Carlos Menem
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique
Carlos Saúl Menem Akil, né le Modèle:Date- à Anillaco en Argentine et mort le Modèle:Date- à Buenos Aires, est un homme d'État argentin. Il est gouverneur de La Rioja de 1973 à 1976 et de 1983 à 1989, président de la Nation argentine du Modèle:Date au Modèle:Date et sénateur de la province de La Rioja à partir de 2005.
Biographie
Jeunesse et origine
Menem est issu d'une famille d'origine syrienne<ref name="Univ" />. Ses parents, Saúl Menem et Mohibe Akil, ont émigré en Argentine dans la petite ville de Anillaco (province de La Rioja). Au début de sa vie, il est musulman, puis il devient catholique<ref>Modèle:Lien web</ref>. Étudiant en droit à l'université de Córdoba, il devient un partisan de Juan Perón et rejoint en 1956 le Parti justicialiste<ref name="Univ">Notice de Livre : Argentina-Syria Relations: Argentines of Syrian Descent, Carlos Menem, Jorge Antonio, Omar Hasan, Eduardo Fal, Vicente Saadi, Alan Faena (Anglais) Broché </ref>. Participant à une révolte visant à ramener Perón au pouvoir, qui avait été chassé par un coup d'État catholique-nationaliste, il est brièvement emprisonné<ref name=Univ/>. Il obtient en 1958 son diplôme de droit à Córdoba<ref name=Univ/>, puis devient conseiller juridique pour un syndicat de Rioja (nord-ouest)<ref name=Univ/>.
Gouverneur de La Rioja
Élu gouverneur de La Rioja en 1973<ref name=Univ/>, il est congédié après le coup d'État de 1976 et assigné à résidence jusqu'en 1981<ref name=Univ/>, deux ans avant le retour de la démocratie, puis est réélu à ce poste en 1983. Il octroie alors des avantages fiscaux aux entreprises<ref name=Univ/>, et fait partie en 1984 du groupe des « réformateurs » du Parti justicialiste (PJ) aux côtés de Carlos Ruckauf et d'Antonio Cafiero, élu gouverneur de Buenos Aires en 1987 et président du Conseil national du Parti justicialiste<ref name=Reb> Nicolás Tereschuk, Kirchner va por un "nuevo" justicialismo, La Arena, sur Rebelion.org, 22 janvier 2008 (2 p.) </ref>.
Président de la Nation argentine
Élection présidentielle de 1989
En 1988, il remporte la primaire présidentielle au sein du Parti justicialiste avec son colistier Eduardo Duhalde, devançant Cafiero et son colistier José Manuel de la Sota.
Après une grave crise économique marquée par l'hyperinflation, il est élu président en 1989, succédant au radical Raúl Alfonsín.
Élection présidentielle de 1995
Il est réélu en 1995 à la suite d'une réforme de la Constitution, qui interdisait deux mandats successifs. La réforme est votée avec l'aide de l'Union civique radicale (UCR), alliance concrétisée dans le pacte de l'Olivo.
Politique économique
L'économie argentine souffrait de récession et d'hyperinflation. Il mène une politique libérale en privatisant les sociétés publiques. Il décida aussi la convertibilité peso/dollar qui eut pour effet de diminuer l'inflation et l'afflux de capitaux étrangers. La croissance revint mais le chômage restait important. Sur le plan régional, il participe à la création du Mercosur en 1991, avec le Brésil, le Paraguay et l'Uruguay.
Il ordonne la « dollarisation » de l'économie en 1992, en créant le « nouveau peso » qui remplace, le Modèle:1er janvier 1992, l'austral, lui-même créé en 1985), ce qui ramène le taux d'inflation de 140 % en 1990 à des valeurs inférieures à 10 % en 1992 Modèle:Référence nécessaire.
Toutefois la politique de privatisation profite avant tout aux entreprises étrangères (implantations de Suez, Ford, Carrefour, etc.) et le gouvernement est accusé de brader les entreprises nationales (notamment Aerolíneas Argentinas ou la firme d'aviation militaire FMA, vendue à Lockheed Martin) aux intérêts étrangers. En 1992, une politique de privatisation et de « rationalisation » du secteur ferroviaire est engagée. Des grèves massives sont déclenchées par les travailleurs du secteur, ce qui conduit Carlos Menem à annoncer : « Une rame en grève est une rame qui ferme ». Quatre-vingt mille employés sont licenciés<ref>Modèle:Article</ref>. Il privatise les retraites en créant en 1993 l'Modèle:Lien (AFJP). Plusieurs de ces décisions furent annulées sous Cristina Kirchner, élue en 2007.
Les inégalités explosent : les classes aisées ayant des capitaux à l'étranger s'enrichissent fortement et les 10 % des Argentins les plus riches détiennent 60 % de la richesse. Alors que la production agricole de l'Argentine pourrait lui permettre de nourrir 300 millions de personnes, 35 000 Argentins meurent de faim tous les ans<ref name=":2">Modèle:Article</ref>. Cependant, la protestation est forte au sein des « laissés-pour-compte » du système et des retraités, dont la pension de retraite a été fortement réduite. Il réduit également d'autres dépenses sociales, notamment celles destinées aux handicapés<ref>Modèle:Article</ref>. Dans le même temps, Menem favorise l'endettement des ménages.
Bien que le FMI soutienne la politique de Menem et évoque un « miracle argentin », le bilan économique de sa présidence est un échec : la dette extérieure est passée de 54 milliards de dollars à 130 milliards ; le chômage de 11 à 20 % ; les systèmes sociaux, jusqu’alors considérés comme les meilleurs d'Amérique du Sud, sont en grande partie démantelés<ref name=":2" />.
Politique intérieure
En octobre 1990, Menem gracie 164 Carapintadas, militaires d'extrême-droite impliqués dans des tentatives de coup d'État entre 1987 et 1990. Le 3 décembre 1990, Mohamed Alí Seineldín, membre de l'unité spéciale de la Marine argentine (groupe Albatros), organise une nouvelle mutinerie. Malgré l'échec de la rébellion, quelques jours plus tard, Menem offre son pardon aux généraux Jorge Rafael Videla, Emilio Massera, Leopoldo Galtieri ainsi qu'à d'autres hauts responsables de la dictature, dont le général Díaz Bessone, Santiago Omar Riveros ou Luciano Benjamín Menéndez, le Modèle:Date. Les généraux avaient été condamnés en 1985 à l'issue du procès de la junte, avant que n'interviennent les lois d'amnistie dite du « Point final » (1986) et du « Devoir d'obéissance » (1987), votées sous le gouvernement d'Alfonsin (et révoquées en 2005<ref> Argentine: la Cour suprême abroge les lois d'amnistie de crimes de la dictature, Latin Reporters.</ref>). La décision de Menem, impopulaire, avait été lourdement critiquée par l'ex-président Raul Alfonsin<ref>New York Times, 30 décembre 1990.</ref>, qui avait pourtant fait voter les lois d'amnistie. Il présente cette même année un projet de loi sur le rétablissement de la peine de mort pour lutter contre la délinquance<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Durant son mandat, Menem s'efforce de redorer le blason de l'Argentine, longtemps considérée comme un refuge des Nazis et de leurs alliés après la Seconde Guerre mondiale. En février 1992, il signe un décret ordonnant la déclassification des archives relatives au séjour en Argentine de criminels de guerre nazis<ref>https://www.lemonde.fr/archives/article/1992/02/07/en-argentine-le-president-menem-ordonne-l-ouverture-des-archives-secretes-sur-les-anciens-nazis-refugies-dans-le-pays_3881476_1819218.html</ref>. Sous son mandat sont également extradés les anciens criminels de guerre Erich Priebke et Dinko Sakic, présents en Argentine depuis des décennies<ref>Menem ordonne d'arrêter un pronazi, Libération</ref>,<ref>Priebke extradé pour l'exemple, L'Express</ref>.
En 1993, pour la première fois depuis la chute de la dictature, la police d'Argentine se rend coupable d'une disparition forcée sur la personne de Miguel Bru, un étudiant de 23 ans torturé et assassiné<ref>Modèle:Lien web</ref>. Menem abolit le service militaire obligatoire. Il est accusé d'avoir manipulé le pouvoir judiciaire notamment en augmentant le nombre de juges de la Cour suprême. Le 2 novembre 1994, lors d'un discours devant des haut-gradés, il justifie le comportement des forces armées sous la dictature : « Nous avons triomphé dans cette guerre sale qui a mené le pays au bord de la désintégration »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Sous son deuxième mandat la situation économique s'aggrave avec la baisse du dollar.
Attentat de l'AMIA
C'est sous sa présidence qu'a lieu en 1994 l'attentat de l'AMIA (85 morts), deux ans après l'attaque contre l'ambassade d'Israël à Buenos Aires (29 morts). L'enquête, particulièrement longue, s'oriente d'abord vers une piste intérieure (la Bonaerense, ou police de Buenos Aires), avant d'aboutir, sous la présidence de Nestor Kirchner, à un dossier complexe accusant l'Iran. Le juge fédéral Juan José Galeano, chargé de l'enquête, est forcé de démissionner à la suite de son implication dans des pots-de-vin versés à l'un des accusés de la police de Buenos Aires. Kirchner reconnaît, en 2005, la « responsabilité de l’État » dans le déroulement tortueux de l'enquête<ref name=RFI>Elisa Drago, L'Iran au banc des accusés en Argentine, RFI, 26 octobre 2006.</ref>.
Menem a été critiqué pour une implication possible dans ces affaires. Un témoignage, émanant d'Abdolghassem Mesbahi, l'une des sources principales des accusations contre l'Iran, affirmait que Téhéran avait versé 10 millions de dollars à Menem pour qu'il fasse dévier l'enquête<ref>Larry Rohter, Iran Blew Up Jewish Center In Argentina, Defector Says, The New York Times, 22 juillet 2002.</ref>,<ref>Lourdes Heredia, AMIA: Irán y Menem en la mira, BBC, 22 juillet 2002 </ref>.
Selon le rapport des procureurs chargés de l'affaire, remis en 2005, l'attentat aurait été organisé par Téhéran en représailles contre la suspension unilatérale, par Menem, en 1991, de l'assistance technologique nucléaire jusque-là accordée à l'Iran. Cependant, la véracité de ces conclusions a été mise en doute par l'ensemble de la presse argentine<ref name="fe"> Una cuestión de fe, no de pruebas, La Nación, 10 novembre 2006.</ref>.
Modèle:Lien relève en particulier que le rapport d'inculpation lui-même tend à rendre incompréhensible la thèse iranienne. En effet, le rapport montre que la coopération s'est poursuivie, Buenos Aires continuant à livrer de l'uranium faiblement enrichi à Téhéran<ref name=Porter>Gareth Porter, Argentine Report Casts Doubt on Iran Role in '94 Bomb, IPS, 13 novembre 2006. Cité par Alain Gresh, Argentine, la piste iranienne, 18 novembre 2006.</ref>,<ref> : AI&date=Feb+18%2C+1993&author=&pub=The+Christian+Science+Monitor++(1908-Current+file)&edition=&startpage=7&desc=Iran+Defends+Its+Pursuit+Of+Nuclear+Technology Iran Defends Its Pursuit Of Nuclear Technology, Christian Science Monitor, 18 février 1993.</ref>,<ref name=Dip> Ignacio Klich, Et le Proche-Orient fait irruption en Argentine, Le Monde diplomatique, mars 2007.</ref>. En outre, au moment de l'attentat, des négociations pour reprendre à plein régime les trois accords de coopération nucléaire étaient en cours<ref name=Porter/>. L'Iran a attendu 1996 avant de déclarer qu'elle allait prendre des mesures légales contre la rupture des deux contrats avec l'Argentine<ref name=Porter/>.
Menem a été inculpé en 2009-2010, avec son frère, le tout nouveau chef de la police métropolitaine de Buenos Aires, et d'autres proches, pour entrave à la justice et pour avoir empêché les enquêtes concernant l'AMIA<ref>La Cámara confirmó los procesamientos de Menem, Galeano y el "Fino" Palacios, Pagina/12, 22 mars 2010 </ref>.
Politique étrangère
Livraisons d'armes à la Croatie et à l'Équateur
Menem a signé trois décrets secrets qui ont permis à l'armée argentine de vendre secrètement Modèle:Unité d'armes d'une valeur de 400 millions de pesos à la Croatie et à l'Équateur, qui étaient alors tous deux sous embargo<ref name=P12trafic>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Irina Hauser, Menem va a juicio antes que a la estratosfera, Página/12, 30 avril 2008.</ref>. Pour cette raison, il est arrêté le Modèle:Date sous l'inculpation de « chef présumé d’une association illicite » de contrebande d’armes<ref>Modèle:Lien web</ref> et assigné à résidence dans la maison de campagne d’un ami multimillionnaire pendant cinq mois avant d'être libéré par des juges qu'il avait nommés<ref name="BBC">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Menem charged with arms-smuggling, BBC News, 29 novembre 2008.</ref>, et a été inculpé de nouveau en septembre 2007 par le juge Rafael Caputo<ref name=P12trafic/>,<ref name="BBC"/>. Selon l'ex-ministre de l'Économie argentin, Domingo Cavallo, Monser al Kassar a été l'intermédiaire de ce trafic d'armes à destination de la Croatie<ref name="Suisse">La justice genevoise gagne face à un intouchable du trafic d'armes, Le Temps, 25 juillet 2001.</ref>.
Il est également soupçonné d'avoir provoqué l'explosion d'un arsenal de l'armée en 1995, faisant sept morts et 300 blessés, pour éliminer les preuves du trafic d'armes avec la Croatie et l’Équateur<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.
D'abord acquitté en 2011 en première instance en raison du code de procédure<ref>Modèle:Lien web</ref>, il est finalement reconnu coupable et est condamné le Modèle:Date à une peine de sept ans de prison pour trafic d'armes à destination de la Croatie et de l'Équateur<ref>L'ex-président argentin Menem condamné, Le Figaro, 13 juin 2013.</ref>,<ref>L'ex-président argentin Carlos Menem condamné à 7 ans de prison pour trafic d'armes, Le Monde, 14 juin 2013.</ref>. La peine n'est pas appliquée du fait de son immunité parlementaire.
Après la présidence
Il laisse la place en 1999 à Fernando de la Rúa, qui démissionne après les manifestations des 19 et Modèle:Date, consécutives à l'éclatement de la crise économique de 2001. Son utilisation du currency board, déconseillée par le FMI, est jugée comme la cause principale de la crise argentine.
Il est inculpé pour corruption dans cadre de l'attribution de la concession de l'espace radioélectrique national au groupe français Thales. Celui-ci aurait versé à Carlos Menem et à certains de ses collaborateurs 25 millions de dollars de pots-de-vin en 1997<ref name=":0" />.
Il épouse Cecilia Bolocco, ancienne Miss Univers, le Modèle:Date, dont il a un fils, Máximo Saúl, né à Santiago le Modèle:Date. Mais il se sépare de Bolocco en 2003, pour entamer une procédure de divorce en 2007.
En 2007, il rejoint le Frente Justicia, Unión y Libertad (FREJULI), un secteur péroniste dissident de droite, qui s'oppose au kirchnérisme et au Front pour la victoire (centre-gauche) au pouvoir.
Élection présidentielle de 2003
Il s'est présenté à la présidence en 2003 et arrive en tête du premier tour avec 25 % des voix, le Modèle:Date. Il renonce à se présenter au second tour (prévu le 18 mai 2003), où il est crédité d’un retard important dans les sondages face à son concurrent, Néstor Kirchner<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il prétend aussi avoir reçu des menaces de mort s'il maintenait sa candidature Modèle:Refnec.
Sénateur
En 2005, il est élu sénateur<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2016, il annonce sa candidature pour un troisième mandat de sénateur, son mandat se terminant le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref>. Du fait de ses condamnations, sa candidature est d'abord invalidée en août 2017<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date, lors des élections législatives argentines de 2017, il est réélu sénateur<ref>Modèle:Lien web</ref>. Son activité au Sénat consiste notamment à défendre des positions anti-avortement<ref>Modèle:Article</ref>.
Condamnation pour corruption
Le Modèle:Date, il est condamné à quatre ans et demi de prison pour une affaire de corruption, mais la peine n'est pas appliquée du fait de son immunité parlementaire<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>. Deux de ses anciens ministres (Domingo Cavallo de l’Économie et Granillo Ocampo de la Justice) sont condamnés dans la même affaire<ref name=":1" />.
Il fut mis en cause dans de nombreuses autres affaires sans toutefois être condamné du fait de la lenteur de la procédure judiciaire : pour avoir omis des biens dans sa déclaration d’impôts, pour entrave à l’enquête sur l’attentat contre l’AMIA, ou pour avoir versé des gratifications à certains de ses ministres<ref>Modèle:Article</ref>.
Mort et funérailles
Carlos Menem meurt le Modèle:Date-, à 90 ans des suites d’une infection urinaire contractée en novembre 2020<ref>Modèle:Article</ref>. Il est enterré avec les honneurs militaires au côté de son fils Carlos, dans le cimetière musulman de Buenos Aires<ref>https://www.lepoint.fr/monde/argentine-l-ex-president-menem-enterre-avec-les-honneurs-militaires-16-02-2021-2414129_24.php</ref>.
Décorations
Décorations argentines
- Fichier:ARG Order of the Liberator San Martin - Grand Cross BAR.png Collier de l'ordre du Libérateur San Martín
- ARG Order of May - Grand Cross BAR Collier de l'ordre de Mai
Décorations étrangères
- Fichier:Ord.GoodHope-ribbon.gif Grand-croix de l'ordre de Bonne Espérance (Modèle:Flag)
- Fichier:Ribbon of a Grand Order of Queen Jelena.png Grand-croix de l'ordre du Roi Tomislav (Modèle:Flag)
- Fichier:EGY Order of the Nile - Grand Cordon BAR.png Collier de l'ordre du Nil (Modèle:Flag)
- Order of Isabella the Catholic - Sash of Collar Chevalier du collier de l’ordre d’Isabelle la Catholique (Modèle:Flag)
- FIN Order of the White Rose Grand Cross BAR Grand-croix avec collier de l'ordre de la Rose blanche (Modèle:Flag)
- Order of Jamaica Première classe de l'ordre de Jamaïque (Modèle:Flag)
- LTU Order of Vytautas the Great - Grand Cross BAR Grand-croix avec collier de l’ordre de Vytautas le Grand (Modèle:Flag)
- Cordone di gran Croce di Gran Cordone OMRI BAR Chevalier Grand-Croix ornée au Grand Cordon de l'ordre du Mérite de la République italienne (Modèle:Flag)
- Fichier:MY Darjah Utama Seri Mahkota Negara (Crown of the Realm) - DMN.svg Grand-cordon de l'ordre de la Couronne du Royaume (Modèle:Flag)
- PAN Order of Manuel Amador Guerrero - Grand Cross BAR Grand-croix de l'ordre de Manuel Amador Guerrero (Modèle:Flag)
- Fichier:PER Order of the Sun of Peru - Grand Cross BAR.png Grand collier de l'ordre du Soleil (Modèle:Flag)
- Modèle:Déco GCOMRP (Modèle:Flag)
- UK Order St-Michael St-George ribbon Chevalier grand-croix de l'ordre de Saint-Michel et Saint-Georges (Modèle:Flag)
- Fichier:Order of the Republic (Tunisia) - ribbon bar.gif Grand-cordon de l'ordre de la République (Modèle:Flag)
- Medal of the Oriental Republic of Uruguay - ribbon bar Modèle:Lien (Modèle:Flag)
Publications
- Estados Unidos, Argentina y Carlos Menem, Bournes Aires, éd. Ceynes, 1990
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