Tchao Pantin

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Infobox V3/Début Modèle:Infobox V3/Image Modèle:Infobox V3/Séparateur Modèle:Infobox V3/Tableau début Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau fin {{#if: |Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Navigateur |}} {{#if: |Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Navigateur |}} Modèle:Infobox V3/Séparateur

Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Modèle:Infobox V3/Fin

Tchao Pantin est un film dramatique français écrit et réalisé par Claude Berri, sorti en décembre 1983. Adaptation cinématographique du roman éponyme d'Alain Page, qui en écrit les dialogues, le film narre l'histoire d'un pompiste alcoolique et dépressif, ancien policier, décidé à venger la mort du jeune trafiquant de drogue avec lequel il s'était lié d'amitié, assassiné lors d'un règlement de comptes.

Le film met en scène Coluche dans un rôle à contre-emploi<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, son premier dans un registre dramatique, mais aussi Richard Anconina, dont c'est le premier rôle important, Agnès Soral et Philippe Léotard. Tchao Pantin est tourné entre mai et juin 1983 dans un climat lourd<ref>Modèle:Lien web.</ref>, alors que Coluche traverse une période difficile dans sa vie privée, qui permet toutefois à l'acteur de livrer une intense performance. Le long-métrage est acclamé par la critique et récolte un énorme succès public avec près de quatre millions d'entrées.

Nommé dans douze catégories aux César de 1984, le film est l'un des plus primés avec cinq récompenses, dont le César du meilleur acteur pour Coluche.

Synopsis

À Paris dans le [[18e arrondissement de Paris|Modèle:18e]], homme d'âge mûr n'ayant pas d'attaches et noyant sa solitude et sa dépression dans l'alcoolisme, Lambert travaille comme pompiste de nuit dans une station-service. Un soir, il fait la connaissance de Youssef Bensoussan, un jeune marginal orphelin mi-juif mi-arabe, qui vivote en revendant des petites doses de drogue, venu se réfugier dans la station-service afin de se faire ravitailler mais aussi pour éviter une patrouille de police qui le prenait en filature. Le courant passe entre les deux hommes, qui se lient rapidement d'amitié et se retrouvent tous les soirs dans la station-service pour discuter. Lambert se permet même de donner des conseils au jeune Bensoussan, bien que parfois maladroits, notamment sur sa relation avec la jeune punk Lola, rencontrée dans un bar tabac alors qu'il se déplaçait avec la moto de Rachid, son fournisseur. Bien que ne tolérant pas les activités du jeune homme, Lambert s'attache toutefois à ce dernier et veut le protéger car Bensoussan n'hésite pas à prendre des risques, quitte à se faire tabasser par les hommes de main de Rachid, notamment pour avoir emprunté sa moto afin de frimer auprès de Lola.

Un soir, après que Bensoussan s’est fait voler sa marchandise, Lambert se propose de l'aider financièrement pour rembourser Rachid. Plus tard, Bensoussan, poursuivi par les hommes de Rachid venus le corriger, débarque paniqué à la station-service pour demander de l'aide à Lambert, qui ne peut empêcher le jeune homme de se faire tuer sous ses yeux. Sous le choc du meurtre de Bensoussan, Lambert se met en congés et décide de venger celui qui est devenu son ami après avoir compris qu'il a été la victime d'un règlement de comptes. Lors d'une visite de l'inspecteur chargé de l'enquête, Bauer, à son domicile, il est révélé que Lambert fut autrefois un inspecteur de police qui a tout plaqué à la suite du décès de son fils d'une overdose qu'il n'a pas su éviter. Pour cela, il retrouve la piste de Lola et la persuade de l'aider dans sa quête. Bien qu'au début réticente, Lola met Lambert sur la piste de Mahmoud, l'un des assassins de Bensoussan. Lambert abat Mahmoud, tandis que Lola, tout aussi paumée que l'était Bensoussan, n'hésite pas à suivre le pompiste, auquel elle commence à s'attacher.

Tout en étant aidé indirectement par Bauer, prêt à tout pour démanteler le réseau dont faisait partie Bensoussan et après avoir appris qu'il est devenu une cible après que le collègue qui l'a remplacé a été torturé et tué à sa place, Lambert se rend au bistrot de Rachid et le tue d'un coup d'arme à feu avant de mettre le feu au bar et de quitter les lieux. Bien que Lambert soit devenu le principal suspect des exécutions de Mahmoud et Rachid, Lola lui fournit un alibi lors d'une nouvelle visite de Bauer. Malgré la tentative de Lola de l'en empêcher, Lambert se rend chez le grossiste du réseau, Sylvio, mais se résout à ne pas l'éliminer.

Lambert retourne chez lui et retrouve Lola, avec laquelle il passe la nuit. Ce dernier lui fait part des raisons de sa solitude, causée par le chagrin de la perte de son fils. Alors qu'il s'apprête à fuir avec Lola, Lambert est abattu de deux balles devant la porte de son appartement, sous le regard bouleversé de la jeune femme, qui s'empare de l'arme de Lambert et commence à tirer.

Fiche technique

Distribution


Production

Développement

En 1982, lors d'un voyage en train, le producteur Christian Spillmaecker lit plusieurs romans, dont Tchao Pantin d'Alain Page, récemment publié<ref name="téléstar">Olivier Petit, « Tchao Pantin » : un film culte né dans la douleur, Télé Star, N° 2032, Modèle:Date-, p. 63 (lire en ligne).</ref>. Spillmaecker est emballé par l'histoire de Lambert, ancien flic dépressif devenu pompiste porté sur la boisson, résolu à retrouver les assassins d'un petit dealer qu'il identifie à son fils<ref name="téléstar"/>. Le producteur passe in extremis le livre à Claude Berri. Bien que peu enthousiaste, Berri entrevoit en Lambert un rôle pour Coluche, avec lequel il avait tourné Le Pistonné et Le Maître d'école (Berri a également produit quelques films avec Coluche) et achète les droits du roman<ref name="téléstar"/>. Il passe le sujet à l'acteur qui dans un premier temps refuse un rôle aussi noir<ref name="téléstar"/>.

Selon Fred Romano, la compagne de Coluche à l'époque, ce dernier Modèle:Citation et ne Modèle:Citation<ref name="téléstar"/>. Toutefois Coluche, devant une importante somme d'argent aux impôts, signe pour jouer Lambert, mais le cœur n'y est pas, l'acteur traversant une mauvaise passe : sa femme Véronique l'a quitté avec ses deux enfants et son ami Patrick Dewaere s'est suicidé avec la carabine qu'il lui avait offerte<ref name="téléstar"/>. Rongé par le remords et le chagrin amoureux, miné par les dettes, Coluche plonge dans la drogue<ref name="téléstar"/>. Cette période noire va renforcer le caractère du personnage<ref name="téléstar"/>.

Le rôle du jeune Bensoussan, petit dealer qui va se lier d'amitié avec Lambert, est confié à Richard Anconina, alors peu connu du grand public. Pour le rôle de Lola, jeune punk qui s'est entichée de Bensoussan puis de Lambert, le rôle est confié à Agnès Soral, qui avait tourné sous la direction de Berri dans Un moment d'égarement. Le policier chargé de l'enquête est incarné quant à lui par Philippe Léotard.

Tournage

Le tournage débute le Modèle:Date- à Paris<ref>Fiche BiFi</ref> avec les décors qui sont assurés par Alexandre Trauner. La station-service, aujourd'hui disparue (éclairée au néon, sur l'idée du chef-opérateur Bruno Nuytten), se trouve dans le Modèle:18e arrondissement, au début de la rue Pajol<ref name="telerama2017">Modèle:Lien web</ref>. Le film est également tourné à Belleville<ref name="telerama2017"/> et dans le quartier de la Bastille.

Tourné de nuit dans une ambiance volontairement cafardeuse, le film est compliqué par Coluche dont l'état oblige parfois à le filmer de dos<ref name="téléstar"/>. De plus, l'acteur ne quitta pas sa veste de pompiste hors tournage<ref name="express">Modèle:Lien web</ref>. Soral, pour se fondre dans son rôle, vit pour sa part en punk et se laisse maigrir<ref name="téléstar"/>. L'actrice, dans une interview au Figaro plus de trente ans après la sortie du film, dira avoir vécu une Modèle:Citation avec Coluche<ref name="figaro">Modèle:Lien web.</ref>. D'après Agnès Soral, pour qui son mal-être était encore inconscient mais existait durant le tournage, les acteurs étaient en souffrance : outre Coluche, Anconina sortait d'une histoire d'amour, tout comme Léotard, qui venait de se séparer de Nathalie Baye, mais aussi Berri qui vivait un épisode sentimental compliqué<ref name="figaro"/>.

En ce qui concerne la gifle que Coluche donne à Richard Anconina, ce dernier a indiqué qu'elle était bien réelle<ref name="europe1"/>. Dans un premier temps toutefois, Coluche n'avait pas osé le frapper suffisamment fort et ce dernier lui avait alors demandé de lui donner une vraie gifle<ref name="europe1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="avengers">Critique du film</ref>.

La séquence du concert de punk se tient au « Gibus » (qui s'appelait alors « Le Petit Gibus », décrit dans le film comme « un bar de punks à République »), minuscule salle de concert parisienne connue à l'époque pour être le CBGB's parisien. Le groupe qui joue dans le film est un célèbre groupe de punk des années 1980, La Horde, et son chanteur Gogol Premier<ref name="avengers" />,<ref name="telestar02">Modèle:Article.</ref>.

Les prises de vues dans les coins malfamés du nord de Paris ne se font pas sans encombre, en raison de la gêne que représente l'équipe de tournage pour les petits trafics, mais des arrangements sont finalement trouvés<ref name="téléstar" />.

Lieux de tournage

Le film a été tourné à Paris :

Sortie et réception

Claude Berri lui-même a insisté pour que le film, tourné en Modèle:Date, sorte dès le mois de décembre de la même année afin de pouvoir concourir aux Césars de Modèle:Date : il pressentait que Coluche serait récompensé<ref name="express" />.

Sorti en salles le Modèle:Date en France, Tchao Pantin démarre en troisième position du box-office la semaine de sa sortie avec plus de Modèle:Unité, derrière Blanche-Neige et les Sept Nains et Les Compères<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La semaine suivante, le film reste toujours en troisième place, tout en étant vu par Modèle:Unité depuis sa sortie, dont Modèle:Unité à cette période<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La semaine du Modèle:Date-, Tchao Pantin monte en seconde place derrière Rue Barbare, qui vient de sortir, avec Modèle:Unité, permettant au film d'enregistrer un total de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le long-métrage atteint les 2 millions d'entrées début Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Alors qu'il poursuit de manière modeste sa carrière en salles tout le mois de février, Tchao Pantin remonte à la neuvième place à la suite de son triomphe aux Césars en Modèle:Date-, qui lui permet de s'approcher des Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La semaine suivante, il remonte à la troisième place du box-office avec Modèle:Unité, portant le total à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le film passe le cap des 3 millions d'entrées la semaine du Modèle:Date-, avant de quitter le top 30 fin Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le film bénéficie d'une reprise en salles à l'été 1986, à la suite du décès de Coluche, qui lui permet de retourner dans le top 30 hebdomadaire passer le cap des 3,5 millions d'entrées la semaine du Modèle:Date-, seulement quelques jours après la mort de l'acteur<ref>Box-office Hebdo - 1er juillet 1986</ref>. Début Modèle:Date-, le film est toujours dans le top 30 et a atteint le 3,7 millions d'entrées<ref>BO Hebdo - 12 août 1986 (consulté le 24 juillet 2020).</ref>.

Finalement, il rencontre un succès commercial avec Modèle:Nombre, dont Modèle:Nombre à Paris, se classant à la huitième position des films ayant fait le plus d'entrées l'année de sa sortie<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Box-office détaillé des premiers mois d'exploitation du film, semaine par semaine, en France
Sources : « BO hebdo France 1983» et « BO hebdo France 1984 » sur Les Archives du box-office , d'après le CNC.
Semaine Rang Entrées Cumul Modèle:N° du box-office hebdo.
1 du Modèle:Date au Modèle:Date Modèle:3e Modèle:Nombre Modèle:Nombre Blanche-Neige et les sept nains (reprise)
2 du Modèle:Date au Modèle:Date Modèle:3e Modèle:Nombre Modèle:Nombre Blanche-Neige et les sept nains (reprise)
3 du Modèle:Date au Modèle:Date Modèle:2e Modèle:Nombre Modèle:Nombre Rue Barbare
4 du Modèle:Date au Modèle:Date Modèle:4e 252 453 1 487 491 Canicule
5 du Modèle:Date au Modèle:Date Modèle:4e 216 649 1 704 140 Le Bon plaisir
6 du Modèle:Date au Modèle:Date Modèle:6e 172 495 1 876 635 Le Joli Cœur
7 du Modèle:Date au Modèle:Date Modèle:9e 133 795 2 010 430 Le Joli Cœur
8 du Modèle:Date au Modèle:Date Modèle:14e 103 731 2 114 161 Gwendoline
9 du Modèle:Date au Modèle:Date Modèle:14e 88 745 2 202 906 Emmanuelle 4
10 du Modèle:Date au Modèle:Date Modèle:14e 70 736 2 273 642 L'Ascenseur
11 du Modèle:Date au Modèle:Date Modèle:9e 102 763 2 376 405 L'Ascenseur
12 du Modèle:Date au Modèle:Date Modèle:3e 224 565 2 600 970 Vive les femmes !
13 du Modèle:Date au Modèle:Date Modèle:6e 178 898 2 779 868 L'Enfer de la violence
14 du Modèle:Date au Modèle:Date Modèle:8e 143 501 2 923 369 Merlin l'enchanteur (reprise)
15 du Modèle:Date au Modèle:Date Modèle:9e 112 604 3 035 973 Les Morfalous
16 du Modèle:Date] au Modèle:Date Modèle:10e 91 495 3 127 468 Les Morfalous
17 du Modèle:Date au Modèle:Date Modèle:15e 52 357 3 179 825 Aldo et Junior
18 du Modèle:Date au Modèle:Date Modèle:23e 24 181 3 204 006 Viva la vie
19 du Modèle:Date au Modèle:Date colspan="3" Modèle:NC Viva la vie
20 du Modèle:Date au Modèle:Date colspan="3" Modèle:NC Viva la vie
21 du Modèle:Date au Modèle:Date colspan="3" Modèle:NC Fort Saganne
22 du Modèle:Date au Modèle:Date colspan="3" Modèle:NC Fort Saganne
23 du Modèle:Date au Modèle:Date colspan="3" Modèle:NC Fort Saganne
24 du Modèle:Date au Modèle:Date colspan="3" Modèle:NC Fort Saganne
25 du Modèle:Date au Modèle:Date colspan="3" Modèle:NC Pinot, simple flic
26 du Modèle:Date au Modèle:Date colspan="3" Modèle:NC Pinot, simple flic
27 du Modèle:Date au Modèle:Date colspan="3" Modèle:NC Pinot, simple flic
28 du Modèle:Date au Modèle:Date colspan="3" Modèle:NC Pinot, simple flic
29 du Modèle:Date au Modèle:Date Modèle:28e Modèle:Nombre Modèle:Nombre Cannonball 2
30 du Modèle:Date au Modèle:Date Modèle:25e Modèle:Nombre Modèle:Nombre À la poursuite du diamant vert
31 du Modèle:Date au Modèle:Date Modèle:21e Modèle:Nombre Modèle:Nombre [À la poursuite du diamant vert
32 du Modèle:Date au Modèle:Date colspan="3" Modèle:NC À la poursuite du diamant vert
33 du Modèle:Date au Modèle:Date colspan="3" Modèle:NC À la poursuite du diamant vert
34 du Modèle:Date au Modèle:Date Modèle:25e Modèle:Nombre Modèle:Nombre Liste noire
35 du Modèle:Date au Modèle:Date Modèle:29e Modèle:Nombre Modèle:Nombre À la poursuite du diamant vert

Distinctions

Tchao Pantin a reçu cinq Césars en 1984 :

Autour du film

Modèle:Anecdotes

  • Le P majuscule de Pantin peut prêter à confusion. Pantin ne fait ici nullement allusion à la ville de Pantin mais doit être compris comme un nom commun. L'expression « Tchao Pantin », désormais tombée en désuétude, était une expression populaire au début des années 1980 (l'équivalent de « salut mon pote »). Dans le film, cette phrase est prononcée par Bensoussan à l'adresse de Lambert avant son agression et finalement sa mort.
  • Le film donne également une image du Paris « crasseux » des années 1980 (Barbès, République ou Bastille), aujourd'hui rénové et réhabilité mais qui a perdu son caractère populaire historique.
  • Deux titres de l'album Hagda du groupe Raïna Raï furent utilisés dans la bande originale.
  • Dans la scène où Benssousan se dispute avec Lambert après que le dernier l'a surpris fumer un joint, Coluche donne une véritable gifle à Richard Anconina afin de rendre la scène plus réaliste<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail