Vert-Saint-Denis
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Vert-Saint-Denis est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.
En Modèle:Population de France/dernière année, elle compte Modèle:Unité. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
La commune de Vert-Saint-Denis se trouve dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France<ref name="meta"/>.
Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>La distance est mesurée entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluée à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Melun<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département et à Modèle:Unité de Savigny-le-Temple<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Savigny-le-Temple dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Paris<ref name="meta"> Modèle:Lien web.</ref>.
Vert-Saint-Denis est située à Modèle:Unité au sud est de Paris, entre la plaine de la Brie et la forêt de Bréviande
Communes limitrophes
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Cesson (Modèle:Unité), Savigny-le-Temple (Modèle:Unité), Voisenon (Modèle:Unité), Le Mée-sur-Seine (Modèle:Unité), Melun (Modèle:Unité), Rubelles (Modèle:Unité), Nandy (Modèle:Unité), Réau (Modèle:Unité).
Géologie et relief
Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord de la région naturelle du Gâtinais.
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)<ref name="BRGM-carte"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="BRGM-notice"> Modèle:Lien web.</ref>.
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Carte du relief de Vert-Saint-Denis. -
Carte géologique vectorisée et harmonisée de Vert-Saint-Denis.
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hydrographie
Le système hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :
- le ru de Balory, long de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, affluent de la Seine ;
- le fossé 01 de la Justice aux Chiennes, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, et ;
- le fossé 01 de la Fontaine Ronde, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, affluents du ru de Balory ;
- le ru du Jard ou ru de Rubelles ou cours d'eau 01 des Trois Moulins, long de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, affluent de l'Almont.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de Modèle:Unité<ref name="siges">Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 25 mars 2019</ref>.
Climat
Vert-Saint-Denis, comme tout le département, connaît un régime climatique tempéré, de type atlantique.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Vert-Saint-Denis comprend une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte name=GeoZNIEFF>Modèle:Géoportail.</ref>, les « Landes de Ste-Assise et bois de Boissise-la-Bertrand » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>. , et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :
- le « Bois de Bréviande » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « Bois et landes entre Seine-Port et Melun » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune. -
Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Vert-Saint-Denis est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Cette ville est typique de l’évolution démographique de la grande couronne parisienne durant ces 30 dernières années. Étant encore un petit village agricole au début des années 1960, elle va dès lors bénéficier de la proximité immédiate de Cesson et sa gare. Des zones pavillonnaires commencent à éclore à divers endroits de la commune (rue de la Brebis, Grand Village). Le phénomène va considérablement s’accélérer à compter de 1975, Vert-Saint-Denis bénéficiant de son intégration dans la ville nouvelle de Melun-Sénart. Des quartiers entiers sortent de terre (Buttes aux Fêves et du Luet durant les années 1975-80, puis Vallée de Bailly durant les années 1980 et enfin la Ramonerie au début des années 1990). De Modèle:Nombre en 1968, la commune passe à près de Modèle:Nombre au milieu des années 1990.
Cependant à cette date, l’urbanisation va marquer le pas au profit de zones d’activités. La zone de la Cave, établie de longue date le long de la N6, fut agrandie de manière spectaculaire en direction de Paris à compter de 1994-1995, date à laquelle l’A5 en provenance de Paris et de la Francilienne arriva à Vert-Saint-Denis. Les concessionnaires automobiles monopolisèrent les abords de la nationale 6, laissant le reste de la zone aux petits industriels et aux hôtels. En 2000, Norbert Dentressangle installe une importante base logistique dans cette zone, devenant le premier employeur de la commune.
Vert-Saint-Denis n’a pas connu de grands programmes immobiliers depuis le début des années 1990. Malgré l’apparition d’un nouveau quartier en 1997 à la Croix Saint-Pierre, ajoutant une centaine d’habitants à la commune, la population est passée de Modèle:Nombre (recensement de 1999) à Modèle:Nombre en 2007<ref>chiffres provisoires de 2007</ref>. Le programme Plaine du Moulin à Vent, partagé avec Cesson, n’a pour l’instant affecté que cette dernière commune.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,74 % en 2018), une proportion inférieure à celle de 1990 (61,88 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,74 %), forêts (20,70 %), zones industrielles commercialisées et réseaux de communication (14,62% %), zones urbanisées (14,53 %), milieux à végétation arbusive et/ou herbacée<ref group="Note">Pelouses, pâturages naturels, landes et broussailles, végétation sclérophylle, forêt et végétation arbustive en mutation.</ref> (1,41 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.
Type d’occupation | 1990 | 2018 | Bilan | ||
---|---|---|---|---|---|
Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles) |
Modèle:Unité | 15,95 % | Modèle:Unité | 29,15 % | Modèle:Unité Modèle:Augmentation |
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes) |
Modèle:Unité | 61,88 % | Modèle:Unité | 48,74 % | Modèle:Unité Modèle:Diminution |
Forêts et milieux semi-naturels (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation) |
Modèle:Unité | 22,17 % | Modèle:Unité | 22,12 % | Modèle:Unité Modèle:Diminution |
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune. -
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Lieux-dits et écarts
La commune compte Modèle:Nobr lieux-dits administratifs<ref group="Note">Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...</ref> répertoriés consultables ici<ref>Modèle:Lien web.</ref> (source : le fichier Fantoir).
Vert-Saint-Denis est composée de la ville proprement dite (autrefois appelée Vert) et de deux hameaux : Pouilly-le-Fort et le Petit Jard.
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de Modèle:Nombre dont 86,4 % de maisons et 12,1 % d’appartements.
Parmi ces logements, 94,9 % étaient des résidences principales, 0,7 % des résidences secondaires et 4,3 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 76,8 % contre 22,1 % de locataires<ref name="insee">Statistiques officielles de l'Insee.</ref> -<ref group="Note">En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.</ref>, dont 13,9 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)<ref group="Note">Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).</ref> et, 1,1 % logés gratuitement.
Voies de communication et transports
Voies de communication
Deux lignes de chemin de fer traversent le territoire de la commune : la LGV Sud-Est, au nord-est ; et la ligne de Paris à Marseille, au sud-ouest.
L'autoroute A5a longe la limite nord de la commune, et l'extrémité sud de l'autoroute A5b aboutit au centre de la commune et est prolongée par la [[Route nationale 105 (France)|Modèle:Nobr]] en direction de Melun.
De nombreuses routes départementales relient Vert-Saint-Denis aux communes voisines :
- la Modèle:Nobr, à Cesson, à l'ouest ; à Voisenon, à l'est ;
- la Modèle:Nobr, à Réau, au nord ;
- la Modèle:Nobr (ancienne route nationale 6), à Savigny-le-Temple et à Réau, au nord-ouest ; à Melun, au sud-est ;
- la Modèle:Nobr, à esson, à l'ouest ; à Melun, au sud-est.
Transports
Vert-Saint-Denis est desservie par plusieurs lignes de bus :
- la ligne Modèle:N°maj du réseau de bus du Pays Briard, qui relie Tournan-en-Brie à Melun ;
- neuf lignes du réseau de bus de Sénart :
- les lignes Modèle:N°maj, qui relient Vert-Saint-Denis à Cesson ;
- la ligne Modèle:N°maj, qui relie Lieusaint à Melun ;
- la ligne Modèle:N°maj, qui relie Moissy-Cramayel à Vaux-le-Penil ;
- les lignes Modèle:N°maj, qui relient Savigny-le-Temple à Voisenon ;
- la ligne Modèle:N°maj, qui relie Moissy-Cramayel à Voisenon ;
- la ligne Modèle:N°maj, qui relie Savigny-le-Temple à Vert-Saint-Denis ;
- la ligne Citalien, qui relie Lieusaint à Melun ;
- la ligne Modèle:N°maj du réseau de bus du Grand Melun, qui relie Vert-Saint-Denis à Melun.
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes de Vere en 1204 ; Ver en 1237 ; du Vert en 1653<ref>Ernest Nègre - 1990 - Toponymie générale de la France - Page 273.</ref>.
Très longtemps écrit ver ou vers, vert vient du gaulois Vernos signifiant aulnes, arbres qui poussent le long des rivières et des rus.
Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, verno se prononce ver.
Saint-Denis fut accolé à Vert en raison de l’appartenance de nombreuses terres locales à l’abbaye de Saint-Denis.
Histoire
Antiquité et haut Moyen Âge
Le territoire de la commune est occupé dès la protohistoire. Le site archéologique de Saint-Clément « la Bichère », montre ainsi une villa gallo-romaine, elle-même bâtie sur des occupations gauloises - Vert-Saint-Denis est alors située sur la frontière entre les Sénons et les Parisii - et de l'âge du bronze<ref name="inrap1">Fiche de la fouille de Saint-Clément-la-Bichère sur Inrap.fr</ref>. Les vestiges retrouvés sur l'ensemble de la commune montrent une occupation en habitats ruraux, à vocation agricole.
Sur la fin de l'Antiquité et à l'époque mérovingienne se développe une activité métallurgique exploitant un gisement local de fer. Cette vocation métallurgique du terroir local est particulièrement visible sur le site archéologique des Fourneaux, toujours à Vert-Saint-Denis, ou l'exploitation du minerais se fait de manière intensive de la fin de l'époque mérovingienne, jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="inrap2">Fiche de la fouille des Fourneaux sur Inrap.fr</ref>.
Moyen Âge et période moderne
Les bénédictins de l'abbaye royale de Saint-Denis et les seigneurs de Pouilly-le-Fort possédaient autrefois la plus grande partie des terres de Vert-Saint-Denis, mais l'abbaye du Jard et l'abbaye Saint-Père de Melun en possédaient également une partie.
L'histoire de la commune de Vert-Saint-Denis correspond à l'histoire la seigneurie de Pouilly dont elle dépendait.
En 1720, Jean-Baptiste Plucq, baron de Saint-Port, acquiert les terres de Pouilly de la famille de Vaudetar qu'elle possède depuis 420 ans. Il achète en outre les terres de Verneau, Saint-Leu, Bréviande, Cesson et Boissise<ref name="M">Monographie communale de Pouilly-le-Fort aux archives départementales de Seine et Marne</ref>.
La monographie d'Auguste Verrier<ref>Monographie d’Auguste Verrier</ref> (1889) est une source précieuse.
La « tradition locale », reprise par la mairie, énumère les faits suivants :
- tout d'abord, c'est au hameau du Petit Jard, dans la résidence de la Madeleine appartenant à Axel de Champagne épouse de Louis VII dont il reste une tour, que serait né le Modèle:Date Philippe Auguste<ref>Le lieu est sujet à discussion car on parle également de Gonesse et de Paris</ref> ;
- en 1419 est signée près de Vert-Saint-Denis, la paix du Ponceau entre Jean sans Peur (duc de Bourgogne) et le dauphin (Charles VII) ;
- le Modèle:Date-, Jean Sylvain Bailly est arrêté sur la commune au lieu-dit de la Cave ;
- en 1881, le vétérinaire Rossignol organise à Pouilly-le-Fort en présence de Pasteur une vaccination de moutons avec le vaccin de Pasteur et ce, en présence de la presse et des autorités locales. Rossignol voulait confondre Pasteur, c'est l'inverse qui se produit, la vaccination est un succès et sert à reconnaître l'œuvre de Pasteur dans une région où la maladie du charbon, qui touche les moutons, faisait des ravages. La vaccination contre le charbon est alors mise en place. Voir aussi : Secret de Pouilly-le-Fort ;
- l'événement le plus connu de l'histoire de la commune est l'affaire du courrier de Lyon, qui eut lieu le Modèle:Date. La malle-poste qui transportait ce jour-là une partie de la solde des soldats de la campagne d’Italie fut attaquée près du lieu-dit de la Fontaine Ronde, situé sur la route de Lyon (l'actuelle RD 306, ex-N6). Dans l'attaque, les deux convoyeurs furent tués. Après une enquête bâclée, un suspect, Joseph Lesurques, est déclaré coupable de l'attaque et est exécuté dès octobre 1796. Il est désormais avéré que Lesurques était innocent, et son histoire a été longuement contée et romancée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Manifestations culturelles et festivités
- Vide-greniers annuels le Modèle:1er de juin à Pouilly-le-Fort et le premier week-end d’octobre à Vert-Saint-Denis.
- Marché du commerce équitable et des économies d'énergies en avril.
- Festival de chant « Chantons ensemble » en juin.
- Forum des associations en septembre.
- Les habitants du hameau de Pouilly-le-Fort (les Pouillyfortains) organisent le carnaval de Pouilly avec un thème différent chaque année en avril<ref>Site de Pouilly-le-Fort</ref>.
- Le Modèle:Date-, la commune de Vert-Saint-Denis accueille un N.R.O. (Nœud de Raccordement Optique) ; en 2013, les Verdyonisiens pourront accéder au Très-Haut-Débit via la fibre optique jusqu'à l'abonné (FTTH) sur le second réseau d'initiative publique du département (chantier initié par le SAN de Sénart et le conseil général)<ref>Page consacrée au déploiement de la fibre optique FTTH à Cesson/Vert-Saint-Denis</ref>.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de Modèle:Nombre (dont 66 % imposés), représentant Modèle:Nombre et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 24 520 euros<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Revenus et pauvreté des ménages en 2018», consultée le 31 janvier 2021</ref>.
Emploi
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de Modèle:Nombre, occupant Modèle:Nombre résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 67,1 % contre un taux de chômage de 8 %. Les 24,9 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 12,4 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6,4 % de retraités ou préretraités et 6,1 % pour les autres inactifs<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2017», consultée le 31 janvier 2021</ref>.
Entreprises et commerces
En 2018, le nombre d'établissements actifs était de Modèle:Nobr dont Modèle:Nobr dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, Modèle:Nobr dans la construction, Modèle:Nobr dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, Modèle:Nobr dans l’Information et communication, Modèle:Nobr dans les activités financières et d'assurance, Modèle:Nobr dans les activités immobilières, Modèle:Nobr dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, Modèle:Nobr dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et Modèle:Nobr étaient relatifs aux autres activités de services<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2019», consultée le 31 janvier 2021</ref>.
En 2019, Modèle:Nobr ont été créées sur le territoire de la commune, dont Modèle:Nobr individuelles.
Au Modèle:1er janvier 2020, la commune disposait de Modèle:Nobr d’hôtels dans Modèle:Nobrs et ne possédait aucun terrain de camping<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2020», consultée le 31 janvier 2021</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Dans le bois de Bréviande :
- Menhir du Grand Berger datant du Néolithique.
- Centre de la futaie. En meulière et en brique. Construit à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le bois de Bréviande est racheté à plusieurs propriétaires par le conseil régional de la région Île-de-France à partir de 1972.
- Maison forestière. En pierre enduite et en brique. Installée à la fin du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:s| s }} }} et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à l’emplacement d’un ancien rendez-vous de chasse entouré d’un parc bâti au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par le duc d’Orléans, dont il reste un mur de clôture.
- Vestiges d'une maison forte. La maison forte est signalée sur le site en 1354. Des tours lui sont ajoutées en 1669. En 1739, elle dispose de fossés et d’un pont-levis. Les vestiges sont situés près de la maison forestière.
Dans Vert-Saint-Denis :
- Croix de cimetière : allée centrale du cimetière. En pierre. Du Moyen Âge à 1852, le cimetière se situe devant l'église. En 1852, il est transféré hors du village, la croix aussi.
- Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul : place de l’Église. En pierre. La base du clocher et les chapiteaux sculptés dans l’église datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le reste, dont le clocher, sont construits au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Des remaniements ont lieu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dont la disposition du porche et le toit en double bâtière sont les produits. À l’intérieur : Adoration des mages en chêne sculpté peint et doré, provenant peut-être de l’ancienne église de Cesson ; Triomphe de François-Xavier, peinture à l’huile datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; porte de tabernacle en bois peint et sculpté du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, provenant de l’ancienne abbaye du Jard ; retable du maître-autel, en bois datant de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, provenant de l'ancienne abbaye du Jard : transféré d'abord de l'abbaye à l'ancienne église de Cesson, puis lors de la destruction de celle-ci en 1836, installé dans l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
- Tour du Petit-Jard : rue de la Madeleine. En pierre. Datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, cette tour aurait fait partie d’un ensemble de quatre tours. Le fief du Petit-Jard est attesté dans des chartes du Modèle:S mini- et du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Porche : rue Dionet. En pierre, bois, et terre cuite vernissée. Il s’agit de l’entrée d’une ancienne ferme fortifiée. Acquise par l’abbaye de Saint-Denis en 1235, elle est exploitée jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle est ensuite morcelée. Modèle:Quand divisée en deux propriétés.
- Bornes SD et SV : rue Dionet. En grès. Elles viennent du bois du Jard. Elles délimitaient les terres possédées par l'abbaye de Saint-Denis (borne SD) et par les moines de Saint-Victor, vivants dans l’abbaye du Jard (borne SV).
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L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul. -
La Tour du Petit-Jard.
Dans Pouilly-le-Fort :
- Puits à roue : rue de la Bichère. En pierre et fonte.
- Pont : rue Pichet. En pierre. Au cours de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, plusieurs ponts sont construits sur le cours du ru de Balory.
- Lavoir : rue du Lavoir. En pierre et en bois. Seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le ru de Balory alimente des lavoirs construits au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle afin d'éviter que les lavandières ne lavent le linge directement dans le ru.
- Château fort : rue Grande. En pierre. Le château date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1331, Guillaume de Vaudétar, au service de Philippe VI, reçoit la seigneurie et le château du Petit-Jard. Le château connaît des aménagements au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à la fin du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:s| s }} }}, ainsi qu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Deux chartes en date de 1385 et de 1667 mentionnent un second corps de bâtiments avec une tour, un pont-levis, une chapelle, une basse-cour avec écuries, pressoirs et logements.
- Ancienne école : rue des Écoles. En pierre enduite. Construite en 1873, reconstruite au même endroit en 1909<ref>Reconstitution de la salle de classe de l’ancienne école</ref>.
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Le puits de la rue de la Bichère. -
Le lavoir à Pouilly-le-Fort. -
L'ancienne école à Pouilly-le-Fort.
Vert-Saint-Denis dans la littérature
Vert-Saint-Denis est citée (orthographiée « Vers-Saint-Denis ») dans le poème d’Aragon, Le conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale<ref>Louis Aragon, « Le Conscrit des cent villages », publié initialement dans La Diane française, consulté dans Pierre Seghers, La Résistance et ses poètes : France, 1940-1945, Paris : Seghers, 2004 (Modèle:2e). Modèle:ISBN, Modèle:P.373-375</ref>.
Personnalités liées à la commune
- L'écrivain Sébastien Japrisot a vécu dans cette commune de 1967 à 1970Modèle:Refnec.
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes