H. P. Lovecraft

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Modèle:Infobox Écrivain Howard Phillips Lovecraft Modèle:MSAPI<ref>Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.</ref>, né le Modèle:Date de naissance à Providence (Rhode Island) et mort le Modèle:Date de décès dans la même ville, est un écrivain américain connu pour ses récits fantastiques, d'horreur et de science-fiction (Modèle:Langue).

Ses sources d'inspiration, tout comme ses créations, se réfèrent à la notion d'horreur cosmique, selon laquelle l'être humain est insignifiant à l'échelle du cosmos qui lui est profondément étranger. Ceux qui raisonnent véritablement, comme ses protagonistes, mettent toujours en péril leur santé mentale<ref>Modèle:Lien web</ref>. On lit souvent Lovecraft pour le mythe qu’il a créé, le mythe de Cthulhu, pour employer l’expression d’August Derleth : l'ensemble des mythes de l'univers de Lovecraft constituaient pour l'auteur une sorte de « panthéon noir », une « mythologie synthétique » ou un « cycle de folklore synthétique ». Il voulait montrer essentiellement que le cosmos n’est pas anthropocentrique, que l’être humain, forme de vie insignifiante parmi d’autres, est loin de tenir une place privilégiée dans la hiérarchie infinie des formes de vie<ref>William Schnabel, Masques dans le miroir: Le double lovecraftien, La Clef d'Argent, 2002, Modèle:P..</ref>. Ses travaux sont profondément pessimistes et cyniques et remettent en question le Siècle des Lumières, le romantisme ainsi que l'humanisme chrétien<ref>Modèle:OuvrageModèle:Début citationModèle:Lang.Modèle:Fin citation</ref>,<ref>Modèle:Lang par Modèle:Nobr, 2005, Modèle:ISBN, page 85, Modèle:Citation étrangère</ref>. Les héros de Lovecraft éprouvent en général des sentiments qui sont à l'opposé de la gnose et du mysticisme au moment où, involontairement, ils ont un aperçu de l'horreur en guise de réalité.

Bien que le lectorat de Lovecraft fût limité de son vivant, sa réputation évolua au fil des décennies et il est à présent considéré comme l'un des écrivains d'horreur les plus influents du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Avec Edgar Allan Poe, il a exercé Modèle:Citation<ref name=Oates> Modèle:Article</ref>.

Stephen King a dit de lui qu'il était Modèle:Citation<ref>Modèle:Lang</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Biographie

Jeunesse

Fichier:Howard Phillips Lovecraft - circa 1900.jpg
Lovecraft vers neuf ans.

Lovecraft naît le Modèle:Date-, à 9h du matin, dans la résidence familiale sise au 194 Angell StreetModèle:Note à Providence dans l'État du Rhode Island<ref name="SLCROD">Modèle:Harvsp.</ref> (la maison sera détruite en 1961). Il est le fils unique de Winfield Scott Lovecraft, un commerçant ambulant qui vend des bijoux et des métaux précieux, et de Sarah Susan Phillips Lovecraft dont la généalogie, aux États-Unis, remonte à l'époque de la colonie de la baie du Massachusetts, en 1630. Ses parents se sont mariés alors qu'ils avaient plus de trente ans, ce qui est tardif à l'époque. En 1893, alors que le petit Lovecraft n'a que trois ans, son père, en voyage d'affaires, est atteint de démence dans un hôtel de Chicago. Ramené à Providence, il est placé au Modèle:Lang où il restera jusqu'à sa mort, en 1898. Lovecraft a toujours affirmé que son père était mort des suites d'une paralysie provoquée par une Modèle:Citation, mais il est à présent presque certain que la cause de la mort était une paralysie générale<ref>Luc Sante, « Modèle:Lang », dans Modèle:Lang, 10 octobre 2006</ref>. On ne sait pas si le jeune Lovecraft était au courant du mal dont souffrait son père (vraisemblablement la syphilis), mais il est probable que sa mère l'était, ayant même reçu des doses d'arsenic à titre préventif.

Fichier:Whipple V. Buren Phillips.jpg
Whipple Phillips, grand-père maternel de Lovecraft.

Après l'hospitalisation de son père, Lovecraft est élevé par sa mère, ses deux tantes, Lillian Delora Phillips et Annie Emeline Phillips, et par son grand-père maternel, Whipple Van Buren Phillips. Ils résident tous les cinq dans la demeure familiale. Lovecraft est surdoué, récite des poèmes par cœur à trois ans, écrit ses premiers à six. Son grand-père l'encourage à lire et lui procure des classiques comme Les Mille et Une Nuits, Modèle:Lang de Thomas Bulfinch et des versions pour enfants de l’Iliade et de l’Odyssée. Ce même grand-père intrigue d'ailleurs le jeune Lovecraft en lui racontant ses propres histoires gothiques.

Enfant, Lovecraft est fréquemment malade, peut-être de manière psychosomatique, bien qu'il attribuât ses souffrances à des causes purement physiologiques. L'idée selon laquelle il aurait souffert de la syphilis de manière congénitale a été invalidée. Par ailleurs, à cause de sa condition physique médiocre et de son caractère effronté, il n'est jamais allé à l'école avant l'âge de huit ans et en a été retiré après à peine un an. À la même époque, il lit beaucoup d'écrits scientifiques et astronomiques et, quatre ans plus tard, il entre au lycée de Hope Street. On pense par ailleurs que Lovecraft a très vite souffert de terreur nocturne, un trouble paroxystique rare, qui influencera beaucoup ses travaux futurs.

Fichier:Howard Phillips Lovecraft in 1915.jpg
Lovecraft en 1915.

La mort de son grand-père maternel, le Modèle:Date-, l'affecte énormément<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. À cause de la mauvaise gestion du patrimoine de ce dernier, la famille se retrouve presque sans le sou et doit déménager au 598 Angell Street. Lovecraft est tellement dérouté par cette perte qu'il pense un moment au suicide. En 1908, avant de recevoir son diplôme, il fait une crise de ce qu'il qualifiera plus tard de Modèle:Citation ; il ne recevra ainsi jamais son diplôme, même s'il affirme ensuite le contraire pendant très longtemps. Modèle:Nobr suggère dans sa biographie que l'une des causes principales de cette dépression a été l'incapacité de Lovecraft à comprendre les mathématiques, une matière qu'il devait maîtriser pour devenir astronome professionnel. Cet échec (il ne put étudier à la Modèle:Lang) a pendant longtemps été une source de déception et de honte pour lui.

Lovecraft écrit de la fiction dans sa jeunesse : au printemps 1904, il rédige la première ébauche de son plus ancien conte conservé, La Bête dans la caverne, avant d'en achever la rédaction le Modèle:Date-<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. De 1908 à 1913, il se consacre surtout à la poésie. Pendant cette période, il vit comme un ermite et n'a de contact qu'avec sa mère. Ceci change après avoir contacté Argosy, un Modèle:Citation, à propos du caractère insipide des histoires d'amour de l'un des écrivains populaires de la revue. S'ensuit un débat dans les colonnes du magazine qui attire l'œil d'Modèle:Nobr, le président de la Modèle:Lang (UAPA), qui invite Lovecraft à le rejoindre : il adhère à l'association le Modèle:Date-<ref>Modèle:Harvsp.</ref> avant d'en devenir le premier vice-président (élu en Modèle:Date-<ref>Modèle:Harvsp.</ref>), le rédacteur en chef (Modèle:Date-<ref>Modèle:Harvsp.</ref>) puis le président élu fin Modèle:Date-<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. L'UAPA revivifie Lovecraft et l'incite à publier des poèmes et des essais. En 1915, il publie son propre fanzine The Conservative<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, et crée l'année suivante un club de correspondance. En 1917, poussé par ses correspondants, il retourne à la fiction et écrit Modèle:Citation et Modèle:Citation. Cette dernière est son premier écrit publié de manière professionnelle dans Modèle:Lang, en Modèle:Date-, et dans Modèle:Lang, en 1923. À la même époque, il commence à se constituer un carnet d'adresses consistant. Ses correspondances, longues et fréquentes, font de lui l'un des épistoliers les plus productifs du siècle. On compte parmi ses contacts : Robert Bloch, Clark Ashton Smith et Robert E. Howard.

En 1919, après avoir souffert de dépression pendant une longue période, la mère de Lovecraft entre au Modèle:Lang, comme son mari avant elle. Elle écrit néanmoins fréquemment à son fils et ils restent très proches jusqu'à sa mort, le Modèle:Date-, après des complications consécutives à une opération de la vésicule biliaire. Lovecraft est effondré.

Mariage et New York

Fichier:Sonia Greene.jpg
Sonia Greene.

Quelques semaines plus tard, Lovecraft assiste à un congrès de journalistes amateurs à Boston lors duquel il rencontre Sonia Greene. Née en 1883, elle est d'origine juive et ukrainienne. Ils se marient, le Modèle:Date-, dans la chapelle Saint-Paul sise au sud de l'arrondissement de Manhattan, dans la ville de New York<ref>Modèle:Harvsp.</ref> puis le couple emménage à Brooklyn, au Modèle:N° de Parkside Avenue<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Les tantes de Lovecraft ne sont guère enchantées par cette union car elles n'apprécient pas que leur neveu se marie à une commerçante (Greene était propriétaire d'une chapellerie). Au départ, Lovecraft aime beaucoup New York, mais, très vite, le couple doit faire face à des difficultés financières. Greene perd son commerce, elle est en mauvaise santé. Lovecraft n'a pas assez d'argent pour vivre, et sa femme déménage à Cleveland pour trouver du travail. L'auteur vit alors seul dans le quartier de Red Hook, et se met à détester cette ville (situation similaire à celle de la nouvelle semi-autobiographique Lui<ref>Modèle:Harvsp.</ref>). L'écrivain Michel Houellebecq considère ce sentiment décourageant d'incapacité à garder quelque emploi que ce soit au milieu d'une population si dense d'immigrés (tout à fait inconciliable avec l'idée que Lovecraft avait de lui-même en tant qu'Anglo-Saxon) comme le facteur ayant fait de son racisme une peur absolue qu'il exprimera dans la nouvelle Horreur à Red Hook<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Quelques années plus tard, Lovecraft et Sonia divorcent à l'amiable, mais la procédure n'aboutit jamais tout à fait. Le Modèle:Date-, il revient vivre à Providence<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Retour à Providence

De retour à Providence, Lovecraft s'installe dans une Modèle:Citation au 10 Barnes Street où il demeurera jusqu'en 1933. C'est d'ailleurs l'adresse du Modèle:Dr dans L'Affaire Charles Dexter Ward. Cette période des dix dernières années de la vie de l'auteur est également la plus prolifique : c'est à cette époque qu'il publie la quasi-totalité de ses écrits les plus connus grâce à Modèle:Lang, comme L'Affaire Charles Dexter Ward et Les Montagnes hallucinées. Il est également nègre littéraire sur Le Tertre, La Mort ailée, Prisonnier des Pharaons (pour Harry Houdini), et Le Journal d'Alonzo Typer.

Fichier:H.P. Lovecraft's grave.jpg
Tombe de l'auteur.

Malgré ses efforts, il ne parviendra jamais à gagner de l'argent. Il doit déménager avec sa dernière tante dans un logement plus petit et inconfortable. Il est par ailleurs très affecté par le suicide de Robert E. Howard en 1936, avec lequel il entretenait une relation épistolaire. La même année, on lui découvre un cancer de l'intestin, tandis qu'il souffre de malnutrition. Il vit dans une douleur permanente jusqu'à sa mort, le Modèle:Date-.

Le nom de Lovecraft est inscrit parmi ceux de ses parents et du reste de sa famille sur le monument familial. Mais ce n'était pas assez pour ses fans et, en 1977, un groupe de particuliers collecte des fonds pour lui offrir sa propre stèle. Ils y font inscrire son nom, ses dates de naissance et de décès ainsi que cette phrase Modèle:Citation (Modèle:Citation étrangère), un aphorisme retrouvé dans ses lettres.

Les écrits de Lovecraft

Modèle:Sources à lier

Fichier:The Shadow over Innsmouth by Mushstone.jpg
Le Cauchemar d'Innsmouth,
illustration de Mushstone<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le nom de Lovecraft est associé à l'horreur ; ses écrits, notamment ceux du Mythe de Cthulhu (terme que n'a cependant jamais employé Lovecraft, mais qui sera utilisé par August Derleth), ont influencé des auteurs partout dans le monde et on retrouve des éléments lovecraftiens dans des romans, des films, de la musique, des bandes dessinées, des dessins animés et des jeux vidéo. De nombreux écrivains contemporains (Stephen King, Bentley Little, Joe R. Lansdale, Alan Moore, Neil Gaiman et Charles Stross, entre autres) ont cité Lovecraft comme source d'inspiration principale de leur œuvre.

Quoi qu'il en soit, sa vie durant, Lovecraft ne rencontra jamais la célébrité : même si ses histoires sont publiées dans de grands Modèle:Lang comme Modèle:Lang, peu de gens connaissent son nom. Il correspond cependant sur une base régulière avec d'autres écrivains comme Clark Ashton Smith et August Derleth, qui deviendront de bons amis même s'ils ne se sont jamais rencontrés. Ce groupe de correspondants est connu sous le nom de Modèle:Citation étrangère puisqu'ils empruntent tous, à leur guise, des éléments des histoires de l'auteur (les noms de lieux, de dieux, de livres occultes), ce qui ne déplut d'ailleurs pas à ce dernier.

Après la mort de Lovecraft, le Modèle:Lang ne disparaît pas. En fait, August Derleth est probablement le plus prolifique de ces écrivains, mais ses contributions sont pour le moins controversées : tandis que Lovecraft ne considère jamais son panthéon de dieux comme autres choses qu'un outil littéraireModèle:Refnec, Derleth crée toute une mythologie avec des guerres entre les diverses entités remportées par les dieux bénéfiques qui enferment Cthulhu et ses serviteurs sous la terre, sous les océans, etc.

Certains critiques parlent de trois phases dans les écrits de Lovecraft. Même si ce dernier n'en parle jamais dans les mêmes termes : Modèle:Citation

Certains critiques voient peu de différences entre le cycle onirique et le Mythe et mettent en avant le recours fréquent au Necronomicon et aux dieux. L'une des explications avancées est que le cycle onirique appartiendrait plutôt au genre de la fantasy tandis que le Mythe appartiendrait plutôt à la science-fiction. Par ailleurs, beaucoup des éléments surnaturels du cycle onirique apparaissent plutôt dans leur propre sphère d'existence que dans la nôtre. Le Mythe, quant à lui, se matérialise sur le même plan que celui des humains.

Fichier:Rhan-Tegoth by Borja Pindado.jpg
L'Horreur dans le musée,
illustration de Borja Pindado<ref>Site de Borja Pindado, voir en ligne.</ref>.

Ces centres d'intérêt l'amènent naturellement à s'intéresser aux travaux de Poe qui l'influence très tôt par son côté macabre et son style d'écriture (atmosphères lugubres et peurs rampantes)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien brisé</ref>. Cependant, la découverte des histoires de Dunsany, avec des dieux qui vivent dans un plan onirique, fait changer Lovecraft de direction. Une dernière source d'inspiration majeure a été la science et ses progrès (la biologie, l'astronomie, la géologie, la physique) qui lui donnent l'impression que l'Homme est encore plus insignifiant, impuissant et condamné dans un univers matérialiste et mécanique. La science est la clé de voûte de son "cosmicisme" et de son propre athéisme. Après 1923, les écrits d'Arthur Machen et ses récits évoquant la survivance d'un mal primitif dans des temps modernes, réalistes et mystiques, sont une ultime influence.

L'ensemble devient très sombre au moment de la création de ce que nous appelons aujourd'hui le Mythe de Cthulhu et de son panthéon de dieux venus d'autres dimensions. L'idée de Mythe est inventée par Derleth après la mort de Lovecraft ; ce dernier mentionnait avec humour ses Modèle:Citation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien brisé</ref>.

Lovecraft crée l'un des outils horrifiques les plus connus : le Necronomicon, le grimoire secret de l'Arabe fou Abdul al-Hazred. L'impact est tel que certains critiques pensent que l'auteur a fondé tous ses écrits sur des mythes et des croyances occultes déjà existantes. De fausses éditions du livre ont même été commercialisées.

Ses thèmes

Le savoir interdit

Fichier:The Unholy Worship by Gwabryel.jpg
L'Appel de Cthulhu,
illustration de Gwabryel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Dans l'ouverture de Modèle:Citation, Lovecraft écrit :

Modèle:Citation bloc

Les héros de Lovecraft sont cependant conduits à opérer cette Modèle:Citation et ce processus devient l'un de ses principaux ressorts littéraires.

Quand de telles fenêtres sont ouvertes, l'esprit du protagoniste enquêteur est souvent détruit. Ceux qui rencontrent de fait les manifestations Modèle:Citation de l'incompréhensible deviennent souvent fous, comme dans le cas du personnage éponyme de La Musique d'Erich Zann. Le récit raconte l'histoire d'un joueur d'alto fou et muet qui vit au sixième étage d'un petit immeuble. La fenêtre de son appartement est la seule assez élevée pour permettre de voir par-dessus un mur qui en cache d'autres qui ont d'inexplicables et d'horribles caractéristiques.

Les personnages, qui essayent d'utiliser ce savoir interdit, sont systématiquement condamnés. Parfois, leurs travaux attirent des créatures maléfiques et, d'autres fois, ils sont détruits par des monstres qu'ils ont eux-mêmes créés (comme dans la nouvelle Herbert West, réanimateur, où un scientifique ramène des morts à la vie, mais ces derniers, effroyablement choqués, deviennent déments, et finissent par se venger de leur sauveteur).

Influences extraterrestres sur l'humanité

Les entités du Mythe de Lovecraft ont des serviteurs humains/humanoïdes ; Cthulhu, par exemple, est vénéré par des cultes eskimos au Groenland et par des cercles vaudous en Louisiane. Ces dévots servent d'outil narratif à l'auteur. Beaucoup d'entités du Mythe sont trop puissantes pour être vaincues par des humains et sont si terrifiantes que les rencontrer engendre irrémédiablement la folie. En ce qui concerne ces créatures, Lovecraft a besoin de pouvoir fournir des informations et de construire une certaine tension sans pour autant mettre un terme prématuré à l'histoire. Les personnages qui vouent un culte à ces dieux permettent donc de révéler des choses de manière diffuse.

Culpabilité héritée

Une autre idée récurrente chez Lovecraft est l'impossibilité pour les descendants d'une lignée d'échapper aux marques laissées par les crimes de leurs aïeux, quel que soit leur éloignement temporel et géographique (Les Rats dans les murs, La peur qui rôde, Arthur Jermyn, L'Alchimiste, Le Cauchemar d'Innsmouth et L'Affaire Charles Dexter Ward).

Destin

Les personnages de Lovecraft sont souvent incapables de contrôler leurs propres actions ou éprouvent des difficultés à en changer le cours. Certains d'entre eux pourraient être facilement libérés en prenant la fuite mais, soit cette possibilité ne se présente jamais, soit elle est compromise par certaines forces (La Couleur tombée du ciel et La Maison de la sorcière). En fait, fuir ou mourir ne sert bien souvent à rien (Le Monstre sur le seuil, Je suis d'ailleurs) et, dans certains cas, la fatalité concerne toute l'humanité et aucune échappatoire n'est possible (Dans l'abîme du temps).

Une civilisation menacée

Fichier:Bundesarchiv Bild 183-R06610, Oswald Spengler.jpg
Le philosophe allemand Oswald Spengler, auteur de l'essai Le Déclin de l'Occident.

Lovecraft connaissait les travaux du théoricien conservateur allemand Oswald Spengler. Les thèses pessimistes de ce dernier concernant la décadence de l'Ouest moderne ont jeté les bases de la vision globalement passéiste de Lovecraft ; on retrouve par exemple l'idée d'un délabrement cyclique dans Les Montagnes hallucinées. Dans son livre intitulé Modèle:Lang, Modèle:Nobr met en lumière le rôle prépondérant qu'a joué Spengler dans la formation de la pensée politique et philosophique de Lovecraft. Lovecraft écrit d'ailleurs en 1927, à Clark Ashton Smith : Modèle:Citation

Lovecraft se frotte fréquemment à l'idée selon laquelle la civilisation se bat contre des éléments plus barbares et plus primitifs qu'elle. Dans certaines histoires, cette lutte se fait à un niveau individuel et la plupart de ses protagonistes, même s'ils sont cultivés, sont corrompus par une influence obscure et effrayante.

Dans de telles histoires, la Modèle:Citation est souvent héréditaire, soit à cause d'une ascendance non humaine (Faits concernant feu Arthur Jermyn (1920), Le Cauchemar d'Innsmouth (1931)) soit à cause d'une influence magique (L'Affaire Charles Dexter Ward (1927)). L'avilissement physique et mental vont souvent de pair et ce thème du « sang corrompu » fait peut-être écho à la propre histoire de la famille de l'écrivain, en particulier à la mort de son père.

Dans d'autres récits, c'est toute la société qui est menacée par une entité barbare. Parfois, il s'agit d'une menace externe concernant une race réduite à néant par la guerre (Polaris) ; d'autre fois encore, c'est seulement un petit groupe d'humains qui tombe dans la décadence et qui régresse (La Peur qui rôde). La plupart du temps, de tels récits concernent des mondes civilisés qui sont graduellement détruits par une plèbe maligne manipulée par des forces inhumaines.

Race, ethnie et classe

Fichier:ErnstHaeckel.jpg
Le biologiste et philosophe allemand Ernst Haeckel.

Les descendants d'Européens non anglo-saxons sont fréquemment dénigrés dans son œuvre, notamment les immigrants hollandais arrivant dans les Catskill Mountains Modèle:Citation<ref>Par-delà le mur du sommeil, 1919</ref>.

Modèle:Nobr donne son point de vue sur ces récits : l'Modèle:Citation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} S.T. Joshi Interview — Acid Logic e-zine</ref>. Selon l'écrivain Michel Houellebecq, auteur d'une biographie de Lovecraft : "C’est la haine raciale qui provoque chez Lovecraft cet état de transe poétique où il se dépasse lui-même dans le battement rythmique et fou des phrases maudites ; c’est elle qui illumine ses derniers grands textes d’un éclat hideux et cataclysmique"<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Comme le remarque William Schnabel, Lovecraft a toujours été un anthropologiste amateur dans sa vie privée ; sa volumineuse correspondance témoigne de ses recherches. Aussi travaillait-il à plusieurs rumeurs qui lui ont permis de le lier à certaines croyances : le teutonisme, l’anglo-saxonisme, le nativisme et le fascisme<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Lovecraft fut aussi un admirateur d'Adolf Hitler, selon un article d'Usbek et Rica, qui ne cite néanmoins aucune source sur ce point<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Exemples

Dans une de ses lettres, Lovecraft écrit à propos des juifs : Modèle:Citation bloc

Dans L'Appel de Cthulhu, le narrateur imaginé par Lovecraft parle d'un groupe de prisonniers métis qui vénèrent Cthulhu : Modèle:Citation bloc

Dans une lettre datant du Modèle:Date- : Modèle:Citation bloc

Dans Herbert West, réanimateur, "Six coups de feu au clair de lune", Lovecraft décrit un possédé Afro-Américain qui vient de mourir : Modèle:Citation bloc

D'après H.P. Lovecraft, Selected Letters, ed. A. Derleth & D. Wandrei, il se revendique : Modèle:Citation bloc

Risques de l'ère scientifique

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la confiance croissante de l'homme en la science ouvre des portes vers de nouveaux mondes et donne de l'épaisseur à sa façon de les concevoir. Lovecraft décrit l'éventualité d'une inaptitude de l'homme à expliquer l'univers pour donner corps à l'horreur, notamment dans La Couleur tombée du ciel, où l'incapacité de la science à comprendre une météorite mène au chaos.

Dans une lettre à James Morton de 1923, l'auteur s'attarde tout particulièrement à la théorie de la relativité d'Einstein et conclut que le cosmos devient une vaste plaisanterie. Dans L'Appel de Cthulhu, les personnages font face à une architecture Modèle:Citation

Religion

La croyance en de redoutables entités aux pouvoirs inconcevables, parfois vénérées comme des divinités, revient souvent dans la fiction lovecraftienne. Dans beaucoup de ses textes il refuse l'idée d'un dieu aimant et protecteur. Dans d'autres, notamment ceux du Mythe de Cthulhu, il expose de nombreux mythes sur l'origine de l'homme opposés à ceux du Livre de la Genèse, par exemple. Les héros de Lovecraft accordent plus de crédit à la science qu'aux Écritures.

En 1932, il écrit à Robert E. Howard : Modèle:Citation

Topographie lovecraftienne

Lovecraft a souvent situé ses textes dans sa Nouvelle-Angleterre natale. De nombreux endroits mentionnés sont réels, d'autres sont fictifs.

Endroits réels

Modèle:Colonnes

Lieux fictifs

Modèle:Colonnes

Influences littéraires de Lovecraft

Fichier:Edgar Allan Poe 1848.png
Edgar Allan Poe,
Modèle:Date-.
Daguerréotype, Providence, Rhode Island.

Lovecraft est influencé par des auteurs tels que Arthur Machen, Lord Dunsany, Edgar Allan Poe et Abraham Merritt. En attribuant par erreur un pseudonyme à Lovecraft, celui de Swift, on a pendant un certain temps pensé qu'il avait pu être influencé par le travail de Gertrude Barrows Bennett, aussi connue sous son nom de plume, Francis Stevens. Mais cette information fut démentie. Lovecraft se voit lui-même comme un homme du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Son style d'écriture, surtout dans ses lettres, fait écho au style des écrivains anglais du Siècle des Lumières comme Joseph Addison et Jonathan Swift. Il va même jusqu'à emprunter des tournures particulières à cette époque littéraire. Par ailleurs, même s'il s'oppose à l'idée que se faisaient les Lumières de la possibilité qu'a l'homme de comprendre l'univers, ses lettres montrent qu'il est d'accord avec des contemporains comme Bertrand Russell.

Il apprécie également Algernon Blackwood ; il cite Le Centaure dans le premier paragraphe de L'Appel de Cthulhu.

Parmi les livres que comptait sa bibliothèque (Cf. Modèle:Lang de Modèle:Nobr), il y avait Modèle:Lang (Les Sept Pendus) de Leonid Andreïev et Modèle:Lien de James De Mille.

Lovecraft, une influence

Modèle:Article détaillé

Au-delà de simples adaptations, Lovecraft et ses récits ont un impact profond sur la culture populaire et ont été loués par de nombreux écrivains contemporains. Une partie de l'influence de l'auteur a été directe, puisqu'il était l'ami et le correspondant de August Derleth, Robert E. Howard, Robert Bloch et Fritz Leiber. D'autres auteurs et artistes ont été influencés par Lovecraft : Clive Barker, Stephen King, Alan Moore, Neil Gaiman, John Carpenter, Stuart Gordon, Guillermo del Toro, Junji Itō et H. R. Giger. L'écrivain argentin Jorge Luis Borges a écrit sa nouvelle Modèle:Lang en pensant à Lovecraft. Michel Houellebecq écrit Contre le monde, contre la vie, essai sur Lovecraft, une biographie littéraire. Joyce Carol Oates a rédigé une introduction à une anthologie de récits de Lovecraft. La Modèle:Lang a publié un volume dédié à Lovecraft, en 2005, en le qualifiant d'écrivain américain canonique.

Le mythe de Cthulhu a été une source d'inspiration pour les auteurs de par le monde<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et on retrouve des éléments lovecraftiens dans des romans, des films<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, de la musique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Chapitre.</ref>, des jeux de rôle papier<ref> Modèle:Article.</ref> et des jeux vidéo<ref>Modèle:Chapitre.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, des bandes dessinées<ref>Modèle:Chapitre.</ref> et des dessins animés<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. En outre, Modèle:Citation apparaissent dans plusieurs fictions<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.

Aperçu de l'œuvre

Fichier:H.P. Lovecraft statue in Providence, RI sculpted by artist Gage Prentiss. Photo by David Lepage.jpg
Statue de H.P. Lovecraft à Providence (Rhode Island), sculptée par l'artiste Gage Prentiss. Photographie prise par David Lepage peu après le dévoilement en ligne de la statue. Il reste encore à déterminer son emplacement permanent à Providence.

Pendant la majeure partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les éditions définitives de sa prose (notamment Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:Lang, et Modèle:Lang) sont publiées par Arkham House, une maison d'édition dont l'objectif premier était de publier ses travaux. Aujourd'hui, Penguin Classics a publié trois volumes : Modèle:Lang, Modèle:Lang et, plus récemment, Modèle:Lang. Il s'agit de collections de textes édités par Modèle:Nobr qui étaient pour la plupart disponibles aux éditions Arkham à l'exception de Dans l'abîme du temps précédemment sorti chez Hippocampus Press. En 2005, la prestigieuse Modèle:Lang publie un volume d'écrits édités par Peter Straub.

La poésie de Lovecraft a été rassemblée dans Modèle:Lang alors que ses premiers écrits, ses essais philosophiques, politiques et littéraires peuvent être retrouvés dans Modèle:Lang. Son essai intitulé Modèle:Lang, d'abord publié en 1927, est une étude historique du genre de l'horreur littéraire et est disponible sous le titre : Modèle:Lang.

Lettres

Bien que Lovecraft soit surtout connu pour ses travaux de fiction, la majeure partie de ses écrits est constituée de lettres traitant de sujets divers tels que la fiction, l'art, la politique et l'histoire.

Il les antidate parfois de Modèle:Nobr, ce qui donne l'impression qu'il les a écrites avant la Révolution américaine, une guerre qui offense son anglophilie. Le fait d'en antidater certaines donne un statut ambigu à ces lettres, à mi-chemin entre le document et la fiction. Selon lui, les Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècles sont les Modèle:Citation ; le premier, parce qu'il est le plus noble, le second, parce qu'il était celui de la science.

Jeune, Lovecraft n'écrit pas beaucoup de lettres. En 1931, il avoue : Modèle:Citation (SL 3.369–70). Son intérêt initial pour l'épistolaire remonte à sa correspondance avec son cousin Phillips Gamwell et surtout à son investissement dans le journalisme amateur.

Lovecraft a clairement indiqué qu'écrire aux gens était pour lui une manière importante d'élargir son point de vue sur le monde : Modèle:Citation (SL 4.389).

Aujourd'hui, cinq maisons d'édition ont publié des lettres de Lovecraft, notamment Arkham House avec ses cinq volumes de Modèle:Citation étrangère. Les autres éditeurs sont : Hippocampus Press (Modèle:Lang Modèle:Lang), Night Shade Books (Modèle:Lang et al..), Necronomicon Press (Modèle:Lang et al.), et la Modèle:Lang (Modèle:Lang).

L'Modèle:Lang a également publié Modèle:Lang (édité par Modèle:Nobr et Modèle:Nobr) en 2000. Dans cet ouvrage, les lettres sont classées par thèmes (l'adolescence, le voyage).

Droit d'auteur

Fichier:H.P.Lovecraft.jpg
Statue réaliste de Lovecraft à l'exposition At Home with Monsters de Guillermo del Toro au Minneapolis Institute of Art le Modèle:Date.

En ce qui concerne les travaux de Lovecraft, surtout les plus récents, le statut du droit d'auteur est délicat. Lovecraft avait précisé que le jeune R. H. Barlow devait être son exécuteur littéraire mais ceci n'a pas été mentionné dans son testament. Sa tante s'est néanmoins occupée de ce point et Barlow reçut effectivement la charge de l'héritage littéraire massif et complexe de Lovecraft après la mort de celui-ci.

Barlow déposa le gros de l'œuvre de Lovecraft (y compris ses correspondances) à la Modèle:Lien et essaya de s'organiser pour conserver les autres écrits de l'auteur. August Derleth, un écrivain plus vieux et mieux établi que lui vint se poser en rival pour contrôler l'héritage de Lovecraft. En conséquence, il y eut une confusion légale pour savoir qui détenait quel droit.

Tous les travaux publiés avant 1924 sont dans le domaine public aux États-Unis<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien brisé</ref>. Cependant, il y a des désaccords en ce qui concerne les personnes : qui détient ou détenait quel droit ? Par ailleurs, en Modèle:Date-, y avait-il toujours des droits d'auteur en ce qui concerne les travaux publiés après 1923 (L'Appel de Cthulhu, Les Montagnes hallucinées) ?

La question se pose de savoir si les droits sur les travaux de Lovecraft ont été renouvelés en fonction du Copyright Act of 1976 américain qui concerne les œuvres créées avant le Modèle:Date-. En effet, avant cette loi, le nombre d'années pris en compte pour les droits d'auteur était calculé à partir de la date de publication et pas en fonction de la vie de l'artiste. À partir de là, il fallait faire quelque chose sans quoi tous les travaux tombaient dans le domaine public. La loi de 1976 renouvelait les droits de manière rétroactive pour une période de Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Copyright Basics de Terry Carroll (1994)</ref> et le Sonny Bono Copyright Term Extension Act de 1998 ajoutait encore une période Modèle:Nobr à cela, ce qui donnait un total de Modèle:Nobr à partir de la date de publication. Si les droits ont été renouvelés, ils sont toujours actifs aux États-Unis.

La Directive européenne sur l'harmonisation de certains aspects du droit d'auteur et des droits voisins dans la société de l'information (1993) étend les droits d'auteur à Modèle:Nobr après la mort de l'auteur. Ainsi, l'œuvre de Lovecraft est tombée dans le domaine public dans les Modèle:Nobr de l'Union le Modèle:Date-.

Les actionnaires d'Arkham House, August Derleth et Modèle:Lien, ont souvent affirmé détenir les droits sur les travaux de l'auteur. Le Modèle:Date-, Derleth acquit tous les droits pour Modèle:Lang. Cependant, depuis 1926, au plus tard, Lovecraft avait réservé les droits de toutes les rééditions de ses œuvres publiées par Modèle:Lang. Une fois encore, même si Derleth avait effectivement été en possession des droits, rien ne prouve que ceux-ci aient été renouvelés<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} William Johns, 'Lovecraft Copyright', archived at Modèle:Lien brisé</ref>.

Joshi conclut dans sa biographie, Modèle:Lang, que les prétentions de Derleth étaient Modèle:Citation et que les travaux de Lovecraft, publiés par la presse amateure, sont certainement tombés dans le domaine public. Les droits auraient pu être accordés à son seul héritier en vie en 1912 : sa tante, Annie Gamwell qui mourut en 1941. Les droits allèrent donc à Ethel Phillips Morrish et Edna Lewis. Celles-ci signèrent un document accordant à Arkham House de rééditer les travaux de Lovecraft tout en conservant les droits. Rien ne dit que ces droits aient été renouvelés.

Chaosium, l'éditeur du jeu de rôle L'Appel de Cthulhu, est propriétaire d'une marque commerciale intitulée Modèle:Citation destinée à ses jeux. Un autre éditeur de jeux, TSR, Inc., le premier éditeur de AD&D, avait inclus dans l'un des premiers suppléments du jeu une section intitulée Modèle:Lang (1980) qui portait sur le Mythe de Cthulhu ; plus tard, cette section fut supprimée<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Indépendamment des problèmes légaux autour de ses écrits, Lovecraft a toujours encouragé les autres à réutiliser ses idées et à les enrichir. Après sa mort, beaucoup d'écrivains ont contribué à l'étoffement du Mythe.

Publications

Œuvres de l'auteur

Modèle:Article détaillé

Nouvelles et romans courts

Fichier:Barren immensit - Dagon by David Garcia Forés.jpg
Dagon,
illustration de David Garcia Forés.
Fichier:The Temple - Lovecraftian Concept Art by Mihail Bila.jpg
Le Temple,
illustration de Mihail Bila.
Fichier:The Nameless City by leothefox.jpg
La Cité sans nom,
illustration de leothefox.
Fichier:Doctor Herbert West by Javier García Ureña.jpg
Herbert West, réanimateur,
illustration de Javier García Ureña.
Fichier:Colour out of Space by Paul Flanders.jpg
La Couleur tombée du ciel,
illustration de Paul Flanders.
Fichier:Brown Jenkin by Muzski.jpg
Brown Jenkin, le familier dans La Maison de la sorcière,
illustration de Muzski.
Fichier:The Thing on the Doorstep by Igor Korotitskiy (Decepticoin).jpg
Le Monstre sur le seuil,
illustration d'Igor Korotitskiy.
Fichier:Asenath-Waite.jpg
Asenath Waite,
Le Monstre sur le seuil,
illustration de Paco Rico Torres.
Fichier:The Haunter of the Dark by Jarkko Naas.jpg
Celui qui hantait les ténèbres,
illustration de Jarkko Naas.

Modèle:Div col

Modèle:Div col end

Parmi les récits les plus célèbres de Howard Phillips Lovecraft, La Couleur tombée du ciel, L'Abomination de Dunwich, Le Cauchemar d'Innsmouth, Celui qui chuchotait dans les ténèbres, Dans l'abîme du temps, La Maison de la sorcière, L'Appel de Cthulhu et Les Montagnes hallucinées furent les premiers textes publiés en France et constituent le sommaire des numéros 4<ref>Modèle:NooSFere édition.</ref> et 5<ref>Modèle:NooSFere édition.</ref> de la collection Présence du futur. En 1991-1992, son œuvre de fiction traduite en français a été publiée en trois volumes dans la collection « Bouquins » des Éditions Robert Laffont :

  • Modèle:Ouvrage.
  • Modèle:Ouvrage.
  • Modèle:Ouvrage.
  • Howard Philips Lovecraft et al. (nouvelle traduction et édition sous la direction de David Camus et Frédéric Weil), Intégrale en 7 vol. Vol. 1 : Les contrées du rêve. Vol. 2 : Les Montagnes hallucinées & autres récits d'exploration. Vol. 3 : L'Affaire Charles Dexter Ward. Vol. 4 : Le Cycle de Providence. Vol. 5 : Récits horrifiques, contes de jeunesse, récits humoristiques. Vol. 6 : Essais, Correspondance, Poésie, Révisions. Vol. 7 : Autour de Lovecraft, Journal d'une traduction impossible. Editions Mnémos, Paris, 2021.

Correspondance

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Howard Phillips Lovecraft (édition établie par August Derleth et Donald Wandrei), Selected Letters, Vol. 1 : 1911-1924, Sauk City, Wisconsin, Arkham House, 1965.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Howard Phillips Lovecraft (édition établie par August Derleth et Donald Wandrei), Selected Letters, Vol. 2 : 1925-1929, Sauk City, Wisconsin, Arkham House, 1968.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Howard Phillips Lovecraft (édition établie par August Derleth et Donald Wandrei), Selected Letters, Vol. 3 : 1929-1931, Sauk City, Wisconsin, Arkham House, 1971.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Howard Phillips Lovecraft (édition établie par August Derleth et James Turner), Selected Letters, Vol. 4 : 1932-1934, Sauk City, Wisconsin, Arkham House, 1976.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Howard Phillips Lovecraft (édition établie par August Derleth et James Turner), Selected Letters, Vol. 5 : 1934-1937, Sauk City, Wisconsin, Arkham House, 1976.
  • Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
  • Howard Phillips Lovecraft, Lettres d'Innsmouth ; suivi de Défense de Dagon par H.P. Lovecraft et de Un mari nommé H.P.L. par Sonia H. Davis ; textes réunis et traduits par Joseph Altairac ; revus par Alfu et Simon Lequeux, Amiens, Encrage, coll. « Cahier d'études lovecraftiennes », Modèle:N°, 1989, 174 p., Modèle:ISBN

Poésie

Essais

Hommages

Depuis 2013, un cratère de la planète Mercure est nommé Lovecraft en son honneur<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Musique

  • Claude Balif : 1964, La musique d'Erich Zahn, pour orchestre ; d’après H. P. Lovecraft
  • Univers Zéro : 1981, La Musique d'Éric Zahn ; dans l'album Ceux Du Dehors (cependant toute la musique sombre du groupe reste fortement influencée par Lovecraft)

Notes et références

Notes

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Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Répertoires bibliographiques

Biographies et mémoires

Études et essais

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S. T. Joshi, critique littéraire et essayiste américain spécialiste de l'œuvre lovecraftienne.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The H.P. Lovecraft Archive - le site principal en anglais, l'intégralité des fictions dans le texte original.

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