Timée de Tauroménion

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Timée de Tauroménion (né vers 350 av. J.-C. à Tauromenion et mort v. 260 av. J.-C. à Syracuse) est un historien grec qui a passé la majeure partie de sa vie à Athènes mais est soit né et mort en Sicile.

Biographie

Originaire de la ville de Tauroménion en Sicile, Timée de Tauroménion est le fils du tyran Andromaque, partisan de Timoléon, libérateur de Syracuse en 344. Pour cette raison, il est exilé à Athènes par Agathocle de Syracuse, et il y passe la majeure partie de sa vie. Il y devient l’élève du rhéteur Isocrate, et y vit pendant quarante ans (un peu moins de cinquante ans d'après Polybe). En raison de cet exil, il n'a eu aucune expérience du maniement des affaires publiques. À la fin de sa vie, sous le règne de Hiéron II, il retourne en Sicile vers 280 av. J.-C. (probablement en vue de s'informer directement sur le conflit entre Rome et Pyrrhus) et y meurt à l'âge de 96 ans vers 260 av. J.-C.

Œuvres

Il est l’auteur d'une Histoire du roi Pyrrhus, et d'une volumineuse Histoire de Sicile et de Grande Grèce en 38 livres, des origines jusqu’au début de la première guerre punique. Classée par olympiades, elle contenait une vie d’Agathocle et de Pyrrhus. Œuvre d’érudit, elle contenait également nombre de descriptions ethnographiques et géographiques. Timée était tenu en grande estime par les Alexandrins.

Son œuvre n’a survécu que par les citations qu’en font les auteurs postérieurs, tels Polybe, qui s’en prend à lui à de nombreuses reprises dans ses Histoires, et lui consacre un livre entier, le livre XII, où la méthode de Timée lui sert de repoussoir pour exposer sa propre méthode de l'investigation historique. Polybe lui reproche l'aigreur de ses critiques et son goût pour le merveilleux : Modèle:Citation bloc

Timée affectionne visiblement les biographies, et consacre beaucoup de temps à étudier le caractère de ses personnages. Pour cette raison, il a été très populaire dans l’Antiquité, jusqu’à ce qu’il soit détrôné par Plutarque. Il recherche également les thèmes importants dans les œuvres des grands auteurs : Modèle:Citation bloc

L'ouvrage Modèle:Lang, « vainqueurs olympiques ou chronique Praxidika » n'a survécu que par cinq courts fragments<ref>Le Livre XII de Polybe et Fragmente der griechischen Historiker : FGrH 566 F125, F126, F127, F128. Modèle:Harv.</ref>,Modèle:Sfn. Cette liste synchronisait quatre listes chronographiques : la liste des vainqueurs du stadion aux Jeux olympiques antiques<ref>Il est cependant possible que Timée ait ajouté quelques noms de vainqueurs dans d'autres disciplines et notes liées à l'histoire des jeux. Modèle:Harv.</ref>, les archontes éponymes d'Athènes, les éphores et les rois de Sparte et les prêtresses (éponymes) d'Héra à Argos. Ces quatre listes étaient probablement organisées sous forme de tableau, en parallèle. L'ensemble devait servir de cadre chronologique préparatoire pour l’Histoire de Sicile et de Grande Grèce (Historiai). Cet Olympionikai, tout comme les autres œuvres de Timée, ne sont connus que par une référence dans la Souda<ref>C'est le seul endroit où on trouve le titre complet Olympionikai etoi kronika Praxidika et le terme «Praxidika » pose un problème de compréhension que les historiens n'ont pas réussi à résoudre. Modèle:Harv.</ref> et les critiques de PolybeModèle:Sfn. Timée aurait pu travailler en s'aidant de l'ouvrage Peri Heremon de Philochore, son contemporain à Athènes (à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle) et inversement ce dernier aurait pu utiliser la liste chronographique de Timée pour rédiger son propre ouvrage OlympiadesModèle:Sfn. La liste de Timée commençait certainement avec la victoire de Corèbe, lors des premiers jeux en 776 av. J.-C<ref>Selon Denys d'Halicarnasse, Timée datait la fondation de Rome trente-huit ans avant les premiers jeux. De plus, les listes spartiates remontaient beaucoup plus loin dans le temps. Modèle:Harv.</ref> pour aller jusqu'à son époque, probablement au moment où il entama la rédaction de ses Historiai, peu de temps après son arrivée à Athènes. Dans ses Historiai, il aurait daté la refondation de Camarina avec la numérotation des olympiades, devenant donc ainsi le premier historien à utiliser ce systèmeModèle:Sfn.

Timée de Tauroménion selon d’autres auteurs

Voir aussi

Œuvre

  • Timée de Tauroménion, Fragments, Les Belles Lettres, 2017

Bibliographie

Liens externes

Notes et références

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