Malicorne (Yonne)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Ancienne commune de France

Malicorne est une ancienne commune française située dans le département de l'Yonne au nord de la Bourgogne en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle est devenue le Modèle:Date- une commune déléguée de la commune nouvelle de Charny Orée de Puisaye. Les habitants se nomment les malicorniens.

Géographie

Le village de Malicorne est situé au carrefour de la D18 reliant Saint-Martin-sur-Ouanne à Champignelles et de la D208 reliant Saint-Denis-sur-Ouanne à Marchais-Beton. Il domine la vallée du Branlin<ref name="geoportl">Modèle:Géoportail Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle sur l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".</ref>.

Son territoire est arrosé à l'ouest par le Branlin grossi de l'Agréau (également appelé le Four) et limité au nord-est par l'Ouanne<ref name="geoportl"/>.

Il culmine aux Guidas à Modèle:Unité et descend jusqu'à Modèle:Unité dans la vallée du Branlin à la limite de Saint-Martin<ref name="geoportl"/>.

Modèle:Refnec

Lieux-dits et écarts

Les lieux-dits suivis d'une astérisque sont situés à l'écart de la route indiquée<ref name="geoportl"/>.

Modèle:Colonnes

Communes limitrophes

Toponymie

Les différents noms de Malicorne au cours des siècles :

  • 1120 : Malicornium<ref>Cartulaire de l'abbaye des Écharlis. Cité dans Modèle:Harvsp.</ref>
  • 1168 : Malicornia<ref>Cartulaire général de l'Yonne. Cité dans Modèle:Harvsp.</ref>
  • 1183 : Maricorne<ref>Cartulaire de l'Abbaye Saint-Pierre-le-Vif de Sens. Cité dans Modèle:Harvsp.</ref>
  • 1210 : Moricornia<ref>Bibliothèque impériale Coll. Champ. III F° 169. Cité dans Modèle:Harvsp.</ref>
  • 1235 : Malicornia<ref>Cartulaire de l'abbaye de Vieupou. Cité dans Modèle:Harvsp.</ref>
  • 1453 : Mallicorne<ref>Registre des taxes du diocèse de Sens - Bibliothèque de Sens. Cité dans Modèle:Harvsp.</ref>

Le nom de Malicorne est réminiscent de seigneurs localement importants et redoutés, abusant de leurs privilèges : c'est la forme du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Mal y corne, un endroit où il ne faisait pas bon frapper à la porte. Il existe plusieurs lieux homonymes de la Sarthe à l'Allier<ref name="gache">Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

Préhistoire

Des pierres taillées et polies attestent de la présence humaine dès Modèle:Date-<ref name="ccCharnyHistMalic">Modèle:Lien web. Cliquer sur Archive.is pour accéder au document.</ref>.

Antiquité

À l'époque gauloise, le territoire occupé aujourd'hui par Malicorne fait partie de la cité des Sénons. En 476, il fait partie du Pagus vastinensis (Gâtinais), partie occidentale du comté (et de l'archevêché) de Sens.

Modèle:Refnec.

Moyen Âge

Modèle:Refnec. Vers 1220, Geoffroy de Malicorne possède des biens à Champignelles, Grandchamp et jusqu'à Louesme et même Tannerre<ref name="gache"/>.

Modèle:Refnec. Le prieuré de Cloie est rattaché à l'abbaye bénédictine de Rozoy-le-Vieil en 1146<ref name="gache"/>.

En 1120, la terre de Malicorne relève de la seigneurie de Charny<ref name="pignardIII">Modèle:Ouvrage.</ref> et Modèle:Refnec.

Selon Gache, la lignée des Malicorne s'éteint vers 1230<ref name="gache"/> ; mais Pattou donne Robert de Courtenay comme seigneur de Malicorne (entre autres lieux) dès 1205<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Blanche de Courtenay, née avant 1220<ref name="MdLndsBlancheCourtenay1268">Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Refnec, Modèle:Refnec. Elle est la fille de Robert de Courtenay (1168-1239), grand bouteiller de France (1223), seigneur de Champignelles et de Charny, et de Mahaut de Mehun-sur-Yèvres<ref> Modèle:Ouvrage. </ref>. Blanche de Courtenay est la première épouse de Louis de Sancerre (-1268), fils de Guillaume de Sancerre (~1175-1217), comte de Sancerre, seigneur de Saint-Brisson et de La Ferté-Loupière, et de sa deuxième épouse Marie de Charenton (°~1175 - avant 1210)<ref name="MdLndsLouisSancerre"> Modèle:Lien web. </ref>.

Philippe de Saint-Vérain (vers 1256 - avant 1316), petit-neveu de la précédente, est seigneur de Bléneau et de Malicorne, commissaire réformateur au pays d'Auvergne. Fils d'Hughes de Saint-Vérain et Isabeau de Noyers, il est marié avec Jeanne vicomtesse de Joigny, dame de Rigny-Le-Ferron<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> le Modèle:Date-.

Une période difficile s'ensuit. Dix ans après la grande peste de 1348 qui tue un tiers de la population française, le routier anglais Robert Knolles, à la solde du roi de Navarre et à la tête d'environ mille mercenaires anglo-gascons, s'empare de Châteauneuf et ravage la vallée de la Loire. Puis il arrive devant le château de Malicorne, que la chronique de Saint-Denis qualifie de forteresse<ref name="challe"> Modèle:Article. </ref>, et s'en empare à la fin de 1358. Il ne l'a pas sitôt pris qu'il doit repousser Arnaud de Cervole et ses Modèle:Nb, que Charles V a recruté. Cervole vient de visiter le pape à Avignon et, passant par la sente des BourguignonsModèle:Note, rejoint le roi à Meaux avec ses troupes. Dans les environs de Saint-Sauveur il apprend la présence de Knolle à Malicorne et décide de l'attaquer. Mais malgré les renforts des habitants des villages voisins, plusieurs assauts n'ont pas raison de la pugnacité de Knolle, et Cervole doit repartir sur une défaite. Knolles fait de Malicorne son quartier général et s'en sert comme base pour piller les environs, prenant plusieurs châteaux (la Motte-Chanlay au ferrier de Tannerre, qui permet de piller les voyageurs vers Paris<ref name="challe"/> et où il laisse son lieutenant Dauquin de Halton responsable de la garde<ref name="224Lebeuf1743vol2">Modèle:Harvsp.</ref> ; Régennes, qui met à rançon la navigation sur l'Yonne<ref name="challe"/> et où il laisse Jean de Dalton<ref name="224Lebeuf1743vol2"/>,…).
Il pousse une pointe jusqu'à Auxerre en janvier 1359, mais est repoussé. Revenant dans ses pénates malicornais, il s'accorde avec des capitaines navarrais dont celui de Ligny-le-Châtel et d'autres installés de même façon que lui aux environs de Troyes. Entretemps la population auxerroise, toute à son succès, a la bêtise de renvoyer les troupes de gentilshommes qui l'ont défendue ; et Knolle prend Auxerre le 10 mars 1359. Malicorne ne suffisant pas à contenir tout son riche butin, il doit en mettre une partie à Châteauneuf<ref name="challe"/>.
Le Modèle:Date-, la signature du traité de Brétigny oblige Knolle à quitter les lieux. Ce qu'il fait de fort mauvais gré car les auxerrois lui doivent toujours la rançon de 40 000 florins qu'ils lui ont promise, et ni le roi Jean ni celui d'Angleterre ne daignent le soutenir dans ses efforts pour mettre la main sur ce pactole. Fort fâché, il quitte Malicorne après y avoir tout détruit, village et château, ainsi que tout ce qui est à portée de sa main aux alentours<ref name="challe"/>.

L'église de Malicorne a, au moins jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, conservé les plus grandes dates de son histoire. Elles étaient gravées sur un mur de son chevet à la pointe d'un couteau ou d'un clou. La plus ancienne date est celle de la destruction de Malicorne : « l'an 135…, le chasteau de Malicorne par les Anglais fut destruict » - le dernier chiffre était effacé, et cette première gravure est très probablement erronée d'une année car Knolle n'a pas quitté Malicorne avant le traité de Brétigny en Modèle:Date-<ref name="pignardIII"/>,<ref name="challe"/>.

Époque moderne

Après la période sombre des {{#switch: XV

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}}, Malicorne passe dans la maison des Barres avec Didier (~1475 - avant 1514), seigneur de Hautefeuille (Malicorne) et Montcorbon (Loiret) époux de Marguerite de Piedefer et père de Marguerite des Barres, dame de Hautefeuille et en partie de la Fontaine l'Ermite (Perreux). Marguerite s'est mariée en 1514, avec François du Mesnil-Simon, fils de Louis du Mesnil-Simon, conseiller et maître d'hôtel du Roi, capitaine de la ville de Gray, chevalier, seigneur de Maupas et Morogues (Cher)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Après environ sept mois de veuvage, Marguerite s'est mariée une seconde fois le Modèle:Date- avec Pierre du Plessis, conseiller et maître d'hôtel de Catherine de Médicis, seigneur de Perigny (Loir-&-Cher), Bertault, Villarcels et Sarcelles<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. D'où:

Charles du Plessis, conseiller et maître d'hôtel ordinaire du roi Henri III, gentilhomme ordinaire de sa chambre, seigneur de Périgny (Loir-et-Cher), Montcorbon (Loiret), Hautefeuille, Malicorne et La Cour-Alexandre (Yonne), né vers 1525. Il demeurait à Hautefeuille (Malicorne, Yonne) lors du remariage de sa belle-sœur Louise de Vieilchâtel<ref name="gache"/>. Il épouse le Modèle:Date- Claude d'Étampes, dame en partie de Mont-Saint-Sulpice (Yonne) et Bouilly (Loiret)<ref name="1902Quesvers">Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1632, Malicorne et Hautefeuille passent dans les mains des Texier, famille de parlementaires originaire de l'Orléanais, avec Germain Texier, conseiller au Parlement de Paris (1619), seigneur de Gontarvilliers<ref name="1902Quesvers"/>. Il construit un nouveau château à Hautefeuille et prend dès lors le titre de baron de Malicorne et d'Hautefeuille. Il avait épousé Marie Perrot, d'où notamment :

Fichier:St-Martin-s-Ouanne, château d'Hautefeuille-douves à droite de l'entrée.JPG
Modestes restes du château de Hautefeuille (Malicorne)
  1. Germain Texier d'Hautefeuille, né en 1626, dont la descendance conserve les seigneuries de Malicorne et d'Hautefeuille jusqu'à la révolution ;
  2. Étienne Texier d'Hautefeuille, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem (1633), bailli de l'Ordre (1669), prieur d'Aquitaine (1691) à sa mort et ambassadeur extraordinaire de l'Ordre auprès de Sa Majesté<ref>François Alexandre de la Chenaye Desbois, Dictionnaire de la Noblesse de France, 1776, page 641</ref>. Parallèlement, capitaine de la compagnie écossaise des gendarmes du Roi, capitaine et gouverneur des ville et château du Mont-Saint-Michel, lieutenant général des armées du roi (1677) et abbé commendataire de l'Abbaye du Mont-Saint-Michel de 1670 à 1702, décédé à Paris le Modèle:Date- ;
  3. Françoise Texier d'Hautefeuille, mariée en 1665<ref>Jean Besnard, Autour des Pinabeaux, document dactylographié déposé à la SSHNY, 1965</ref> au marquis de Crèvecœur, maréchal de camps et armée du roi, gouverneur et bailli de Montargis, seigneur de Prunoy.

En 1812, le domaine de Hautefeuille est acheté par Antoine-Jean Séguier<ref name="challe"/>, premier président de la cour d'appel de Paris. On lui doit la décoration intérieure de l'église.

Le château de Hautefeuille a été détruit dans les années 1970 par la ville de Nanterre qui l'avait acquis pour y installer sa colonie de vacances.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Économie

Modèle:…

Démographie

En Modèle:Dernière population commune de France, la commune de Malicorne comptait Modèle:Dernière population commune de France habitants. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les recensements réels des communes de moins de Modèle:Unité ont lieu tous les cinq ans (2008, 2013, 2018 pour Malicorne). Les autres chiffres sont des estimations.

Modèle:Tableau population d'article de commune de France

Modèle:Graphique population d'article de commune de France

Économie

Lieux et monuments

Fichier:Malicorne-église 03.JPG
L'église Notre-Dame de l'Assomption.

Malicorne est connu du grand public par l'essai du célèbre astrophysicien Hubert Reeves intitulé Malicorne, qui traite des grandes énigmes de l'Univers à partir de l'observation de la nature autour du village où il passe ses vacances<ref>Malicorne : réflexions d'un observateur de la nature

  • Le Seuil, collection « Science ouverte », 1990
  • Édition de poche dans la collection « Points Sciences », Modèle:Date-, Modèle:Date-
  • Prix littéraire de la ville de Limoges, Modèle:Date-
  • Traduit en allemand, anglais, espagnol, portugais</ref>.

Modèle:Début citation Au loin, par-dessus les nappes de feuillages, je revois le clocher de l'église de Malicorne. Cette modeste architecture, [...] reste encore à nos yeux le symbole de ce que nous ressentons en profondeur devant l'insondable mystère de la réalité. Modèle:Fin citation

L'église de Malicorne, dédiée à Notre-Dame-de-l'Assomption, date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle a été construite sur les restes de celle du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, détruite lors de la guerre de Cent Ans. Une poutre de gloire soutient trois statues en bois datant des {{#switch: XVI

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

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}}. Le portail vient de l'abbaye de Fontainejean (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Le clocher du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ayant été démoli par un orage au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, celui présent date de 1835. Le prolongement de la nef est orné de belles peintures. On y voit aussi plusieurs statues qui remontent peut-être au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et deux petits retables<ref name="FndtnPatrmneEgliseMalicorne">Modèle:Lien web. Photos des peintures de l'intérieur.</ref>.

Fichier:Malicorne-FR-89-monument aux morts-03.jpg
Le monument aux morts

Une inscription indiquait que le clocher de l'église fut mis à bas par un grand vent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (les deux derniers chiffres de la date étant effacés).

Deux pierres tombales, scellées dans le chœur de l'église, portent les épitaphes suivantes :

Ci-gît Jacques de Courtenay, écuyer

seigneur du Chayne, Fort-Marville et Mocelard en

Beauce, gentilhomme servant de Monseigneur

le duc d'Anjou, frère du roi Henry III Lequel

fut tué entre le Bréau et Dracy après Villiers

St Benoît en se défendant très vaillamment & fut

le {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXIe{{#if:|  }} }} jour d'Modèle:Date- & fut envoyé quérir

pour messire Charles du Plessis son oncle seigneur de

ce lieu & p Gaucher de Raguyer escuyer seigneur des

Tresle son beau-frère lequel a fait faire ceci en

Mémoire de lui & prie toute gens d'honneur

avoir souvenance de son âme en leurs prières<ref name="1661bouchet232">Modèle:Harvsp.</ref>

Ci-gît Jacques du Plessis, écuyer

seigneur d'Asnières, La Grange Rouge &

Bizieux, lequel fut tué entre le Bréau et

Dracy après Villiers St Benoît combattant

vaillamment & fut le {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXIe{{#if:|  }} }} jour d'Modèle:Date-

& fut envoyé quérir p messire Charles

du Plessis son oncle seigneur de ce lieu &

Guillaume du Plessis son frère lequel a fait faire

ceci en Mémoire de lui & prie toute gens

d'honneur avoir souvenance de son âme en

leurs prières<ref name="1661bouchet232"/>

La femme de Jacques II de Courtenay du Chesne, Marie de Gauville, était en effet sœur d'Edmée femme de Gaucher Raguier, dont la mère Sidoine était une sœur de Charles du Plessis, seigneur de Malicorne et autres lieux.

Ce double assassinat est à placer dans le contexte du soulèvement général, appelé seconde Ligue, qui fit suite à l'exécution sommaire du duc de Guise (Modèle:Date-), suivie de l'assassinat du roi Henri III le Modèle:Date- par Jacques Clément (originaire de Sergines, Yonne). L'oncle Charles du Plessis était conseiller et maître d'hôtel ordinaire du roi Henri III.

Personnalités liées à la commune

  • Robert Knolles, tristement célèbre routier anglais, qui ravagea la contrée depuis la forteresse de Malicorne en 1358-1360.
  • Étienne Texier d'Hautefeuille, ambassadeur extraordinaire de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem près de Sa Majesté, prieur d'Aquitaine (1691), abbé commendataire de l'Abbaye du Mont-Saint-Michel de 1670 à 1702.
  • Antoine-Jean Séguier (1768-1848)<ref name="challe"/>, premier président de la cour d'appel de Paris, propriétaire de Hautefeuille, à qui l'on doit la décoration intérieure de l'église, ainsi que celle de Saint-Martin-sur-Ouanne.
  • Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais tire son nom de la ferme de Beaumarchais à Modèle:Unité au sud-est du bourg — bien qu'il ne l'aie jamais possédé<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,Modèle:Note.
  • Hubert Reeves, astro-physicien et écrivain, y a possédé avec son épouse une résidence secondaire. Le village de Malicorne lui a inspiré l'un de ses ouvrages de vulgarisation les plus connus, Malicorne, Réflexions d'un observateur de la nature (1990, Le Seuil, Prix littéraire de la ville de Limoges, 1991).

Environnement

La commune inclut trois ZNIEFF :

La ZNIEFF de la vallée de l'Ouanne de Toucy à Douchy, totalisant Modèle:Nb répartis sur Modèle:Nb<ref>Les Modèle:Nb concernées par la ZNIEFF de la vallée de l'Ouanne de Toucy à Douchy sont :

Charny, Grandchamp, Malicorne, Saint-Denis-sur-Ouanne, Saint-Martin-sur-Ouanne et Villiers-Saint-Benoît.</ref>. Elle vise particulièrement les habitats d'eaux courantes (milieu déterminant) ; on y trouve aussi des tourbières, marais, prairies améliorées, cultures et bocages<ref>Modèle:ZNIEFF</ref>. À Malicorne, elle inclut largement la confluence du Branlin avec l'Ouanne.

La ZNIEFF de la vallée du Branlin de Saints à Malicorne, totalisant Modèle:Nb répartis sur Modèle:Nb<ref>Les Modèle:Nb concernées par la ZNIEFF de la vallée du Branlin de Saints à Malicorne sont :

Champignelles, Fontaines, Malicorne, Mézilles, Saints, Saint-Sauveur-en-Puisaye, Tannerre-en-Puisaye et Villeneuve-les-Genêts.</ref>. Elle vise également les habitats d'eaux courantes (milieu déterminant), et on retrouve les mêmes habitats que pour la ZNIEFF de la vallée de l'Ouanne de Toucy à Douchy sauf pour les prairies améliorées qui sont remplacées par des prairies humides et mégaphorbiaies<ref>Modèle:ZNIEFF</ref>.

Fichier:Malicorne-Branlin.JPG
Route de Marchais-Beton, les débordements du Branlin - 25 février 2014
La ZNIEFF de l'étang de Malicorne, soit Modèle:Nb sur la commune qui incluent environ Modèle:Nb de la partie nord de l'étang au sud de la commune près de la Ferme de l'Etang (la partie sud de l'étang, où se trouve sa bonde, n'est pas incluse), et la majeure partie du bois qui l'entoure. Elle vise particulièrement les habitats d'eaux douces stagnantes (milieu déterminant)<ref>Modèle:ZNIEFF</ref>.

Annexes

Bibliographie

Modèle:…

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes '

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail