Tannerre-en-Puisaye
Modèle:Infobox Commune de France
Tannerre-en-Puisaye est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.
Le village est connu pour son ferrier, l'un des deux plus grands de France. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Ce village est situé en Puisaye, une petite région aux confins de la Bourgogne et de la région Centre qui s'étend sur cinq cantons du département de l'Yonne (Bléneau, Charny, Saint-Fargeau, Saint-Sauveur-en-Puisaye et Toucy), sur un canton du département de la Nièvre (Saint-Amand-en-Puisaye) et en partie sur les cantons de Briare et Châtillon-Coligny (Loiret).
Tannerre se trouve au carrefour de 3 routes départementales fréquentées principalement par le trafic local :
- la D 7 (nord-sud) relie Champignelles et Mézilles ;
- la D 22 (est-ouest), Villiers-Saint-Benoît et Villeneuve-les-Genêts ;
- la D 160 (N-E / S-O), Louesme et Septfonds.
Auxerre se trouve à 40 km à l'Est (autoroute A6 à 45 km pour la sortie n° 20 de Venoy) ; Briare dans le Loiret est à 35 km au sud-sud-ouest (sortie n° 20 de l'autoroute A77 à 40 km). La sortie n° 21 de la A77 est à 30 km près de Bonny-sur-Loire (Loiret).
Communes limitrophes
Rose des vents | Villeneuve-les-Genêts (3,6 km) | Champignelles (7 km) | Villiers-Saint-Benoît (8 km) | Rose des vents |
Villeneuve-les-Genêts | Modèle:Abréviation discrète | Villiers-Saint-Benoît Dracy (9 km) Mézilles | ||
Modèle:Abréviation discrète Tannerre-en-Puisaye Modèle:Abréviation discrète | ||||
Modèle:Abréviation discrète | ||||
Saint-Fargeau (13 km) | Mézilles | Mézilles (5 km){{#if:| | ||
Enclave : }} |
Lieux-dits, hameaux et écarts
De nombreux hameaux composent la commune. Certains sont encore le siège d'une exploitation agricole, mais la plupart ne comportent que des "maisons de campagne".
Hydrographie
Le Branlin traverse la commune du sud au nord sur 7 km, longé d'un bout à l'autre par la D 7. Divisé en de nombreux bras, biefs et canaux aux abords de Tannerre, l'un d'eux y alimente au passage la pièce d'eau du château puis les trois étangs du moulin de la Forge. Il sert de limite de communes avec Villeneuve-les-Genêts sur 2 km (à la Billauderie, où il est séparé en trois bras, c'est le bras du milieu qui sert de limite), puis passe sur la commune de Villeneuve pendant 850 m avant de repasser sur Tannerre vers la Carpe ; encore 1,2 km et il sort définitivement de la commune pour passer sur celle de Champignelles. Toute sa vallée et la plupart de ses coteaux sont compris dans la ZNIEFF de la vallée du Branlin de Saints à Malicorne.
L'Agréau sert de limite de communes au sud avec Saint-Fargeau sur les 1,7 km de longueur de cette limite, mais sans être inclus dans la commune qui n'est donc concernée que par son coteau en rive droite.
Un cours d'eau partiellement souterrain
Le ru de l'Orsière, au sortir de l'étang de la Bruyère sur la commune de Dracy, entre sur Tannerre par l'Est et y coule sur 500 m avant de disparaître dans les pertes notables du lieu-dit les Entonnoirs.
Avant que ne s'ouvrent les pertes qui l'absorbent, ce cours d'eau a laissé son empreinte dans le paysage sous la forme de coteaux sinueux orientés vers le nord-ouest puis le nord en direction de l'étang Neuf et du ru de Louesme, affluent du Branlin. Cependant il est vraisemblablement relié à la rivière souterraine des Usages dont le point d'accès se trouve au hameau des Petites Usages sur Villiers-Saint-Benoît, en limite de communes avec Tannerre. De nos jours la rivière des Usages est quant à elle la continuation probable de l'Orsière ou alimentée par cette dernière<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Étangs
La commune compte également deux étangs d'environ 1 ha chacun dans le grand bois du Mouton à l'est de Tannerre ; un étang de 6 ha dans le bois des Assises au sud du bourg ; l'étang Neuf, l'une des sources du ru de Louesme, au nord, près de 4 ha dont 1,5 ha sur Tannerre et le reste sur Champignelles ; et nombre de petites pièces d'eau<ref name="geoportailTannerre">Commune de Tannerre-en-Puisaye, carte sur Géoportail. Cours d'eau et limites de communes surlignés.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Tannerre-en-Puisaye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,6 %), forêts (28,1 %), prairies (13,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Une forme du (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) est retrouvée dans un missel du diocèse de Sens : « Tanotra » (forme latine).
Dans une charte du château de Saint-Fargeau datant de 1233 on trouve le mot « Tannodurum » formé à partir de deux mots gaulois :
- Tann qui signifie chêne mais aussi vallée ;
- Duros qui signifie forteresse.
On peut donc traduire par « la forteresse de la chênaie » ou « la forteresse de la vallée ».
Cependant, le nom romain était déjà Tanodurus. La terminaison -dorus ou -durus, d'origine celtique der, désigne un lieu sur un cours d'eau dont le passage est difficile (Autissidorus, Auxerre ; Tornodorus, Tonnerre ; Brioderus, Briare ...)<ref name="Dey2324">Modèle:Harvsp.</ref>.
Histoire
Tannerre, qui était sur le territoire des Sénons, a été connue dès l'époque des Celtes (en Gaule l'âge du fer débute vers 800 à 700 Modèle:Av JC) pour son activité métallurgique très importante. Son plus grand ferrier (il en existe beaucoup d'autres sur la commune et dans toute la Puisaye), le ferrier antique de Tannerre-en-Puisaye occupe un peu plus de 30 hectares. C'est le plus grand de France, avec celui des Martys<ref name="assoSiderurgieAntique">Sidérurgie antique, sur le site de l'association du ferrier de Tannerre. Photos et informations sur l'extraction du fer dans l'Antiquité.</ref>, et l'un des plus grands d'Europe<ref name="assoInauguration2009">Inauguration du ferrier de Tannerre, sur le site de l'association du ferrier de Tannerre.</ref>. On y a retrouvé de nombreux témoignages de ces temps passés (monnaies, poteries, vestiges des techniques d'alors comme des tuyères...)<ref name="assoFerrierTannerre">Le grand ferrier antique de Tannerre-en-Puisaye, dans Histoire du ferrier, sur le site de l'association « Le ferrier de Tannerre ». Cartes des ferriers répertoriés en Puisaye, de ceux sur la commune de Tannerre, plan du site du ferrier de Tannerre, et nombreuses autres informations.</ref>. Vers la fin de la Tène, tous les sites d'exploitation importants de Puisaye, donc Tannerre dans la foulée, semblent avoir accru leur taille et raffiné leur équipement<ref name="assoSiderurgieAntique"/>.
Cette activité, commencée par les Celtes, explose avec la conquête romaine : environ 80 % de la production entière du site, toutes époques confondues, est réalisée durant les 300 ans de leur occupation. Accroissant considérablement la taille des ateliers, ils y appliquent un outillage et des techniques perfectionnés qui donnent un matériau de qualité égale à la production des hauts-fourneaux modernes<ref name="assoSiderurgieAntique"/>. Un village gallo-romain était certainement construit à flanc de colline.
Un système de défense existait dans le ferrier même, surveillant la "Route du Fer" : une route d'importance puisqu'elle était utilisée par l'Empire pour la collecte de la production des sites métallurgiques et autres villes traversés. Elle passait par Saint-Sauveur, Mézilles, Tannerre, Malicorne, etc., sur la route de Bibracte à Sens<ref name="assoMotteChamplay">La Motte Champlay, sur le site de l'association du ferrier de Tannerre.</ref>.
Après le départ des Romains, la production de fer décroît pour quasiment cesser vers la fin du haut Moyen Âge<ref name="assoSiderurgieAntique"/>. Restent ces immenses buttes dont beaucoup atteignent 15 m de hauteur, faites des scories issues du traitement du minerai de fer. De cette époque de fin d'empire et du début du Moyen Âge, rien d'autre ne reste sauf des tombes en pierre tendre de Thury ; on en trouve des similaires vers Bléneau<ref name="Dey2627">Modèle:Harvsp.</ref>.
N'ayant plus de raison de rester à flanc de coteau, le bourg descend dans la vallée du Branlin<ref name="assoMotteChamplay"/>.
Vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une zone dans la partie ouest du grand ferrier (au nord-est de la vallée) est nivelée pour y construire un château-fort : la Motte Champlay, sise sur des scories et sur l'emplacement de l'ancien système de défense. Une enceinte de 180 mètres d'ouest en est et 100 m du sud au nord, entourait deux forts, un fortin, des casernes couvertes d'ardoises, et une basse-cour.
14 Grande Rue
Vers la fin du haut Moyen Âge est également construite la maison-fort dans la vallée du Branlin.
Relevant du fief de Saint-Fargeau ainsi que la Motte-Champlay, le domaine direct de Tannerre au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est considérable. Il a droit de haute, moyenne et basse justice, a une prison avec carcan et gibet, et en plus des droits seigneuriaux habituels on note que le seigneur a le droit de faire visiter toutes les bêtes à la boucherie pour en prélever les langues ; et de prélever une gerbe sur cent des blés et grains appartenant à la cure de Tannerre. Tannerre a une maladrerie et un hôpital équipé « de tout le nécessaire pour recevoir les malades »<ref name="Dey60">Modèle:Harvsp : la seigneurie de Tannerre à l'époque de l'arrivée des anglais.</ref> (ce qui n'était pas toujours le cas pour les hôpitaux à l'époque).
Tannerre se trouvant proche du chemin du sel entre Loire et Yonne, route fort empruntée depuis longtemps<ref name="challe">Modèle:Article.</ref>,<ref name="gache">Modèle:Lien web.</ref>, l'Anglais Robert Knolles s'en empare en 1358 pour s'assurer une retraite fortifiée et stratégiquement placée pendant qu'il écume la région (son quartier général est à Malicorne, mais il doit caser ses 1 000 hommes en plusieurs endroits pour répartir la charge de leur approvisionnement - et accroître l'étendue de leurs pillages).
Il fait raser la Motte Champlay, le village et le fort du bas quand il reçoit l'ordre de quitter la Puisaye et la France en 1360<ref name="assoMotteChamplay"/>. La motte Champlay n'est pas reconstruite. Tannerre s'éteint pendant plus de deux siècles, et n'a pas recouvré son intense activité passée<ref name="assoInauguration2009"/>,<ref name="Dey6465">Modèle:Harvsp : témoignage de 1731 sur la destruction à Tannerre.</ref>.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Tannerre appartenait à la maison de Courtenay<ref>Généalogie des Courtenay.</ref>.
Lorsque le duché de Saint-Fargeau est créé en 1541, Tannerre et Bléneau ne sont pas citées parmi les villes du nouveau fief : les lettres royales n'indiquent que les villes étant des possessions directes du titulaire et faisant partie de son domaine<ref name="Dey156">Modèle:Harvsp.</ref>.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 24,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 38,3 % la même année, alors qu'il est de 31,2 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,71 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,33 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le ferrier antique de Tannerre-en-Puisaye, l'un des deux plus grands de France, a été classé monument historique en 1982 grâce aux efforts de Pierre François Chapat pour sauver le site<ref name="mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Modèle:Unité, propriété de la commune, sont aménagés par l’« l'association du ferrier de Tannerre » et accessibles au public actuellement<ref name="assoFerrierTannerre"/>. Un terrain de course d'orientation y a été installé, dont l'accès est libre, gratuit et permanent. Le championnat d'Académie UNSS s'y est déroulé le Modèle:Date-, avec Modèle:Nobr qui ont unanimement apprécié le terrain et ont assis la réputation des installations<ref name="assoParcoursOrientation">parcours permanent d'orientation dans le Bois communal du Ferrier de la Garenne sur le site de l'association du ferrier de Tannerre, avec l'aide du comité de l’Yonne de course d’orientation.</ref>. Les autres aménagements incluent une aire de repos sur le site de l'ancienne Motte Champlay, des panneaux explicatifs à l'entrée et le long des parcours de découverte, et des recréations des modes de travail d'antan (bas-fourneau, forge, chemin de fer et son wagonnet d'époque, etc), avec démonstrations ponctuelles<ref name="assoActivites">Activités de l'association du ferrier de Tannerre.</ref>.
Monuments civils
- La motte Champlay du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dont on a utilisé les scories présente sur le site pour sa construction<ref>Modèle:Ouvrage.
</ref>, était composée :
- d'une enceinte de Modèle:Dunité, entourée par un fossé ;
- de deux forts et un fortin communiquant entre eux par des souterrains, le premier fort était un carré de Modèle:Nobr de côté, le second était un rectangle de Modèle:Dunité, et le fortin de Modèle:Dunité. Ces trois fortifications étaient elles-mêmes ceintes de murs et de fossés ;
- de casernes et d'une basse-cour.
La motte Champlay fut prise et détruite en 1360 par l'Anglais Robert Knolles (dit « le Mouton »). Aujourd'hui il ne reste rien de la forteresse si ce n'est quelques fossés dans le bois de la Garenne, au milieu du ferrier. De gros blocs maçonnés en ont été trouvés en 2009 lors de relevés de terrain<ref name="assoActivites"/>.
- La maison forte était, au Moyen Âge, la deuxième fortification de Tannerre. Elle est située à proximité du Branlin, dans le parc du château Renaissance. Elle fut prise peu après la Motte Champlay par Robert Knolles mais ne fut pas détruite. Aujourd'hui elle est toujours visible.
- Le château Renaissance datait de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, début {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:s| s }} }}.
- Façades et proportions harmonieuses, pierres blanches et briques rosées sous sa toiture ardoisée, et agrémenté d'une pièce d'eau, véritables douves, il fut construit par la famille de Lestrade, près de l'entrée d'un parc ornée d'un écu avec croix de Saint-André, à proximité d'une maison de bois du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ce château, propriété de la ville de Vitry, fut détruit par un incendie le Modèle:Date-.
- Les lavoirs : aujourd'hui encore Tannerre dispose de trois lavoirs couverts sur le Branlin. Ces lavoirs ont été utilisés jusque vers 1960 :
- le lavoir public, à proximité du pont, dispose d'un plancher mobile ;
- le petit lavoir est équipé de pelle permettant de réguler le niveau de l'eau ;
- un lavoir privé avec plancher mobile.
Monuments religieux
- L'église consacrée à saint Martin
- Cette église a été détruite durant la guerre de Cent Ans lors de la prise de Tannerre. Elle fut reconstruite par Jacques Dupé, seigneur de Tannerre (Modèle:Mort en1530). Il ne reste de l'église du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que les murs de la nef, de petites fenêtres à plein cintre et le portail intérieur. Un nouveau clocher est construit sur la façade ouest ; percé de meurtrières, il était un élément de défense important.
- L'abbé Fondras, curé de Tannerre, entreprit d'importants travaux de restauration en 1888 (remplacement des voûtes en bois par une voûte en pierre). Elle est ornée de vitraux :
- La chapelle du château
- Située à proximité du cimetière, elle a été construite par Étienne TournYol de la Rode. Elle abrite les sépultures des familles De Lestrade et De Montferrand.
Patrimoine naturel
La commune est concernée par deux ZNIEFF :
- la ZNIEFF de la vallée du Branlin de Saints à Malicorne, totalisant Modèle:Unité répartis sur huit communes<ref group=note name="communesZnValleeBranlin">Les huit communes concernées par la « ZNIEFF de la vallée du Branlin de Saints à Malicorne » sont : Champignelles, Fontaines, Malicorne, Mézilles, Saints, Saint-Sauveur-en-Puisaye, Tannerre-en-Puisaye et Villeneuve-les-Genêts.</ref>. Elle vise les habitats d'eaux courantes (milieu déterminant) ; on y trouve aussi des tourbières, marais, prairies humides et mégaphorbiaies, cultures et bocages<ref>Modèle:ZNIEFF.</ref>.
- Sur la commune, ce sont environ Modèle:Unité sur le fond de vallée du Branlin, tous les coteaux en rive droite sauf en face du « moulin de Béon », et une grande partie des coteaux en rive gauche ;
- la ZNIEFF des étangs, bocages, landes et forêts de Puisaye entre Loing et Branlin, Modèle:Unité répartis sur douze communes<ref group=note name="communesZnBocages">Les douze communes concernées par la « ZNIEFF des étangs, prairies et forêts du Gâtinais sud oriental » sont : Bléneau, Champcevrais, Champignelles, Mézilles, Moutiers-en-Puisaye, Saint-Fargeau, Saint-Martin-des-Champs, Saint-Privé, Saints, Saint-Sauveur-en-Puisaye, Tannerre-en-Puisaye et Villeneuve-les-Genêts.</ref>, vise particulièrement les habitats d'eaux douces stagnantes (milieu déterminant) ; les autres habitats présents dans cette ZNIEFF sont des eaux courantes, landes, fruticées, pelouses, prairies humides et mégaphorbiaies, tourbières, marais, bocages et bois<ref>Modèle:ZNIEFF Cette ZNIEFF rassemble plusieurs sites de mêmes caractéristiques, et nombre de ces sites s'étendent sur des parties de plusieurs communes.</ref>.
- Sur la commune, les terrains concernés représentent environ Modèle:Unité du bois du Ferrier jouxtant la commune de Mézilles.
Tourisme, activités
Le village est traversé par une variante du GR de pays « tour de Puisaye ». Il suit grosso modo la rive droite du Branlin, et au nord de Tannerre se dirige vers l'ouest et vers l'Agréau.
Des courses d'orientation sont organisées sur le site du ferrier de la Garenne, un terrain de qualité spécialement aménagé pour ces courses<ref name="ferrierCoursesOrientation">Courses d'orientation au ferrier de Tannerre, sur le site de l'association du ferrier de Tannerre.</ref>.
Le vélorail de Puisaye, le plus long de France, et le train touristique de Puisaye-Forterre, passent à Modèle:Unité à Villiers-Saint-Benoît.
Personnalités liées à la commune
- Edmé Dupe, baron de Tannerre, décédé le Modèle:Date-, s’illustra comme capitaine d’Modèle:Souverain2. Ses dons de négociation - et sa réputation - furent à l’origine de la reddition d’Auxerre (qui était sous l'autorité de Modèle:Souverain2)<ref name="Dey161163">Modèle:Harvsp.</ref>.
- Edme Carreau, né le Modèle:Date républicaine, décédé le Modèle:Date-, fut député de l’Assemblée constituante de 1848 et maire de Tannerre de 1870 à 1871.
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
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Notes et références
Notes
- Notes sur la démographie