Tarek Aziz
Tarek Aziz (en Modèle:Lang-ar)<ref>Quel avenir pour les Chrétiens d'Irak ? Ou Mikhaïl Youhanna.</ref>, de son vrai nom Tarek Hanna Mikhaïl Issa<ref name="LM05062015">Tarek Aziz : la face présentable du régime de Saddam Hussein, article sur lemonde.fr, daté du 5 juin 2015.</ref>, né le Modèle:Date de naissance à Mossoul et mort le Modèle:Date de décès à Nassiriya, est un homme politique irakien.
Biographie
Carrière politique
Tarek Aziz est né dans une famille de confession chrétienne chaldéenne. Modèle:Référence nécessaire.
Sa famille est favorable au panarabisme, et il s'intéresse dès son plus jeune âge « à toutes les idéologies politiques », mais aussi à la poésie et la littérature. Un temps intéressé par le marxisme, il se tourne vers le parti Baas dont il trouve qu'il « associe le socialisme au panarabisme, qui lie l’homme à sa culture, à son vécu et à sa civilisation », en particulier les textes de Michel Aflak. Après avoir travaillé comme journaliste pour divers organes du parti Baas à partir de 1958, il devient éditeur de son principal organe de presse, Modèle:Lien (La Révolution). Il participe au coup d’État de 1963, lui-même contrecarré quelques mois plus tard par un autre coup d’État pro-nassérien. Et c'est dans la clandestinité, à Damas en Syrie, qu'il se lie d'amitié à un autre activiste : Saddam Hussein. En 1968, le parti Bass reprend le pouvoir et Tarek Aziz ne quittera plus les hautes fonctions de l’État irakien, tout proche de Saddam Hussein, en étant peut-être la seule personne du pouvoir pouvant se permettre « une liberté de ton » avec celui-ci<ref name="LM05062015"/>.
Il devient ministre de l'Information en 1974 puis vice-Premier ministre de 1979 à 1983, après que les pouvoirs se sont concentrés entre les mains de Saddam Hussein. De 1983 à 1991, il est ministre des Affaires étrangères et est, de ce fait, le principal négociateur irakien durant la crise politique qui suit l'occupation du Koweït. Tarek Aziz représente l'Irak dans des réunions et dans diverses visites diplomatiques de haut niveau mais ne s'aventure plus très souvent au-delà des frontières irakiennes Modèle:Référence nécessaire. En mars 1991, il redevient vice-Premier ministre, Saddam Hussein assurant lui-même la fonction de premier ministre depuis Modèle:Date-. Il est alors l'un des tout premiers personnages de l'État.
Emprisonnement
En fuite après la chute de Bagdad le Modèle:Date, Tarek Aziz se rend aux forces américaines le Modèle:Date-, alors que les opérations militaires ne seront officiellement déclarées Modèle:Citation par le président George W. Bush que le Modèle:1er mai.
En Modèle:Date--Modèle:Date-, son état de santé semble se détériorer.
Le Modèle:Date-, Tarek Aziz, jusqu'alors détenu par les Américains (« livré » aux Irakiens chiites, faisant la chasse aux chrétiens qui étaient considérés comme des alliés de Saddam Hussein), comparaît à Bagdad devant le Haut tribunal pénal irakien pour le rôle qu'il aurait joué dans l'exécution de 42 commerçants dans la capitale en 1992<ref>Georges Malbrunot, Modèle:Citation, Le Figaro, 28 avril 2008.</ref>. Le Modèle:Date-, il est reconnu coupable de cette exécution et condamné à quinze ans de réclusion.
À son sujet, Hans-Christof von Sponeck, ancien secrétaire général adjoint de l'ONU, a déclaré : Modèle:Citation bloc
Le Modèle:Date-, la Haute cour pénale d'Irak l'a condamné à sept ans de prison pour Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 2010, il est jugé une nouvelle fois, pour son rôle dans la répression contre la communauté chiite dans les années 1980. La Haute cour pénale irakienne le condamne à mort le Modèle:Date-<ref>Modèle:Citation, Libération, 26 octobre 2010.</ref>. Le Modèle:Date-, le président irakien Jalal Talabani a déclaré qu'il ne signerait jamais son ordre d'exécution<ref>Modèle:Citation, Le Nouvel Observateur, 17 novembre 2010.</ref>.
En novembre de la même année, la justice irakienne l'a de nouveau condamné à dix ans de prison pour le massacre de Kurdes chiites pendant la guerre Iran-Irak dans les années 1980<ref>Modèle:Citation, Le Soir, 29 novembre 2010.</ref>.
Tarek Aziz meurt le Modèle:Date de décès à l'hôpital de Nassiriya<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Bibliographie
- Patrick Denaud, Béatrice Bouvet, Tarek Aziz, le diplomate de Saddam Hussein, Paris, L’Harmattan, 2000.
- Patrick Denaud, Irak la guerre permanente. Entretiens avec Tarek Aziz, Paris, Le Félin, 2003.
Notes et références
<references />
Liens externes
Modèle:Autres projetsModèle:Liens
- « Tarek Aziz gravement malade selon son avocat », Le Monde, Modèle:Date-
- Tariq Aziz faces judicial murder in Iraq, World Socialist Web Site, Modèle:Date-