République sœur
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Une république sœur est une république fondée par la République française lors des guerres de la Révolution française à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Incise. Ces républiques sont mises en place par le Directoire à la suite de ses conquêtes militaires. Elles seront par la suite transformées en monarchies ou annexées par l'Empire français, sous la direction de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], avant que le congrès de Vienne à la chute de ce dernier ne redessine de nouveau les frontières européennes.
Histoire
Naissance et évolution du concept
L'idée de « république sœur » apparaît dans les discours des « patriotes » dès les premières années de la Révolution française. Ainsi, en 1789, Camille Desmoulins considère les nouvelles Républiques belge et liégeoise comme des alliées naturelles de la France « régénérée »<ref name="larousse2005">Modèle:Chapitre.</ref>. Après la naissance de la République, en 1792, l'expression « république sœur » s'applique surtout aux États-Unis et à la Suisse, avec lesquelles les révolutionnaires espèrent s'allier pour lutter contre la « coalition des tyrans »<ref name="larousse2005"/>.
Le concept de « république sœur » est fondée sur des valeurs communes, telles que la souveraineté populaire et la reconnaissance des droits de l'homme<ref name="larousse2005"/> ; ainsi, les républiques aristocratiques (Venise par exemple) ne sont pas considérées comme des républiques sœurs<ref name="larousse2005"/>.
Sous le régime de la Convention nationale, les partisans d'une guerre de conquête, notamment une partie des Girondins, considèrent que les pays voisins de la France doivent se « républicaniser », sans quoi ils seraient considérés comme ennemis<ref name="larousse2005"/>. Les républiques sœurs doivent servir la France en constituant un glacis protecteur et une zone d'influence<ref name="larousse2005"/>.
Les républiques sœurs sous le Directoire
Le Directoire, mis en place à la suite des événements du 9 Thermidor, réorganise les territoires conquis en donnant naissance à de nouvelles républiques, entre 1795 et 1799 : notamment, les Républiques batave (1795), cisalpine (1797), ligurienne (1797), romaine (1798), helvétique (1798), et l'éphémère République parthénopéenne (1799)<ref name="larousse2005"/>.
Le terme de « république sœur » prend alors son sens le plus courant : un État satellite de la République française créé à la suite d'une expédition militaire de l'armée de cette dernière<ref name="larousse2005"/>. Néanmoins, il ne s'agit pas uniquement de régimes fantoches totalement soumis à la volonté de la France : certains sont dirigés par des révolutionnaires locaux bénéficiant d'un important soutien populaire<ref name="larousse2005"/>. C'est notamment le cas de la République batave et de la République helvétique, tandis que les Républiques italiennes sont en grande partie dues à la volonté de Napoléon Bonaparte d'utiliser les mouvements révolutionnaires italiens en vue de ses propres fins<ref name="larousse2005"/>.
Cependant, Napoléon, dans une lettre à Talleyrand ne cache pas qu'il n'a trouvé qu'un faible concours de la part des républicains italiens : Modèle:Bloc citation
Liste des républiques sœurs
Notes et références
Notes
Références
Annexes
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Bibliographie
- Jean-Louis Harouel, Les Républiques sœurs, Paris, Presses Universitaires de France, coll. Que sais-je ?, 1997, Modèle:ISBN
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