Voyer (Moselle)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Voyer (Vuyer en lorrain, Weiher en allemand) est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.

Cette commune se trouve dans la région historique de Lorraine et fait partie du pays de Sarrebourg.

Géographie

Voyer se situe en limite du massif montagneux des Vosges, à une altitude moyenne de Modèle:Unité. Sa superficie est de Modèle:Unité². Sa latitude est de 48.65 degrés nord et sa longitude de 7.08 degrés est. La forêt communale de Voyer en limite est de la commune, est d'une surface de 1,7 km2<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Accès

Communes limitrophes

Les villages proches de Voyer sont : Hartzviller à Modèle:Unité, Abreschviller à Modèle:Unité, Vasperviller à Modèle:Unité, Métairies-Saint-Quirin à Modèle:Unité, Troisfontaines à Modèle:Unité. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Hydrographie

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Voyer<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Voyer.

Urbanisme

Typologie

Voyer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarrebourg, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,3 %), prairies (33,2 %), terres arables (18,1 %), zones urbanisées (9 %), zones agricoles hétérogènes (5,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Anciennes mentions : Veiher (1671)<ref name="Lepage Dict">Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862</ref>, Weyher (1725)<ref name="Lepage Dict"/>, Voyer et Weyer (1751)<ref name="Lepage Dict"/>, Voyer (1793)<ref name="Cassini"/>, Weiher (1871-1918).

Il s'agit du germanique Weiher issu du latin vivarium (vivier en français) : « pièce d'eau, étang »<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, volume 1, 1990</ref>. Ce toponyme est dû au voisinage immédiat d'une pièce d'eau, aujourd'hui mise à sec. Celle-ci a plusieurs fois été recréée, notamment au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, lorsque des étangs d'élevage de truites furent aménagés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À cause de ses anciens noms de Veiher et Weyher, c'est par erreur qu'on a appliqué à cette localité la dénomination de Veyersheim-à-la-Haute-Tour ; le village qui a porté ce nom est situé aux environs de Wasselonne d'après une notice sur Dabo<ref>Henri Lepage, Les communes de la Meurthe, volume 2, Nancy, 1853</ref>.

Histoire

  • L’emplacement du village actuel est relativement récent ; l'ancien village se situait plus près d’Abreschviller, sur la colline, et possédait une petite église.
  • 1344 : première mention du village, qui indique une tuilerie.
  • Voyer dépend du comté de Dabo.
  • À la suite de la dépopulation due à la guerre de Trente Ans, Voyer est rattaché à la paroisse de Walscheid jusqu'en 1739, puis à celle d'Abreschviller.
  • 1775 : fondation d'une tuilerie par Christian Oberlé.
  • 1786 : le village de Voyer est érigé en paroisse malgré les protestations et procès intentés par la paroisse d'Abreschviller.
  • 1839 : début de construction de l'église actuelle en remplacement de celle devenue trop petite qui occupait le site de l'ancien cimetière situé Modèle:Unité. plus haut dans la rue de l'École.
  • 1871-1919 : première annexion par l'Empire allemand.
  • 1889 : Voyer possède sa propre compagnie de pompiers<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • 1902 : Ouverture d'un bureau télégraphique avec service téléphonique public<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • 1940-45 : seconde annexion par l'Empire allemand (Troisième Reich).

Situation linguistique

La commune de Voyer se situe sur la frontière linguistique mosellane, elle est linguistiquement rattachée au côté sud du département, où on parle le lorrain roman et le français<ref>Maurice Toussaint, La Frontière linguistique en Lorraine, les fluctuations et la délimitation actuelle des langues française et germanique dans la Moselle, Paris, Picard, 1955.</ref>. Avant la guerre de Trente Ans, qui a fait reculer ladite frontière, ce village est germanophone.

En 1714, d'après des archives, huit paroissiens de Biberkirch (où il n'y avait alors pas d'église) venaient suivre le culte à Voyer car on le célébrait en français, et quinze autres à Walscheid où on le célébrait en allemand<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1871, lors du rattachement à l'Empire allemand, le français reste langue officielle de l'administration à Voyer, village situé dans une province pourtant devenue allemande, grâce à une exception de 1877 valant pour les communes où le français est langue usuelle. Mais un arrêté ministériel de 1892 supprime cette exception et rendant l'allemand langue officielle de fait<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Dans les années 2010, les habitants historiques de cette commune utilisent encore le vocabulaire du lorrain roman.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

  • Exploitation forestière.
  • Agriculture.
  • Élevage.
  • Ferme de la forêt : Élevage de brebis, produits laitiers, fromage, Occasionnellement viande (port, agneau). Vente directe.
  • Blanchisserie–teinturerie.
  • Coiffure à domicile.
  • Artisans du bâtiment.

Vie locale

Enseignement

Fête patronale

Deuxième week-end de septembre.

Association

Depuis 2017, le club des « Gagotte » issus du foyer rural de Voyer a vu le jour. Trois jeux en bois y sont alors proposés : Mölkky, Kubb et Cornhole.

Régulièrement mis en compétition, les membres voyérois affrontent d'autres clubs tels que les « Ours Cuivrés » de Lunéville ou les « Loups argentés » de Varangéville lors de tournois officiels.

Sports

L'U.S.Voyer, club de football du village, possède une équipe U13, en division 3, et une équipe Seniors, en division 4.

  • Classement Seniors 2019-20 : 1er à la trêve hivernale.
  • Classement Seniors 2018-19 : 4e.
  • Classement Seniors 2017-18 : 4e.
  • Classement Seniors 2016-17 : 5e.

Culture locale et patrimoine

Fichier:Voyer chapelle.JPG
Chapelle Saint-Hubert.

Lieux et monuments

Édifices civils

  • Vestiges de fortifications (époque indéterminée).
  • Vestiges gallo-romains.
  • Vestiges antiques disparus. Jusqu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les environs de Voyer possédaient de nombreuses ruines antiques qui ont aujourd’hui disparu. Le “Chemin des Princes” qui joignait Voyer à Saint-Léon par La Valette était couvert de dalles et on pouvait y voir jadis des bas-reliefs. Il ne reste aujourd’hui que le tracé du chemin, les dalles ayant été utilisées à la construction de maisons<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Écoles maternelle et élémentaire (41 élèves en 2019).
  • Monument aux morts, devant l'église. Un obélisque surmonté d'une croix commémore les deux conflits 1914-18 et 1939-45, faisant mention particulière des 76 soldats tombés au « Combat de Voyer » des 20 et Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Édifices religieux

  • Église Notre-Dame : construite à la croisée des deux rues principales. Sa date de construction est incertaine : 1839 ou 1859, selon l'inscription difficilement lisible de la pierre de fondation. Elle va éviter aux habitants de devoir se rendre à l'église d'Abreschviller. Il n’y avait en effet qu’une église pour les deux villages, se situant à l'endroit de l'actuelle chapelle du cimetière d'Abreschviller. Il semble que la date de 1839 soit la plus juste, étant donné d'une part la mention faire d'un curé à Voyer dès 1830, en la personne de Pierre Henry Gomien (1806-1872)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et d'autre part que la trace de la nouvelle église soit déjà reportée au crayon sur le cadastre daté d'entre 1803 et 1840<ref name="archivesnumerisees57.com">Modèle:Lien web.</ref>. L'église, en grès des Vosges, est à nef unique et voûte plate, la tour-porche s'ouvrant avec un portail de style classique. Verrières de Champigneulle (1880), peintures murales de M. Küng (1932), présentant des scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Mobilier en partie néo-gothique, orgue de Haerpfer-Erman<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Réparations en 1892.
  • Chapelle Saint-Hubert, sur la route de Voyer à Hartzviller, reconstruite sur plan octogonal en 1960-1969 à l'emplacement d'une précédente de plan rectangulaire. Elle contient deux statues en bois sculptés du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : saint Hubert et sainte Appoline.
  • L'ancien cimetière, avec murs arasés toujours visibles, et sa grille d'entrée conservée face au 11 rue de l'École, se situe autour d'une église détruite qui apparaît encore sur l'atlas cadastral ancien (1803-1840)<ref name="archivesnumerisees57.com"/>. Son mur est attesté dès 1788. Désaffecté en 2006, il accueille un monument en son centre. Une trentaine des principaux tombeaux ont été transférés dans le nouveau cimetière situé plus haut, sur la route des Picards, créé en 1977-1978. Plusieurs sont signées d'artistes locaux : Jean-Baptiste Goeury, A. Beche, Ackermann<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Fête des vins

Chaque premier week-end de septembre a lieu la « Fête des vins de Voyer ». Depuis 1987, sans interruption, elle met à l'honneur les vins de la vallée du Rhône.

Cette fête, née d'amitiés nouées par les Mosellans expulsés dans le Vaucluse, et à Bollène en particulier, pendant la Seconde Guerre mondiale, est au fil des ans devenue une institution. Dégustations, messe vigneronne, bénédiction du tonneau, baptême du bébé Vigneron, hymne provençal et autres festins célèbrent l'amitié de la Lorraine avec la Provence.

2023 verra se tenir la 36e Fête des Vins de Voyer. Seule L'édition 2020 a été annulée en raison de la crise sanitaire (Covid-19).

Personnalités liées à la commune

  • Voyer est le berceau de nombreux sculpteurs sur pierre : Goeury père, fils et petit-fils, sculpteurs, nés à Voyer : Jean Nicolas Goeury (1797-1836), son fils Jean-Baptiste Goeury (1823-1894), et son petit-fils Adolphe (1856-). Ont œuvré à Blâmont, réalisant des chemins de croix et nombre de tombeaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Marthe Richard (Marthe Richer née Betenfeld, 1889-1982), aviatrice, espionne, prostituée et femme politique française. Elle a donné son nom à la loi de fermeture des maisons closes en France en 1946. Son grand père Jean-Nicolas Betenfeld est natif de Voyer en 1830.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Pour approfondir

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

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