Le relief camerounais peut être schématiquement divisé en quatre grands ensembles, organisés autour de la dorsale camerounaise, ensemble de hauts sommets disposés en ligne, et courant d'est en ouest, qui culminent au Mont Cameroun, au bord de l'océan Atlantique<ref>Paul Tchawa, Relief et hydrographie, in Cameroun, Modèle:Op. cit.Modèle:P.</ref>.
Les basses terres du Nord sont globalement divisées en deux par les retombées des Monts Mandara : les plaines inondables des Yayrès et la plaine du Diamaré rejoignent les plaines du Tchad, tandis que plus au sud, la Cuvette de la Bénoué s'encaisse entre des plateaux et des massifs granitiques ou volcaniques.
La dorsale proprement dite s'organise du nord au sud :
le plateau de l'Adamaoua est un vaste bloc de socle soulevé ponctué de petits volcans. Organisé en gradins de Modèle:Unité d'altitude, il domine la cuvette de la Bénoué de façon abrupte (Modèle:Citation de Ngaoundéré) mais descend graduellement au sud vers le plateau sud-camerounais ; le plateau est entouré à l'ouest et au nord de hauts reliefs (Monts Mambila, culminant à Modèle:Unité au Tchabal Mbabo, Monts de Poli) ;
Le plateau sud-camerounais, d'une altitude comprise entre Modèle:Unité et Modèle:Unité, couvre environ le tiers de la superficie du pays de l'est au sud, encadrant une étroite plaine littorale. Relief monotone ponctué de quelques rares inselbergs autour de Yaoundé, il s'incline faiblement en direction de la cuvette congolaise.
Fichier:Mont Mambila.jpgMont MambilaLes plaines côtières, d'une profondeur maximale de Modèle:Unité ; elles s'étendent le long de la frontière nigériane au nord-ouest (cuvette de Mamfé), se rétrécissent aux abords du Mont Cameroun, s'évasent dans le bassin sédimentaire de Douala et se prolongent en un mince cordon jusqu'à la frontière de la Guinée équatoriale.
Climat
Le Cameroun est séparé en deux grands domaines climatiques : le domaine équatorial et subéquatorial, au sud, et les domaines tropicaux au nord<ref>Maurice Tsaléfac, Modèle:Op. cit.Modèle:P.</ref>.
Ce climat comporte de nombreuses nuances, classées différemment suivant les études, mais qui toutes sont fonction du relief et de la proximité de la côte atlantique. La plaine côtière autour de Douala connaît un climat dit « hyperhumide » avec absence totale de saison sèche. Douala est régulièrement sous inondations en saison des pluies. Au pied du mont Cameroun, les précipitations connaissent des records : plus de Modèle:Unité annuels à Limbé. Le climat équatorial des hautes terres de l'Ouest est à « faciès montagnard » (le relief crée de fortes variations pluviométriques et abaisse les températures). Les plateaux sud-camerounais et le sud de la plaine côtière connaissent le climat dit de type guinéen qui caractérise la forêt du bassin du Congo.
Le domaine tropical
Du sud au nord, en fonction de la latitude avec des modulations dues au relief, le climat tropical est de trois types très différents : la pluviométrie s'abaisse, la durée de la saison sèche augmente, de même que l'amplitude thermique dirune et annuelle :
un climat tropical humide d'altitude, autour du massif de l'Adamaoua : la pluviométrie est abondante : de l'ordre de Modèle:Unité par an mais la saison sèche est marquée (d'octobre à janvier à Ngaoundéré) et la température est modérée toute l'année (aux alentours de Modèle:Unité) ;
un climat tropical soudanien, autour de la cuvette de la Bénoué : les températures sont élevées ; les pluies restent abondantes (Modèle:Unité annuels à Garoua) mais la saison sèche s'allonge (6 mois dans la même station). Les précipitations se font beaucoup plus irrégulières (tornades violentes et brèves, effets des vents desséchants comme l'harmattan) ;
un climat tropical soudano-sahélien au nord : les températures sont élevées mais avec une grande irrégularité des pluies ; la saison sèche (8 mois à Maroua) est supérieure à la saison des pluies.
De ce volume de précipitations, l'évapotranspiration et les infiltrations consomment quelque Modèle:Unité. Restent Modèle:Unité de ressources d'eau superficielle produites sur le territoire du pays (en interne). De plus une quantité renouvelable de Modèle:Unité d'eau souterraine est produite chaque année, en interne également. Soit au total un volume de Modèle:Unité d'eau produit en interne.
Le pays reçoit en outre un supplément d'eau provenant de pays voisins, à savoir Modèle:Unité venant de la république du Tchad représentant le débit d'affluents de la Bénoué (Mayo Kébi), et Modèle:Unité venant également du Tchad et constituant la moitié du débit du Logone (Modèle:Unité), rivière frontière<ref>Pour les cours d'eau frontaliers, seule la moitié de leur débit est pris en compte, l'autre moitié faisant partie des ressources du pays voisin.</ref>. Ce qui fait un total de Modèle:Unité de provenance externe.
Les ressources en eau du pays se montent donc au total à Modèle:Unité (c'est-à-dire Modèle:Unité). Pour une population de quelque 18 millions de personnes, la quantité annuelle d'eau disponible par habitant et par an se monte donc à plus ou moins Modèle:Unité, ce qui est très élevé.
Il faut ajouter qu'une partie du volume d'eau produit dans le pays et se montant à Modèle:Unité annuellement quitte le territoire, et ce à destination des pays suivants :
Un parc national est une aire destinée à la récréation du public, dans laquelle la chasse, l'abattage ou la capture d'un animal, la destruction ou la collecte de la flore sont interdits, sauf sous la direction ou le contrôle des autorités du parc. Le Cameroun possède 13 parc nationaux et réserves analogues.
Modèle:Article détaillé
Formations végétales
Le Cameroun dispose du deuxième massif forestier d'Afrique après la RDC. Soit environ 22,5 millions d'hectares. C’est le Modèle:5e rang africain du point de vue de la diversité biologique.