Vermelles
Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France Vermelles est une commune française située dans le Pas-de-Calais, en région Hauts-de-France.
La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe Modèle:EPCI-pop1 communes et compte Modèle:Nombre en Modèle:EPCI-pop1.
La commune, au cœur du Bassin Minier, était rattachée à la Compagnie des Mines de Béthune du milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle jusqu’au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Hydrographie
La commune est séparée de sa ville voisine Noyelles-lès-Vermelles par une rivière nommée le Surgeon, un cours d'eau naturel non navigable de Modèle:Unité, qui prend sa source dans la commune de Bouvigny-Boyeffles et se jette dans le canal d'Aire à La Bassée, au niveau de la commune de Cuinchy. Les communes traversées sont : Aix-Noulette, Bouvigny-Boyeffles, Bully-les-Mines, Cambrin, Cuinchy, Mazingarbe, Noyelles-lès-Vermelles et Vermelles<ref name=sandre>Modèle:Sandre</ref>.
Urbanisme
Typologie
Vermelles est une commune dite “urbaine” selon l’Observatoire des Territoires puisqu’elle fait partie des communes de densités intermédiaires ou importantes<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune est au cœur de l’unité urbaine de Lens-Douai, regroupant plus de 500 000 habitants pour un total de 67 communes<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune est aussi située en limite de l’aire d’attraction de Béthune défini par l’Insee, aire comptant plus de 70 000 habitants<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Voie de communication et transport en commun
La commune est traversée par la route départementale 943 reliant les communes de Lens et Béthune<ref>Modèle:Lien web</ref>. Vermelles est à 7 kilomètres de l’autoroute A21 et à 8 kilomètres de l’autoroute A26.
La commune est desservie par le réseau d’autobus Tadao grâce à trois lignes. La ligne 22 vers Béthune-Lens, la ligne 58 vers La Bassée et la ligne 11 vers Lens.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC)<ref>Modèle:Lien web</ref>, est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,7 %), zones urbanisées (16,2 %), prairies (3,5 %), mines, décharges et chantiers (2,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
Toponymie
Modèle:Pertinence section La ville s'appelait anciennement Vermeille<ref>Modèle:Lien web</ref> sur les cartes de Cassini et les cartes d'État-Major, puis Vermelis<ref>Modèle:Lien web</ref> et Vermelle<ref>Modèle:Lien web</ref> sur certaines cartes datant du XVIIe et XVIIIe siècle avant de devenir définitivement Vermelles sur diverses cartes datant du XIXe siècle<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'orthographe de la commune est très variable au fil des siècles puisqu’elle ne cesse de modifier son nom comme l’explique l’historien Auguste Menche de Loisne dans un ouvrage de 1907 consacré à la topographie des communes du Pas-de-Calais<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Histoire
Vermelles est un village situé à la limite géographique des plaines de Flandre et des collines de l'Artois. Commune rurale, voit surtout son importance grandir au XIXe siècle avec l'exploitation des mines de charbon avec la Fosse n° 3 des mines de Béthune qui voit le jour en première en 1860<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Lors de la Première Guerre mondiale, les tranchées s’installent au cœur du village. Vermelles subit la présence du front de guerre à l’ouest du village et se voit détruite au fil de la bataille du 14 octobre 1914 au 7 décembre 1914<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Cette bataille menée par la 58e Division d’Infanterie ne laisse aucune chance au village, celui-ci n’est plus qu’un amas de débris. Dans l’année suivant cette bataille, un ouvrage intitulé Vermelles, sur le front de Maurice Beslay paraît en 1915 et détaille la vie dans les tranchées situées dans la commune et l’état du village en seulement quelques semaines de guerre<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Aujourd’hui, la commune comprend plusieurs cimetières militaires britanniques du Commonwealth afin de rendre hommage aux soldats britanniques ayant combattu et perdus la vie dans les tranchées vermelloises<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Après la Première Guerre mondiale, des monuments sont reconstruits. L’église, l’hôtel de ville et de nombreux logements refont surface<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Par ailleurs, une rue portant le nom de “Rue de Montpellier” menant au village voisin de Noyelles-lès-Vermelles fut baptisée ainsi car la ville héraultaise de Montpellier à financièrement aidée à se reconstruire après la guerre. En échange, la ville de Montpellier possède une rue au nom de la commune artésienne.
En 1940, la commune subit de nouveau la guerre et ne sera libérée de l’occupation allemande qu'à la date du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Exploitation charbonnière
La Fosse 3
Modèle:Article détaillé Mise en service en 1860, la Fosse 3 fonctionnera jusqu'en 1963. Cette fosse était attachée à la Compagnie des mines de Béthune.
Son puits était d'une profondeur d'environ Modèle:Unité. Ce puits fut ravalé jusqu'à Modèle:Unité de profondeur mais ceci ne fut cependant pas suffisant pour augmenter la production de ce gisement de moyenne profondeur, restant très modeste au goût de la compagnie.
Après la nationalisation de la Compagnie des mines de Béthune, un sondage révèle la présence de ressources plus en profondeurs mais le matériel sur place est jugé trop vétuste et limité pour chercher ces ressources enfouies profondément.
Ainsi, en 1962, la décision fut prise de fermer le siège d'exploitation de la fosse n°3 de Vermelles. Au cours de l'année 1963, la plupart du personnel fut muté à la fosse n° 9 - 9 bis des mines de Dourges.
Toute exploitation cessa de façon définitive le Modèle:Date- après avoir produit Modèle:Unité de charbon. Le puits fut comblé en Modèle:Date- et le chevalement fut démantelé en Modèle:Date-.
Actuellement, il ne reste que la présence du bâtiment abritant autrefois les douches de la fosse et le [[Liste des terrils du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais|terrils Modèle:N°, 3 de Béthune]].
La Fosse 4
C'est le Modèle:Date- qu'est entrepris le fonçage du Modèle:4e à Vermelles.
Mis en service en 1867, la Fosse 4 fonctionnera jusqu'en 1964. Cette fosse était attachée à la Compagnie des mines de Béthune. Le puits atteint une profondeur de Modèle:Unité. La fosse est exploitée jusqu'en 1876, date d'abandon du site à la suite de la constatation d'une forte concentration de grisou. L'exploitation du site ne reprendra qu'en 1911 avant de fermer définitivement en 1965.
Après sa fermeture, le bâtiment d'extraction et le chevalement sont abattus. Il en sera de même par la suite pour la lampisterie, les ateliers-magasin, puis les bureaux, en 2007.
Le site est reconverti pour la transformation et l'équipement de véhicules jusqu'en 2008. De nouveaux hangars sont construits autour des bâtiments miniers restants. Une autre partie du carreau est transformée par la construction de logements et d'un terrain de football.
Le [[Liste des terrils du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais|terril Modèle:N°, 4 de Béthune Ouest]] fut en grande partie exploité entre les années 1970 et 1990 et il n'en reste que sa base, aménagée en parc.
Politique et administration
Découpage territorial
Modèle:Article connexe La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
Modèle:Article connexe La commune était membre de la communauté d'agglomération de l'Artois (Artois Comm) avant que celle-ci ne disparaisse le Modèle:Date- en laissant place à la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane à partir du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Circonscriptions administratives
Modèle:Article connexe Vermelles faisait historiquement partie du canton de Cambrin sauf que le dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Douvrin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Circonscriptions électorales
Modèle:Article connexe Concernant l'élection des députés, la commune est rattachée à la douzième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
Lors des élections municipales de 2014, les résultats furent annulées en Modèle:Date- par le tribunal administratif de Lille, compte tenu d'irrégularités du décompte des voix et d'un écart très faible de seulement 4 voix entre les deux premières listes. De nouvelles élections municipales se sont tenues le 14 septembre 2014, aux termes desquelles Alain de Carrion fut réélu maire de la commune<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelages
Modèle:Article connexe La commune est jumelée avec : Modèle:Jumelages
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 39,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 22,2 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,11 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Manifestations culturelles et festivités annuelles
Ensemble d'événements annuelles récurrents sur la commune<ref>Modèle:Lien web</ref> :
- Mars : Vermelles Rétro (exposition de voitures de collections sur la Place de la République).
- De mai à juin : Vermelles Plage (ensemble de jeux aquatiques).
- 14 juillet : Concert d'artistes à l'occasion de la fête nationale.
- 4 septembre : Feu d'artifice pour célébrer la libération de la commune en 1944.
- Décembre : Téléthon (Modèle:1er week-end de décembre).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Pierre.
- Le monument aux morts.
- La salle Nelson Mandela.
- Le site du Grand Marais.
- Trois cimetières militaires britanniques<ref>Quarry Cemetry und Vermelles British Cemetery</ref>.
-
Église Saint-Pierre.
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Hôtel de ville.
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Espace culturel et associatif Georges Achtergal.
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British Cemetery situé sur la rue Florent Evrard.
Personnalités liées à la commune
- Henri Lucas (1926-1978) Né à Vermelles le Modèle:Date-. Maire de Vermelles de 1971 à 1978 et député de la onzième circonscription du Pas-de-Calais de 1973 à 1978.