Vignoble de la vallée du Rhône
Modèle:Méta bandeau d'avertissement{{#ifeq:||{{#ifeq:||[[{{#ifexist:Catégorie:Article à vérifier{{#if:histoire|/histoire}}|Catégorie:Article à vérifier{{#if:histoire|/histoire}}|Catégorie:Article à vérifier}}|Vignoble de la vallée du Rhône]]{{#if:juin 2018||}}}}|}} Modèle:Infobox Région viticole
Le vignoble de la vallée du Rhône est un vignoble français s'étendant de part et d'autre du Rhône, de Vienne au nord jusqu'à Avignon au sud, sur un total de 1317 communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
C'est le deuxième vignoble en France<ref name=chiffre>Vins de la vallée du Rhône : les chiffres.</ref>,<ref name=WA>* Les vins de la vallée du Rhône sur le site winealley Modèle:Lien archive.</ref> quant au volume de production de vins d'appellation d'origine contrôlée, après le Bordelais.
Il s'étend sur six départements : Rhône, Loire, Ardèche et Gard, sur la rive droite du Rhône, Drôme et Vaucluse, sur la rive gauche. Ces départements font partie des régions Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie et Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Du nord au sud, ce vignoble se divise en deux ensembles d'appellations :
- d'une part la vallée du Rhône septentrionale, de Vienne jusqu'à Livron-sur-Drôme (appellations Côte-Rôtie, Condrieu, Saint-Joseph, Crozes-Hermitage<ref name=AO>Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine.</ref>Modèle:, etc.) ;
- d'autre part la vallée du Rhône méridionale, de Montélimar à Avignon (appellations Grignan-les-adhémar, Châteauneuf-du-pape, Gigondas, Beaumes-de-venise Muscat de Beaumes-de-Venise, VacqueyrasModèle:, etc.).
S'y rajoutent les vallées des affluents du Rhône, d'abord celle de la Drôme qui forme le Diois (appellations Clairette de Die, Crémant de Die, Coteaux-de-die et Châtillon-en-diois), ensuite celle entre le Mont Ventoux et la rive droite du Calavon (appellation Ventoux), celle entre la rive gauche du Calavon et la rive droite de la Basse-Durance, englobant le massif du Luberon (appellation Luberon) et enfin une partie du Gard (appellations Costières-de-nîmes et Clairette de Bellegarde).
Historique
Antiquité
Modèle:Section à sourcer Par vocation la vallée du Rhône a toujours été un passage privilégié entre le monde méditerranéen et l'Europe septentrionale ou atlantique. Dès l'Antiquité, les Grecs s'infiltrent au cœur de la Gaule, où ils pratiquent des échanges commerciaux. La culture de la vigne et du vin se poursuit avec l'arrivée des Romains en 125 avant notre ère. Dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la concurrence entre les vignes reprend entre l'Italie et la Gaule narbonnaise. C'est dans ce contexte qu'il convient de dater la construction de la villa gallo-romaine du Mollard, à Donzère et les ateliers d'amphores de la région.
La plus importante unité viti-vinicole antique de la région, la villa du Mollard a été mise à jour au sud de Donzère. Elle s’étendait sur deux hectares. L’entrepôt des vins de Modèle:Dunité contenait deux travées abritant 204 dolia disposés en six alignements ayant chacune une contenance de Modèle:Unité. À chaque extrémité, un grand fouloir de Modèle:Unité, y étaient adjoints deux pressoirs<ref name=CM>Jacqueline Ponton, Cépages Magazine Modèle:N°, juin 1988, Modèle:P..</ref>. L’exploitation, qui a été datée entre 50 et 80 de notre ère, produisait 2 500 hectolitres de vin par an. Le rendement des vignes romaines ayant été estimé à Modèle:Unité, le domaine possédait 300 hectares ce qui nécessitait le travail de 150 esclaves. Tout ou partie de sa production était expédiée par le Rhône en tonneaux, à l’exemple de la scène représentée sur la stèle de Saint-Pierre-ès-Liens de Colonzelle (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) toute proche. Située sur le porche d’un prieuré clunisien, elle représente le levage de quatre tonneaux et leur embarquement sur un navire marchand<ref name=CM/>. Ces amphores fabriquées sur place, servaient au transport des vins et des sauces de poisson. Ces découvertes archéologiques, alliées à une étude historique déjà ancienne, permettent de situer l'origine des Côtes du Rhône comme antérieure à bien d'autres régions viticoles françaises.
Les Romains créent Vienne, puis le vignoble correspondant dont la renommée était grande. Ils mettent en valeur la campagne viennoise avec d'immenses travaux de défonçage, de plantation de la vigne et de construction de murettes protégeant les terrasses. Les coteaux très accidentés de la rive droite séduisent les Romains Modèle:Incise et s'annexent plus tard ceux de la rive gauche Modèle:Incise. Ils font de cette région une des plus belles de la Gaule narbonnaise. Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ils ont donné l'impulsion d'un vignoble commercial.
Moyen Âge
En 611 est fondé le monastère de Prébayon, réservée aux moniales. La charte accordée par Artemius, évêque de Vaison, à l'abbesse Rusticule, de Saint-Césaire d'Arles et compagne de la reine Radegonde, mentionne la présence de vignes dans ses domaines. C'est la plus ancienne trace écrite d'un vignoble lié à une appellation « Sablet » dans la région.
À Saint-Péray, le vignoble est attesté depuis 936. Le Cartulaire de Saint-Chaffre mentionne la donation à cette abbaye d'une villa et de ses vignes sise sous le castrum de Crussol.
Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, installés à Avignon, les papes firent appel aux vignobles de proximité pour leurs besoins. Clément V s’installa au pied du Ventoux, à Malaucène, près de la fontaine du Groseau, où il fit planter le premier vignoble pontifical<ref>Michel Brusset, Malaucène, aspects de l'Histoire entre Ventoux et Ouvèze, Ed. Le Nombre d'Or, Carpentras, 1981.</ref>. Jean XXII, le deuxième pontife avignonnais, fit bâtir le château de Châteauneuf-du-Pape. Il avait amené avec lui à Avignon des banquiers et des vignerons de Cahors dans le but de renforcer les richesses de la papauté. Les Cadurciens récupérèrent à Châteauneuf d’anciennes parcelles laissées par les templiers chassés par Philippe le Bel et plantèrent les premiers vignobles pontificaux. Au tout début, le vignoble de Châteauneuf ne fournit que quatre puis six tonneaux par an de vin papalin. Dès 1325 la production atteignit douze tonneaux. Trois ans plus tard Jean XXII pouvait partager sa récolte avec son neveu Jacques de Via, le cardinal-évêque d’Avignon. Les spécialistes ont calculé que le vignoble pontifical devait alors couvrir huit hectaresModèle:Sfn. Ce pape fit venir son vin nouveau de Tournon (Hermitage), des Costières (Saint-Gilles, Nîmes, Beaucaire avec son cru renommé de Cante-Perdrix), de la Côte du Rhône (Roquemaure, Saint-Laurent-des-Arbres), du Comtat Venaissin (Carpentras), de l’État d’Avignon (Bédarrides) et de l’Enclave des Papes (Valréas). Son vin vieux provenait de Malaucène dont le vignoble fournissait chaque année sept saumées<ref group="N">Une saumée correspondait à Modèle:Unité.</ref> de vin liquoreuxModèle:Sfn.
Benoît XII, son successeur, ancra encore plus radicalement la papauté en Avignon en décidant la construction du premier palais des papes dominé par la Tour du Trouillas (du pressoir). Homme austère et sévère, il garnit sa table uniquement des vins de la rive droite du RhôneModèle:Sfn.
Ce fut sous le pontificat de Clément VI, en 1344, que le premier terroir connu de Châteauneuf-du-Pape fut répertorié. Il était dit Vieille Vigne (de nos jours Bois de la Vieille). Innocent VI apprécia fort le Châteauneuf autant blanc que rouge comme en témoignent les comptes de la Révérende Chambre Apostolique, au cours de son pontificat. Aux vins de ses prédécesseurs, il ajouta ceux de Pont-Saint-Esprit, Bellegarde, Rochefort-du-Gard, Villeneuve-lès-Avignon et Tavel (Prieuré de Montézargues)Modèle:Sfn.
Urbain V donna une nouvelle impulsion au vignoble de Châteauneuf en ordonnant qu’y fut planté du raisin muscat<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ce qui n’empêcha point le pontife et sa Cour de découvrir et d’apprécier le vin d’Apt lors du concile qui s’y tint en juin 1365<ref group="N">Ce fut le Modèle:Date- que Jean XXII acheta à Giraud Amic de Sabran son vignoble de Séoule (aujourd’hui Sylla), sur le terroir de Saint-Saturnin d’Apt. Après le concile qui se tint à Apt en Modèle:Date-, Urbain V se rendit dans cette cité où était enterré son parrain Elzéar de Sabran. Le pontife, accompagné des cardinaux limousins Hugues de Saint-Martial et Pierre Roger de Beaufort, découvrit et apprécia le vin de Séoule et les confitures sèches d’Apt.</ref>. De plus il donna une nouvelle impulsion au vignoble de Châteauneuf en ordonnant qu’y fut planté du raisin muscatModèle:Sfn.
Afin de préparer son départ à Rome, il fit passer un accord avec Marco Cornaro, le doge de Venise, pour le libre passage des vins pontificaux dans les ports vénitiens<ref group="N">Le doge se vit remettre le bref pontifical par le légat Androin de la Roche. Pour préparer le retour du pape, le cardinal demanda à Marco Cornero le libre passage dans tous les ports de la Sérénissime République d’un convoi de deux cents amphores de vin devant transiter par les marches d’Ancône. Les nefs étaient jaugées par amphore et vingt amphores correspondaient à environ douze tonneaux métriques.</ref>. Ce qui lui permit, lors de son séjour italien, de 1367 à 1369, d’approvisionner la Cour romaine de vin de Saint-Gilles<ref group="N">Le vin de Saint-Gilles, à l’égal de celui de Beaune, touchait le cœur des cardinaux, ces oiseaux blancs à large gorge d’Avignon, engloutisseurs de vin. Les archives d’Arles possèdent une commande de la Cour pontificale pour l’année 1369 concernant des vins de Beaune et de Saint-Gilles, des plants de vigne et des… harengs. Cf. L. Stouff, La table provençale : boire et manger en Provence à la fin du Moyen Âge, Avignon,1996. Le vignoble de Saint-Gilles en Languedoc appartenait alors au Grand Prieuré des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem dont Juan Fernandez de Heredia avait la charge. Il devait sa célébrité à un seul cépage, le mourvèdre, dit d’ailleurs plant de Saint-Gilles. Il donnait des vins rouges de qualité équivalente à ceux de Beaune.</ref>,Modèle:Sfn.
Grégoire XI resta fidèle aux muscats de Beaumes-de-Venise, Velorgues et Carpentras, dans le Comtat Venaissin, continua à commander des vins d’Apt, de Saint-Gilles et de la Côte du Rhône (Laudun, Bagnols-sur-Cèze)Modèle:Sfn. Et lors de son retour à Rome Modèle:Citation<ref>Cf. L. Mirot, La politique pontificale et le retour du Saint-Siège à Rome en 1376, Le Moyen Âge, Paris,1899.</ref>. Le retour de la papauté à Rome n’empêcha point les différents pontifes qui se succédèrent sur le trône de Saint-Pierre de conserver l’habitude de se fournir en vins de Provence et du Comtat Venaissin<ref group="N">En 1654, Honoré Bouche, dans sa Chorographie de la Provence signalait que parmi les vins bus au Vatican : Modèle:Citation.</ref>. Modèle:Loupe
Période moderne
Les {{#switch: e
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}} marquent le progrès de la viticulture rhodanienne. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la « Côte du Rhône » est le nom d'une circonscription administrative de la Viguerie d'Uzès (département du Gard) dont les vins sont réputés. Une réglementation intervient en 1650 pour protéger leur authenticité de provenance et garantir leur qualité.
Un édit du roi de France prescrit, en 1737, que tous les fûts destinés à la vente et au transport doivent être marqués au feu par les lettres « C.D.R. ». Ce n'est qu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que la Côte du Rhône devient les Côtes du Rhône en s'étendant aux vignobles situés sur la rive gauche du Rhône. Cette notoriété, acquise au fil des siècles, est validée par les Tribunaux de Grande Instance de Tournon et d'Uzès en 1936.
Période contemporaine
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans les années 1930, sous l'impulsion du Baron Le Roy — homme audacieux et visionnaire — cette notoriété s'accentuera et prendra forme en 1937 par la consécration de l'AOC Modèle:Incise côtes-du-rhône.
L'AOC, c'est la reconnaissance d'une réalité et d'une tradition rassemblant plusieurs éléments : un ou plusieurs cépages, un terroir, un savoir-faire viti-vinicole.
Un organisme officiel national, l'INAO, fixe et contrôle les règles qui garantissent que les produits d'AOC sont conformes aux critères de : production, délimitation parcellaire, cépages, méthodes culturales, récoltes, vinification. Pour avoir droit à l'AOC, un vin doit de plus être soumis obligatoirement à une analyse et à une dégustation qui contrôlent sa typicité et sa qualité.
Vignoble
Présentation
Appellations génériques des côtes-du-rhône
L'appellation Côtes-du-Rhône, créée par un décret de 1937, se répartit sur 44 000 hectares sur les départements du Rhône, de la Loire, de l'Ardèche, de la Drôme, du Vaucluse et du Gard.
-
Côtes-du-rhône de la cave Le Gravillas à Sablet.
-
Côtes-du-rhône Abbaye de Valsaintes
-
Côtes-du-rhône de Rochefort-du-Gard
-
Côtes-du-rhône de la cave de Vinsobres
L'appellation côtes-du-rhône villages, créée par un décret de 1966, concerne 95 communes de l'aire géographique des départements :
Ardèche, Drôme, Vaucluse et Gard.
Appellations locales
Départements | Vallée du Rhône septentrionale | Départements | Vallée du Rhône méridionale |
---|---|---|---|
Rhône | Côte-rôtie | Drôme | Vinsobres |
Rhône / Loire / Ardèche | Condrieu | Vaucluse | Gigondas |
Loire | Château-grillet | Vaucluse | Beaumes-de-venise |
Ardèche / Loire | Saint-joseph | Vaucluse | Châteauneuf-du-pape |
Ardèche | Cornas | Vaucluse | Vacqueyras |
Ardèche | Saint-péray | Gard | Tavel |
Drôme | Hermitage | Gard | Lirac |
Drôme | Crozes-hermitage | Vaucluse | Rasteau |
Vaucluse | Cairanne<ref>Modèle:Lien web</ref> |
Dénominations de l'appellation Côtes-du-Rhône villages<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Cru au sein des Côtes-du-Rhône
Vins doux naturels
Autres appellations de la vallée du Rhône
-
Clairette de Die tradition.
-
AOC Ventoux, Cuvée Saint-Félix.
-
AOC Luberon, Château La Canorgue.
-
AOC costières-de-nîmes.
En plus de ces appellations, il existe des vins de pays (IGP).
Géologie
Orographie
Le vignoble septentrional s’étend de Vienne à Valence au sud. Deux unités se distinguent au sein de ce vignoble. L’une se situe de Vienne à Montélimar. Ses vignes dominent le fleuve, c’est le secteur des Côtes du Rhône. L’autre se situe sur les versants face à la Drôme, c’est le secteur du Diois.
Le vignoble méridional est regroupé autour de la ville d’Orange entre Montélimar au nord et Avignon au sud. Il débute après le défilé de Donzère. Il repose sur des terroirs complexes et variés. Ce vignoble est délimité par des hauts reliefs :
- Le plateau ardéchois avec ses garrigues à l’ouest,
- Les chaînons subalpins des Baronnies et du Ventoux à l’est,
- Le massif des Alpilles au sud.
- Le Luberon au sud-est qui marque la limite avec le vignoble provençal<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Climat
Lyon
Le climat de Lyon est de type semi-continental avec des influences méditerranéennes : les étés sont chauds et ensoleillés et les hivers rigoureux, la sensation de froid est renforcée par la bise. À Bron, la température moyenne annuelle a été, entre 1920 et 2008, de Modèle:Unité avec un minimum de Modèle:Unité en janvier et un maximum de Modèle:Unité en juillet<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La température minimale y a été de -Modèle:Unité le Modèle:Date et la plus élevée de Modèle:Unité le Modèle:Date<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le 19 août 2009, la température enregistrée à Lyon Bron est Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La ville fut ce jour-là parmi les 5 villes les plus chaudes d'Europe<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'ensoleillement y est de Modèle:Nombre par an en moyenne, soit environ 164 jours par an<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Tournon-sur-Rhône
Tournon-sur-Rhône bénéficie d'un climat tempéré dont la principale caractéristique est un vent quasi permanent qui souffle et assèche l'air le long du couloir rhodanien. Baptisé Mistral lorsqu'il vient du nord, il apporte beau temps et fraîcheur en été, mais une impression de froid glacial en hiver. Lorsqu'il provient du sud, il annonce généralement l'arrivée de perturbations orageuses. Il s'appelle alors le vent du midi ou le vent des fous car, pour certaines personnes, il rend l'atmosphère pénible à supporter, surtout en été.
À partir de cette latitude, l'influence du climat méditerranéen se fait directement sentir. L'ensoleillement annuel est élevé (environ Modèle:Nombre à Valence, (estimation de Météofrance). Les étés y sont chauds et secs. La température moyenne du mois de juillet est de Modèle:Unité (Montélimar Modèle:Unité). Les hivers froids sans excès s'inscrivent plutôt dans un climat de type semi-continental dégradé. La température moyenne du mois le plus froid (janvier) est ainsi de Modèle:Unité.
La pluviométrie annuelle est modérée : environ Modèle:Unité. Les pluies sont particulièrement importantes à la fin de l'été (particulièrement en septembre à cause de l'effet cévenol ou orage cévenol qui déverse des trombes d'eau).
Avignon
Avignon, ville située dans la zone d’influence du climat méditerranéen, est soumise à un rythme à quatre temps : deux saisons sèches, dont une brève en fin d'hiver, une très longue et accentuée en été ; deux saisons pluvieuses, en automne, avec des pluies abondantes sinon torrentielles, et au printemps. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Selon Météo-France, le nombre par an de jours de pluies supérieures à Modèle:Unité par mètre carré est de 45 et la quantité d'eau, pluie et neige confondues, est de Modèle:Unité par mètre carré. Les températures moyennes oscillent entre 0 et Modèle:Unité selon la saison. Le record de température depuis l'existence de la station de l'INRA est de Modèle:Température lors de la canicule européenne de 2003 le 5 août (et Modèle:Température le Modèle:Date) et Modèle:Température le Modèle:Date. Les relevés météorologiques ont lieu à l'Agroparc d'Avignon.
Le mistral
Le vent principal est le mistral, dont la vitesse peut aller au-delà des Modèle:Unité. Il souffle entre 120 et 160 jours par an, avec une vitesse de Modèle:Unité par rafale en moyenne. Il souffle depuis le nord vers le sud de la vallée du Rhône.
En Provence et dans le Comtat Venaissin aucun vigneron ne se plaint du mistral - même violent - car celui-ci a des avantages bénéfiques pour le vignoble. Appelé le mango-fango, le mangeur de boue, il élimine toute humidité superflue après les orages, dégage le ciel et lui donne sa luminosité, préserve les vignes de nombre de maladies cryptogamiques et les débarrasse d'insectes parasites.
Conduite du vignoble
Méthodes culturales
Encépagement
La réglementation de l'appellation côtes-du-Rhône admet l'utilisation de 21 cépages dont 13 noirs et 8 blancs, certains à titre principal, d'autres à titre secondaire. Le muscat à petit grain est uniquement réservé à l'appellation Beaume-de-Venise à l'exclusion de tout autre<ref>Benoit France, Grand Atlas des Vignobles de France, Solar 2002, p. 237.</ref>.
Cépage | Syrah | Viognier | Marsanne | Roussanne | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Appellation | Min | Max | Min | Max | Min | Max | Min | Max |
Cornas | 100 % | |||||||
Côte-Rôtie | 80 % | 100 % | 0 % | 20 % | ||||
Crozes-Hermitage | 85 % | 100 % | 0 % | 15 % | 0 % | 15 % | ||
Hermitage | 85 % | 100 % | 0 % | 15 % | 0 % | 15 % | ||
Saint-Joseph | 90 % | 100 % | 0 % | 10 % | 0 % | 10 % |
Cépage | Marsanne | Roussanne | Viognier | ||
---|---|---|---|---|---|
Appellation | Min | Max | Min | Max | |
Château-Grillet | 100 % | ||||
Condrieu | 100 % | ||||
Crozes-Hermitage | 0 % | 100 % | 0 % | 100 % | |
Hermitage | 0 % | 100 % | 0 % | 100 % | |
Saint-Joseph | 0 % | 100 % | 0 % | 100 % | |
Saint-Péray | 0 % | 100 % | 0 % | 100 % |
Rendements
Production et exploitation
- 60 % de vin rouge, 31 % de blanc et 9 % de rosé.
- Surface : 29 500 hectares dont 27 700 hectares en production.
- Production moyenne en volume d'environ 1,53 million d'hectolitres. 204 millions de bouteilles environ sont commercialisés par anModèle:Passage incohérent.
La surface de production est de 79 045 hectares. La production annuelle est en moyenne de 3,5 millions hectolitres (465 millions de bouteilles)Modèle:Passage incohérent.
La production provient de 6 000 exploitations viticoles<ref name="chiffre"/>, dont la superficie moyenne est de 10 ha. Seules 2 000 de ces exploitations sont des caves indépendantes ; les autres sont regroupées en coopératives.
Vinification
Modèle:Article connexe C'est l'ensemble des opérations nécessaires à la transformation du moût (nom du jus de raisin) et à l'élaboration du vin. Certaines de ces opérations sont nécessaires, telle la fermentation alcoolique, et d'autres permettent d'affiner le profil du vin, tant au niveau aromatique (olfactif) que gustatif (goûts). Modèle:Article détaillé
Vinification en rouge
La vinification en rouge consiste à faire un pressurage après que la fermentation ait commencé. Pendant toute cette phase, le moût est en contact avec les solides de la vendange. Celles-ci sont très riches en tanins, matières colorantes, odorantes, minérales et azotées. Ces substances vont alors se dissoudre plus ou moins dans le moût et se retrouver dans le vin<ref name=CN131>Colette Navarre, Modèle:Opcit, p. 131.</ref>.
C'est la cuvaison pendant laquelle les sucres se transforment en alcool (fermentation alcoolique) et le jus se voit enrichi par les composants du moût. Plus la macération est longue, plus la coloration du vin sera intense<ref name=CN131/>. Se disolvent également les tanins, leur taux sera aussi fonction du temps de la cuvaison. Plus elle sera longue, plus les vins seront aptes à vieillir. Durant cette phase, se produit une forte élévation de la température. Celle-ci est de plus en plus contrôlée par la technique de maîtrise des températures<ref>Colette Navarre, Modèle:Opcit, p. 132.</ref>.
Vinification en blanc
Dans la vinification en blanc la fermentation se déroule en dehors de tout contact avec les parties solides de la vendange (pépins, peaux du raisin, rafles). Le but de cette vinification est de faire ressortir le maximum des arômes contenus d'abord dans le raisin, ensuite en cours de fermentation, enfin lors du vieillissement<ref name=JLB76>Jean-Luc Berger, Modèle:Opcit, p. 76.</ref>.
L'extraction du jus et sa séparation des parties solides peuvent être précédés par un éraflage, un foulage et un égouttage, pour passer ensuite au pressurage. Mais ces phases sont évités par nombre de vinificateurs pour éviter l'augmentation des bourbes<ref name=JLB76/>. Le choix se porte sur une extraction progressive du jus puis un débourbage qui permet d'éliminer toute particule en suspension. Là aussi, encore plus que pour une vinification en rouge, s'impose la maîtrise des températures lors de la fermentation alcoolique. Elle se déroule entre 18 et 20° et dure entre 8 et 30 jours selon le type de vin désiré<ref name=JLB77>Jean-Luc Berger, Modèle:Opcit, p. 77.</ref>.
Vinification en rosé
La vinification en rosé se produit par macération, limitée dans le temps, de cépages à pellicule noire avec possible ajout de cépages blancs. Le vin rosé n'a pas de définition légale. Mais ses techniques de vinification sont très strictes et n'autorisent en rien en Europe le mélange de vin rouge et blanc. La première se fait par saignée. C'est le jus qui s'égoutte sous le poids de la vendange - entre 20 et 25 % - et qui va macérer durant 3 à 24 heures. La seconde est le pressurage. Une vendange bien mûre pourra colorer le jus et sa vinification se fait en blanc<ref name=JLB77/>. La troisième méthode implique une courte macération à froid. Puis sont assemblés jus de goutte (première méthode) et jus de presse (seconde méthode). Obtenu par ses trois types de vinification, où la maîtrise des températures est une nécessité, un vin rosé a une robe qui s'apparente à celle d'un vin rouge très clair, plus le fruit et la fraîcheur des vins blancs<ref>Jean-Luc Berger, Modèle:Opcit, p. 78.</ref>.
Vinification des vins effervescents
La vinification des vins effervescents (champagne, mousseux, crémant) a pour but de permettre d'embouteiller un vin dont les sucres et les levures vont déclencher une seconde fermentation en bouteilles. Celle-ci et son bouchon doivent pouvoir résister au gaz carbonique qui se forme sous pression. C'est lui au débouchage qui provoquera la formation de mousse<ref name=CN149>Colette Navarre, Modèle:Opcit, p. 149.</ref>.
On utilise un vin tranquille auquel est ajouté une liqueur de tirage, constituée de levures, d'adjuvants de remuage (pour faciliter la récupération et l'éjection du dépôt au dégorgement) et de sucre (de 15 à Modèle:Unité/l) selon la pression finalement désirée. La bouteille est rebouchée hermétiquement et déposée sur des clayettes afin que les levures transforment le sucre en alcool et en gaz carbonique<ref>Colette Navarre, Modèle:Opcit, p. 150.</ref>. Modèle:Loupe
Vinification des vins doux naturels
La vinification des vins doux naturel se fait à partir de moûts de raisins frais auxquels est rajouté de l'alcool. C'est le mutage. Il doit être fait pendant la fermentation pour obtenir des vins doux naturels. Avec cette façon de procéder, les vins sont d'une grande richesse alcoolique (15° acquis minimum) et d'un fort taux de sucre<ref>Colette Navarre, Modèle:Opcit, p. 153.</ref>.
Titre alcoométrique volumique
Les titres alcoométriques volumiques (TAV) sont exprimés en pour cent volume (ou : % vol). Ce sont les degrés du vin. Modèle:...
Œnotourisme
L'œnotourisme recouvre de nombreuses activités de découverte : dégustation des vins, visite de caves, rencontre avec les propriétaires, découverte des métiers et techniques de la vigne, connaissance des cépages, des terroirs, des appellations, de la gastronomie locale. À cet aspect festif s'ajoutent les activités sportives et de loisirs : promenades et randonnées dans les vignobles.
Pour les touristes, une charte de qualité des caveaux de dégustation a été mise en place dans la vallée du Rhône pour l'ensemble des vignobles par Inter Rhône<ref name=IR>Les exigences de la charte de qualité d'Inter Rhône.</ref>. Elle propose trois catégories différentes d'accueil en fonction des prestations offertes par les caves<ref>Charte de qualité des caveaux de dégustation de la vallée du Rhône.</ref>.
La première - dite accueil de qualité - définit les conditions de cet accueil. Un panneau à l'entrée doit signaler que celui-ci est adhérent à la charte. Ce qui exige que ses abords soient en parfait état et entretenus et qu'il dispose d'un parking proche. L'intérieur du caveau doit disposer d'un sanitaire et d'un point d'eau, les visiteurs peuvent s'asseoir et ils ont de plus l'assurance que locaux et ensemble du matériel utilisé sont d'une propreté irréprochable (sols, table de dégustation, crachoirs, verres)<ref name=IR/>.
L'achat de vin à l'issue de la dégustation n'est jamais obligatoire. Celle-ci s'est faite dans des verres de qualité (minimum INAO). Les vins ont été servis à température idéale et les enfants se sont vu proposer des jus de fruits ou des jus de raisin. Outre l'affichage de ses horaires et des permanences, le caveau dispose de fiches techniques sur les vins, affiche les prix et offre des brochures touristiques sur l'appellation<ref name=IR/>.
-
Châteauneuf-du-pape 1999, Domaine de la Mordorée, Cuvée Reine des bois.
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Dégustation avec le vigneron.
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Quatre crus de la vallée du Rhône septentrionale signés E. Guigal.
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Dégustation en caveau.
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Muscat de Beaumes-de-Venise, 2005, Domaine de Beaumalric.
La seconde - dite accueil de service - précise que le caveau est ouvert cinq jours sur sept toute l'année et six jours sur sept de juin à septembre. La dégustation se fait dans des verres cristallins voire en cristal. Accessible aux personnes à mobilité réduite, il est chauffé l'hiver et frais l'été, de plus il dispose d'un éclairage satisfaisant (néons interdits). Sa décoration est en relation avec la vigne et le vin, une carte de l'appellation est affichée. Il dispose d'un site internet et fournit à sa clientèle des informations sur la gastronomie et les produits agroalimentaires locaux, les lieux touristiques et les autres caveaux adhérant à la charte. Des plus les fiches techniques sur les vins proposés sont disponibles en anglais<ref>Les exigences de la charte de qualité d'Inter Rhône : Accueil de service.</ref>.
La troisième - dite accueil d'excellence - propose d'autres services dont la mise en relation avec d'autres caveaux, la réservation de restaurants ou d'hébergements. Le caveau assure l'expédition en France pour un minimum de vingt-quatre bouteilles. Il dispose d'un site Internet en version anglaise et le personnel d'accueil parle au moins l'anglais<ref>Les exigences de la charte de qualité d'Inter Rhône : Accueil d'excellence.</ref>.
Types de vins et gastronomie
Types de vins
- Rouges
- Blancs
- Rosés
- Effervescents
- Vins doux naturels
Millésimes
Ils sont notés : année exceptionnelle Modèle:Étoile AdQ, grande année Modèle:Étoile BA, bonne année ***, année moyenne **, année médiocre *.
2009 | 2008 | 2007 | 2006 | 2005 | 2004 | 2003 | 2002 | 2001 | 2000 | ||||
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Caractéristiques | Modèle:Étoile AdQ | *** | *** | Modèle:Étoile BA | Modèle:Étoile AdQ | Modèle:Étoile BA | Modèle:Étoile BA | *** | Modèle:Étoile BA | Modèle:Étoile BA | |||
1999 | 1998 | 1997 | 1996 | 1995 | 1994 | 1993 | 1992 | 1991 | 1990 | ||||
Caractéristiques | *** | *** | ** | *** | Modèle:Étoile BA | ** | ** | ** | *** | Modèle:Étoile AdQ | |||
1989 | 1988 | 1987 | 1986 | 1985 | 1984 | 1983 | 1982 | 1981 | 1980 | ||||
Caractéristiques | Modèle:Étoile AdQ | Modèle:Étoile AdQ | Modèle:Étoile BA | *** | Modèle:Étoile AdQ | ** | Modèle:Étoile BA | *** | Modèle:Étoile BA | Modèle:Étoile AdQ | |||
1979 | 1978 | 1977 | 1976 | 1975 | 1974 | 1973 | 19722 | 1971 | 1970 | ||||
Caractéristiques | Modèle:Étoile BA | Modèle:Étoile AdQ | Modèle:Étoile BA | ** | *** | Modèle:Étoile BA | *** | ** | ** | Modèle:Étoile AdQ | |||
1969 | 1968 | 1967 | 1966 | 1965 | 1964 | 1963 | 1962 | 1961 | 1960 | ||||
Caractéristiques | ** | * | Modèle:Étoile AdQ | Modèle:Étoile AdQ | *** | *** | ** | ** | *** | Modèle:Étoile AdQ | |||
1959 | 1958 | 1957 | 1956 | 1955 | 1954 | 1953 | 1952 | 1951 | 1950 | ||||
Caractéristiques | Modèle:Étoile BA | Modèle:Étoile BA | Modèle:Étoile AdQ | Modèle:Étoile BA | Modèle:Étoile BA | *** | Modèle:Étoile BA | Modèle:Étoile AdQ | ** | Modèle:Étoile AdQ | |||
1949 | 1948 | 1947 | 1946 | 1945 | 1944 | 1943 | 1942 | 1941 | 1940 | ||||
Caractéristiques | Modèle:Étoile AdQ | Modèle:Étoile AdQ | Modèle:Étoile AdQ | Modèle:Étoile BA | Modèle:Étoile AdQ | ** | Modèle:Étoile AdQ | Modèle:Étoile BA | ** | ** | |||
1939 | 1938 | 1937 | 1936 | 1935 | 1934 | 1933 | 1932 | 1931 | 1930 | ||||
Caractéristiques | * | Modèle:Étoile BA | Modèle:Étoile BA | *** | ** | Modèle:Étoile AdQ | Modèle:Étoile AdQ | ** | ** | ** | |||
1929 | 1928 | 1927 | 1926 | 1925 | 1924 | 1923 | 1922 | 1921 | 1920 | ||||
Caractéristiques | Modèle:Étoile AdQ | Modèle:Étoile AdQ | ** | Modèle:Étoile BA | ** | Modèle:Étoile BA | Modèle:Étoile BA | ** | Modèle:Étoile BA | Modèle:Étoile BA | |||
Sources : Yves Renouil (sous la direction), Dictionnaire du vin, Éd. Féret et fils, Bordeaux, 1962 ; Alexis Lichine, Encyclopédie des vins et alcools de tous les pays, Éd. Robert Laffont-Bouquins, Paris, 1984, Les millésimes de la vallée du Rhône & Les grands millésimes de la vallée du Rhône |
Soit sur 90 ans, 24 années exceptionnelles, 26 grandes années, 16 bonnes années, 22 années moyennes et 2 années médiocres.
Gastronomie
Commercialisation
En dépit d'une conjoncture économique mondiale difficile, les ventes se maintiennent à un niveau élevé<ref>Données chiffrées de la campagne 2004/2005.</ref>. Il a été commercialisé 376 millions de bouteilles de vins de la Vallée du Rhône. Toutes appellations confondues, la production a mis en marché<ref name=Commercialisation>Commercialisation des vins de la vallée du Rhône.</ref> :
Metteurs en marché | Valeur (en %) | Volumes (hL) |
---|---|---|
Caves coopératives | 63,2 | 2 130 441 |
Producteurs indépendants | 33,8 | 1 138 665 |
Négociants-vinificateurs | 2,9 | 99 369 |
Dans ce cadre les ventes sont assurées par trois grands secteurs<ref name=Commercialisation/> :
Secteurs | Valeur (en %) | Nombre de bouteilles (en millions de cols) |
---|---|---|
Embouteillage régional (négoce ou union de caves) | 40 | 168 |
Commercialisation directe par les producteurs | 33 | 138 |
Embouteillage extra-régional | 27 | 113 |
Le marché intérieur
Sur le marché français la demande reste forte avec 75, 8 % des ventes, soit 282 millions de bouteilles commercialisées. La restauration absorbe 47 millions de cols, soit 14, 7 %, tandis que la consommation par ménage représente 271 millions, soit 85, 3 % des ventes. Les principaux secteurs de distributions sont<ref name=Commercialisation/> :
Distribution | Valeur (%) | Nombre de bouteilles (en millions de cols) |
---|---|---|
Grande et moyenne distribution (GMS) | 69 | 187 |
Magasins spécialisés et autres circuits | 16 | 43 |
Vente directe par les producteurs | 15 | 41 |
L'exportation
Ce marché absorbe 24,2 % des ventes soit 101 millions de bouteilles. L'Union Européenne reste le plus important client avec une demande qui dépasse 50 %. Les principaux pays acheteurs sont<ref name=Commercialisation/> :
Pays | Valeur (en %)<ref>Données chiffrées de la campagne 2006.</ref> |
---|---|
Modèle:Pays | 24 |
Modèle:Nobr | 19 |
Modèle:Pays | 11 |
Modèle:Pays | 11 |
Modèle:Pays | 8 |
Modèle:Pays | 6 |
Modèle:Pays | 6 |
Modèle:Pays | 6 |
Modèle:Pays | 5 |
Modèle:Japon | 3 |
Modèle:Pays | 3 |
Modèle:Pays | 3 |
Autres pays exportateurs | 11 |
Fêtes du vin en vallée du Rhône
Modèle:Infobox Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France
Les fêtes de la vigne et du vin en vallée du Rhône sont des festivités inscrites à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel en France en 2019<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Notes et références
Notes
<references group="N"/>
Références
Annexes
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage.
- Philippe Huguier, Vins des Côtes-du-Rhône, Éd. A. Robert, Marseille, 1973.
- Pierre Le Roy de Boiseaumarié, Histoire de l'appellation Côtes du Rhône, Éd. Reflets Méditerranées, Avignon, 1978.
- Ouvrage collectif, Vins, vignes et vignerons du Diois, Cahiers culturels du Parc du Vercors, no 4, Éd. La Manufacture, Die, 1983.
- Pierre Charnay, Vignobles et vins des Côtes-du-Rhône, Éd. Aubanel, Avignon, 1985.
- Jean-Luc Berger, Les filières de la vinification, in La vigne et le vin, numéro hors série trimestriel de Science & Vie, no 155, septembre 1986, Modèle:P.72 à 79, Modèle:ISSN.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Robert W. Mayberry, Wines of the Rhône Valley, a guide to origins, Rowman & Littlefield Publishers, Totawa, New Jersey, États-Unis, 1987.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Paul Chauvel, Sites et vins des côtes-du-rhône. Zone septentrionale, Éd. Curandera, Voreppe, 1988.
- Guy Jacquemont et Patrick Galant, Le Grand Livre des Côtes-du-Rhône, Éd. du Chêne, Paris, 1988.
- Colette Navarre, L'œnologie, Éd. J. H. Baillière, (Technique et Documentation - Lavoisier), Paris, 1988, Modèle:ISBN.
- Charles Pomerol, sous la direction de, Terroirs et vins de France. Itinéraires œnologiques et géologiques, Éd. du BRGM, Orléans, 1990.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Article.
Articles connexes
- Viticulture en France
- Inter Rhône
- Concours des vins d'Orange
- Concours des vins du Grand Delta à Avignon