Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le puissant roi Ebokea Bodjongo'A Mbedi règne sur la côte atlantique de part et d’autre du « fleuve d'Ewodi ». Le fleuve Sawa (du littoral) est alors appelé « Mundja Mw'Ewodi », c'est-à-dire « fleuve d'Ewodi » en langue douala. Ewodi est la localité fluviale qu'abritent ses berges. Dans le domaine de ce roi, se trouve Bodjomgo, que l'on situe à l'emplacement de l'actuel quartier administratif Bonanjo. C'est en cet endroit qu'il rassemble les peuples côtiers du cercle du Ngondo pour vénérer le fleuve d'Ewodi. Le culte est l'occasion d'échanges marchands, de manifestations culturelles, de rencontres juridiques.
En 1472, les marins du navigateur portugais Fernando Pó entrent dans l'estuaire du Wouri, s'extasient devant l'abondance de crevettes (Lepidophthalmus turneranus) dans le cours d'eau qu'ils nomment en conséquence Modèle:Langue, ce qui signifie en français « rivière (ou fleuve) aux crevettes ». Ainsi, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le Wouri est connu sous le nom Camarões (« crevettes » en portugais), d'où le nom actuel du pays Cameroun<ref group="N">Modèle:Langue, qui veut donc dire « crevettes », est encore aujourd’hui le nom qui désigne le pays en portugais, cf. Camarões dans la Wikipédia portugaise.</ref>.
Pendant la colonisation du Cameroun par les Allemands Modèle:Incise, les colons allemands changent de nombreux mots du vocabulaire local qu'ils interprètent à leur façon : « éwodi » est transformé en « wouri », mot qui n'a pas d'étymologie locale ; c’est ainsi que « Mundja Mw'Ewodi » Modèle:Incise devient « le fleuve Wouri ».
Au confluent de ces deux rivières, le cours d'eau prend le nom de Wouri.
À Nono, en aval de Yabassi, le Wouri reçoit un affluent important : la Dibombé, qui draine le flanc sud du Mont Manengouba, les Monts Koupé près de Loum et la région de Mbanga.
Le bassin du Wouri à Yabassi a une superficie<ref name="nkam">Régime hydraulique du fleuve Wouri et estimation des apports reçus par l'estuaire et la mangrove du Wouri, ORSTOM, Modèle:Nobr[2].</ref> de Modèle:Unité.
La pente moyenne du Wouri-Nkam, obtenue après élimination est de Modèle:Unité.
Événement culturel
La fête de l'eau (le ngondo) réunit chaque année en décembre, sur les berges du fleuve Wouri, dans la région du Littoral, plus de deux cent mille personnes venues assister à des défilés carnavalesques, des courses de pirogues<ref>M. P. Harter, « Les courses de pirogues coutumières chez les Dualas ou pembisan à myoloo Duala », Revue d’Études camerounaises, 1960, Modèle:P..</ref> et des rites sacrés.
Ce pont subit des travaux de réhabilitation depuis Modèle:Date-. La première partie du plan de travail adopté a été de diviser le pont en deux ; les voitures circulent ainsi sur la partie droite, la partie gauche étant au soin des ingénieurs. Les taxis, moto-taxis (appelés benskins, prononcer « ben-sikin ») et trains ont l’interdiction de circuler entre Modèle:Heure du matin et Modèle:Heure pour un meilleur trafic. Malgré cela, il subsiste quand même des embouteillages qui pénalisent les habitants qui veulent se rendre de l'autre côté du fleuve.
Le « pont » du Wouri est d'une importance économique capitale pour tout l'Ouest camerounais. L'activité de Bonaberi, qui regroupe nombre d'entreprises importantes (concessionnaires automobiles, PME/TPE...) et nombre de salariés faisant quotidiennement l'aller-retour vers le centre de Douala, serait directement asphyxiée par un « écroulement » du pont. Mais au-delà, c'est tout l'ensemble des échanges avec l'Ouest du pays, qui risquerait l'étouffement. Il est à préciser que l'Ouest Bamileké du Cameroun est le grenier alimentaire nourricier de ce pays. De ce fait, la présence d'un pont sur le Wouri évite un long détour d'environ Modèle:Nobr par Yaoundé, au lieu de Modèle:Nobr en situation normale. Des analyses prédisent d'autre part qu'un pont supplémentaire serait nécessaire sur le Wouri pour fluidifier la traversée et éviter la congestion ou paralysie qu'engendrerait une éventuelle mise hors service du pont unique.