Valojoulx
Modèle:Infobox Commune de France
Valojoulx est une commune française située en vallée de la Vézère, dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Généralités
La commune de Valojoulx, traversée par le [[45e parallèle nord|Modèle:45e nord]], est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ Modèle:Unité).
Au sud-est du département de la Dordogne, en Périgord noir, elle est située en rive gauche de la vallée de la Vézère, rivière qui borde le territoire communal au nord-ouest.
Le village de Valojoulx, arrosé par le Turançon, se trouve à l'écart des routes principales, à plus d'un kilomètre de la route départementale 65 qui longe la Vézère. Il se situe, en distances orthodromiques, six kilomètres au sud-sud-ouest de Montignac-Lascaux et seize kilomètres au nord-nord-ouest de Sarlat.
Communes limitrophes
Valojoulx est limitrophe de cinq autres communes.
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Valojoulx est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c3b-c, date du Coniacien moyen à supérieur, composée de calcaires bioclastiques grossiers et quartzeux jaunes à bryozoaires et gastéropodes, à niveaux gréseux (formation des Eyzies). La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « Modèle:N° - Terrasson » et « Modèle:N° - Sarlat-la-Canéda » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et leurs notices associées<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> à l'ouest, là où la Vézère quitte la commune pour servir de limite entre celles de Sergeac et Thonac, et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> au sud-est, au lieu-dit le Puy Mangou<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Vézère, la Seignolle et le Turançon, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La Vézère, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source en Corrèze dans la commune de Meymac et se jette dans la Dordogne Modèle:Incise en rive droite, à Limeuil, face à Alles-sur-Dordogne<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle borde la commune au nord-est sur deux kilomètres et demi, face à Montignac-Lascaux et Thonac.
Son affluent le Turançon arrose le territoire communal du nord-est à l'ouest sur près de quatre kilomètres dont un et demi sert de limite naturelle face à La Chapelle-Aubareil.
Autre affluent de la Vézère, la Seignolle baigne le sud de la commune sur près de deux kilomètres et demi dont près d'un et demi en limite de Tamniès.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Vézère-Corrèze ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de la Vézère et de la Corrèze, d'une superficie de Modèle:Unité est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental de la Corrèze<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sarlat », sur la commune de Sarlat-la-Canéda, mise en service en 1995<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le département de la Corrèze, mise en service en 1987 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Valojoulx est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,1 %), zones agricoles hétérogènes (31 %), prairies (10,6 %), terres arables (2,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le petit bourg de Valojoulx proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits<ref>Modèle:Géoportail.</ref> : Modèle:Liste horizontale
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Valojoulx est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Vézère. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1996, 1999 et 2001<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Vézère » approuvé le Modèle:Date-, pour les crues de la Vézère. La crue historique la plus forte sur le secteur du PPRI pour laquelle des informations sont disponibles est la crue d’octobre 1960. Le débit de pointe de cette crue a été défini à Modèle:Unité à Montignac, soit une période de retour d’environ Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web, liste des risques par communes, pages 111-133.</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.
Valojoulx est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 11,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risque technologique
La commune est en outre située en aval du barrage de Monceaux la Virolle, un ouvrage de classe AModèle:Note situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Toponymie
Composé de °avallo nom gaulois signifiant « pomme » ou « pommier », et °-ialo, suffixe gaulois<ref name=lieux>Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref> devenu -jols et -joulx, signifiant espace découvert<ref name=lieux/>, clairière, terre défrichée, d'où la signification : clairière plantée de pommiers<ref name=oc>Le nom occitan des communes du Périgord - Valaujors sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le Modèle:Date-.</ref>, clairière aux pommes, pommeraie.
En occitan, la commune porte le nom de Modèle:Langue<ref name=oc/>.
Sur la planète Mars, en Modèle:Date-, l'une des cibles d'analyses poussées effectuées sur un affleurement rocheux par l'astromobile Curiosity de la NASA, est baptisée d'après la commune<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Michelle Minitti, Sols 3049-3050: Marval-ous, NASA Science, Mars Exploration Program, Modèle:Date-, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Histoire
Au lieu-dit Costepérier, le territoire communal fut occupé au Paléolithique<ref name=lieux/>. L'église du village a été bâtie au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name=lieux/>.
La première mention écrite connue du lieu remonte au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sous la forme Volugou, avec variantes finales -ours, -ols, -oux, -eux jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name=lieux/>. Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Valojouls<ref>Modèle:Géoportail.</ref>, ou encore sous celui de Valaujoulz en 1781<ref name=lieux/>.
En 1321, voyant que son église cathédrale est en mauvais état, Raymond d'Apremont de Roquecorne, évêque du diocèse de Sarlat ordonne de l'avis du chapitre que le revenu de tous les bénéfices qui vaquaient en son diocèse par l'espace de cinq ans seraient employé à la réparation de celle-ci, et distrait une pension pour un vicaire qui ferait le service pendant le dit temps. Cette même année il unit l'office de célarier qui était à présent l'archidiacre de Marcays, le prieuré Saint-Laurent de Valojoulx, celui de Marcays, et Carsac<ref>Jean Tarde, Les Chroniques de Jean Tarde, annotées par le vicomte Gaston de Gérard, avec une introduction de Gabriel Tarde, Paris, 1887, Modèle:P..</ref>.
Le Modèle:Date-, Charles Platon, amiral membre du gouvernement de Vichy, est exécuté le Modèle:Date- à Valojoulx, au domaine de la Querrerie<ref>Patrice Rolli, « L’Exécution de l’amiral Platon où les errements d’un soldat perdu », Le Périgord dans la Seconde Guerre mondiale, Chronique des années noires du Mussidanais et de l'Ouest de la Dordogne, Éditions l'Histoire en Partage, 2012.</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs
Dès 1790, la commune de Valojoulx a été rattachée au canton de Montignac qui dépendait du district de Montignac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, ce canton est rattaché à l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)<ref name=Cassini/>.
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du Modèle:Date-, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015<ref name="Décret2014">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est alors rattachée au canton de la Vallée de l'Homme, dont le bureau centralisateur reste fixé à Montignac.
Intercommunalité
Fin 2001, Valojoulx intègre dès sa création la communauté de communes de la Vallée de la Vézère. Celle-ci est dissoute au Modèle:Date- et remplacée au Modèle:Date- par la communauté de communes de la Vallée de l'Homme.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et Modèle:Unité au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 16 septembre 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 26 novembre 2020.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Équipements et services publics
Justice
En 2023, dans le domaine judiciaire, Valojoulx relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Périgueux ;
- du pôle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Manifestations culturelles et festivités
Combinant vingt-trois kilomètres de VTT, huit kilomètres en canoë et dix kilomètres de course à pied, le « raid de Valojoulx » est organisé chaque année (Modèle:19e en Modèle:Date-<ref>« Valojoulx compte encore faire le plein », Sud Ouest édition Dordogne, 13 aoû 2016, Modèle:P..</ref>).
Économie
Emploi
En 2015<ref>Dossier complet - Commune de Valojoulx (24563) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 5 février 2019.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 47,4 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt-deux) a augmenté par rapport à 2010 (douze) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 16,9 %.
Établissements
Au Modèle:Date-, la commune compte trente-six établissements<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont dix-neuf au niveau des commerces, transports ou services, huit dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, six dans la construction, deux relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et un dans l'industrie<ref>Dossier complet - Commune de Valojoulx (24563) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 5 février 2019.</ref>.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Laurent, construite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est inscrite au titre des monuments historiques en 1974<ref group=Note>Le nom d'église Saint-Pantaléon est fautif (voir l'explication).</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 15 novembre 2014.</ref>.
- Le gisement de la Combe, site archéologique datant du Paléolithique, est classé au titre des monuments historiques en 1935<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 15 novembre 2014.</ref>.
- Au lieu-dit les Cabanes, deux cabanes en pierre sèche jumelles sont inscrites au titre des monuments historiques en 1991<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 15 novembre 2014.</ref>. L’ensemble est représentatif d’un type d’habitation ayant existé en Dordogne et dans le haut Quercy, l'habitation d'indigents célibataires ou veufs. À leur abandon, les cabanes ont perdu leur couverture de lauzes, ce qui a mis à nu l'extrados des voûtes d'encorbellement<ref>On a marché sur la toiture ! Nouveaux exemples de cabanes détoiturées, sur le site Pierre sèche, 20 janvier 2007.</ref>.
- Manoir de Costepérier<ref>Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
- Le château de Masnègre date des {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXVII
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}}<ref>Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Il a remplacé le repaire de Valojoulx, connu dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
- Manoir de la Prandie du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, avec sa chapelle<ref>Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
- Château de la Queyrerie<ref>Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>, ou de la Querrerie (graphie actuelle sur les cartes du Géoportail).
- Au nord-ouest, la route départementale 65 longe la Vézère, permettant de voir le château de Losse, sur la commune de Thonac, depuis sa rive opposée.
-
L'église Saint-Laurent. -
Chapelle latérale dans l'église. -
Les cabanes jumelles en pierre sèche. -
La place du village. -
Le château de Losse vu depuis la rive gauche de la Vézère.
Personnalités liées à la commune
- Charles Platon (1886-1944) amiral français, membre du gouvernement de Vichy de 1942 à 1943 et exécuté le Modèle:Date- à Valojoulx, au domaine de la Querrerie.
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes