Zénaïde Fleuriot

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Modèle:Homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Zénaïde Fleuriot (Modèle:Date de naissance-, Saint-Brieuc - Modèle:Date de mort-, Paris Modèle:6e), est une écrivaine française.

Aujourd’hui relativement oubliée, après avoir connu un très grand succès de son temps, on lui doit plus de 83 romans de jeune fille<ref name="Biré">Modèle:Ouvrage.</ref>, dont une part importante a été publiée dès 1884 dans les collections Bibliothèque rose et Bibliothèque bleue de chez Hachette. Auteure prolifique, elle a été, en son temps, un modèle d’écriture féminine<ref "Monicat">Modèle:Chapitre.</ref>.

Biographie

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Kermoareb, maison de Zénaïde Fleuriot à Locmariaquer.

Zénaïde Fleuriot est née en Bretagne dans une famille chrétienne fidèle aux Bourbons. Ses parents ont seize enfants dont cinq seulement survivent. Parent du prêtre et journaliste l’abbé Royou, son père, Jean-Marie, très tôt orphelin de mère, est élevé par un oncle prêtre, l’abbé Jean-Sébastien Rolland, recteur de Locarn-en-Duault, arrêté sous ses yeux et envoyé à l'échafaud, le Modèle:Date républicaine, par le tribunal révolutionnaire de Brest<ref name="Biré"/>, pour refus de serment à la Convention. À 14 ans, il s'engage dans l'armée et combat à Austerlitz en 1805. Réformé en 1806, il entame des études de droit et devient avoué à Saint-Brieuc. Son opposition légitimiste frontale, après des Trois Glorieuses, à la monarchie de Juillet lui vaut la perte de sa position et de sa fortune<ref name="Kerinou">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Sa scolarité dans un couvent est l’occasion de découvrir Walter Scott<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Fortement influencée par l’environnement familial, Zénaïde est, de 1849 à 1860, préceptrice des enfants de la famille Guillotou de Kerever, l'hiver à Saint-Brieuc, l'été au château Bily à Ploufragan<ref name="Kerinou"/>Modèle:Rp.

En 1857, une nouvelle intitulée la Fontaine du Moine rouge, qu’elle avait envoyée à Lyon pour un concours proposé par la France littéraire, ayant remporté le premier prix, elle a envoyé, au concours suivant de cette revue, deux pièces de vers, qui ont à nouveau obtenu le premier prix, et une nouvelle en prose intitulée Une heure d’entraînement, également couronnée, et a été imprimée dans la Revue lyonnaise sous le nom de plume « d’Anna Edianez<ref group="alpha">« Anna Edianez » est l’anagramme de Zénaïde, et Anna dérive d’un de ses prénoms, Anne. On trouve également sa signature sous les formes suivantes : « Anna Edianez de Saint-B. » et « Anna Edianez de L. »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.</ref> ». Après ces quelques essais parus sous ce nom de plume, elle publie rapidement ses premiers romans sous son propre nom, après que l’éditeur catholique Ambroise Bray a accepté son premier recueil de nouvelles, intitulé Souvenirs d’une douairière<ref name="Biré"/>.

En 1859, elle s’adresse à l’ancien représentant du Morbihan Alfred Nettement, qui dirigeait et rédigeait presque à lui seul, sous des pseudonymes variés, la Semaine des familles, depuis que le coup d’État du 2 décembre avait brisé son mandat et supprimé son journal, l’Opinion publique, au mois de janvier 1852. Elle y débute au mois d’aout 1859 avec un court roman intitulé : Projets d’avenir, qui sera le premier d’une série ininterrompue sur plus de trois décennies jusqu’à sa mort<ref name="Biré"/>. Certains de ses ouvrages atteindront jusqu'à soixante-dix, quatre-vingts et même cent éditions<ref name="Marne">Modèle:Article.</ref>. À partir de 1860, désirant s'entendre verbalement avec ses éditeurs, elle monte à Paris où elle fait un assez long séjour, reçue intimement dans les familles Nettement, Lecoffre, Bray et aussi chez le peintre Eugène Mathieu, directeur de la France illustrée, et beau-père de Yan' Dargent<ref name="Kerinou"/>Modèle:Rp. Elle n’habitera définitivement Paris qu’en 1868<ref name="Chaumières">Modèle:Article.</ref>.

Après ces premières publications, elle collaborera avec le Journal des Demoiselles, la Mode illustrée, Le Journal de la jeunesse et à la collection Bibliothèque rose. Son roman Aigle et Colombe est récompensé par l'Académie française avec un prix de Modèle:Unité<ref name="Petit">Modèle:Article.</ref>. L'influence des valeurs familiales lui donne en permanence le souci de ne pas blesser la foi chrétienne et les bonnes mœurs. Elle rencontre un grand succès auprès de la bourgeoisie catholique. Ses romans sont traduits en allemand par Hoffmann en Autriche.

Profondément chrétienne, peu de temps après son arrivée dans la capitale, elle avait pris domicile chez les Auxilliatrices des âmes du Purgatoire, consacrant à leurs œuvres une partie de son temps et de ses ressources<ref name="Chaumières"/>. En 1867, frappée par une suite de deuils, elle songe à se faire religieuse cloîtrée. À Rome, elle rencontre la princesse Carolyne de Sayn-Wittgenstein, compagne de Liszt, qui devient sa conseillère<ref name="Kerinou"/>Modèle:Rp.

Pendant le siège de Paris par les Prussiens, elle doit recourir au ballon pour pouvoir correspondre avec ses parents, travaillant beaucoup, s’employant près des malades et des pauvres, que le froid tue<ref name="Kerinou"/>Modèle:Rp. À partir de 1871, elle organise et dirige une école féminine professionnelle, rue du Cherche-Midi, à Paris<ref name="Kerinou"/>Modèle:Rp. Au printemps 1872, venue rejoindre au bord de la mer sa belle-sœur et ses deux enfants, elle découvre Locmariaquer<ref name="Kerinou"/>Modèle:Rp, et se fait construire une vaste demeure en 1873 qu’elle nomme Kermoareb : « la maison de ma tante »<ref name="Kerinou"/>Modèle:Rp. Elle y écrira notamment Petit chef de famille<ref name="Plaquette">Locmariaquer : Plaquette d'information publiée par l'Association des Amis de la Chapelle Saint-Michel de Locmariaquer, 1995, p. 23-24.</ref>.

De 1874 à 1879, elle dirige le journal La Semaine des familles<ref name="Kerinou"/>Modèle:Rp. Le Modèle:Date-, elle fait son entrée à la librairie Hachette et Cie, où elle publiera bon nombre de ses meilleures œuvres<ref group=alpha>Les Éditions Saint-Rémi ont entrepris la réédition de ses œuvres (48 titres réédités).</ref>, pendant les dix-sept ans qui lui restent à vivre<ref name="Kerinou"/>Modèle:Rp. Le Modèle:Date-, elle découvre l’Angleterre et Modèle:Citation En 1877, elle retourne dans ce pays et termine son périple en Belgique<ref name="Kerinou"/>Modèle:Rp. Malade du cœur, celle qui avait confié à la princesse Wittgenstein : Modèle:Citation bloc est morte après un refroidissement qui a causé une congestion. Après ses obsèques, le Modèle:Date-, en l’église Saint-François-Xavier<ref name="Chaumières"/>, son cercueil est ramené en train depuis la gare de Paris-Montparnasse en terre bretonne au cimetière de Locmariaquer, selon ses vœux<ref name="Biré"/>. Le cercueil est porté par huit marins du village. Illustration de la survivance du culte païen des pierres, elle est enterrée sous une stèle gauloise sculptée en forme de menhir<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Hommages

Son nom a été donné à des rues à Locmariaquer, Saint-Brieuc, Rennes, Bruz ou Saint-Avé, ainsi qu'à la médiathèque municipale de Locmariaquer inaugurée en 2010.

Œuvres partielles

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Publications posthumes

  • Rayon de soleil, 1891.
  • Papillonne, 1892.
  • Mon dernier livre, 1897.

Prix et distinctions

Notes et références

Notes

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Références

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Bibliographie

Liens externes

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