Veulettes-sur-Mer
Modèle:Infobox Commune de France
Veulettes-sur-Mer est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie. Modèle:Sommaire
Géographie
Description
Surnommé la « perle du pays de Caux », ce petit village français sur la Manche est également une station balnéaire réputée pour sa plage en arc de cercle, la plus longue du département de Seine-Maritime (près de Modèle:Unité). La digue a fait l'objet, au milieu des années 2010, de travaux de réhabilitation, incluant des matériaux nobles tels que le bois, s'inscrivant dans le paysage, offrant ainsi à Veulettes une magnifique promenade, accessible aux personnes handicapées et apte à convaincre les promeneurs.
On retrouve des falaises identiques à celles de la ville d'Étretat (à Modèle:Unité environ de Veulettes), encerclant la plage. Mais, à la différence d'Étretat, la plage de Veulettes s'insère dans une grande vallée sauvage (peu bâtie), à l'embouchure de la Durdent. Le conservatoire du littoral a fait en 2005 l'acquisition de Modèle:Unité de prairies dans cette vallée, protégée au titre des sites classés depuis plusieurs années. Ce monument naturel de la vallée de la Durdent offre un panorama spectaculaire entre ciel, terre et mer.
Une rivière, aujourd'hui disparue, prenait naissance au pied de l'église et suivait la vallée pour se jeter dans la mer par un estuaire plus important que celui de la Durdent.
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes Modèle:Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
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Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Goderville », sur la commune de Goderville, mise en service en 1960<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Veulettes-sur-Mer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,3 %), prairies (25,2 %), zones urbanisées (16,1 %), forêts (2,3 %), zones humides côtières (2,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Architecture
Le village comprend des constructions d'architectures variées<ref name="Histo"/> :
- Les chaumières normandes, en matériaux locaux, avec colombages, toits en chaume et murs en torchis ;
- Les maisons de pêcheurs, souvent des longères orientées vers le sud, construites en briques, silex et colombages, avec des toits en chaume ;
- Les maisons d'estivant. Lorsque la commune, bénéficiant du développement des transports,, voit entre 1875 et 1914 de nombreux rouennais et parisiens acheter des terrains pour y faire construire des résidences secondaires. Elles sont construites essentiellement en brique et silex, avec des toits en ardoises, et sont situées près de la plage ;
- Les cabanons du bout de la plage, construits à l'initiative de l 'Abbé Démeillers entre 1948 et 1952, afin de permettre à des familles défavorisées de venir profiter de l'air marin pendant les vacances ou les week-ends. Après diverses tempêtes, il n'existe plus que 80 cabanons. Ceux-ci sont très bien entretenus et appartiennent pour la plupart à des habitants du pays de Caux.
Lieux-dits, hameaux et écarts
À l'ouest du village, les hameaux du Mesnil et du Heaume restent aujourd'hui encore en dehors de l'agglomération.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 493, alors qu'il était de 503 en 2013 et de 497 en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.
Parmi ces logements, 26,2 % étaient des résidences principales, 72 % des résidences secondaires et 1,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 93,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 5,8 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Veulettes-sur-Mer en 2018 en comparaison avec celle de la Seine-Maritime et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (72 %) très supérieure à celle du département (3,9 %) et à celle de la France entière (9,7 %), caractérisant le net caractère touristique de la commune. Concernant le statut d'occupation de ces logements, 62,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (63,8 % en 2013), contre 53 % pour la Seine-Maritime et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.
Typologie | Veulettes-sur-Mer<ref name="LogT2" group="I"/> | Seine-Maritime<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> |
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Résidences principales (en %) | 26,2 | 88 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 72 | 3,9 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 1,8 | 8,1 | 8,2 |
Énergie
Modèle:Référence nécessaire. Il a finalement été remisé à la suite de la mobilisation des riverains, entre 2006 et 2011<ref name="F05082023"/>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Apud Welletes (sans date), Terram de Welletes (sans date)<ref>Bib. Rouen ms. 1207 f. 51, 74.</ref>, Molendinorum de Welletes en 1219<ref>Archives départementales de la Seine-Maritime, 7 H.</ref>, Mesnil super Weulletes (sans date)<ref>Archives départementales de la Seine-Maritime, 19 H. — charte de G. de Weulletes.</ref>, In territorio de Welletes apud Osbermare en 1234<ref>Archives départementales de la Seine-Maritime, 19 H.</ref>, Manerium nostrum de Welletes en 1236, Port et perroy de Veulettes en 1510<ref>Archives départementales de la Seine-Maritime, 14 H. 638, 639.</ref>, Parrochia de Weuletes en 1268<ref>Archives départementales de la Seine-Maritime, 14 H.</ref>, Vulletes vers 1240, Obertivilla super Wulletes en 1252, Inter Welletes et Paluel en 1263, Capella de Veulettes (variante Veulletes) en 1337, Veulettes en 1494<ref>Archives départementales de la Seine-Maritime, G 3267, 1634, 737.</ref>, Veulettes sur la Mer en 1409 et 1411<ref>Archives départementales de la Seine-Maritime, Tab. Rouen, Reg. 14 f. 65 v.</ref>, Veulettes en 1715, Veulette en 1757 (Cassini)<ref>Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Dictionnaire du département : Seine-Maritime, page 1057.</ref>.
Il s'agit du nominatif, diminutif au pluriel, de l'appellatif toponymique du vieil anglais wella / wiella signifiant « petites source, petites fontaine, petits cours d'eau », il s'agit ici de la rivière la Veulette et du fleuve côtier la Durdent.
Veulettes a pris le nom de Veulettes-sur-Mer en 1937. Modèle:Référence nécessaire.
Histoire
Préhistoire
Les premières traces de Veulettes datent de l'époque celtique, où elle était dénommée Werlestes (ou Wellestes)<ref name="Histo"/>.
Antiquité
Veulettes a été un village gallo-romain<ref name="Histo"/>.
Moyen Âge
En 1044, le sire de Canouville lègue le territoire de Veulettes à l'Abbaye Saint-Ouen de Rouen, d'après une bulle du pape Benoît IX<ref name="Histo"/>.
Temps modernes
La carte de Cassini ci-contre montre qu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Veulette est un village avec une église située à environ 1,5 km de la côte.
(vers 1750).
Époque contemporaine
Le village de Veulettes est à l'origine un village de pêcheurs, installé le long de la rivière la Veulette, à l'abri de la falaise du Catelier<ref name="Histo"/>
Une batterie de 2 canons, Modèle:Quand, protégeait le port de Saint-Valery-en-Caux, situé à 15 km à l'est, des éventuelles attaques de navires anglais.
Station balnéaire très en vogue dans les années 1900, sa belle époque prend fin après la Seconde Guerre mondiale. Néanmoins, sous l'impulsion des congés payés, du développement des transports et de la proximité de Veulettes par rapport à Rouen et Paris, le tourisme se développe rapidement après la Seconde Guerre mondiale<ref name="Histo"/>.
Il encore beaucoup de belles villas marquées par l'architecture 1900.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Cany-Barville<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Saint-Valery-en-Caux Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la dixième circonscription de la Seine-Maritime. Modèle:Article détaillé
Intercommunalité
Veulettes-sur-Mer est membre de la communauté de communes de la Côte d'Albâtre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé initialement en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le Modèle:Date-, la communauté de communes du Haut Pays du Montreuillois dont est désormais membre la commune.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelage
Veulettes est jumelée avec la ville de Greenock en Écosse depuis 1946. Charles Corruble (1899-1966), Français libre), décide en 1940 de rejoindre l'Angleterre. Installé avec sa famille à Greenock jusqu'en 1944, ils demandent lors de leur retour à Veulettes le jumelage des deux villes, qui est le premier parrainage européen<ref name="Histo">Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section
Manifestations culturelles et festivités
La commune organise chaque année un feu d'artifice pour le Modèle:Date-, précédé d'une marche aux flambeaux qui remonte vers la mer. Le feu est tiré depuis le bout de la plage, au pied des falaises.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Modèle:Classé MH.
- Église Saint-Valery (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref>Modèle:Base Mérimée- Recensement.</ref>.
- La statue de saint Valery est à gauche, face à l'autel, faisant pendant à celle de saint Ouen.
- Un écusson en bas relief, daté de 1635, incrusté dans le mur extérieur de la sacristie, supporte les armes de Veulettes.
- École de voile de la Côte d'Albâtre.
- Promenade de la digue Jean-Corruble, édifiée en 1928<ref name="F05082023"/>.
- Falaise du Catelier, sur laquelle s'étendait un vaste oppidum gallo-romain, est creusée de grottes dites « tombeau de Gargantua ».
- Chemin des Vicly, où l'on peut admirer des grottes artificielles d'où les cultivateurs ont extrait la marne pour la répandre dans leurs champs, afin d'améliorer le rendement de ces derniers.
- Modèle:Refnec
- Un casino est installé à l'extrémité de la promenade aménagée.
- La commune fait partie, au même titre que Malleville-les-Grès et Paluel, de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) dénommée Basse vallée de la Durdent<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Jules Gayraud<ref>Bio-bibliographie de Jules Gayraud en ligne</ref> (1839-1914), orientaliste, poète, disciple de Saint Pierre-Julien Eymard et curé de Veulettes de 1895 à 1912, repose à Veulettes. Son livre de poèmes Sur le galet, publié en 1905, contient 44 textes consacrés à divers aspects de la vie à Veulettes-sur-Mer : métiers, villas, personnages, panoramas, etc. L'éditrice, Marthe Gayraud, l'a illustré de 16 photogravures reprenant les clichés de cartes postales de l'époque.
- Émile Servan-Schreiber (1888-1967), journaliste et maire de Veulettes, décédé à Veulettes.
- Modèle:Lien (1911-2012)<ref name="sc">Scores d'Anne-Marie Seghers</ref> (double quart de finaliste à Roland-Garros en 1949 et 1954), membre du Tennis Club de Veulettes, donne son nom le Modèle:Date- au court Modèle:N°<ref name="sc" /> du Club.
- Jean-Jacques Servan-Schreiber (1924-2006), fils aîné d'Émile Servan-Schreiber, journaliste, essayiste et homme politique français, repose à Veulettes.
- Jacques Calvet (1931-2020), homme d'affaires et ancien PDG de PSA, propriétaire d'une maison à Veulettes-sur-Mer. Membre et contributaire du Tennis Club de Veulettes.
- Jean-Pierre Desthuilliers (1939-2013), poète et préfacier, résida régulièrement à Veulettes-sur-Mer entre 1947 et 1974, tous les étés et à d'autres époques, villa Don Gilles (ses parents se sont mariés en 1938 dans la commune).
- David Servan-Schreiber (1961-2011), médecin et docteur ès sciences français, fils aîné de Jean-Jacques Servan-Schreiber et petit-fils d'Émile Servan-Schreiber, repose à Veulettes.
- Modèle:Référence nécessaire.
Héraldique
Pour approfondir
Bibliographie
- Françoise Guillot et Bernard Ras, Veulettes-sur-Mer, Comité des lettres de Grainville-la-Teinturière et d'histoire de la Vallée de la Durdent, 2007, 480 p.
- Modèle:Ouvrage