Trondes
Modèle:Infobox Commune de France
Trondes est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Géographie
L'altitude moyenne de Trondes est de 264 mètres environ. Le ban communal, d’une superficie de Modèle:Unité, comporte en 2011, d'après les données Corine land Cover, près de 48 % de forêts, 50 % de prairies, terres arables et cultures, puis 2 % de zones anthropisées (zones industrielles et urbaines)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le territoire est arrosé par les cours d'eau naturels que sont le Terrouin (sur 2,121 km), le Ruisseau des Hautes Bruyères (sur 1,317 km) et le Ruisseau de Trondes (sur 4,282 km)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le village de type village-rue est situé à la confluence de deux vallées, le territoire est limité à l'est par le Terrouin et au nord et au sud par les bois de Foug, de Lucey et de Lagney, majoritairement situés sur des reliefs entre 355 et 365 m.
Comme d'autres communes dans la région touloise, Trondes a été le lieu de productions manufacturées à base d'argile étant donné la disponibilité de l'eau (nombreux ruisseaux) et surtout de matière première : l'argile de la Woëvre. Une tuilerie au moins a fonctionné sur ce territoire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Trondes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,2 %), terres arables (29,7 %), prairies (16 %), cultures permanentes (4 %), zones urbanisées (2,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le toponyme apparaît au Modèle:S mini- sous la forme Trondolae. Son origine est obscure<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Trondolæ ; Alodium de Trondis ; De Trundlis (1157) ; Trundles (1181) ; Trondeles (1180) ; Molendinum apud Trundes (1220) ; Ecclesia de Trondes (1402) sont les autres graphies rencontrées<ref>Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862</ref>.
Histoire
Antiquité
J. Beaupré signale dans son répertoire archéologique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> :
« Sur le Romont, au lieu-dit Les chevillottes, substructions gallo-romaines, se reliant à celles du canton des Sarrazinières à Laneuveville-derrière-Foug.» et «On a trouvé des ossements à plusieurs endroits, dans les vignes : ils étaient accompagnés de sabres ».
La carte archéologique de la Gaule<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> indique que ces découvertes d'ossements et d'armes en fer pourraient être liées à une nécropole mérovingienne. Les communes de Foug, Laneuveville (la petite Foug) et Trondes, partagent un même site archéologique autour du Romont (parfois Raumont et Romons) et du bois du Romont, ce site est placé sur une ancienne liaison (chemin Brabant<ref>Modèle:OuvrageModèle:Citation bloc.</ref> ?) entre Toul et le camp de Sorcy<ref>B. Humbert, Les 'fana' de la Côte Châtel à Sorcy-Saint-Martin (Meuse), ELAN, Nancy I, 1983 Modèle:P.,</ref> à Sorcy-Saint-Martin.
Moyen Âge
Le village de Trondes a subi au cours de l'histoire mouvementée de la Lorraine les conséquences des affrontements entre le roi de France et l’empereur du Saint Empire germanique par les biais et l'interposition des comtes de Bar, de Champagne et autres seigneurs de Sorcy et de Void<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
H. Lepage indique dans un de ses ouvrages<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> :
«Ce village, appelé Trondolae à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle était un alleu en 1157 il eut beaucoup à souffrir, en 1380, dans la guerre du comte de Bar. Il existait un moulin en 1220<ref>Modèle:OuvrageModèle:Citation bloc.</ref>».
Le moulin Neuf qui figure sur les cartes des Naudin est toutefois formellement sur la commune de Foug, la chronique du Toulois<ref>https://www.etudes-touloises.fr/autres/inedits/Chronologie_Toulois.pdf</ref> précise au contraire :
«1120, Trondes, Ancel dit Chauvoisin, seigneur de Sorcy, donne à l'église de Rangéval un moulin à Trondes (apud Trundes) avec ses entrées et sorties, le libre cours de l'eau au-dessus et au-dessous»
et
«1223, Trondes, Pierre de Bourlémont, fait savoir qu'Anselme, surnommé Malvoisin, Agnès, sœur de Pierre et femme d'Anselme, leur fils Etienne, ont en partie donné et en partie vendu au chapitre de Toul, ce qu'ils possédaient, à l'exception d'une vigne, ledit Pierre ratifierait cette vente comme seigneur d'Anselme et garantiront le chapitre de Toul, contre les tentatives d'éviction du comte de Champagne»
Il indique également :
« a trouvé aussi des pièces de monnaie de Commode, Nerva, Trajan, d'autres à l'effigie des évêques de Metz et des ducs de Lorraine. Près de Trondes sont deux fontaines, l'une de Saint-Elophe, dont l'eau est, dit-on , salutaire pour les maladies des yeux , l'autre, appelée Fontaine-l'Evéque, est fréquentée par les fiévreux. Ils y vont porter du pain, boivent de l'eau autant que possible et s'en retournent en courant. »
Époque moderne
Population masculine déportée en partie en camp de concentration (1944) ; il y eut 45 morts<ref>https://www.etudes-touloises.fr/archives/78/art5.pdf</ref> .
Anecdote
A la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle , la disparition d'un ruminant appartenant à un vigneron du village provoqua l'ouverture d’une enquête de gendarmerie avec la découverte des restes de l'animal au fond d'un étang. Les élus locaux feront les frais de la lenteur à résoudre l'affaire et ce n'est que plusieurs mois après les faits, que les auteurs seront démasqués, puis condamnés à de lourdes peines (2 et 4 années d'emprisonnement)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébutModèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
E. Grosse<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> indique dans son ouvrage, vers 1836 :
« Territ. : 1225 hect. cad. , dont 624 en labours , 184 en prés , 137 en forêts , et 25 en vignes , dont les produits sont d'un assez grand objet de commerce, malgré leur faible qualité. »
Le village a donc eu une tradition viticole.
Secteur primaire ou Agriculture
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste<ref>Modèle:Lien web.</ref>), la commune de Trondes était majoritairement orientée <ref group="Note" >Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.</ref> sur l'élevage d'herbivores (auparavant sur la polyculture et le poly - élevage) sur une surface agricole utilisée<ref group="Note">Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.</ref> d'environ 142 hectares (en deçà de la surface cultivable communale) en baisse depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 210 à 82 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 5 exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 5 unités de travail<ref group="Note">Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Caniveaux gallo-romains desservant une fontaine, encore en fonction.
- Fort construit entre 1875 et 1878, modifié par la suite (1888), intégré au camp retranché de Toul, selon les plans du général Raymond Adolphe Séré de Rivières.
- Ancienne tuilerie Modèle:S mini-, objet d'un classement au titre des monuments historiques en 1983 et radiée, en raison de son état de ruine irréversible, en 2006<ref name="PA00106421">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Église Modèle:S mini-.
Personnalités liées à la commune
- Édouard-Ernest Maire (1848-1932), né sur la commune, missionnaire lazarsite en Chine et botaniste (lire sur WP anglais) ;
- Alain, philosophe né Émile-Auguste Chartier (1868-1951) séjour sur Trondes en 1915.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Voir aussi
Bibliographie
- G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.