d'eau le Moroillon, situé près du bois de Beurey, est mentionné en 1260<ref>Versus forestam de Burri (...); de nemore predicto quod vocatur Foresta (...), sicut se comportat rivus de Moroillon, a parte ville que vocatur Grant Champ, usque ad nemus quod vocatur li Mange, Notre Dame de La Bussière, H 537, AD21, repris dans Modèle:Harvsp.</ref>.
Une rigole de 14 km a été construite en 1831 pour réaliser la jonction du réservoir de Grosbois, sur la Brenne, au canal de Bourgogne à 378 m d'altitude, ce qui donne une pente de 0,16 %. Cette rigole traverse la montagne de Soussey dans un souterrain long de 3 705 m qui débouche sur la commune où elle capte l'eau de la Brionne avant de faire de même avec deux autres ruisseaux en aval.
Le Mollevaux<ref>en 1838, le ruisseau s'appelle le Montlevaux</ref>, affluent de l'Armançon, est répertorié en 1838<ref>in Rivières et petits cours d'eau non navigables situés dans le département de la Côte-d'Or, Archives de la Côte-d'Or, 1838, repris dans Modèle:Harvsp.</ref>.
Sources
Dans les années 1860, les fontaines Briant, La Fontaine-qui-bout et Fricotin sont répertoriées par Joseph Garnier<ref name=r716/> sur le territoire de la commune<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La fontaine La Sense est mentionnée par Alphonse Roserot<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Soussey-sur-Brionne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (49,7 %), forêts (29,2 %), terres arables (9,4 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %), zones urbanisées (2,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Soussey
Le nom de la localité est attesté dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Abbé Denizot, Encyclopédie de la Côte-d'Or 1727-1732 - Lire en ligne sur le site de la bibliothèque municipale de Dijon, index Commune/Soussey-sur-Brionne http://patrimoine.bm-dijon.fr/pleade/ead.html?id=FR212316101_denizot#!</ref> sous les formes latinisées : Selsiacus au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Auguste Longnon, Recueil des historiens de la France, Tome 1, page 66, Pouillés de la province de Lyon, 1904.</ref>, Sollicia, Sucei et Josbertus de Soceio en 1134<ref>Cartulaire de l'abbaye de Saint-Seine, charte n°49, manuscrits d'un recueil de chartes, AD21, page 245 à 276</ref>, Soceium, Socceium (1219<ref name=h537ad21>Notre Dame de La Bussière, H 537, AD21</ref>), Sauceyum en 1294<ref>Notre Dame de La Bussière, H 529, AD21</ref>, Soceyum ou Socceyum avant 1312<ref>Auguste Longnon, op. cit., p. 85.</ref>, Souceyum vers 1400<ref>Auguste Longnon, op. cit., p. 101.</ref> et romanes: Soce, Socce, Soccé (Ecclesia Sancti Johannis de Soccé en 1178<ref>Cartulaire de l'abbaye de Saint-Seine, charte n°1, manuscrits d'un recueil de chartes, AD21, page 245 à 276</ref>), Succé en 1188<ref name=h537ad21/>, Socé en 1229<ref>Temple de Dijon-Commanderie de la Madeleine, H 1171</ref>, Soccey, Secé en 1264<ref name=h537>Notre Dame de La Bussière, H 537</ref>, Soucé en 1282<ref name=h537/>, Soucey en 1310<ref>B 405</ref>, Soulcey en 1375<ref>Bernard Prost, Inventaires mobiliers et extraits des comptes des Ducs de Bourgogne de la Maison de Valois (1363-1467), Tome I, Philippe le Hardi, Paris 1903-1904, page 414</ref>, Soncey en 1397<ref>B 11513</ref>, Soussey en 1442<ref>B 11515</ref>, Soucey dessus Grant Champt en 1461<ref name=b11517>B 11517</ref> Soucy ou Soussy en 1489<ref>B 10584</ref>, Soulsey en 1549<ref>B 10630</ref>, Saulcy en 1574<ref>C 5128 bis</ref>, Saucy en 1657<ref name=c5208>C 5208</ref>, Soissey en 1668<ref name=b10804>B 10804</ref>, Soussoy en 1676<ref>B 10833</ref>,<ref name=index>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
En patois Soussi; le nom du village pourrait représenter le nom ancien de la rivière (aujourd'hui la Brionne)<ref>Gérard Taverdet, Noms de lieux de Bourgogne, éditions Bonneton, 1994.</ref>.
Beurey
Celles du hameau de Beurey sont attestées dès le Modèle:S mini-<ref name=roserot36/> : Burriacum en 1163<ref name=h537/>, Burreium en 1186<ref>Notre Dame de la Bussière, H 528</ref>, Burré en 1187<ref name=h537/>, Burreum en 1196<ref name=h537/>, Burri en 1260<ref name=h537/>, Burreyum en 1287<ref name=h537/>, Burretum en 1293<ref name=h537/>, Burrey en 1343<ref name=h537/>, Beurré en 1574<ref>C 5128 bis, f° 54 v°</ref>, Beurey en 1657<ref>C 5208, f° 72 r°</ref>, Beurrey en 1661<ref>B 10788</ref>, Barée en l'Auxois proche Beurizot en 1688<ref name=r526>Notre Dame de La Bussière, H 526</ref> et Boeurey en 1734<ref>B 10994</ref>.
Grand Champ
Celles du hameau de Grand Champ sont attestées dès le Modèle:S mini-<ref name=roserot189>Modèle:Harvsp.</ref> : Grandis Campus en 1252<ref name=r526/>, Grant Champ en 1260<ref name=h537/>, Gran Chan en 1285<ref>Temple de Dijon-Commanderie de la Madeleine, H 1174</ref>, Grant Champt en 1461<ref name="b11517" />, Grand Champ en 1625<ref>C 4739</ref>, Grand Champs en 1713<ref>B 11911</ref>.
L'Epinois
Celles de l'ancien hameau de L'Epinois sont attestées également dès le Modèle:S mini-<ref name=roserot189/> : Coma d'Espinés en 1219<ref>Notre Dame de La Bussière H 538</ref>, Planta d'Espineaul en 1290<ref name=h537/>, L'Espinois en 1295<ref name=h537/>, Grangia d'Espineaus en 1298<ref name=h537/>, Espineaux en 1300<ref name=h537/>, L'Espinoy en 1657<ref name=c5208/>, Lespinois en 1668 (Baronnie de Pouilly, siège de Lespinois<ref name=b10804/>), L'Epinoy en 1783<ref>in Nouvel État Général des villes, bourgs et paroisses, villages, hameaux et écarts en dépendant, compris dans les États du duché de Bourgogne, Comtés et Pays adjacents, Dijon 1783, f° 304</ref>, L'Epinay en 1787<ref>B 11116</ref>, Saint-Agri-Lepinois au Modèle:S mini-<ref name=r4488>in Cartes de la France de Cassini, 1744-1788</ref>, L'Epinoi au Modèle:S mini-<ref>in Description Générale et particulière du Duché de Bourgogne par M.Courtépée, Frantin à Dijon, 1775, tome 4, page 86</ref>.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Au début du Modèle:S mini-, un instituteur de Beurizot nommé Isidore Cazet, découvre sur le plateau de Soussey de nombreux silex taillésModèle:Sfn. À la même époque, les ruines d'une villa gallo-romaine sont également mises à jour.
Une des nombreuses voies romaines découvertes dans cette région, reliant Alise à Pouilly-en-Auxois via Vitteaux, passe par Soussey et notamment la ferme de l'Epinois<ref>In Voies romaines du département de la Côte-d'Or et répertoire archéologique des arrondissements de Dijon et de Beaune N° 22 page 48 / publiés par la Commission des antiquités du département de la Côte d'Or ; rédigé par P. Foisset et Jules Simonnet, Dijon 1872,226 pages</ref>.
Moyen Âge
En 886, l'église de Soussey figure parmi celles qui appartiennent à l'abbaye de Saint-Seine<ref>selon l'abbé Denizot dans Modèle:Harvsp.</ref>.
En 1134, l'évêque en confirme la possession à l'abbé<ref name=index/>.
Le hameau de Beurey est mentionné dès 1160.
En 1181, l'abbaye de Saint-Seine acquiert des biens à Soussey et Martrois, en donnant : 1) une absolution aux âmes des ancêtres des vendeurs ; 2) à leur famille une part des prières des moines ; 3) en remettant 20 livres à Robert de Soce et 60 sols à Régnier son fils.
Au Modèle:S mini-, il existe, au lieu-dit du rocher de « La Tour de Jericho », une tour polygonale<ref>Courtépée la décrit comme un ancien castel in Description Générale et particulière du Duché de Bourgogne par M.Courtépée, Frantin à Dijon, 1775, tome 4, page 86</ref>, dont les bases, et un peu plus bas des restes de case-encoche, sont encore visibles. Selon Hervé Mouillebouche, il s'agit d'un des exemples les plus pittoresques de bourg « avorté » au même titre que les châteaux de Vergy, Tart-le-Bas et Saint-Beury. En effet, on y voit aussi « une source captée et une petite chapelle romane isolée, dont les somptueuses sculptures et les peintures murales témoignent que les seigneurs du Modèle:S mini- avaient engagé de gros investissements pour essayer d'attirer quelques manants au pied de leur château »<ref>in Les peuplements castraux en Côte-d'Or d'Hervé Mouillebouche, page 223-224, Revue Mémoires de la Commission des antiquités du département de la Côte-d'Or, éditée par l'Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon, 1996. Commission des antiquités du département de la Côte d'Or. Lire en ligne: http://bm-dijon.fr . Dans ce même document, sont répertoriés page 238, la centaine de sites constituant les « peuplements castraux » dans le département de la Côte-d'Or, dont la Tour de Jéricho de Soussey</ref>.
En 1204, Ylla de Thorey donne les hameaux (Granges) de Beurey et de l'Epinois<ref name=roserot36>Modèle:Harvsp.</ref> à l'Abbaye de la Bussière.
Au Modèle:S mini-, il apparait que l'église de Soussey dépend du Prieuré de Glanot (Mont-Saint-Jean).
Vers 1280, des seigneurs de Mont-Saint-Jean (Côte-d'Or) fondent le prieuré de Saint-Jean de Jéricho qu'ils confient à l'abbé de Saint-Seine et la chapelle de l'Ermitage attenante est transformée en église. Le prieuré disparait au Modèle:S mini-. Il est rétabli un peu plus tard et disparait à nouveau à la Révolution.
Le Modèle:Date, le Duc Philippe II de Bourgogne, après avoir chevauché toute la nuit depuis Dijon, se rend à Soussey (sans doute au château) pour y « disner » et « gister » afin de tenter de reprendre Grand Champ aux Grandes compagnies<ref>in Itinéraires de Philippe le Hardi et de Jean sans Peur, ducs de Bourgogne, 1363-1419: d'après les comptes de dépenses de leur hòtel recueillis et en ordre par E. Petit Imprimerie nationale, 1888 - 719 pages</ref>.
La population de Soussey (Grandchamp excepté) est en 1397 de huit serfs solvables et de trois misérables.
Vers l'année 1430, Antoine de Toulongeon, chevalier, sire de Traves, de La Bastie et de Soussey, vend 100 francs la " tondoison " du bois de Lignières audit Soussey<ref>in C'est le troisième registre d'Huguenot Girard, de Dijon, clerc, coadjuteur du tabellion de Dijon, 1425-1437, Notaires et tabellionnages : protocoles et minutes (série B11221-11387bis), Chambre des comptes de Dijon, archives départementales de la Côte-d'Or. Lire en ligne: http://www.archinoe.net/console/ir_ead_visu.php?eadid=FRAD021_000001844&ir=23308#</ref>.
En 1450, sous le Duché de Philippe le Bon, un dénommé Ogier de Soussey sollicite et obtient le pardon du Duc suite à l'homicide involontaire commis par les familles Rebel et Maillet, quelques années auparavant à Soussey, sur la personne du prêtre de Thoisy-la-Berchère, Guillaume Doille, celui-ci ayant tenté d'abuser de la sœur d'Ogier, Claude Maillet et menacé d'excommunier plusieurs villageois de Soussey<ref>in Honor, Vengeance, and Social Trouble: Pardon Letters in the Burgundians Low Countries de Peter Arnade et Walter Prevenier, lettre de pardon n°13 jugé à Beaune en juillet 1450, ADN, Lille, B, 1684, fols. 142-143v (Lancien, n°533) page 118, Ithaca, New York, Londres, Cornell University Press, 2015, Modèle:ISBN.</ref>.
Selon Alphonse Roserot, « il y avait un château-fort à Grand Champ dès 1461 »<ref name="roserot189" />.
En 1499, il est fait mention sur Soussey d'un fief dépendant d'Eguilly: Le Rochon<ref>Le Roichon de Soussey (sic) in Modèle:Harvsp.</ref>.
Aux Modèle:S mini-, Modèle:S mini- et Modèle:S mini-, Soussey fait partie du bailliage d'Arnay-le-Duc et est rattaché à la prévôté de Pouilly-en-Auxois<ref name=roserot36/>.
Temps modernes
En 1654, la cure est dite « la plus modique du diocèse ».
En 1681, il est fait mention du Moulin-Aval, au hameau de Grand Champ<ref>exactement Le Moulin Aval, Ancien moulin banal (B 10850, 11115) in Modèle:Harvsp.</ref>.
En 1756, le bailli de Vitteaux, Claude Bouchard père, au nom de Jacques Drouas, seigneur de Velogny et frère de Claude Drouas de Boussey, vient rendre hommage à la Baronne de Soussey<ref>Jacques Drouas acheta en 1756 la seigneurie de Velogny pour 50.000 livres à Champeaux de Saucy. Cette seigneurie relevait de Soussey qui appartenait à Mme la baronne de Damas. Voici comment Jacques Drouas rendit hommage par procureur à sa suzeraine. Claude Bouchard, bailli de Vitteaux, s'étant informé si la dite Dame était à Soussey, apprit qu'elle était hors de la province. Le dit Bouchard, pour le sieur Drouas, sans épée ni éperons, s'étant transporté sur le pont-levis du château de Soussey, mit le genou à terre, tête nue, baisa la chaîne et fit les autres cérémonies requises par la coutume. Il fit entre les mains d'Alexandre Aury, bailli de Soussey, le serment de foi et d'hommage avec promesse de donner le dénombrement de la terre de Velogny. Tel était le devoir de fief. Modèle:Harvsp.</ref>.
À la même époque, Soussey fait partie de la subdélégation de Vitteaux.
Vers 1775, toutes dépendances comprises, la population compte quatre-vingt-cinq feux (300 communiants)<ref name=index/>.
Une petite dîme nommée la Gerbe de Jericho, qui dépend du prieuré, fait à la fin du Modèle:S mini- le sujet d'un long procès, décidé par arrêt vers 1775, en faveur du curé<ref name=index/>.
L'un des derniers ermites de La Chapelle Saint-Jean, le Frère François, publie en 1782, chez l'éditeur Defay de Lyon son « Essai sur les maladies contagieuses du bétail, avec les moyens de les prévenir et d'y remédier efficacement ».
Au Modèle:S mini- et Modèle:S mini-, la ferme de Montsaugeon est répertoriée ainsi: Maumaugeon (1783), Mausaugeon (Carte de Cassini) et Montsaugeon (Garnier)<ref>in Nouvel État Général des villes, bourgs et paroisses, villages, hameaux et écarts en dépendant, compris dans les États du duché de Bourgogne, Comtés et Pays adjacents, Dijon 1783, f° 304 v°, in Cartes de la France de Cassini, 1744-1788 et in Nomenclature historique des communes, hameaux, écarts, lieux-dits du département de la Côte-d'Or de Joseph Garnier n° 716, Dijon, 1869 (extrait de l'Annuaire du département de la Côte-d'Or, années 1860, 1861 et 1862) repris par Modèle:Harvsp.</ref>.
Sous l'Ancien Régime, Soussey est rattaché à la recette d'Arnay-le-duc en ce qui concerne la perception de l'impôt. Pour la circonscription ecclésiastique, jusqu'au Modèle:S mini-, le village fait partie de l'archiprêtré de Pouilly-en-Auxois, lui-même dépendant de l'archidiaconé de Flavigny, dépendant lui-même du diocèse d'Autun<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Révolution française et Empire
Faisant suite à la division du territoire français en départements fin 1789 par l'assemblée nationale, Soussey, de 1790 à 1795, est rattaché au canton de Vitteaux comme 20 autres communes (22 selon une autre source<ref>Modèle:Harvsp.</ref>) et fait partie ainsi du district de SemurModèle:Sfn. Lors de la suppression des districts en 1800, le canton de Vitteaux fut rattaché à l'arrondissement de Semur-en-Auxois.
Le Modèle:Date, les écoliers de Soussey (avec ceux de Cessey, Sainte-Colombe, Velogny, Avosnes et Marcilly) participent à Vitteaux à une remise de prix pour les écoles favorisant l'enseignement des droits de l'homme et de la constitution, organisée par l'administration du département de la Côte-d'Or<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
En 1798, l'agent communal de Soussey est un dénommé Darcy qui dépend de l'administration cantonale à Vitteaux<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Époque contemporaine
À la fin du Modèle:S mini-, il existe à Soussey une école de filles.
De 1891 à 1953, année de fermeture au service des voyageurs, Soussey a partagé une gare avec Gissey-le-Vieil sur la ligne d'Épinac à Pouillenay<ref>http://plm1950.msts.free.fr/rail/ImAuxois/GareGisseySoussey.jpg</ref>.
Soussey se voit attribuer le nom de Soussey-sur-Brionne en 1928<ref>Décret ministériel du 20 février 1928, Journal officiel de la République Française du 9 mars 1928, page 2836 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65437478/f2.image.r=Soussey?rk=150215;2</ref>.
Politique et administration
-
Mairie de Soussey-sur-Brionne.
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu actuel Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin <references group="Références" />
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Agriculture
Au Modèle:S mini-, la principale production agricole à Soussey concernait la culture des pruneaux (ainsi qu'à Viserny)<ref>« Les pruneaux, jadis connus de toutes les foires de l'Europe, étaient une branche de commerce fort considérable. Ces pruneaux sont faits avec les prunes Sainte-Catherine, Damas, venant de Syrie, d'où elles nous furent rapportées par les seigneurs de Saffres à leur retour des croisades. Les seigneurs de Saffres et de Vitteaux sont les premiers qui se plurent à cultiver cet excellent fruit et, à leur exemple, les seigneurs des environs et les particuliers en propagèrent l'espèce et apprirent la manière d'en faire des pruneaux (...) Peu de temps après que les pruneaux étaient façonnés, les personnes qui en faisaient le commerce allaient les vendre à Dijon à tous les seigneurs du Parlement et autres qui affluaient alors dans cette ville (...) ». IModèle:Harvsp.</ref>.
La culture de la vigne de l'Auxois était également principalement localisée dans ces deux communes, mais la concurrence des vins de la Côte a progressivement entraîné leur disparition à Soussey<ref>in Revue géographique de l'Est: II. — Évaluation du degré d'authenticité des territoires ruraux de l'Auxois et du Morvan par Valérie Delignières, tome 38 - 3, 1998, page 113. Lire en ligne: http://www.persee.fr/doc/rgest_0035-3213_1998_num_38_3_2340</ref>. Les flancs des collines autrefois plantés de vignes sont devenus des prés. Cependant, la commune est comptée dans l'indication géographique protégée "coteaux-de-l'Auxois" qui pourrait rendre possible la relance de la viticulture sur des coteaux bien exposés comme cela s'est produit par exemple à Flavigny-sur-Ozerain.
Selon Michel-Hilaire Clément-Janin (1831-1885), journaliste et historien, le rocher de la Tour de Jericho, près de la Chapelle Saint-Jean, était au moins jusqu'au Modèle:S mini-, le lieu-dit d'un climat<ref>in Noms de climats dans la Côte-d'Or, MH Clément-Janin, papier, relié, manuscrit, 1880, cote Ms 2127 / Fol. 1-76, page 75. Lire en ligne: http://patrimoine.bm-dijon.fr/pleade/ead.html?id=FR212316101_clement-janin#!{"content":["FR212316101_clement-janin_D58010369",false,""]}</ref>.
Culture et festivités
Dialecte
Le dialecte parlé jadis à Soussey et dans les environs, est le Bourguignon-morvandiau, patois issu de la langue d'oïl. Une vielle chanson, interprétée autrefois pendant les noces ou dans les réunions de toutes sortes, intitulée « Epitre des sobriquets du canton de Vitteaux » évoque les principaux villages environnants et notamment, au début d'un de ses couplets, celui de Soussey<ref>Modèle:Harvsp.</ref> :
(...)
Etsé l'gorman d'Sain Jan<ref>Il s'agit de l'ermitage de la Chapelle Saint-Jean dont l'ermite était connu à cette époque pour sa gourmandise</ref> (voici le gourmand de Saint-Jean)
Lé vaichai d'Soussey (les vaches de Soussey)
(...)
Lieux et monuments
La commune compte Modèle:Nombre inscrit à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, Modèle:Nombre répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, Modèle:Nombre répertoriés à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> et Modèle:Nombre répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.
À l'est du village se niche la sortie du tunnel de 3,6 km emprunté par la rigole qui relie Grosbois au canal, que l'on repère sur la montagne grâce aux puits de ventilation disséminés dans les prés. Aux alentours, on croise une petite cascade sur le ruisseau de Brionne et d'anciennes tufières.
Une autre rigole, beaucoup plus petite, est creusée dans un mur en tuf au lieu-dit Godot ; une sorte de micro-aqueduc original qui guide les eaux de la source pétrifiante de Bouchasey.
Patrimoine religieux
- L'église de la Nativité : chœur Modèle:S mini, nef Modèle:S mini, chapelle seigneuriale et avant-chœur Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, haut clocher, 2 pierres tombales, tableau Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une litre funéraire Modèle:S mini- avec les armoiries des Damas. À l'extérieur, petit bas-relief d'un Christ. Le mur d'enceinte accueille un puits niché dans l'épaisseur de la maçonnerie, protégé par une grille en fer forgé où deux anges dos à dos et une Vierge veillent sur l'eau précieuse.
- La chapelle Saint-Jean: Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle autrefois dénommée Le Clos Saint-Jean<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, ou Hermitage Saint-Jean<ref name=r4488/> ou La Chapelle Saint-Jean de l'Ermitage<ref>Pour en savoir un peu plus sur cette chapelle: http://www.bourgogneromane.com/edifices/soussey.htm</ref>, était l'abside d'une ancienne église aujourd'hui disparue<ref>D'après Alphonse Roserot, elle aurait été détruite vers 1830. Voir Modèle:Harvsp.</ref>. Elle fait l'objet d'un classement au titre des Monuments historiques Modèle:Classé MH<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. À proximité, la source miraculeuse indiquait les chances de survie des nourrissons. On y jetait les langes. Derrière la chapelle s'étirent de belles roches et un énorme rocher isolé porte les ruines de la « Tour de Jéricho ». Elle était considérée comme une tour à signaux.
- La ferme de l'Épinois : ancienne grange cistercienne avec sa chapelle Saint-Agrice. Elle dépendait de l'abbaye de la Bussière. C'était l'un des trois sièges de la justice de la baronnie de Pouilly-en-Auxois<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
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L'église dans son enclos...
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qui inclut aussi le cimetière.
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La Chapelle Saint-Jean (vue extérieure).
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La Chapelle Saint-Jean (vue intérieure).
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Chapelle Saint-Agrice de l'ancienne abbaye trappiste de l'Épinois.
Patrimoine civil
- Le château : Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle car les différents bâtiments furent ajoutés au fur et à mesure<ref>Selon Alphonse Roserot, Soussey n'avait pas encore de château-fort en 1461, mais était alors protégé par une Tour (B 11517) in Modèle:Harvsp.</ref>. Au-delà de la porte charretière, on aperçoit la maison-tour du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, vénérable donjon<ref>Appelé "Tour de Brion" selon l'Abbé Denizot dans Modèle:Harvsp.</ref> carré avec tourelle d'escalier à vis coiffé d'un toit en tuile. Les autres bâtiments qui se répartissent autour de la cour datent du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Dans le parc coule une rivière au bord de laquelle se trouve un colombier. Le château habité peut se visiter en partie sur rendez-vous où la vie d'une famille seigneuriale y est reconstituée avec meubles et mannequins. Jardin à la française dans la cour intérieure. Parc à l'anglaise autour du château. Classé au titre des Monuments historiques Modèle:Classé MH<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Claude Courtépée écrit que, de son temps, les armoiries de Pracomtal et de Saulx (1585) étaient visibles sur la façade de la tour<ref name=index/>.
Au village, on trouve aussi :
- la mairie-école (Modèle:S mini-),
- une intéressante maison vigneronne du Modèle:S mini- avec puits intérieur,
- la maison du procureur d'office Jean-Louis Nauret (édifiée en 1658) située face à l'entrée de l'église,
- un pigeonnier carré,
- de nombreux ponts faits de dalles de pierre,
- un pont-aqueduc permettant à un ruisseau de se glisser sous la rigole du canal. Plusieurs moulins à eau profitaient jadis de la rivière comme le moulin Capitain ou le moulin de Grandchamp.
À Grand Champ, on découvre un « château » moderne, composé de plusieurs bâtiments dont une tour néo-gothique bâtie au Modèle:S mini-, qui a pris la place d'un château fort des Modèle:S mini--Modèle:S mini- dont ne subsistent que quelques traces de murs. L'ensemble cache une demeure « Belle Époque » aux toits d'ardoise parfois appelée « Villa des Vallées » et un beau pigeonnier carré. La première trace écrite du fief de Grand-Champ date de 1323 mais selon Alphonse Roserot, Soussey, en 1461 le château-fort se limitait encore à une simple tour. Le Modèle:Date, le duc Philippe II, se rend à Soussey afin de reprendre Grand Champ aux Grandes compagnies. En 1499, Grant Champ appartient à Othenin de Cléron, seigneur de Saffres et d'Is.
Le château fait l'objet de remaniements aux {{#switch: XVII
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}}. En 1787, il n'en reste qu'une tour carrée dite tour du Pont, qui donnait accès antérieurement au château composé d'un donjon et un grand corps de logis à deux étages, le tout fermé de murailles avec parapet et fossés tout autour et à l'entrée un pont-levis avec pont dormant. Une basse-cour fermée de murailles avec parapet et fossés précédait l'ensemble<ref name=SSB>Le château de Grand-Champ</ref>.
Le hameau garde quelques maisons couvertes de laves et un modeste oratoire accueillant plusieurs statuettes.
Enfin à Beurey, seule une croix en bois retient l'attention dans ce hameau composé de quelques demeures.
Personnalités liées à la commune
Seigneurs connus de Soussey et de ses dépendances<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Sous les duchés de Bourgogne, les fiefs faisant partie du territoire correspondant actuellement à celui du département de la Côte-d'Or, étaient principalement tenus par des barons, tous vassaux des ducs. La baronnie de Soussey en faisait partie<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Moyen Âge
- Josbert (ou Jobert) de Soccey vers 1130
- Régnier (ou Rénier) de Soccey au Modèle:S mini-, son fils
- Robert de Soce, son fils, au Modèle:S mini-
- Jean de Soce au Modèle:S mini-
- Hervé de Sombernon au début du Modèle:S mini-
- Hervé de Saffres en 1233<ref>Ces 3 1ers seigneurs selon l'Abbé Denizot in Modèle:Harvsp.</ref>
- Norges de Grand Champ en 1252
- Eudes de ..... en 1301
- Jean de Thil en 1310
- Jean Choulot, Sire de Grand Champ en 1330
- Hugues de l'Epinois, Chevalier en 1348
Renaissance
- Jeanne de Poupet, Dame de Soussey et Saint-Beury en 1501<ref>In Archives départementales de la Côte-d'Or antérieures à 1790, page 259, Archives civiles, série B, Chambre des comptes de Bourgogne, Tome 4, 1876 Dijon</ref>
- René de Clermont, Chevalier, Maître d'Hôtel ordinaire du Roy, Seigneur de Saint-Beury, Saint-Thibaut et Soussey en 1519<ref>In Archives départementales de la Côte-d'Or antérieures à 1790, page 262, Archives civiles, série B, Chambre des comptes de Bourgogne, Tome 4, 1876 Dijon</ref>
- Charles de Poupet, Baron de Soussey et Jeanne-Philiberte de la Baume-Suze, son épouse<ref>In Les Pracontal de Normandie: histoire et généalogie d'un rameau établi dans l'Avranchin vers 1474 pages 7 et suivantes, Société d'archéologie de d'histoire de la Manche, 1978 - 50 pages</ref>
- Anne de Poupet<ref>Modèle:Lien web.</ref>, leur fille et Baronne de Soussey
- Laurent de Pracomtal, quitta le Dauphiné et devient son époux et Seigneur de Soussey en 1535
- Andremond de Pracomtal, leur fils, Chevalier, député de la noblesse de Bourgogne et Baron de Soussey en 1575 et époux de Toussainte de Saulx-Ventoux
- Alain de Fallerans, Seigneur de Grand Champ, et en partie de Soussey et Martrois en 1582<ref>In Archives départementales de la Côte-d'Or antérieures à 1790, page 281, Archives civiles, série B, Chambre des comptes de Bourgogne, Tome 4, 1876 Dijon</ref>
{{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:s| s }} }}
- Antoine de Pracomtal, gentilhomme de la chambre, fils d'Andremond, Baron de Soussey en 1611<ref>Seigneur de Saint-Thibault, de Saint-Beury et de Beurizot, In Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France par M. Lainé, Tome 5, page 96, Paris 1836</ref>
- Anne de Bourbon Busset, son épouse, Baronne de Soussey (1595-1641), fille de César de Bourbon-Busset (1565-1631) et sœur de Charles de Bourbon-Busset (1590-1632)<ref>Capedia, la descendance capétienne</ref>
- Louise de Pracomtal, leur fille, Baronne de Soussey
- François Damas, Comte de Crux, Vicomte d'Anlezy, son époux en 1648<ref>Seigneur des Gouffiers et de la Cave, reçu Chevalier de Malte le 7 juin 1631. Son contrat de mariage avait été passé au Château de Vésigneux devant Magdelenat et Marques, notaires royaux. Une des conditions de ce contrat prévoyait que: « celui des enfants qui aurait la Baronnie de Soussey porterait le nom et les armes de Pracomtal conjointement avec le nom et les armes de Damas ». Il fut Conseiller d'État et Maréchal de Camp. Il siégea aux États de Bourgogne en 1642, 1645, 1647 et 1658. In Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France par M. Lainé, Tome 5, page 95, Paris 1836 et in Armorial général de la France ou Registre de la Noblesse, volume 3, partie 2, page 22, de Louis P. D'Hozier, 1752</ref>.
- Antoine-Louis Damas, Chevalier, Comte de Crux, Baron de Soussey et de Saint-Thibault, époux en 1670 de Marie-Anne Coutier de Souhey<ref>Il siégea aux États de Bourgogne en 1671, 1679 et 1682. In Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France par M. Lainé, Tome 5, page 97, Paris 1836</ref>
- Jacques et Louis de Reugny, écuyers, Seigneurs en partie de Martrois et Soussey en 1673<ref>In Archives départementales de la Côte-d'Or antérieures à 1790, page 316, Archives civiles, série B, Chambre des comptes de Bourgogne, Tome 4, 1876 Dijon</ref>
- Etienne Damas (1674-1721), Chevalier, Comte de Crux, Baron de Souhey et de Saint-Thibault, Seigneur de Soussey, époux en 1701 de Margueritte-Etiennette d'Achey<ref>In Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France par M. Lainé, Tome 5, page 97, Paris 1836</ref>
- Alexandre de Repas, Seigneur de Soussey, de Grand Champ et Martrois en partie, Modèle:1er maire perpétuel de Vitteaux à partir de 1692<ref>Il était également Conseiller du Roi et devint député aux États de Bourgogne en 1706 in "Monographie de Vitteaux" par François Etienne Hutinel, édition Honoré Champion, Paris, 1912, page 344 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1457525?rk=21459;2</ref>
{{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:s| s }} }}
- Alexandre de Repas, son fils, Seigneur de Soussey, Modèle:2e maire perpétuel de Vitteaux en 1713 puis Seigneur de Grand Champ vers 1740
- Jean-Baptiste Simon, Seigneur de Grand Champ, Soussey, Martrois en partie en 1722<ref>In Archives départementales de la Côte-d'Or antérieures à 1790, page 349, Archives civiles, série B, Chambre des comptes de Bourgogne, Tome 4, 1876 Dijon</ref>
- La Baronne de Damas (Marie-Michelle?) vers 1756<ref>Voir in "Monographie de Vitteaux" par François Etienne Hutinel, édition Honoré Champion, Paris, 1912, page 291 et suivantes https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1457525/f297.item.r=soussey et in Archives départementales de la Côte-d'Or antérieures à 1790, page 363, Archives civiles, série B, Chambre des comptes de Bourgogne, Tome 4, 1876 Dijon</ref>
- Edme-Armand de Riollet de Gissey, Seigneur de Grand Champ, Soussey et en partie de Martrois en 1769<ref name=arc377>In Archives départementales de la Côte-d'Or antérieures à 1790, page 377, Archives civiles, série B, Chambre des comptes de Bourgogne, Tome 4, 1876 Dijon</ref>,
- Claude-Charles de Damas, Marquis de Crux, Seigneur de Soussey en 1770<ref name=arc377/>
- Simon de Grandchamp, Seigneur de Grand Champ, Trésorier de France, économe de l'hôpital de Vitteaux vers 1778
Administrateurs de seigneurie, procureurs, prévôts, baillis et curés connus de Soussey
- Balbinier, vers 1200, Prévôt de Soussey<ref name=index/>
- Claude Nauret (ou Navret?), né vers 1600, procureur en la justice de Soussey
- Jean Louis Nauret (ou Navret?), 1627-1710, fils du précédent, notaire, procureur fiscal et juge administrateur du seigneur de Soussey<ref>Selon Serge Dontenwill, Maître de conférence et historien, au Modèle:S mini-, le Procureur fiscal est d'abord agent du pouvoir seigneurial, (...) une seigneurie ce n'est pas seulement une terre mais c'est aussi une zone de juridiction.(...) Il veille non seulement au respect des droits seigneuriaux, mais plus généralement des règlements qui président à la vie collective dans le cadre de la seigneurie. Il est aussi défenseur de l'intérêt public. En tant que procureur fiscal, il détient une parcelle d'autorité et une fonction qui lui donne prestige et considération sociale. In Serge Dontenwill, « Un type social dans les campagnes Brionnaises au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle: le procureur fiscal, fermier de seigneurie et crédirentier», dans Bulletin du Centre économique et social de la région lyonnaise (Centre Pierre-Léon), 1974, n°4, p.1-41</ref>, époux (en 1648) de Jeanne de Bourbon Busset (1630-1683)<ref>décédée à Soussey, dite Jeanne de Razou, fille illégitime de Charles de Bourbon Busset et nièce d'Anne de Bourbon Busset et de Gabriel Magdelénat https://gw.geneanet.org/favrejhas?lang=fr&p=jeanne&n=de+bourbon+busset</ref>
- Annet Nauret (ou Navret?), 1650-1733, fils du précédent, notaire, procureur d'office et juge administrateur du seigneur de Soussey<ref>Selon les registres paroissiaux de l'époque (archives départementales de la Côte-d'Or, 1603-1782, FRAD021_613_5MI37R056), sa fille Emilande (1687-1764) épousera (date inconnue) (Annet-)Jean Bruley (ou Brulé) (1681-1750), fermier à la métairie de Beurey, hameau de Soussey</ref>
- Gaigneraux, vers 1650 est le curé de Soussey<ref name=FRAD021>Selon les registres paroissiaux de l'époque (archives départementales de la Côte-d'Or, 1603-1782, FRAD021_613_5MI37R056)</ref>
- P. Artus, vers 1660 est le curé de Soussey<ref name=FRAD021/>
- J. Chrestien, vers 1710 est le curé de Soussey<ref name=FRAD021/>
- Alexandre Aury, vers 1756, bailli de Soussey<ref>Modèle:Harvsp.</ref>
- Jean Baptiste Toussaint Marandon, curé de Soussey<ref>Selon les registres paroissiaux de l'époque (archives départementales de la Côte-d'Or, 1603-1782, FRAD021_613_5MI37R056), Marandon était simple vicaire en 1750 et curé de Soussey en 1764.</ref> est nommé, en 1773, curé de Vitteaux par résignation de son prédécesseur<ref>Le 6 avril 1790, comme de nombreux notables, il prêtera serment à la future Constitution française du 3 septembre 1791. Le 10 août 1793, il prètera également serment à la Constitution du 6 messidor an I (constitution du 24 juin 1793). Le 25 février 1794, il déclarera vouloir renoncer à son ministère. Toutefois, selon l'abbé Collon, pendant La Terreur, celui-ci célébrait secrètement la messe dans la chambre d'une maison dépendant de l'hôpital de Vitteaux. Il décédera en 1803. Modèle:Harvsp.</ref>.
- Malogé, curé de Soussey pendant la révolution refusera de prêter serment à la Constitution civile du clergé<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Divers
- Philibert Robert, notaire, recteur d'école et ancien procureur d'Eguilly, est né (date inconnue) et décédé en 1735 à Soussey.
- Philibert Robert, notaire à Soussey entre 1761 et 1781<ref>Voir en ligne les contrats de mariage établis par ce notaire entre ces 2 dates et relevés par Alix Noga: http://www.alix21.fr/index.php/25-releves-s-t/1089-4e130-16-4e130-32</ref>.
Auteurs
Gérard Garouste, enfant, passe ses vacances chez sa tante à Soussey-sur-Brionne (L'Intranquille, livre de poche).
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Bibliographie
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes de la Côte-d'Or
- Château de Soussey-sur-Brionne
- Château de Grand-Champ (Côte d'Or)