Vintila Horia

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Vintila Horia, nom de plume de Vintilă Caftangioglu, né le Modèle:Date à Segarcea (Roumanie) et mort le Modèle:Date à Collado Villalba (Espagne), est un écrivain roumain d'expression française et espagnole<ref name=":0">Modèle:Article</ref>. Il a aussi utilisé les pseudonymes de Valer Crângu<ref name="Aman"/> et de Juan Dacio.

Biographie

Premières années

Vintila Horia naît Vintilă Caftangioglu<ref name="Aman">http://aman.ro/betawp/wp-content/uploads/personalitati/H/horia%20vintila.pdf</ref>.

Après des études de droit puis de lettres et philosophie, dont il accomplit une partie dans des universités italiennes et autrichiennes, il fut l'un des membres de la mission diplomatique envoyée à Rome. Proche de Nichifor Crainic, connu pour ses théories sur le droit de la guerre, Vintila Horia est rédacteur en chef de son journal Sfarmă Piatră.

Directeur de banque en 1935, il a contribué à la rédaction d'articles faisant l'éloge du fascisme italien de Benito Mussolini (« Miracolul fascist » ( Le Miracle fasciste ) ), agrémentés d'attaques antisémites<ref name=":0" />,<ref name=":1">Modèle:Article</ref>.

Seconde Guerre mondiale

En 1940, diplomate en Italie, il est révoqué par la Garde de fer à laquelle il avait refusé d'adhérer. Il est alors envoyé à Vienne puis est nommé attaché de presse par le général Ion Antonescu<ref name=":0" />.

Après le renversement d'alliances de la Roumanie, qui rejoignit les Alliés en 1944, Horia est fait prisonnier par les autorités nazies en Italie pour avoir refusé de rejoindre le gouvernement en exil d'Horia Sima et interné dans les camps de concentration de Karpacz et de Mariapfarr, avant d'être libéré un an plus tard par l'armée britannique<ref name=":0" />.

Le Modèle:Date-, devant des tribunaux roumains, Horia est condamné à la prison à perpétuité pour avoir favorisé la pénétration des idées fascistes en Roumanie<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Une vie en exil

Décidant de ne pas retourner dans une Roumanie dominée de façon croissante par l'Union soviétique, Vintila Horia vit alors en Italie, où il devient l'ami de Giovanni Papini.

En 1948, il part pour l'Argentine, où il enseigne à l'université de Buenos Aires, puis vit en Espagne, où il est chercheur en études italiennes, à compter de mars 1953.

De 1973 à 1985, il appartient au comité de patronage de Nouvelle École<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.

Il meurt à Madrid, le 4 avril 1992, des suites d'une tumeur cérébrale, à l'âge de soixante-dix-sept ans<ref>Modèle:Article</ref>.

Distinctions et hommages

Vintila Horia remporte le prix Goncourt en 1960 pour son roman Dieu est né en exil. Mais, à la suite de la révélation, dans les colonnes de L'Humanité et de la revue Les Lettres françaises, de son passé et de ses écrits fascistes<ref>Modèle:Article</ref>, ce prix ne lui est pas remis. Le prix reste attribué mais non-décerné<ref>Modèle:Article</ref>. Ce livre suscite notamment des critiques de la part de Jean-Paul Sartre<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":1" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Autres prix : médaille d'Or d'Il Conciliatore, Milan (1961) ; “ Bravo para los hombres que unen en la verdad ”, Madrid (1972) ; prix Dante Aligheri, Florence (1981).

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Œuvre

Romans

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Nouvelles

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Mémoires

  • Journal d’un paysan du Danube, Table Ronde, Paris, 1966.
  • Memoriile unui fost sagetator, Éd. Vremea, Bucarest, 2015.

Essais

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Poésie

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Notes et références

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Bibliographie

Livres

Thèses de doctorat

Liens externes

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