Victor Dillard

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Modèle:Infobox Biographie2 Victor Dillard, né le Modèle:Date de naissance, à Blois (Loir-et-Cher, France) et mort le Modèle:Date de décès au camp de concentration de Dachau (Allemagne), était un prêtre jésuite français. Écrivain social entre les deux guerres mondiales il se met au service pastoral des victimes du STO et, arrêté par la Gestapo, meurt d'épuisement à Dachau. Il est l'oncle paternel de Françoise Hardy.

Biographie

Victor Dillard est issu d'une famille bourgeoise de Blois, au sein d'une fratrie de dix enfants (sept fils), dont Robert (1889-1968, polytechnicien, élève de l'école navale, futur contre-amiral), Pierre (1891-1915<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mort pour la France, élève comme son frère de l'école navale. Un autre de ses frères, Étienne Dillard, est le père de la chanteuse Françoise Hardy<ref>Françoise Hardy, un long chant d'amour, de Frédéric Quinonero, Éditions de l'Archipel, 2017</ref>.

Militaire durant la Première Guerre mondiale, il est sous-lieutenant lorsqu'il entre chez les jésuites en Modèle:Date-. Durant sa formation, il étudie le droit, l'économie et la théologie. Il est ordonné prêtre en 1931.

Attaché à l'association Action Populaire en 1937 il voyage beaucoup en Europe et en Amérique. Avec la documentation rassemblée il écrit de nombreux articles qui sont publiés dans les revues Action populaire, Étvdes, La Vie intellectuelle, etc.

Capitaine d'artillerie, il est fait prisonnier en 1940. Il s'évade, prêche à Vichy (Radio Londres l'appelle « le seul homme courageux »). En 1941 il défend sa thèse de doctorat sur « L'évolution de la monnaie en France ». Encourageant la Résistance, visitant les prisonniers politiques à Bourrassol, il se fait remarquer par la Gestapo.

Il pense d'abord s'exiler en Afrique du Nord, mais lorsque l'occupant décide d'imposer le Service du travail obligatoire (STO), le Père Dillard décide d'organiser pour ces travailleurs-prisonniers une aumônerie clandestine outre-Rhin. Il arrive à Wuppertal comme électricien. Trahi et arrêté en tant que religieux catholique, il est interné au camp de concentration de Dachau en Modèle:Date-. Il y meurt le Modèle:Date de mort, affaibli par la maladie et les atrocités du camp.

Distinctions et souvenir

Fichier:Vichy - Plaque ici vécu Victor Dillard (août 2019).jpg
Plaque sur l'immeuble rue de l'Église où il vécut à Vichy. Une autre plaque se trouve également dans l'église Saint-Louis de cette ville (mais avec une erreur sur la date de sa mort).

Écrits

Notes et références

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Bibliographie

Liens externes

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