Villiers-le-Duc
Modèle:Infobox Commune de France
Modèle:Voir homonymes Villiers-le-Duc est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
La superficie de Villiers-le-Duc, la commune la plus étendue de la Côte-d'Or, est de Modèle:Unité avec une altitude minimum de 252 mètres et un maximum de 417 mètres.
Accès
Hydrographie
La commune est irriguée par la Digeanne.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Villiers-le-Duc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châtillon-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (97,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (92,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2 %), terres arables (1,9 %), prairies (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Modèle:... Du latin villare, désignant une partie de la villa, du domaine, « un écart, un hameau ».
Histoire
Antiquité
Plusieurs dizaines de tumulus fouillés<ref>Bulletin Guillaume Budé</ref>, les vestiges d'un fanum lingon au Tremblois et une cinquantaine de villas identifiées attestent d'un peuplement constant du Hallstatt à la période gallo-romaine<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Moyen Âge
Villiers-de-Duc devient une place importante dans la seconde partie du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Dès 1153 une forteresse est édifiée par Eudes II (1118-1162)<ref>Modèle:Harvsp.</ref> pour faire face aux prétentions des évêques de Langres<ref>Modèle:Harvsp.</ref> et les premiers bâtiments de l'abbaye du Val des Choues sont achevés en 1193. Sa charte de fondation due à Eudes III (1166-1218) est approuvée par bulle pontificale d'Innocent III.
En 1477 le château est détruit sur l'ordre de Louis XI et il n'en subsiste que la chapelle intégrée dans le chœur de l'église du village.
Époque moderne
Le château actuel est construit à l'emplacement de l'ancien à partir de 1622 par Pierre des Barres héritier de la seigneurie de Villiers-le-Duc. Les deux ailes s'y ajoutent en 1657 ainsi que la haute toiture en tuiles vernissées. Il passe à la famille Morel, une ancienne famille de Châtillon-sur-Seine, en 1755. L'abbaye en déclin est rattachée en 1761 à l'abbaye cistercienne de Saint-Lieu de Sept-Fons.
Sous la Convention (1792-1795) la commune porte le nom de Villiers-la-Forêt<ref name="Cassini"/>. L'abbaye est alors fermée et ses édifices religieux servent de carrière. Au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle Villiers compte encore près de Modèle:Unité.
Époque contemporaine
Passé ferroviaire du village
De 1882 au 2 mars 1969, la commune a été desservie par la ligne de chemin de fer de Troyes à Gray, qui, venant de la gare de Prusly-Villottes, commune aux villages de Prusly-sur-Ource et de Villotte-sur-Ource, suivait le cours de l'Ource, contournait le village de Vanvey par le nord, s'arrêtait à la gare de Venvey-villiers, et ensuite se dirigeait vers la gare de Leuglay-Voulaines, communes aux villages de Leuglay et de Voulaines-les-Templiers.
Comme au moment de la création de la ligne, chaque village voulait sa gare, le Conseil général pour satisfaire tout le monde, baptisait la gare du nom de deux communes, Gare de Vanvey-Villiers.
La gare était située à environ 2 km au nord du village de Vanvey. Le bâtiment, en mauvais état, existe encore de nos jours.
L'horaire ci-dessus montre qu'en 1914, 4 trains s'arrêtaient chaque jour à la gare de Vanvey-Villiers dans le sens Troyes-Gray et 4 autres dans l'autre sens.
A une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises.
À partir de 1950, avec l'amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la ligne a été fermée le 2 mars 1969 au trafic voyageurs. Encore en place, elle est utilisée épisodiquement pour un service de maintenance.
Seconde Guerre mondiale
Pendant la guerre de 1940 la forêt de Villiers sert de refuge à la Résistance dont 37 membres sont exécutés en représailles. Un monument a été élevé au principal carrefour forestier<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Parti du Yorkshire et au retour d'une mission sur l'Italie, un bombardier lourd quadrimoteur Handley-Page Halifax de la Royal Air Force s'écrase sur la commune le 11 décembre 1942, probablement atteint par des défenses anti-aériennes<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les sept membres de l'équipage anglo-canadien sont tués et inhumés dans le carré militaire du cimetière de la chapelle Saint-Phal<ref>Modèle:Article</ref>. Une stèle<ref name="Géoportail">Modèle:Géoportail</ref> a été érigée à 100 m au sud du lieu du crash<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Villiers-le-Duc fait partie de l'arrondissement de Montbard, du canton de Châtillon-sur-Seine et de la communauté de communes du pays châtillonnais.
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Monument de la Forêt. Au lieu de la résistance du Châtillonnais, où 37 maquisards furent tués le Modèle:Date- lors de la bataille de la forêt de Châtillon<ref>La bataille de la forêt de Châtillon</ref>.
- l'église Saint-Jean Baptiste Modèle:Inscrit MH et ses fresques redécouvertes Modèle:Classé MH <ref>Fiche Mérimée</ref>.
- le château du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Inscrit MH<ref>Fiche Mérimée</ref>, avec toiture en tuiles vernissées de Bourgogne. Construit en 1622<ref>Site officiel de la commune, « Le château »</ref> par Pierre des Barres, conseiller d'État et président du parlement de Bourgogne sur un fief hérité de son grand-père paternel Marc Fyot, seigneur de Villiers-le-Duc. Il renferme une partie des boiseries classées monument historique Modèle:Classé MH issues de la maison forte de Courcelles de Nicolas Rolin<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
- le fanum lingon du Tremblois, ensemble cultuel complet de la fin de l'âge du fer et de la période gallo-romaine avec son enclos et un ensemble de bâtiments à usage de boutiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Eglise Saint-Jean Baptiste -
Château de Villiers-le-Duc -
Le fanum du Trembloy
- l'abbaye du Val des Choues, Modèle:Inscrit MH<ref>Fiche Mérimée</ref> abrite un relais cynégétique de chasse au sanglier et entretient une meute importante de chiens courants.
-
L'abbaye au fond du Val. -
Abbaye du Val des Choues. -
Façade de l'abbaye. -
Portail d'entrée. -
L'abbaye depuis le vivier. -
Le repas de la meute.
Personnalités liées à la commune
- Famille Morel de Villiers<ref group=Note>Sans lien avec Philippe de Villiers</ref> : c'est Claude Morel appartenant à une ancienne famille de Châtillon-sur-Seine, qui, anobli en 1755 par la charge de « Président trésorier de France en la généralité de Bourgogne et de Bresse », a acquis les seigneuries de Villiers-le-Duc et de Vanvey ; ses descendants à la Modèle:8e sont toujours propriétaires du château :
- Roger de Villiers (1887-1958), sculpteur et ancien maire ;
- François de Villiers, son fils, architecte et ancien maire.
Héraldique
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Bibliographie
- Françoise Maignier, Villiers-le-Duc: avec des notes sur la forêt de Châtillon, le Val-des-Choux, Vanvey, etc., L'Arche d'or, 1981, 87 pages.
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